Ledaig 1974

43% alc./vol.

André 86%
Nez étrangement calme. Eucalyptus et camphre, poires, sel, vanille, céréales maltées, vieux bois de chêne. Ensemble est doux et offre une agréable sensation très texturée, certaines saveurs me rappellent la gomme Dentyne. La bouche est huileuse, bien texturée, les saveurs sont limitées mais bien équilibrées, une touche d’oranges, poires, bois de chêne très sec, vanille fouettée, céréales. Finale poivrée et salée, mais plus poivrée, léger camphre, épices. Un whisky pas facile à évaluer et qui ne se dévoile pas facilement.

Patrick 85%
Ok, ce n’est pas ce que j’attendais. C’est un bon whisky, mais je m’attendais à plus… Plus de complexité, de profondeur ou quelque chose… Nez : À ma grande surprise, le parfum est plus du type “Highland” que des îles. De l’eucalyptus, du sel, des poires, du sel, des céréales maltées et du vieux bois de chêne. Bouche : Du bois brûlé, un peu de fumée de tourbe, du poivre et une touche d’orange. Finale : D’une belle longueur, un peu fumée.

Bunnahabhain 9 ans Fèis Ìle 2017

58.1% alc./vol.
Warehouse 9, Cask #110883, Bourbon Finish. Distilllé en 2007, vieilli pour une première période en refill cask avec un affinage supplémentaire de 3 ans en first fill Wild Turkey bourbon cask.

André 80%
Nez hyper tranché, vraiment rectiligne et un peu trop fermé; marshmallow, poires, miel, vanille de Madagascar, rond et amoureux, calme, vanille, céréales, beaucoup d’alcool, agrumes, ananas, noix et cachoux, miel. Le nez est à la limite agressif, l’alcool est en avant-plan et j’avoues que la déception me gagne, surtout avec les derniers embouteillages qui m’ont vraiment renversé, la réserve et les saveurs qui peinent à s’exprimer laissent sur ma faim. Avec le temps et beaucoup de patience, la silhouette d’équilibre prend place. La bouche est huileuse, les saveurs sont réservées, mais quelle claque d’épices et du poivre en bouche, en plus avec la force de l’alcool, on est presque assommé par la présentation dépouillée. Quelques notes de vanille et de cachoux, agrumes et léger citronné, poires poêlées, poivre et épices. La finale est longue et s’étire très longtemps, l’effet huileux est disparu, balayé par l’alcool et les épices. Un Bunnahabhain qui affiche une présentation dépouillée et qui manque d’amour.

Patrick 90%
Un superbe scotch, superbement balancé et savoureux. Pas ce qu’on attends d’un whisky d’Islay, mais à l’aveugle, il ne m’a pas déçu! Nez : Parfum qui met l’eau à la bouche, en présentant de belles notes de vanille, des agrumes et une belle dose de sucre blanc. Bouche : Une tonne d’agrumes, du chêne fraîchement coupé et une touche subtile de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Arran 18 ans – Edition 2017

46% alc./vol.

André 90.5%
Quelle belle présentation. Nez de fruits tropicaux et de jus de salade de fruits Del Monte, léger effervescent au nez qui rappelle une belle fraicheur maritime, ondée de vanille fraiche, cannelle, cassonnade, agrumes et citron. Le genre de nez qui vous amène à voyager en saveurs. La bouche est légèrement plus relevée que le nez, l’alcool un peu plus perceptible mais sans amputer ces belles saveurs de fruits tropicaux livrées au nez. Cannelle fraiche, vanille, pépites de chocolat blanc, jus de salade de fruits, mangue et papaye, melon au miel, pommes vertes, oranges, agrumes, ananas. Chaque lapée nous transporte dans un voyage de saveurs que l’on ne cesse de redécouvrir, une avalanche de saveurs fruitées rafraichissantes. Malgré la finesse des saveurs, ce Arran offre une longueur étonnante en finale de bouche et une plénitude digne de l’extase de dégustation. Un whisky entier et plein, un tango de saveurs effréné, quelle expérience.

