Laphroaig 25 ans édition 2015

46.8% alc./vol.

André 93.5%
Nez envoûtant, l’apport du sherry surprends beaucoup avant même la finesse de tourbe, fine et distinguée qui vient vous chatouiller les narines, un peu verdâtre et mentholée, l’eucalyptus et la chlorophylle, les agrumes et le citron frais dans l’eau, cendreux, mais beaucoup plus fruités des autres éditions de 25 ans d’âge que j’ai eu la chance de goûter. La bouche est un peu poreuse, genre de pierre ponce, les fruits rouges, le chocolat noir, notes de tourbe médicinales, sans agressivité, herbe verte, lime et citron. La texture est soyeuse et raffinée, le temps à beaucoup calmé la fougue de la tourbe qui est posée et incroyablement douce. Une fine pellicule de sel de mer vient couvrir le tout. La finale est douce et longue, presque langoureuse, les particules de tourbe pétillent lentement en bouche et se dissolvent lentement dans des vagues de fruits rouges et tropicaux. Une édition remarquable, amalgame de saveurs uniques, texture de rêve. Un Laphroaig avec de la classe et beaucoup de savoir faire.

Patrick 89.5%
Un très bon Laphroaig, mais qu’on aurait probablement été mieux d’embouteiller il y a cinq ans. Il semble en effet avoir perdu un peu de son punch. Ça demeure un très bon whisky, mais avec un petit manque au niveau de la finale qui m’empêche de dire qu’il est excellent. Mais tout de même très bon. Nez : La tourbe goudronnée, poivrée et maritime de Laphroaig, mais adoucie, et avec une savoureuse dose de fruits et de chocolat noir. Bouche: Chêne fumé et tourbe salée, avec une subtile note de caramel sucré. Finale : Longue, épicée et fumée, avec une belle pointe de sel. C’est malheureusement ici que ce scotch perds quelques points au niveau de la texture en bouche.

Martin 92.5%
Nez: Tourbe verte et mentholée, avec un paquet de notes de feuilles vertes, chlorophylle, coriandre, persil et eucalyptus. On perce la couche de phénols pour trouver pierre lavée à l’eau de mer et citron frais. Bouche: Fruits rouges, touche de poivre et de cannelle. Le chêne semble bien gorgé de sherry. Le degré d’alcool supporte bien le reste des saveurs telles cacao, pâte de fruits, cuir et caramel vanillé. Finale: L’élégante texture transporte bien les sensations au prochain niveau. Fumée, épices, bois, xérès, vanille et touche d’agrumes, en terminant la promenade sur la plage au matin, près des cendres encore fumantes du feu de la veille. Équilibre: Vraiment bien construit, un scotch maritime dans la plus fine des traditions. Si le portefeuille ou l’occasion le permet, c’est un dram à définitivement essayer.

Bowmore 25 ans Small Batch Release

43% alc./vol.

André 93%
Sublime… Fruits rouges se noyant dans des vagues de mer salée et de tourbe bien dosée, poussière de pierre et xérès, gâteau aux fruits, caramel, chocolat noir fumé. La douche est souple et grasse, le nez a bien préparé la bouche et les arômes sont maintenant saveurs; sherry typique des vieilles éditions Bowmore, cerises noires, fumée un peu lasse et molle s’évaporant dans l’air marin du port de mer de la bourgade de Bowmore, chocolat noir, quelques timides épices. Ce sherry est tellement unique, presque savonneux et avec une touche de lilas en fleur. Finale salée et fumée, se mélangeant aux cerises marasquin et au chocolat noir aux noix, gâteau aux fruits. Un superbe whisky, comme Bowmore en fait maintenant trop peu. Comparable au ans Darkest avec beaucoup plus de raffinement et de distinction.

Patrick 90%
Bon. Semblerait que pour retrouver le « bon vieux Bowmore hyper maritime » d’il y a une douzaine d’années, (comme dans l’ancien 12 ans, que ce whisky me rappelle énormément), il faut maintenant acheter le 25 ans. Mathématiquement, c’est logique. Bowmore à son meilleur. Nez: Maritime, fruits mûrs et fumée. Le tout, intense et envoûtant. Bouche : Toujours le sel et un intense xérès chaleureux. Le tout enveloppé par la fumée tourbée si typique de Bowmore et avec une touche de caramel. Finale : Longue et intense, marquée par le sel, la fumée et le xérès.

