Bruichladdich Links 15 ans Valhalla

46% alc./vol.
Bouteille #7483 de 18000

André 83.5%
Petits fruits rouges, blood oranges, fruits tropicaux, sherry, chocolat noir, petite fumée discrète en toile de fond qui s’accompagne d’un filin de sel de mer. L’arrivée en bouche s’exprime via une texture huileuse, le sherry fruité est très épicé, à la limite aiguisé et franc. Mélange de fruits tropicaux, de sherry épicé, d’oranges avec une finale de bouche fumée, poivrée et salée. La sensation poivrée et épicée s’accroche au palais et non sur la langue. Le whisky migre par la suite sur des notes de caramel desquelles s’extirpent de bonne vagues d’épices(cannelle et muscade) poivrées sans se départir de son écharpe de sherry.

Patrick 84%
Un bon dram riche, savoureux et surtout très chaleureux. Mais qui ne me jette pas non plus en bas de ma chaise. Nez : Parfum riche et profond, avec des notes vineuses assez intenses, recouvrant l’orge, le chêne et un peu de glaçage de gâteau à la vanille. Bouche : Fruits mûrs, épices, chêne brûlé, orange, vanille brûlante et pointe subtile de caramel. Finale : Longue, savoureuse et intense.

Martin 86.5%
Beau brun orangé, été indien. Nez: Exquis d’entrée de jeu. Orange sanguine, raisins, sherry, vin et chocolat noir. Légère fumée. Bouche: Texture huileuse et savoureuse. Raisins, toffee, épices et caramel. Cuir et fruits bien rouges, enveloppé par de la tourbe et du poivre. Muscade et cannelle. Finale: Chaude et longue, en gardant toutes les notes classiques du sherry cask, sans toutefois être trop sèche. Équilibre: Un dram très solide, qui encore une fois n’est qu’une édition limitée. Parfait autour du feu.

Laphroaig 15 ans 200th Anniversary

43% alc./vol.

André 87%
Très différent du 10 ans d’âge; moins de tourbe, plus d’agrumes. Odeurs maritimes, tourbe abasourdie, agrumes et fruits tropicaux, bananes, un brin de fruits secs, herbe verte, vanille et miel. La texture est un peu poreuse, genre galet poli par la mer que l’on lèche, la poire Williams, bonbons au miel, tourbe verdâtre et pas mal de saveurs de bananes, suivi d’une pincée de poivre à l’eucalyptus et de sel de mer. La texture est décevante de par son manque de viscosité et sa fluidité inattendue. En fouillant les souvenirs que j’ai de l’ancienne version 15 ans, j’ai souvenir d’avoir mieux aimé l’ancienne version que celle-ci. Finale moyenne-longue, pas beaucoup de persistance mis à part quelques soupirs de tourbe verte et de camphre. Les fruits tropicaux sont toujours aussi présents en finale ce qui arrondit beaucoup le whisky. Mais la finale tombe un peu à pic rapidement comparativement aux autres éditions régulières de la distillerie. Au change et pour le même prix, je lui préfèrerai 2 bouteilles de 10 ans, ou un superbe 18 ans.

Patrick 77%
Ma déception de l’année, j’ai l’impression qu’on a voulu me prendre pour un con en me faisant croire au retour de l’un des meilleurs whiskys jamais créé. Je suis bien content d’y avoir goûté avant d’avoir la chance de l’acheter, ça m’a permis de dépenser mon argent sur un whisky d’une marque concurente. Nez : Parfum étonnement subtil, plus marqué par les céréales et l’eau que la tourbe. Bouche : Poivrée, légèrement fumée, cendrée et tourbée (pour un Laphroaig), de bonnes notes d’agrumes, le tout porté par une texture très aqueuse. Finale : S’étire quelque peu sur des notes fumés et de bois brûlé.

