Murray McDavid Benchmark Caol Ila 8 ans Pauillac Wine Cask Finish

50% alc./vol.
Distilled 2014, Bottled 2022, 1399 bottles. Murray McDavid fût fondée en 1994 par Mark Reynier (actuel PDG de Waterford et Renegade), Simon Coughlin et Gordon Wright (Springbank Distillery), Murray McDavid s’est rapidement fait un nom grâce à sa maturation en fûts exquis. L’équipe est également connue pour avoir repris et « sauvé » la distillerie Bruichladdich. Ce Caol Ila, distillé en 2014 et fini en barriques de chêne français qui ont précédemment détenu du vin rouge français de Pomerol pendant deux ans et demi.

André 85%
Nez au départ bizarre avec une odeur de fromage vieilli qui se dissipe après uelques minutes. Tourbe crasseuse, mélange de citron et de fruits secs, oranges, prunes et sel de mer. Le cask finish est passablement ressenti en bouche, c’est à la fois funky et bien rendu comme agencement. Fruits sauvages séchés, mélange de citron et d’iode, fumée de tourbe crasseuse et cendreuse, une touche minérale accompagne les effets du wine cask. La texture est moelleuse et sucrée, très agréable. La finale est un peu courte pour un whisky si tourbé, les notes de fruits rouges demeurent pratiquement plus longtemps que celles de tourbe.

Martin 85%
Nez: Tourbe herbeuse et lointaine, cendre, céréales et pointe huileuse et vineuse. Bouche: Miel, bois et fruits rouges. On tombe dans le poivre noir et la cannelle. Finale: Longue et chaude, bien dosée avec une texture agréable. Équilibre: Un dram fort étonnant et plaisant à déguster, fumée et degré d’alcool rehaussent l’expérience.

Duncan Taylor Octave Caol Ila 15 ans 2008

52.1% alc./vol.
Distillé en 2008, embouteillé en 2023, 90 bouteilles, cask #4036549

Patrick 77%
Je ne suis pas fan des whiskys overpriced de cette ligne de whiskys, et cet embouteillage, dont la balance est quasi-catastrophique (bref, à l’inverse des notes de dégustation du producteur), ne fait que confirmer mon opinion. Bref, les trop petits fûts (Octaves), c’est une façon coûteuse de ruiner un bon whisky. Nez: L’arôme du whisky est relativement léger, avec du xérès terreux, pâtes aux champignons, de la fumée avec une touche médicinale et une discrète note d’agrumes. Bouche : D’abord le gingembre, puis du chêne grossier recouvert de gros sel. J’ai aussi l’impression d’un dessert au vin blanc passé date, et de saumon plus trop frais… Finale : D’une longueur moyenne, et sans grande balance.

Kilchoman 100% Islay 13th Edition 2023

50% alc./vol.
La 13e édition 100% Islay a été distillée à partir d’orge de type Publican cultivée à la ferme de Kilchoman en 2012, 2013 et 2014, elle a ensuite été vieillie pendant un minimum de 8 ans avant que 44 fûts de bourbon ne soient sélectionnés pour la sortie des bouteilles de cette année. Les 13,000 bouteilles sont titrées à 20ppm.

André 84%
Nez très doux offrant une texture huileuse, de belles notes de fruits tropicaux et de pommes vertes, une discrète tourbe végétale, de belles notes de citron et de poivre vert. La bouche inspire du citron maritime, de l’iode, un soupçon de caramel, de la cendre froide et des céréales séchées nappées de miel. Malheureusement la texture laisse à désirer (ce qui déçoit avec le nez huileux annoncé), c’est plutôt dilué comme rendu en bouche. L’aspect cendreux s’accroche en finale de bouche et laisse une sensation bizarre sur les dents presque à se confondre avec un sentiment minéral et de charcoal crasseux.

Bunnhabhain Moine 2008 French Oak Hogshead Finish – Feis Ile 2019

57.4% alc./vol.
Bottle # 516 of 1872 bottles.

André 88%
Belle force cachée au nez, fumée à l’abricot et à l’ananas, fumée cendreuse et sale, sensation maritime, salée et très aérienne avec une touche minérale. Bouche parfumée à la fumée de tourbe terreuse, citron poivré, bois de chêne toasté, noix cuitea au four, caramel, abricot et zeste citron. La texture aide à supporter l’alcool qui demeure relativement discret mis à part un feeling cendreux spécial laissé en toute finale de bouche. Finale malpropre et cendreuse, citron et ananas, le tout boisé à souhait.

