SMWS 53.234 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
« Smoke without fire » – Distillé le 18 novembre 1999 depuis des ex-fûts de bourbon, 270 bouteilles.

André 89%
On se tappe un souper de fruits de mer dans le warehouse de la distillerie? Odeurs de poissons fumé et de tourbe huileuse, sel de mer. La bouche est épicée et poivrée, aiguisée pas mal plus que le nez pouvait le laisser sentir. Étrangement, saveurs de sauce à Ribs sucrée et des notes de fruits rouges séchés aussi en rétro-olfaction. Finale pointue, abondamment poivrée et épicée, sec et astringente. Un superbe whisky, sans facteur wow.

Patrick 88%
D’une intensité exceptionnelle pour un scotch si âgé, au point de faire passer un Octomore pour un whisky de novice. Ayoye ! Nez : Dès l’ouverture de la bouteille, un puissant arôme de fumée envahi la pièce. En plongeant le nez dans le verre, s’y ajoute des notes de bacon salé, de fruits de mer et une subtile, mais vraiment subtile touche d’agrumes. Bouche : Arrivée pimentée et fumée. La force de l’alcool surprends un peu, mais on s’y habitue rapidement, au point de finir par détecter aussi des saveurs rappelant une Key Lime Pie. Finale : S’étire longuement sur de la fumée poivrée et pimentée. Intense !

Martin 89.5%
Nez: Tourbe, orge fruitée et huile de poisson. Sel de mer et fruits des champs. Vanille. Bouche: Crème fraîche, épices et fruits des champs. Miel, vanille et tourbe fumée et maritime. Le feu du « cask strength » nous rattrape sans peine. Finale: Fumée cendreuse et chêne épicé. Longue chaleur juteuse qui nous accompagne longtemps. Chocolat et café. Équilibre: Une autre belle dégustation au bord de la mer.

SMWS 3.266 Bowmore 15 ans

56.3% alc./vol.
« Smoke drifting over gardens » – Distillé le 13 octobre 2000, provient d’un ex-fût de bourbon de premier remplissage, 228 bouteilles.

André 93.5%
Belles vagues de fruits exotiques, bord de mer avec embruns salés, fumée de feu de plage un peu lointain, miel, vanille et un p’tit twist verdâtre d’eucalyptus et de camphre. Une mixture de contrée exotique et de bord de mer du nord. Wow, quelle texture en bouche, souple et … texturée, grasse et collante. Herbe verte, algues vertes humides et sel de mer, tourbe et fumée mourante, fruits exotiques nappé de coulée de chocolat noir fondu. Chaque gorgée décuple les saveurs et précise encore plus la ligne directrice. Finale salée et fumée, confirmant les origines maritimes de whisky, huileux à souhait, texture transportant bien le bon taux d’alcool. Étonnant de voir comment le whisky peut vieillir différemment d’un fût à un autre. Superbe bouteille et choix exact du fût. Nicely done!

Patrick 89%
Un Bowmore très maritime, très Bowmore en fait ! Riche et intense, très bien balancé. Encore ! Nez : Belle fumée, avec des notes de vanille, des fruits subtils, du miel, du caramel et surtout du sel. Bouche : Fumée sucrée et épicée, avec une bonne dose de bois brûlé, du chocolat amer, du caramel et une tonne de sel. Finale : Longue, fumée, salée et marquée par le bois brûlé.

Martin 91.5%
Nez: Vent de tourbe salée et maritime comme seul Bowmore sait nous offrir. Vanille, orge, menthe, miel et fruits tropicaux. Bien ficelé. Bouche: Belle et ample texture, sur des notes de miel, de fruits, de tourbe, de sel et de gazon. Chocolat noir 80% cacao. Finale: Fumée épicée et langoureuse. Sel de mer et chêne, orange et chocolat. Cendres d’un restant de feu de camp sur la plage. Équilibre: Un autre tour de magie de la SMWS… et hop! Il n’y en a plus!

SMWS 3.261 Bowmore 14 ans

55.7% alc./vol.
« Record shop at the races » – Distillé le 8 mai 2001, depuis des Hogsheads d’Ex-bourbon, 234 bouteilles.

André 86.5%
Bowmore à l’état brut et sans artifices. Bois de chêne séché, pansements Band-Aid, céréales maltées avec une touche de vanille. C’est un peu dépouillé comme présentation, malgré les belles textures maritimes et de fumée de tourbe et un léger côté viande fumée. La bouche dévoile d’agréables saveurs de fruits verts, genre raisins verts et agrumes, à mon avis le bois de chêne est un peu trop prédominent et monopolise l’attention générale. Vanille et noix sautés à la poêle, éclisses de bois de chêne, presque herbeux en bouche après quelques gorgées. Finale un peu crasseuse, huile à moteur et fumée de tourbe, tablier de cuir ayant servi au garagiste pour réparer l’auto, eucalyptus. Finale sèche et tannique.