Martin 85.5%
Jaune doré vif, tournesol à la Laphroaig. Nez: Tourbe feutrée et salée, plus sur le sel et les agrumes. Bananes et ananas, assez tropical comme mix, on sort des sentiers battus de la distillerie. Bouche: Texture aqueuse pour son âge. Forte tourbe citronnée et médicamenteuse, comme on l’attend. Pierre lavée, bananes, canne à sucre. Moins complexe que ce à quoi je m’attendais. Finale: Assez courte et tourbée. Pastille Fisherman’s Friend. On en voudrait encore plus. Équilibre: Une édition pour un bicentenaire qui déçoit à ce point, surtout pour le prix, illustre bien les problèmes qui affligent l’industrie du scotch whisky. À ce pricetag là, je préfère de loin 2 quarter casks, pis y va me rester un peu de petit change pour un canadian whisky.

Gordon & MacPhail Caol Ila 2001 Hermitage Wood Finish

45% alc./vol.

André 91%
Wow… Nez onctueux, moelleux. Cerises et sherry, pâte de fruits, oranges, tourbe diffuse, pelure de pomme rouge. Très équilibré, sans le coup de poing de la tourbe à l’état brut de certains whiskies d’Islay. En bouche, le whisky est divin; sherry bien fruité, chocolat noir, cerises fraiches, tourbe typique, poivre moulu, liquoreux à souhait. Encore une fois, équilibre parfait, saveurs bien amalgamées, crescendo d’intensité bien présenté. La finale oscille entre les saveurs de bois gorgé de xérès et la tourbe poivrée et la rétro-olfaction sur la pelure de pomme rouge et le chocolat noir mi-amer. Belle exploration de cette distillerie sur un sentier méconnu et pas toujours présenté de belle façon, mais ici on a un « hit the target ».

Patrick 92%
Un excellent dram offrant complexité, intensité et balance. Que demander de plus, mis à part un prix plus raisonnable? Nez : Délicieuse fumée de tourbe avec une touche subtilement fruitée, des notes de charbon de bois et pointe agréablement salée. Bouche : Sel, fumée crasseuse, tourbe et quelques notes fruitées. Bref, un Islay come on les adore! Finale : Longue et savoureuse.

Gordon & MacPhail Caol Ila 10 ans 2004

60.1% alc./vol.

André 89.5%
Nez unique ! Mélange de tourbe phénolique, crémeux du bourbon cask mélangé de fruits rouges des fûts de sherry. Vanille et beurre, ananas, bananes, fruits exotiques, feu de plage mourant dans la pluie du matin. La jeunesse du whisky explique bien sa fougue en bouche. Puissant en force et en alcool, tourbe charbonneuse avec touche maritime, presque de la suie de cheminée tout juste ramonée, tourbe humide et grasse, les plantes vertes. Texture fluideen bouche, saveurs soutenues et à la forte personnalité. Représentatif de la distillerie. Finale longue et fortement phénolique… Ça décoiffe pas mal comme whisky!

SMWS 3.227 Bowmore 16 ans

56.4% alc./vol.
“Tasty Farmhouse Cooking” – Distillé le 25 septembre 1997, 591 bouteilles

André 86%
Sherry plus discret que dans l’édition 3.237. On dirait aussi que le sherry a un peu tourné en barrique car il libère quelques saveurs de viande qui accrochent au nez. Oranges confites, toffee, sherry et un brin de fumée saline. En bouche, le whisky a un côté épicé ou d’herbes qu’on cultive pour assaisonner la nourriture. Outre les épices, le sherry est sec et un peu malhabile. Les oranges et une touche de fumée salée reviennent aussi en finale qui est moyennement longue, fruitée et sèche-épicée. Il y a un p’tit quelque chose qui accroche tout au long de la dégustation; j’accuse le fût de sherry. J’espère qu’il n’ira pas en appel.

Patrick 94%
Quand la SMWS et Bowmore s’unissent pour faire un whisky, le résultat ne peut être qu’excellent. Nez : Suave parfum de xérès et d’algues en train de sécher au bord de la mer. Exactement ce qu’on attend d’un excellent Bowmore. Bouche : Xérès, miel, nougat et chocolat, le tout baignant dans l’eau de mer et les algues. Quelques notes terreuses viennent compléter le tout. Finale : Longue, suave, sucrée, fruitée, terreuse et chaleureuse.