Martin 93%
Nez: Tourbe et chêne poussiéreux, compote de fruits, xérès vineux, retour du chêne. Posé et distingué. Dattes et raisins rouges juteux. Bouche: Raisins, xérès, épices, belle tourbe maritime contrôlée. Chaleur agréable. Finale: Chaude et réconfortante, presque tranquille. Vin chaud, tourbe accueillante. Équilibre: Sans être extravagant ou trop loud, c’est un whisky extrêmement confortable auquel on retournerait plus souvent si ce n’était de son prix ou de son accessibilité.

Ardbeg Kelpie 2017 Committee Release

51.7% alc./vol.

André 89%
Tourbe animale discrète, moue de café et chocolat noir, odeurs un peu verdâtres, sensantion huileuse et soyeuse, herbe verte, poivre noir, olives. Le nez est étrangement effacé ce qui laisse un peu dibutatif. Ce whisky demande de la patience, beaucoup de patience qui sera récompensée. Je laisse donc le verre un 20-25 minutes nappé d’un couvercle… Au retour… bang!… La tourbe semble avoir décuplée, phénolique et poivrée, recouvrant des saveurs de café noir et de chocolat amer et…. Des fruits tropicaux et d’herbe verte rappellant l’eucalyptus! Ce whisky est passablement sucré et livre aussi une solide dose d’amandes non salées en bouche. Suivent le clou de girofle et le gingembre en finale de bouche, le miel et d’insistantes notes végétales et de poivre ainsi que de bitume chaud fraichement pavé. Un Ardbeg plus réservé que la plupart des éditions régulières, peut-être un peu plus grand-public qu’à l’accoutumée.

Patrick 95%
Ardbeg dans toute sa splendeur, avec sa tourbe, son sel, ses agrumes et son chêne dans un numéro d’équilibriste à couper le souffle. Un océan de bonheur! Nez : Tourbe, saumure, agrumes et sel de mer qui donne envie de croquer dedans! Bouche : Vague de sel qui semble vouloir tout engloutir, jusqu’à ce que la fumée de tourbe en émerge et vienne tout recouvrir. Et, au travers de ce maelstrom, on croit entrevoir quelques notes d’agrumes qui s’accrochent comme elles peuvent à une planche de chêne sur le point de sombrer. Finale : Longue et intense, marquée par la fumée de tourbe.

Martin 90%
Nez: Même si la tourbe huileuse caractéristique de la distillerie est à l’avant, on distingue bien de belles volutes de céréales grillées, de bois séché, d’agrumes et de poivre. Bouche: Miel sucré, texture ample et huileuse. Sherry chaud, tourbe accueillante, feu de foyer. Belles épices du cask strength. Cacao et café. Finale: Longue et chaude, elle garde les belles notes de chocolat, de bois, de café et de xérès bien vivantes. Équilibre: C’est ce genre d’embouteillage qui fait que ça vaut la peine de faire partie du Ardbeg Committee…

Kilchoman Sherry Single Cask #324/2011

57% alc./vol.
PX Finish Cask 324/2011. Distilled 17.6.2011, bottled 27.3.2017.

André 88%
Savoureux de déguster ce whisky en plein temps des fêtes; notes de gâteau aux fruits, de cerises marasquin, de fumée de tourbe huileuse et grasse, cannelle, oranges. La bouche est corsée et épicée, poivre noir, cannelle, gâteau aux fruits, cerises noires. Au fil des gorgées beaucoup de notes d’oranges et de raisins séchés, les dattes peut-être aussi, belles notes d’ananas et de fruits tropicaux. La tourbe est puissante, industrielle et animale, peut-être trop dominante sur l’ensemble des saveurs. Il y a aussi une bizarre sensation astringente et de cendre sèche et poussiéreuse qui demeure en bouche après les gorgées. La finale est salée et poivrée, tourbée avec passion et peut-être un peu d’excès aussi.