Ardbeg Heavy Vapours Committee Release 2023

50.2% alc./vol.

Patrick 86%
Tout comme pour la version “plébéienne” de ce whisky, quoique très bon, ce n’est pas un scotch qui passera à l’histoire. C’est d’ailleurs mauvais signe quand certains liquor stores hors Québec les offrent sans limites d’achat… (mais au Québec, cette bouteille est disponible uniquement par importation privée ou loterie…) Nez: Fumée de tourbe fraîche et huileuse, avec un peu de charbon et une discrète touche de menthol. Bouche : Ma première impression est que je viens d’avaler une gorgée d’eau de mer fumée et huileuse. Plus, j’y trouve aussi les épices du bois sec et, contrebalançant la chaleur du bois, une touche de fraîcheur mentholée. Finale : D’une longueur moyenne, fumée, salée et boisée.

Ardbeg Anthology: The Harpy’s Tale

46% alc./vol.
Premier opus de la Ardbeg Anthology collection, maturation en Ex-Bourbon & Ex-Sauternes Casks.

André 89%
Superbe nez, équilibré et doux. Zeste de citron, purée de bananes et une tonne de fruits tropicaux, mangue, melon au miel, oranges et une fumée de tourbe distinguée, maritime et minérale. En bouche la tourbe est plus herbacée et verdâtre, plus épicée aussi. Mélange très diversifié de saveurs; herbes diverses de style origan et herbes italiennes, zeste de citron, agrumes, mangue, oranges, melon au miel et chocolat blanc. La texture offre un fond plutôt riche et presque licoreux puis s’affuble d’un manteau d’épices appréciable. Très soutenu pour un whisky à 46%. La finale est plus crasseuse sur la tourbe, tropicale et fraiche, un peu parfumée d’eucalyptus, j’adore la rétro-olfaction zesty et citronnée ainsi que la longueur appréciable en bouche. Pas les Ardbeg en coup de poing du style Corryvreckan et Uigeadail, plus posé peut-être sans être nécessairement plus raffiné et complexe.

Patrick 90%
Un beau gros whisky complexe et savoureux, porté par une belle texture. Bon, 275$ (ou plus) pour un whisky de 13 ans, je ne peux pas me dire impressionné par le rapport qualité-prix. Nez: La délicieuse fumée de tourbe maritime d’Ardbeg, huileuse, avec quelques agrumes et une touche de crème brûlée. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, on retrouve toujours au premier plan la fumée de tourbe maritime d’Ardbeg, du chêne et de discrets fruits tropicaux. Finale: D’une belle longueur, marquée par la fumée, le sel et de l’huile. 

Kim 88%
Humer ce whisky, c’est me projeter enfant, à errer entre les piles de pneus neufs du Canadian Tire. Viennent ensuite des baies rouges et des souvenirs, plus matures ceux-ci, de mezcal bien rustique. Au goût, j’ai un mélange d’épices rappelant le ras-el-hanout, puis arrivent des cerises noires, des tranches d’oranges caramélisées et du miel presque brûlé. J’ai l’impression d’assister à une valse de saveurs qui s’accordent et se complimentent les unes les autres.

Ardbeg Anamorphic

48.2% alc./vol.
Maturation en Ex-Bourbon cask ayant eu un bousinage de type “high mocha”.

André 72%
Très douce tourbe chocolatée au nez, zeste de citron, herbe verte et épices à chili, poivre concassé. En respirant, le tout est remplacé par des notes de légumes verdâtres bizarre et de caoutchouc brûlé. La bouche est épurée et diluée, grandement influencée par des notes de plastic chinois cheap brûlé et d’éléments verdatres bizarre mélangé de gras de bacon cramé sur le bbq, de vanille et de chocolat. Plus j’enligne les gorgées, plus c’est bizarre. La texture est moche et sans vie. La finale est remplie de plastique et de fumée phénolique retenue. Déception et mauvais amalgame de saveurs, texture très ordinaire. Ça me laisse plus Amorphe qu’Anamorphic. Heureux de ne pas avoir payé pour une bouteille.