Martin 86%
Ambre doré alléchant. Nez: Légère vague d’alcool qui se dissipe rapidement pour faire place à un mélange d’orge herbeuse, de tourbe salée, d’orange et de caramel croquant. Le caractère de Bowmore se fait discret. Bouche: Orge et caramel, orange et épices, xérès et bois de chêne. Les épices et le feu du cask strength occultent malheureusement ici les éléments plus subtils de ce whisky. Finale: Sèche et moyennement longue, avec des notes de fumée maritime, d’agrumes, de xérès et d’épices. Assez grossier dans la livraison. Équilibre: Intéressant, mais le sherry est beaucoup trop à l’avant-plan, et le taux d’alcool nous le force un peu dans la gorge. Une grande déception tellement la subtilité habituelle de Bowmore est absente.

SMWS 3.237 Bowmore 17 ans

57.2% alc./vol.
“A candle taking its last breath” – Distillé le 25 septembre 1997, 537 bouteilles

André 93.5%
Sauce ribs, sherry, tourbe assaisonnée aux fruits, pâte de fruits, gâteau aux fruits. Musclé mais délicat dans les nuances des saveurs en bouche. Fruits rouges, sherry puissant mélangé de fumée huileuse crasseuse, backbone salé qui rappelle ses origines, feu de plage mourant à l’aube. Texture fluide mais consistante, j’adore la douceur de l’arrivée pour la montée en flèche des saveurs qui suivra en bouche, l’avalanche de fruits rouges et de sherry, la sensation de galet de plage et de sel de mer jumelé de bonnes vagues de toffee que laisse la finale. Typique dans le style de la distillerie et dans son utilisation de fûts de sherry. Comme l’album « ok computer » de Radiohead; chaque chanson possède sa puissance mais c’est l’ensemble de l’album qui en fait une œuvre d’exception. Savoureux!

Patrick 95%
C’est pas compliqué, je prendrais mon bain dans ce scotch! Excellent, du pur bonheur liquide. Les meilleures saveurs qu’on puisse retrouver dans un whisky, avec balance et complexité. Nez : Parfum huileux, avec des notes de xérès, de ribs sucrés sur le BBQ à côtés desquelles on ferait aussi cuire des moules. Le tout pendant que la voirie refait l’asphalte de la rue devant la maison (souvenirs de l’été dernier!). Bouche : Un raz-de-marée fruité-salé-sucré, avec des notes de bois brûlé, des notes de crème brûlée ainsi qu’une touche d’espresso. Dessert et café réunis dans un seul verre! Finale : Longue et suave, avec des notes fruitées et sucrées.

Martin 94%
Beau coloris doré teinté de sherry ambré. Nez: Subtil parfum tourbé et huileux. Dattes, sucre brun, orange sanguine. Confitures et marmelade, cuir et tabac. Retour de la tourbe. Bouche: Chaud caramel salé, cuir et pruneaux. Orge gorgée de xérès, tourbe maritime et pierre lavée, le tout dans des proportions équilibrées, quasi-parfaites. Finale: Chaude et langoureuse, le taux d’alcool transportant aisément sur une bonne distance des notes de bois, de cuir et de cinq poivres. Fumée d’un feu de camp au crépuscule sur le bord d’un phare d’Islay. Équilibre: Formidable. Un superbe coup de filet pour la SMWS. Pourquoi immanquablement les meilleurs embouteillages que l’on goûte à vie sont toujours ceux que l’on ne reverra jamais?

SMWS 53.222 Caol Ila 13 ans

58.4% alc./vol.
“The Three Little Pigs” – Distillé le 7 décembre 2000, 284 bouteilles

André 89%
Tourbe et phenols, les mêmes pommes vertes que dans l’édition 53.210 et toujours cette touche herbeuse et de tourbe grasse, iodée et phénolique. Je suis surpris de la sensation en bouche, que je trouve beaucoup plus douce que le 24 ans d’âge. Le whisky est très rond malgré sa force alcoolisée, mais on ressent toujours cette petite sensation de cendre et d’épinette en fond de bouche et laisse un film salé marin sur les lèvres. Beaucoup influencé par les saveurs tirées du fût de bourbon, le whisky dégage de bonnes vagues de miel, de mashmallow, de vanille et un brin de coconut. La finale est bien balancée, la tourbe équilibrée, belles saveurs maritimes et de camphre, de chlorophylle.