Patrick 86%
Un Bowmore qui a laissé son veston au vestiaire et s’est dirigé directement au bar avec son t-shirt de band de death metal. Mot clef : Intense. Nez : Parfum sucré avec des notes de vanille, de fleurs et d’un peu de fruits et d’agrumes. Bouche : Sel intense, bois intense, jambon fumé intense, tabac intense, vieux cuir et vinyle intenses. Ai-je dit intense ? Finale : Longue, intense et salée.

Martin 88%
Nez: Orge et cuir sur fond de léger goudron. Céréales grillées et bois épicé. Bouche: Miel, orge, tourbe et citron. Jambon fumé, fleurs et tabac à pipe. Se rapproche presque plus du caractère d’un Ardbeg. Finale: Longue et chaude, en restant toutefois douce. Raisins, chêne, tabac aromatisé et cendre poussiéreuse. Équilibre: Un Bowmore qui sort des sentiers battus, quoiqu’avec la SMWS, on reste rarement sur les dits sentiers.

SMWS 53.236 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
« Culinary cannonballs » – Distillé le 18 novembre 1999, ex-fût de bourbon, 282 bouteilles.

André 88%
Nez un peu brut et cendreux, maritime et tourbé. Belles notes de vanille et de banana split, cendre de foyer, fumée de tourbe. Puissant et affirmé. En bouche, le whisky est très influencé par le bois de chêne, presque verdâtre avec des accents de bois carbonisé et d’agrumes auxquels se jumellent une solide portion d’épices et de poivre. Je dois avouer que ce petit côté vert et agressif me chicotte un peu et je trouve que cela débalancé légèrement le whisky. La finale est très alcoolisée, poivrée et épicée. Pour un whisky de 16 ans, mes attentes étaient pour quelque chose de plus doux et raffiné. Je suis un peu déçu même si bien des distilleries aspirent à embouteiller un whisky tel que celui-ci un jour, j’adore mes Caol Ila plus amoureux et intense au niveau organoleptique. Bin oui, j’ai découvert ce mot pis ça me tentais de le plugger dans une review…

Patrick 88%
Impressionnant ! Ce whisky, distillé le même jour que le 53.234, vieilli dans le même type de fût et offrant le même taux d’alcool est pourtant complètement différent au goût ! Quoique le phénomène soit surprenant, l’important est que les 2 whiskys sont tous aussi bons. Nez : A ma grande surprise, le nez est plutôt sucré et fruité, en fait comme des bonbons aux fruits servis avec une goutte de vanille , du caramel et quelques bananes. Après avoir respiré beaucoup plus longtemps, on y trouve du bois sec et fumé. Bouche : Vague de bois brûlé, d’épices et de cassonade chauffée. Un peu de bonbons aux fruits, mais de façon vraiment subtile. On jurerait que le taux d’alcool est en fait 10% plus bas ! Finale : S’étire sur une belle note de fumée et de bois sec.

Martin 90%
Nez: Bois sec et tourbe. Cendre et poussière. Pierre lavée par les vagues salées. Bouche: Cendre fruitée, miel, épices, bois et cuir. Puissant et délicieux. Finale: Encore la cendre. Feu de camp au bord de l’eau, bois épicé et pierre lavée. Équilibre: Même s’il est délicieux, on dirait presque qu’il est trop puissant, comme l’oeil de Sauron. Boulets de canon, comme son slogan.

SMWS 29.178 Laphroaig 20 ans

55.0% alc./vol.
« Bee-smoker on a pebble beach » – Distillé le 4 avril 1995, depuis un ex-fût de bourbon, 150 bouteille.

André 90%
Très bourbon cask dans l’approche et très festin de fruits de mer sur le bord de la plage dans la style. Nez maritime, fruits de mer, fumée de feu de plage, vanille, accents citronnés et agrumés, miel, le tout affublé d’une pincée de sel marin. La texture en bouche est très riche et texturée, pierre ponce dans la sensation sur la langue, salé, fruits exotiques nappés de miel chaud, citron, gomme savon, camphré, bonbons casse-grippe. Finale plus soutenue, longue dans la sensation alcoolisée et les saveurs maritimes distinctives, sensation de cendre froide du feu mort dans le foyer. Beaucoup d’influences du Bourbon Cask. Un whisky très contextuel; l’image d’un repas de fruits de mer entre amis sur la plage est très appropriée comme métaphore à la description de la dégustation de cet opus de la SMWS.