Patrick 88%
Il y a tellement de gens qui m’ont dit que ce scotch était extraordinaire, j’ai été un peu déçu. Mais il demeure très bon et une valeur sûre. Essayez de courtiser un conseiller à la SAQ pour y goûter, et faites-vous votre propre idée, car selon moi, ce n’est pas un scotch « mainstream »… Nez : Pas ce que j’attendais, lol! Fumée huileuse de tourbe, cannelle et fruits bouillis. Bouche: Oh boy! Toujours les fruits bouillis, mais avec une vague de fumée « clean », des agrumes, un caramel subtil et beaucoup de sel de mer. Unique. Finale : Longue, intense et savoureuse. Poivrée et fumée.

Martin 90.5%
Nez: Tourbe mielleuse et relativement discrète, bien enrobée par le toffee et les fruits mijotés. Le malt grillé et la vanille parviennent à percer le nuage énoncé précédemment. Un léger vent citronné. Bouche: Chaud et sucré. Vanille, caramel, miel et compote de fruits. Beau jeu des épices du fût de xérès qui viennent supporter l’expérience sans toutefois voler la vedette. Le taux d’alcool peut avoir l’air agressif, mais en bouche il se tolère aimablement. Finale: Sèche et fruitée à souhait. Notes de fruits rouges, de tourbe légèrement crasseuse, de caramel épicé et de chêne. Équilibre: Un sacré bon scotch réconfortant. Avec tous ces éléments gagnants, plus un degré d’alcool transporteur, on est prêts pour une solide ride!

Kilchoman Bourbon Single Cask #122/2011

58.7% alc./vol.
Cask # 122/2011. Distilled 10.3.2011, bottled 27.3.2017

André 89%
De retour à la maison, après quelques kilomètres de raquette à 25 degrés sous zéros, je me demandais quel dram serait approprié pour se réchauffer un peu. J’opte donc pour ce Kilchoman Cask Strength, quek chose qui réchauffe un peu les extrémités un peu engourdies. Beau nez onctueux sur les notes vanillées du fût de bourbon, grosse tourbe crasseuse pas subtile, ambiance maritime indéniable, belles notes d’agrumes et d’ananas, d’oranges. L’ensemble est un peu brut sur la présentation mais cette image sied bien à Kilchoman. La bouche est gourmande, bien grasse et huileuse, la tourbe industrielle et un peu sale sert de toile de fond à cette fresque fruitée; ananas, agrumes, oranges-mandarines, citron, fleurs blanches à la vanille. Longue finale, tourbée, ribambelle de fruits tropicaux, de vanille onctueuse. Un whisky d’automne et d’hiver Québécois, ce whisky nous rejoint tellement!

Patrick 91%
Wow! Un whisky « in your face ». Pour amateurs sérieux de tourbe seulement. Les autres vont vouloir aller se cacher!! Nez : Vague de fumée crasseuse, avec des pointes de charbon, d’agrumes, de vanille et de chêne. Yummy! Bouche : Évidemment, la fumée de tourbe veut prendre toute la place, mais l’ensemble demeure très frais grâce à des notes d’agrumes et de caramel. Intense! Finale : Longue et intense, marquée par la fumée et le charbon.

Martin 89%
Nez: Tourbe soutenue, agréable, plus verte que crasseuse. Vanille et pierre lavée. Fruits tropicaux et sucre en poudre. Bien alléchant. Bouche: Tourbe, vanille et caramel salé. Les épices du cask strength ont tôt fait d’engloutir le reste des saveurs. Pense vite! Finale: On reste sur une belle impression boisée, épicée, tourbée et terreuse. Équilibre: Toujours de belles expériences avec Kilchoman, difficile de passer à côté de la track.

Caol Ila 15 ans 2001-2016 Unpeated

61.5% alc./vol.

André 82%
Je dois avouer que j’avais un avis défavorable après avoir lu la review de Pat, qui, habituellement, avouons-le, note plus haut que moi. Alors j’ai tenté de mettre ça de côté et de faire ma propre opinion. Le nez est un peu anasthésié, belles nuances de caramel Écossais et de vanille crémeuse, céréales maltées, agrumes, pommes vertes, herbe verte mouillée, background salé et maritime. Avec le taux d’alcool de plus de 60%, il serait justifié de s’attendre à se faire ramasser par un camion 10 roues d’alcool mais… nope, l’onctuosité et le côté très gras du whisky enrobe la bouche qui est protégée de façon étonnante de la morsure sournoise et alcoolisée. L’agencement de saveurs est un peu difficile à suivre, ces mêmes saveurs du nez continuent à se développer en bouche et la finale est un peu déroutante avec des notes d’herbe verte mouillée, de poivre noir et de sel de mer. Le canevas général est tout de même généralement sucré et très céréalier. Ce whisky tire un peu dans toutes les directions et la ligne directrice est difficile à suivre. Mais bon, un Caol Ila unpeated offre définitivement une belle picture hors norme dans le paysage des whiskies d’Islay.