Patrick 90%
Un excellent scotch offrant le punch qu’on s’attends d’un Caol Ila, mais avec une petite note sucrée qui rend le tout très agréable, complexe et savoureux. Pour mateurs de bacon. Mmmmh, bacon. Nez : Tourbe, goudron, fumée de BBQ, sauce asiatique, le tout avec une touche de bacon fumé. Mmmmh, bacon. Bouche : Belle vague de sel et de fumée intense, avec un touche de poivre et une belle note de bacon gras au sirop d’érable. Mmmmh, bacon. Finale : Longue et savoureuse, avec une belle note poivrée et de bacon. Mmmmh, bacon.

Martin 90%
Autant désaturé que le veulent son âge et sa provenance. Nez: Tourbe végétale et herbeuse, fumée de charbon, hareng fumé, bacon. Bien que quelques touches sucrées font surface au loin, on comprend pourquoi ils ont appelé ce whisky ainsi. Bouche: Fruits et sel, tourbe et charbon, caramel et épices. Il se passe beaucoup de choses, mais le tout semble plus ou moins ordonné. Finale: Tourbe, cannelle, chocolat au lait et chêne. Belle longueur sur des traces de charbon cendré. Équilibre: L’ensemble est très porté sur l’univers du BBQ. Bien qu’à quelques endroits ce malt peut sembler chaotique, le résultat final n’en est pas moins succulent.

SMWS 53.210 Caol Ila 24 ans

53.3% alc./vol.
“Fantastic Stuff” – Distillé le 19 décembre 1989, 240 bouteilles

André 87%
Tourbe phénolique médicinale à la Laphroaig, fruits de mer et poissons fumés. Éléments verts et herbeux en toile de fond, pommes vertes au miel, épices. Avec une goutte d’eau, gomme d’épinette, sel de mer. En bouche, très doux en approche mais après un p’tit côté edgy camphré et de menthol, pastilles casse-grippe assez prononcé. Côté cendreux et poivré laissé après le passage de l’alcool et les saveurs de tourbe. Finale pausée mais persistante, très axée sur les saveurs maritimes et de fumée de tourbe. Bel amalgame de saveurs, chacune tirant profits des autres mais j’aimes moins le côté aiguisé rugueux de cendre de la finale.

Patrick 89%
Un très bon scotch, mais qui ne réinvente rien. Pour un 24 ans, il faut dire que j’avais placé la barre assez haute. Nez : Parfum classique d’un scotch d’Islay avec la fumée de tourbe, quelques algues, des notes poivrées et une touche de saumon fumé. Bouche : Belle texture soyeuse. Le whisky est enveloppé d’un nuage de fumée grasse, de caramel, de chips sel et vinaigre et d’une pointe d’épices asiatiques. Finale : D’une belle longueur, salée et épicée.

Martin 89%
Pâleur à la hauteur de la plupart des malts d’Islay, avec en prime une richesse foncée qu’on ne retrouve souvent que dans les très vieux fûts. Nez: Tourbe terreuse et médicinale, sur un fond d’algues, de miel et de pommes. Quelques accents minéraux d’une pierre lavée par l’eau de mer se dégagent à la fin. Caramel salé. Bouche: Tourbe salée, épices et caramel. Pomme de tire et cannelle. Mélange de bois de chêne et de bois de pin. Gomme balloune et pierre maritime. Tout qu’un voyage! Finale: Comme on les aime sur Islay. Feu de camp sur la plage, algues et pierre salée. Équilibre: Ce malt brille entre les mains de la SMWS. Un whisky qui passe autant de temps en barrique doit être servi à la force de fût pour en apprécier la valeur.