Patrick 92%
Un superbe Laphroaig. Vous aimez Laphroaig, vous aimerez de whisky. Un peu, beaucoup ou plutôt à la folie ! Nez : Parfum maritime : Comme un feu de camp au bord d’une plage de galets. Aussi, quelques notes d’agrumes et de caramel salé subtil. Bouche : Tonne de fumée et de sel, avec des notes de fleurs mielleuses, une pointe de poivre noir et surtout, la superbe tourbe sale si caractéristique de Laphroaig. Finale : Longue, fumée et salée.

Martin 92%
Nez: Tourbé et boisé à la fois. Air salin, fumée, agrumes et homard qui bouille dans son chaudron. Bouche: Beau poids en bouche, saveurs de miel, de tourbe, de vanille, de bois, de fruits tropicaux et de citron. Légèrement goudronné et cendré. Finale: Chaude, épicée et agréable. Touches de tourbe et de citron. Le chêne souligne le tout. Équilibre: Bien étrange, c’est un superbe whisky qui se déguste mieux en hiver, car il nous donne hâte à l’été…

SMWS 29.148 Laphroaig 18 ans

60.7% alc./vol.
« A fantastic fusion of flavours » – Distillé le 4 avril 1995 depuis un ex-fût de bourbon, 206 bouteilles.

André 93%
Incroyable ce nez… Pansements Band-Aid, tourbe phénolique médicinale, réglisse noire, pierre polie sur la grève, incroyablement maritime, mais une mer calme comme de l’huile, pas la mer déchainée pendant une tempête dans la mer du nord. La bouche est camphrée et médicinale, sensation de cendre froide et de pansements à l’hôpital. Belles cosses d’oranges en finale de bouche aussi. Malgré toutes ces saveurs très masculines, la texture du whisky est grasse et moelleuse et le whisky coule facilement en bouche. La finale est longue mais très souple, les saveurs de tourbe phénolique fondent en bouche comme des flocons de neige. C’est simplement divin…

Patrick 90%
Un superbe whisky complexe qui nous laisse dans un état contemplatif après y avoir goûté. Oubliez les gogosses marketing comme le Lore, ca c’est le vrai stock ! Nez : Le parfum est agréable, mais l’image qu’il fait jaillir en étrange : On se retrouve dans l’allée de l’épicerie ou se trouvent les bonbons en vrac, qu’un employé de l’épicerie passe au même moment avec un panier rempli de fruits de mer, lesquels ont trempés dans la saumure et qu’on sent par la fenêtre ouverte que des Scouts ont allumé un feu de camp à coté. Bouche : L’étrange image que le parfum du whisky m’a inspiré se confirme, mais on y ajoute une bonne poignée de Glossettes aux raisins. Et les Scouts ont parfumé leur feu de camp à l’hickory et les fruits de mer ont été épicés ! Finale : Longue et excellente !

Martin 92%
Nez: Tourbe iodée et fruitée à la fois. Le bois et les fruits explosent et on sent bien que c’est le degré d’alcool qui pousse la machine. Frais pour son âge. Bouche: Caramel et brin de scie, épices de l’alcool, tourbe un peu plus discrète ici. Finale: Feu de camp et épices sur la plage. Boucane noire sans fin. Équilibre: Un puissant Laphroaig qui dépasse les attentes.

SMWS 29.164 Laphroaig 17 ans

49.2% alc./vol.
« A ballerina at the barbecue » – Distillé le 3 octobre 1997 depuis des ex-fûts de bourbon, 261 bouteilles.

André 88%
Plaster cheap, cendre, phénolique, fruits exotiques, vanille et huile de poisson. Fumée de tourbe et accents médicinal en respirant. Très influencé par le chêne avec les fortes saveurs de vanille crémeuse en forte contradiction avec l’acidité salée et médicinale des Laphroaig. Sensation un peu poreuse en bouche, genre galet sur la plage avec du sel de mer dessus, eucalyptus, accents verdâtres du style tourbe avec une bonne couche d’herbe verte mouillée, beaucoup de vanille. Finale longue, mais très douce. Sans être un mauvais whisky, ce Laphroaig est un peu trop rectiligne et prévisible. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi mais j’aime personnellement être un peu surpris avec des whiskies que je connais bien.

Patrick 89%
Le taux d’alcool relativement faible pour un cask strength fait qu’on en boirait encore et encore et encore ! Le parfum est trompeur, mais en bouche, on ne peut s’y tromper : C’est du très bon Laphroaig ! Nez : Laphroaig ? Ou une erreur d’étiquetage ? Parfum frais et léger, avec des agrumes qui masquent presque le goût des fruits de mer (pétoncles et poisson blanc, en fait), avec une touche de bacon (probablement enroulé autour des pétoncles !). Bouche : Ok, c’est bien du Laphroaig ! On retrouve la typique tourbe intense de la distillerie, une bonne dose de saumure, un je-ne-sais-quoi de médicinal et du poivre noir. Finale : Longue, huileuse, fumée et poivrée.