Patrick 90%
Un superbe whisky présentant une grande complexité. On a utilisé les fûts avec une grande sagesse tout au long de ces 18 années de vieillissement pour arriver à une telle œuvre. Pour ceux qui savourent vraiment leur whisky! En tout cas, moi, j’adore! Nez : Complexe bouquet mariant fleurs, chêne sec, agrumes, fruits tropicaux et le parfum de la mer en arrière-plan. Bouche : Chêne sec et épicé, vanille, agrumes, fleurs, cassonade chaleureuse et toujours la mer en arrière-plan. Le tout est présenté sur une délicieuse texture légèrement huileuse. Finale : D’une belle longueur, intense et épicée.

Deanston 40 ans

45.6% alc./vol.
Édition limitée de 480 bouteilles, vieillies pour une première période de 30 ans en refill cask puis une deuxième maturation de 10 ans en Oloroso Sherry Butts. La plus vieille expression provenant de cette distillerie.

André 91%
Superbe nez onctueux, mélange de fruits tropicaux et de fruits divers séchés, miel et vanille, raisins secs, dattes, les pommes rouges, abricots et une bonne touche de bois de chêne, pas du tout omniprésente mais tout de même bien statuée. Belle présentation en bouche, la texture est soyeuse et bien texturée, avalanche de fruits séchés, de pelure de pomme bien rouge, gâteau aux dattes, texture mielleuse, un brin de chocolat, prunes, avant l’arrivée un peu tannique du bois de chêne et quelques épices légèrement acérées. L’apport du fût Oloroso s’exprime au travers d’innombrables notes de fruits séchés et la texture amoureuse elle reflète bien les 3 décennies en fût de chêne. La finale est hyper longue, équilibre parfait entre épices et fruits secs. Amazing dram, lovely texture, une belle expérience de dégustation.

Patrick 94%
Goûter un whisky vieilli 40 ans est toujours exceptionnel, et c’est encore plus plaisant quand le whisky est aussi bon. Bonheur! Nez : Vieux chêne, vieux fruits mûrs, caramel réchauffé avec une touche de vanille. Bouche : Wow, un vieux xérès bien cuit, enrobé de caramel et de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le cuir et la vanille.

Port Ellen 2nd Release 24 ans – 1978-2002

59.35% alc./vol.
12,000 bouteilles

André 95%
Fleurs blanches trempées dans l’essence de vanille, fine et subtile tourbe aérienne, fumée lointaine et accents maritimes en retrait, une pincée de poivre, beaucoup d’agrumes, poires, fruits tropicaux, zeste de citron. Un nez très raffiné, qui joue la carte de la subtilité et des nuances plutôt que des contrastes en formule coup de poing. L’arrivée en bouche est huileuse et soyeuse, texture juste et bien équilibrée, ensemble vanillé et sucré. Mais si vous gardez le whisky en bouche plus de 10 secondes, de petites lames d’alcool s’incrustent lentement dans la langue, trahissant le taux d’alcool. Belle fumée tourbée et camphrée, eucalyptus et herbe verte mouillée, huile industrielle qui brûle, chocolat noir amer, sel de mer, poivre broyé, agrumes et quelques larmes de citron dans du thé noir. J’ai utilisé la moitié de l’échantillon pour l’évaluation et je vais savourer le reste sans cahier, sans ordinateur, juste du pur moment de bonheur.

Patrick 96%
La plupart d’entre vous ne pourront jamais y goûter, alors imaginez un mélange de vieux Bowmore et de vieux Laphroaig à son meilleur. L’un des meilleurs whiskys que je n’ai jamais goûté. Exceptionnel, magistral, sublime, aucun mot ne semble assez fort. Nez : Plonger le nez dans un Port Ellen est toujours émouvant! La belle fumée de tourbe, de la vanille, du chêne brûlé et une touche de caramel subtile. Bouche : Mais, goûter à un Port Ellen n’est pas seulement émouvant, ça donne presque le goût de pleurer!!! On se dit toujours « hey, c’est peut-être la dernière fois…! ». Fumée de tourbe et sel bataillent pour être au premier plan, nous présentant une arrivée en bouche magistrale. Puis, l’orge, le chêne et le caramel viennent donner de nouvelles dimensions à l’ouvrage, contribuant à en faire un chef d’œuvre. Finale : Longue, fumée, salée. Donne le goût de pleurer sur le sort de la distillerie.