SMWS 29.144 Laphroaig 22 ans

51.2% alc./vol.
“You Gotta Love This One” – Distillé le 12 octobre 1990, 275 bouteilles

André 93%
Wow. Un Laphroaig vénérable, qui mise sur le savoir-faire plutôt que le tape-à-l’œil. Nez phénolique et tourbé médicinal typique de la distillerie. Salin et maritime, mais le bord de mer par une calme et bucolique journée ensoleillée. En bouche, l’arrivée est douce et polie, encore les galets de plage et le sel de mer, fumée de tourbe et salade de fruits dans leur jus. Malgré les saveurs prononcées, la texture est douce comme la soie, entre l’édition 18 ans et le 25 ans, définitivement. Les saveurs tirées du bourbon cask prédominent, le sucré doux vanillé, cela adoucit les saveurs plus robuste de tourbe phénolique et de sel de mer. La finale est longue et douce, quand même rectiligne sur les saveurs qui sont dans l’ensemble les même du nez et de la bouche. Faut aimer les Laphroaig avec beaucoup de nuances et de profondeur pour apprécier cette édition qui n’a pas l’uppercut alcoolisé du 10 ans et du quarter cask.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais aussi tellement drabe. Surprenant venant d’un cask strength, car il semble avoir été dilué. Dommage, car sinon le « package » de saveurs serait parfait. Nez : Touche salée et de fruits de mer. En fait, fruits de mer et salade de fruits. Bouche : Une tonne de sel, des fruits de mer et de la tourbe poivrée nous submergent à la première gorgée. Ensuite, on détecte aussi un surprenant de bouquet de fruit qui flotte sur la vague. Finale : longue et donne surtout le goût de s’en servir un autre verre!

Martin 95%
Pâle et légèrement trouble pour un Laphroaig. Nez: Oooh, peated bourbon cask, quand tu nous tiens… Tourbe médicinale, mais huileuse aussi. Feu de camp, bord de mer, bois de chêne encore humide et gorgé de bourbon qu’on fait fumer. Un caractère hyper complexe armé d’une grande douceur conférée par son âge. Bouche: Texture peu grasse mais quand même bien affirmée. Tourbe, fruits rouges, pierre, cuir et bois. Nuancé à souhait. Finale: Longue et soyeuse, avec une belle chaleur pas trop épicée qui nous laisse amplement le temps d’apprécier les différentes facettes de cet embouteillage. Équilibre: Un superbe voyage, un whisky avec lequel on doit prendre tout son temps, et on le fait volontiers.

SMWS 29.142 Laphroaig 18 ans

58.6% alc./vol.
“Rock Pooling And Beach Barbeque” – Distillé le 4 avril 1995, 160 bouteilles

André 92%
Nez plus prononcé sur le poisson fume et la tourbe médicinale. L’alcool est plus frénétique mais ne fait pas barrages aux saveurs et arômes. La tourbe a une touche herbeuse assez prononcée et le camphre est prononcé et intense. Le sel de mer confirme la provenance du produit. En bouche, le whisky est musclé, très phénolique et salin. Encore une fois les saveurs tirées du fût de bourbon sont bien présentes, la vanille et le miel sont intenses, le côté asphalte chaude dans la cour de l’hôpital étendue pendant la canicule. Si vous gardez le whisky en bouche un bon 10 secondes avant de l’avaler celui-ci vous retournera une avalanche de saveurs exceptionnelles et typiques qui se prolongeront longuement en finale. Un whisky d’exception, savoureux et intense.

Patrick 90%
Un excellent dram complexe et bien balancé. Que dire de plus? Nez : Viande laquée avec du miel, cuite dans un BBQ chauffé avec des copeaux de chêne, le tout sur le bord de la mer. Bouche : Sel de mer et saumon fumé, avec un peu de guimauves brûlées dans un feu de camp. Et une petite pincée de miel. Finale : D’une belle longueur et agréable, marquée par le sel et une touche de bois brûlé.

Martin 92%
Un Laphroaig doré avec une lueur de personnalité supplémentaire. Nez: Très médicinal et propre à la distillerie comme tourbe. Un peu terreux par moments, mais qui rejoint rapidement un nuage iodé et camphré. Sel marin et pierre lavée. Peu de fruits. Bouche: Très huileux et feutré, avec une tourbe salée qui nous tient bien en main. Miel, vanille, citron et goudron. Finale: Longue, chaleureuse et épicée, elle transporte à merveille les arômes et saveurs précédents pour finir en beauté. Équilibre: Un whisky formidable, musclé et enveloppant à la fois.