Martin 87%
Nez: Tourbe classique de Laphroaig, avec une touche de citron. Un peu de caoutchouc et de meringue. Bois et cuir. Assez doux comme tourbe. Bouche: Vanille crémeuse, tourbe boisée et herbeuse à la fois. Taux d’alcool légèrement timide. Finale: Tourbe et bois cendreux. Épices. Moins propre que le reste de l’expérience. Équilibre: Assez inégal pour un SMWS, mais bon, c’est quand même du bon jus.

SMWS 29.174 Laphroaig 20 ans

56.7% alc./vol.
« Shetland ponies at the seaside » – Distillé le 4 avril 1995, vieilli en ex-fûts de bourbon, 186 bouteilles.

André 92.5%
Tourbe phénolique, vanille, petite touche animale, genre fourrure mouillée, cuir huilé, feu de plage. La bouche est maritime, citronnée et agréablement parsemée de fruits tropicaux frais, phénolique avec cette saveur de goudron chaud distinctive de certains embouteillages de cette distillerie. La finale de bouche est très fruitée, très longue, et les saveurs de poivre et d’épice perdurent en bouche surtout avec le bon et généreux kick d’alcool. La texture est très douce et soyeuse, agréable. Beaucoup de fruits tropicaux et exotiques en rétro-olfaction qui sont rapidement recouvert d’un bel édredon poivré et épicé.

Patrick 90%
Ma critique pourrait simplement dire « Laphroaig Cask Strength » et l’essentiel y serait. Nez : Un champ couvert de mousses en bordure de la mer et petit quelques chose de pas désagréable me faisant penser à un étable. Bouche : Bois épicé, sardines, sushis, grosse-fumée-sale-comme-on-l’aime et d’une touche de laine mouillée et de poivre. Finale : S’étire sur une belle note de laine fumée, salée et poivrée !

Gordon & MacPhail Cask Strength Caol Ila 2004

59.3% alc./vol.
Embouteillé en 2016, fûts 306615, 306620, 306621, et 306622

Patrick 86%
Un beau whisky poivré et marqué par les agrumes. Complexe, pas un chef d’œuvre de balance, mais tout de même très bon. Nez : Tourbe vanillée et fruitée, avec une touche de cendres. Bouche : Cendres trempées dans la vanille, avec quelques agrumes et une tonne de poivre. Finale : Longue, poivrée, fumée et marquée par les agrumes.

Bruichladdich Octomore Edition 07.2 Ochdamh-Mòr 5 ans

58.5% alc./vol.
Affichant un incroyable 208 ppm au compteur de la tourbe, et toujours élaboré à partir d’orge 100% écossaise, l’Octomore 7.2 est cette fois-ci, élevé en fût de chêne américain et en fût de Syrah des plus grands vignobles de la vallée du Rhône septentrionale. Édition habituellement destinée au duty-free.

André 91%
Fumée puissante et contrôlée, notes de fruits rouges et de vin rouge, d’oranges, sensation cendreuse, cerises noires, vanille crémeuse. Le nez est fin et raffiné malgré le haut taux de ppm et le taux d’alcool décoiffant. En respirant, les notes de vin rouges sont encore plus présentes. En bouche, équilibre et dualité de saveurs divergentes ; fruits rouges, vanille, fumée de tourbe fruitée et encore cette sensation cendreuse en texture de bouche. La finale est sèche et on ressent presque les notes tanniques du vin rouge. Une belle expression encore une fois. Le savoir-faire de McEwan est indiscutable et lui seul a le talent de nous faire visiter des contrées inconnues de cette façon.

Patrick 91%
Un superbe Octomore, frais et intense, qui m’a mis un grand sourire béat sur le visage. Nez : Beau parfum frais, avec de la savoureuse fumée, des notes d’orange, de subtils fruits rouges, de la vanille, du cuir et un petit quelque chose me rappelant une écurie. Bouche : Grosse vague de fumée, épices chaleureuses, quelques fruits rouges, cendre, agrumes, vanille très sucrée et évidemment, autant de tourbe qu’on peut en souhaiter ! Finale : D’une longueur moyenne, marquée par la fumée et les agrumes.

Martin 92%
Nez: Que serait un Octomore sans sa tourbe signature? Fumée légendaire, un peu d’orange, de cerise et de vanille. Son taux d’alcool est d’une sournoiserie. Bouche: Cuir et fruits rouges, bois et épices, petit punch d’alcool pas trop piqué des vers. Vanille et tourbe. Superbe duel qu’on ne retrouve que parfois chez Ardbeg, et encore! Finale: Belle longueur, marquée par les épices, la fumée de tourbe et les agrumes. Équilibre: La tour noire d’Islay a encore frappé. Rares sont les Octomore qui ne nous jettent pas sur le derrière.