Patrick 78%
Merci Caol Ila de tourber la plupart de vos whiskys. Car autant j’aime vos whiskys tourbés, autant ceux qui ne le sont pas me rebutent. Nez : Parfum de céréales mouillées un peu passées date,mais tout de même sucrées. Bouche: De belles épices savoureuses, une tonne de céréales sucrées, mais toujours ce petit côté de céréales mouillées passées date… Finale: S’étire sur les céréales passées date.

Bunnahabhain Moine Oloroso Cask Strength

60.1% alc./vol.

André 93.5%
Quelle experience, quel whisky! D’abord, au nez; les fruits séchés, poivre concassé et épices, un brin de tourbe, chocolat noir, moue de café percolateur. La livraison est intense et condensée, un bloc de saveurs compactes. Les notes de tourbe sont très singulières, un peu animales et végétales. L’arrivée en bouche frappe fort avec sa livraison de tourbe très intense, la texture huileuse et soyeuse transporte bien les saveurs. Il ne faudra pas beaucoup de temps à la tourbe afin quelle se mélange amoureusement avec les notes de sherry et de fruits séchés, les dattes. Suit ensuite une montée épicée et poivrée et des notes de chocolat noir, d’expresso et de sucre caramélisé. À l’aération, le whisky devient presque collant et pâteux au nez. Le fût de sherry Oloroso a livré toute sa générosité de saveurs dans ce whisky… La finale présente bien son taux d’alcool, quelque peu adoucie par la contribution du fût d’oloroso, mais que les notes de poivre et d’épices soutenues réussissent à transpercer. Ensemble très fruité, chocolaté et généreusement tourbé. Superbe whisky!!!

Patrick 91%
Intense, riche, complexe, voire multidimensionnel. La whisky à son meilleur! Nez : Parfum de tourbe assez intense, cendres et xérès. Intense, intéressant et appétissant. Bouche : Belle vague intense de fumée de tourbe, xérès épicé, un peu de sucre chaleureux et beaucoup de bois brûlé. Après quelques gorgées, on détecte aussi de belles notes de caramel. Finale : Longue, fumée, fruitée et chaleureuse!

Ardbeg Dark Cove 2016 Committee Release

55% alc./vol.
Ardbeg Dark Cove Committee Release est une édition limitée créé à l’occasion du Ardbeg Day 2016. Affichant 55% vol., cette expression, produite en édition limitée, est issue du mariage d’ex-fûts de bourbon et de sherry sombre…

André 94.5%
Tombé la face dans la tourbe terreuse dans les champs surplombant la distillerie. Nez tourbé et terreux, généreusement épicé et parsemé de fruits rouges, coffee bean et chocolat noir, blood oranges. Intense et plein comme whisky. Belle bouche pulpeuse, un peu animale et sauvage, chocolat noir et grains de cafés, sherry et cerises noires, dattes, oranges sanguines, dansant dans des nuages de gingembre et de poivre broyé et de tourbe terreuse, maritime et animale. Sensation de vieille corde de bateau rongée par la mer et le sel marin, sensation légèrement rèche et vieillotte, viande fumée. Le mariage entre les saveurs maritimes, de tourbe et celles de chocolat et de café noir sont magnifiques, l’alcool bien drapé au fond des saveurs et du caramel, d’une belle discrétion. Avec le temps les notes et saveurs associées au sherry et aux fruits sont plus volubiles et se manifestent avec beaucoup de passion. La finale est plus poivrée et épicée et évidemment tourbée. Un whisky très contextuel au nom approprié. On se sent dans un environnement intimiste et privilégié. Difficile de ne pas en reprendre un deuxième verre.

Patrick 93%
Riche, très intense, super complexe avec tout ce qu’il faut à la bonne place!! Ardbeg à son meilleur. Nez : Belle fumée de tourbe marquée profondément par le xérès, avec un peu de bois, de café et de cendres. Bouche: Fumée et cendres, marquée par un profond xérès, du gingembre, des épices poivrées, du caramel, du café, du charbon et du créosote. Et un peu de caramel. Finale : Longue et savoureuse. Poivrée et fumée. Intense.