Gordon & MacPhail Millburn 1978-1997

65.6% alc./vol.
Cask # 3166

André 80%
Un gros bol de banana split, crème Chantilly, raisins secs, quelques notes herbeuses et vertes, cosses de pommes avec la pelure. Les saveurs douces du nez cachent bien la force de l’alcool qui vous agrippe la mâchoire dès la première gorgée, notes herbeuses qui me rappellent certains Dallas Dhu, foin séché, herbe verte, vanille nappant des morceaux de bananes et de pommes rouges, poignée de petits fruits sauvages, puis quelque chose qui fait penser des bonbons casse-grippe à l’eucalyptus ou mentholés, gruau aux céréales, raisins verts. Finale très alcoolisée, herbeuse, presque camphrée. Alcool trop puissant (oui ça existe dans mon cas), équilibre malhabile. Après plus de 2000 whiskys évalués, de tomber sur une nouvelle distillerie est toujours intéressant, mais on comprend aussi parfois pourquoi certaines n’ont pas traversé les décennies et ont été fermées…

Patrick 90%
Un autre whisky provenant d’une distillerie fermée qui vous fera verser des larmes : Il est si triste de savoir qu’une distillerie capable de produire un si bon whisky n’est plus qu’un steakhouse aujourd’hui! Peu d’entre vous auront la chance d’y goûter, alors disons qu’il me fait penser à un excellent Glenmorangie cask strenght qui aurait une pointe fumée. Nez: Orge savoureuse, avec des notes de miel, de vanille, une touche légèrement fruitée et une pointe des plus subtiles de fumée. Un parfum délicat, tout en subtilité. Bouche : Toujours l’orge savoureuse, mais la fumée est un moins subtile ici. Les fruits se révèlent être en fait des agrumes, la vanille est toujours présente, et le miel tient le tout ensemble. Finale : D’une belle longueur, s’étire longuement sur le miel, quelques épices de bois brûlé et surtout les agrumes.

Signatory Vintage Dallas Dhu 23 ans 1978-2001

58.1% alc./vol.
Distilled 21/02/1978, bottled 24/08/2001 from Butt #845, Bottle #496 de 548.

André 89%
Oranges, pelures de pommes rouges, clou de girofle, cerises marasquin, chocolat noir et poivre broyé, accent maritime et feu d’huile industrielle lointain. Texture souple et moelleuse en bouche, beaucoup d’épices et de poivre, ainsi qu’une volée de fruits rouges divers; cerises, pommes, framboises. Le whisky a tout de même un aspect costaud et musclé, probablement dû aux épices, ça rappelle aussi certains rye niveau saveurs. L’alcool est aussi bien ressenti en bouche. La finale est pâteuse, beaucoup de sherry, pâte de fruits, pelure de pommes, poivre noir. Cette distillerie ne cesse de nous étonner.

Patrick 89%
Un beau whisky riche et envoutant, qui asura combler tous les amateurs de xérès. Les notes de bois brûlé en font whisky définitivement au-dessus de la moyenne. Encore une fois, on ne peut que déplorer la perte de cette distillerie de DIageo, et croiser les doigts que le musée qu’elle est devenue aujourd’hui se retransforme en distillerie un jour. Nez : Un beau parfum de vieux xérès poussiéreux, du caramel et un peu de chêne. Bouche : Une volée de xérès, du chocolat noir, du bois brûlé et une touche de poivre. L’ensemble est très sucré, chaleureux et avec une pointe d’épices. Finale : D’une belle longueur, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Balvenie 15 ans Sherry Cask Single Barrel #2034

47.8% alc./vol.
564 bouteilles

André 92%
Divin cet embouteillage, de la grande exécution, du grand Balvenie. Le nez est équilibré, fruité avec excès, gâteau aux fruits, cerises noires, oranges confites, touche épicée de gingembre et de bois de chêne, prunes, dattes. Je trouve la bouche de ce fût beaucoup plus épicé que les autres que j’ai évalué à ce jour, la sensation générale est plus pointue sur le gingembre et le taux d’alcool plus ressenti. Ample et bien campé en bouche sur les fruits secs et la gâteau aux fruits vendu dans le temps des fêtes, les oranges, cerises noires, dattes, chocolat noir, raisins secs. La finale est moyenne-longue, épicée mais aussi avec une texture hyper douce apportée par des notes de céréales au miel, d’oranges et une conclusion légèrement tannique apportée par le fût de sherry. Un whisky dessert, compagnon idéal de bons chocolats noir. Superbe!