Patrick 65%
Quelle déception ! Du vrai vol que ce whisky! Un whisky que je trouve plus infect de gorgée en gorgée. Moi qui est autrement fan d’Ardbeg, je n’en revient pas d’avoir payé plus de 200$ pour ça.  Les gens d’Ardbeg tiennent leurs fans pour acquis et ça paraît, car une compagnie qui respecte ses clients n’aurait jamais osé vendre ce produit sous son propre nom.  Nez : Un parfum marqué par des notes de caoutchouc brûlé, de fumée de tourbe chimique, de l’anis, des artichauts et  un soupçon de vanille. L’ensemble m’a fait dire “oh oh..”  Bouche : La fumée de tourbe saline est ruinée par le caoutchouc brûlé et les artichauts. Les piments épicés ne contribuent guère à réchapper l’ensemble. OMG. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par des notes de produits chimiques impropres à la consommation humaine. 

Kim 68%
Poivrons vert, goudron de houille, savon noir et notes salinent rivalisent pour l’attention de mes récepteurs olfactifs. Ouf, une cavalcade de saveurs en bouche. Tentons de les décortiquer : première vague sucrée sur le bout de la langue, rapidement chassée par la puissance de l’alcool qui, malheureusement, envahit un peu trop. Restent des notes de torréfaction et de noix rancies. Sans être abominable, il n’est pas très agréable non plus.

House of McCallum Vintage Caol Ila 13 ans

50.5% alc./vol.
Distillé le 6 octobre 2008, embouteillé en septembre 2022 – Graves Cask Finish #31479/31480 – 738 bouteilles. Les Graves sont une région viticole de France qui tire son nom de Gravier, qui signifie Gravel en français. Située dans la région viticole de Bordeaux, sur la rive gauche de la Garonne, la région viticole des Graves est connue pour produire certains des meilleurs vins rouges, blancs et doux de Bordeaux. Curieusement, l’appellation Graves n’est qu’une partie de la grande région des Graves, qui comprend également des appellations de premier plan comme Sauternes et Pessac-Léognan.

André 89%
Nez de tourbe orangée, aspect sale et crasseux, framboises et cerises, sel de mer, poivre. Une impression minérale apparait après quelques minutes et s’accompagne de bacon cramé à poêle. En bouche, le cask finish est bien apparant, de belles notes sucrées embaument les narines en se mélangeant de cette fumée de tourbe aux accens industriels bien prononcés. Superbe en bouche, la texture est délectable, grasse et moelleuse. La fumée de tourbe a revêti un beau manteau sucré et les notes de camphre émergent langoureusement sur la langue. Mélange de framboises, cerises et oranges, bouche à la fois crasseuse et minérale. Longue finale tourbée et poivrée, invoquant la couleur rouge.

Patrick 90%
Un scotch bâti avec brio, dont j’apprécie chaque goutte. Le fait que les saveurs semblent évoluer au fil de la dégustation contribue grandement à me le faire aimer. Nez : La délicieuse fumée de tourbe « propre » de Carol Ila, avec une discrète note fruitée et fruitée. Bouche : Toujours la belle fumée de tourbe, mais les petits rouges sont ici un peu moins discrets, sans toutefois tenter de voler la vedette. Avec une discrète pointe salée-sucrée et porté par une belle texture, l’ensemble est très plaisant à boire. Après quelques gorgées, j’ai un peu l’impression de lécher un billot de bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et fruitée.

Port Charlotte SC:01 2012

55.2%
 alc./vol.
Sauternes Cask Finish

Patrick 92%
Mes attentes étaient élevées et elles sont satisfaites! Port Charlotte et Sauternes, un mélange gagnant! Nez : De la délicieuse fumée de tourbe agrémentée d’une touche de sucre et de raisin vert. Bouche : Wow, délicieux, de la fumée de tourbe intense, avec du chêne du sucre, des raisins et de belles sources chaleureuses. Le tout est porté par une délicieuse texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et épicée!

Mac-Talla Mara

58.2% alc./vol.

Patrick 90%
J’adore! Un beau whisky intense, Mac-Talla est définitivement l’une de mes belles découvertes de la dernière année. Nez : Un succulent parfum avec une bonne dose de sel, de la fumée de tourbe relativement délicate et une touche d’orge sucrée. Rudement efficace ! Bouche : La fumée de tourbe est ici plus agressive, avec une bonne quantité de sel, avec une discrète note sucrée. Porté par une belle texture, d’une rare intensité et savoureuse. Finale : D’une belle longueur, salée, fumée et savoureuse.