Martin 94%
Nez: Tourbe salée et mouillée, camphrée, citronnée, fruitée et chocolatée. Exquis. Bouche: Tourbe fruitée, asphalte salée, citron et épices. Chocolat et chêne. Finale: Gorgée de sel, de tourbe et de chêne épicé. Crème et cacao. Équilibre: Encore une fois un grand Ardbeg, committee release cask strength en plus, un embouteillage épique.

Laphroaig Four Oak

40% alc./vol.
Laphroaig Four Oak est une édition limitée du célèbre single malt de l’ile d’Islay réservée au travel retail. Il a vieilli dans une combinaison de quatre futs différents dont des futs de bourbons, des quarter casks, les fûts de chêne vierge américains et des fûts Européens de type hogshead.

André 77%
On dirait qu’on s’emploie à se mettre à dos les hardcore fans de la distillerie avec les dernières parutions de Laphroaig. Le nez est presque absent, laconique et végétatif. Quelques notes verdâtres, de la vanille timide, tout comme la tourbe phénolique représentative de la distilerie mais diluée à son maximum, les épices livrées par le bois de chêne. Après quelques minutes odeurs citronnées et d’agrumes mais rien d’extraordinaire ou de singulier. La bouche est flat et diluée bien que médicinale et phénolique. Le chêne est omniprésent et confirmée par la vanille riche. Sensation de sel de mer sur les galets séchés au soleil, poivre et épices. La texture est rachitique, c’est digne des images présentées sur le grand écran lors du concert Live Aid de Bob Geldof en 1985. La finale est moyennement longue, poivrée et épicée. Laphroaig est en train de devenir son pire ennemi. C’est rare que je vais dire ça mais, à moins d’être un vrai crinqué vendu de la distillerie, passez votre tour sur l’achat et pour pratiquement le même prix payez vous un 10 ans ou un quarter cask.

Patrick 68%
Sur papier, tout semble y être, mais c’est tout de même mauvais. Je n’avais qu’un échantillon d’un demi-once, mais j’en ai tout de même jeté la moitié dans la toilette. Et j’ai pris soin de flusher deux fois. Nez : La fumée de Laphroaig la plus légère que je n’aie jamais senti, avec d’étranges notes végétales. Bouche : Bois brûlé, fumée de tourbe, poivre, sel, un peu d’agrumes et des légumes trop cuits et bizzares. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée malpropre, mais dans le sens que j’aime habituellement.

Bunnahabhain 7 ans Warehouse 9

58.6% alc./vol.
Cask #4903, 2nd fill Oloroso Gonzalez Byass Sherry Cask, Fèis Ìle 2015 limited bottling.

André 92.5%
Prunes séchées, dates, raisins secs, tannique et pâteux, intense… Caramel brûlé, chocolat noir. Superbe nez, la qualité du sherry est indéniable. Un nez riche et raffiné. La bouche est très ronde, vieilles pommes poquées avec du brun dessus, dattes et prunes, pâte de fruits, poivre noir concassé, caramel bien présent, chocolat noir. Mélange de saveurs ingénieux et bien amalgamé, bouche pleine et généreuse. La finale est beaucoup plus soutenue au niveau alcool, les épices et le poivre semblent sur les stéroïdes, sensation tannique et fruits exubérants. Un superbe embouteillage, les saveurs sont au rendez-vous, l’alcool est présent mais n’envahit pas la bouche, l’équilibre est savamment contrôlé. Au niveau des saveurs, on a ici quelque chose qui se rapproche des anciennes versions de Glendronach Cask Strength. Le genre d’embouteillage qui te donne l’impression de redécouvrir une distillerie que tu connais déjà bien.

Patrick 85%
Ok, si ça, c’est le résultat d’un fût de second remplissage, un fût de premier remplissage ferait certainement peur. Un peu too much, mais à petite dose, ça reste le fun! Nez : Parfum de xérès plus intense qu’un verre de xérès, dans lequel on aurait versé une bonne dose de caramel. Bouche : Vieux vin boisé intense, avec une bonne dose de caramel salé. Finale : Longue et intense, marquée par le vieux vin et le caramel salé.