Patrick 83%
Un bon Balvenie, avec toute les saveurs que j’aime, mais qui manque de profondeur et de balance. Il semble en fait faire la moitié de son âge… Ce qui semble indiquer l’utilisation d’un fût plutôt usé. Nez: Xérès avec de belles notes marquées par les oranges. Le tout est complété par des notes boisées, de caramel et de subtiles touches herbeuses. Bouche : Bois épicé, caramel, xérès et oranges de Séville. L’ensemble manque toutefois de profondeur. Finale : D’une belle longueur et boisée.

Balvenie Port Wood 21 ans (2017)

40% alc./vol.

André 83%
Nez d’oranges et de fruits séchés, miel, raisins secs, poires, vanille. J’adore l’homogénéité des saveurs, l’équilibre, la quiétude et l’ambiance générale que dégage ce whisky. Malheureusement, la bouche est fade et effacée, le taux d’alcool comptable vient de ruiner un whisky qui s’annonçait magiquement savoureux. Texture très diluée, mais l’on distingue encore de belles saveurs fruitées, dont principalement les oranges. Fruits séchés, cerises, chocolat au lait, fruits sauvages, raisins et une fine touche de cannelle surfant sur une vague de miel onctueux. La finale est finement épicée et fruitée. À plus de 400$ la bouteille, désolé d’avouer que cette édition se fait royalement botter le cul par le 15 ans sherry single cask à 150$ de moins qui en plus est présenté au taux d’alcool de 47.8%.

Patrick 83%
Un bon whisky complexe et savoureux… Pour un whisky de 12 ans, pas de 21! Pfffff. Encore une fois, probablement que si on ne l’avait pas autant dilué avec l’eau du robinet avant de l’embouteiller, je n’aurais certainement pas le même discours. Coudonc, ils sont cheaps, je ne me gênerai pas de l’être tout autant dans mon évaluation. Nez : Parfum vineux, avec de subtiles notes d’oranges, du chocolat, de la vanille et de très subtiles notes boisées. Bouche : Bois brûlé, épices, caramel, fruits très mûrs. Pas pire. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé, des oranges et un peu de café noir.

Glenrothes Vintage 1994-2009

43% alc./vol.
Distilled October 1994, bottled 2009. Située au coeur du Speyside, dans le petit village de Rothes, entre Elgin et Aberlour, Glenrothes fut fondée en 1879. Ravagée par un incendie en 1962, la distillerie fut reconstruite puis agrandie à deux reprises, en 1963 et 1980. La salle de distillation fut alors équipée de 10 alambics. Ce single malt de caractère a toujours été considéré comme un excellent malt pour les blended whiskies et notamment pour le Cutty Sark.

André 86.5%
Nez grand public et sans prétention; chocolat au lait, xérès, pommes & oranges, belle poires fraiches, cannelle, accompagné de belles notes d’agrumes et d’épices. La bouche est très douce, agréable sensation un peu goulue de caramel et de toffee, mélange de cerises et d’oranges, miel, toffee, caramel, les poires nappées de miel, prunes séchées. Ces saveurs très douces servent de toile de fond aux épices soutenues dont principalement le gingembre qui prendront place au fil des gorgées sans monopoliser la bouche. Finale hyper douce et texturée mais nuancée par de bonnes notes d’épices. Un single malt très agréable, de belle confection, bien structuré et sans trop de flafla.

Patrick 89%
Un superbe Glenrothes, riche, complexe et superbement balancé. Nez : Beau caramel sucré, avec quelques fruits mûrs et un peu de vanille. Bouche : Caramel épicé et sucré, avec un peu de fruits et de vanille. Et une touche salée plutôt agréable. Finale : D’une longueur moyenne, avec de belles notes de caramel salé.

Martin 88%
Nez: La texture se présente déjà au nez dans toute sa richesse. Pommes rouges et sherry, framboises, cannelle, caramel et cacao. Bouche: Malt grillé, miel et bois, caramel goulu, épices franches, touche de cuir tanné et d’infime tourbe. Prunes et gingembre. Finale: Le gingembre se transpose rapidement sur la finale longue et chaleureuse, présentant aussi bois, caramel, cuir et chair de fruits rouges. Équilibre: Une bien belle complexité, un malt bien monté, avec des saveurs bien définies, pour un public qui est prêt à se laisser séduire.