Kilchoman 100% Islay 11th Edition 2021

50% alc./vol.
Agé dans 26 fûts de bourbon et 7 fûts de xérès oloroso pour plus de 9 ans

Patrick 86%
Un très bon whisky qui réponds bien aux attentes. Nez: De la belle fumée de tourbe fraîche accompagnée d’une touche d’agrumes et d’une note florale. Bouche : Portée par une belle texture huileuse, j’y retrouve de la fumée de tourbe très poivrée avec des agrumes et de l’orge séché. Finale : D’une belle longueur, boisée et fumée.

Bruichladdich Octomore Edition 12.2 Ochdamh-mòr 5 ans

57.3% alc./vol.
Maturation initiale de 3 ans en Ex-Bourbon cask de premier et second remplissage et affinage de 2 ans en First Fill Ex-Sauternes wine casks.

André 86%
Melon au miel, sirop de poires, céréales séchées sur feu de tourbe et enduites de miel, oranges. Similitudes avec l’édition 12.1. La bouche est franche, minérale et très axées encore une fois sur les céréales. Même notes de fruits à chair de la bouche sur une couverture de miel. L’alcool est plus ressenti également et l’avalanche de poivre et de gingembre qui suit, mêlée de notes terreuses, est déroutante après l’onctuosité du nez. Finale de citron poivré, de terre humide et de grains de céréales fumés. Expérience en dent de scie pour cette édition.

Patrick 83%
Un bel Octomore, mais pas trop excitant non plus. Ne vaut définitivement pas le prix demandé. Nez : Grosse fumée terreuse sale, avec une touche d’agrumes, de miel et de jus de poire. Bouche : Toujours la belle grosse fumée de tourbe terreuse sale, du sel, un peu de poivre et une trèèèès discrète note fruitée et sucrée. Finale : D’une belle longueur, tourbée.

Bruichladdich Octomore Edition 12.1 Ochdamh-mòr 5 ans

59.9% alc./vol.
Le distillateur en chef Adam Hannett a fait vieillir cette édition d’Octomore distillé en 2016 à partir d’orge 100 % écossaise, malté à un taux époustouflant de 130,8 ppm et a mûri dans des fûts de chêne américain ex-bourbon de premier remplissage pendant cinq ans.

André 90%
Zeste de citron nappé de vanille crémeuse, abriots et sirop de poires, miel et orge maltée bien sèche. La fumée de tourbe est bien docile pour un taux de ppm si élevé. La bouche est forte en alcool et jeune mais sa douceur est étonnante. On sent poindre dans la langue de fines aiguilles chauffées qui transpercent la langue à l’ingestion. Citron, agrumes, poires, abricot, miel, le tout sur fond de céréales séchées gorgées de fumée de tourbe terreuse. La finale est minérale, iodée et fruitée, pleine de céréales séchées et fumées avec un p’tit kick poivré bien agréable. Étonnant un whisky si jeune avec une telle complexité.

Patrick 90%
Un beau gros Octomore comme je les aime, avec une belle fumée de tourbe intense et complexe. Nez : Fumée de tourbe intense et fraîche, cendres, bois encore légèrement humide, agrumes et miel. Bouche : Poivrée et fumée, avec du bois brûlé, du miel, des fleurs et une bonne dose de sel. Finale : D’une belle longueur, poivrée, fumée et salée.

Ardbeg Arrrrrrrdbeg! Committee Release

51.8%
Maturation en Ex-Rye casks.

André 87%
Crissement diffuse comme nez de Ardbeg même si l’on saisi l’épine dorsale de saveurs assez rapidement. Poires et bananes flambées sur le feu de camps, oranges et citron, tourbe avec une sensation de craie ou de poussière de pierre bizarre. La bouche est étonnamment douce pour le taux d’alcool présenté. Cendre froides, citron, jus de poires en conserve, ananas, camphre, grains de poivre trempés dans le miel. Petite pointe iodée en finale de bouche, bien nichés dans l’édredon de tourbe citronnée et de jus de salade de fruits. Pour être franc, je cherche l’apport du rye cask… Comme éloge du passage de Mickey Head à la tête de Ardbeg, j’aurai opté pour une nouvelle version Supernova ou un whisky beaucoup plus singulier. Mickey aura laissé sa trace pour beaucoup plus longtemps qu’au bottling en son honneur. Ceci étant dit, ça se boit très bien, même par une journée de canicule à +30 degrés, ça en est presque rafraichissant.

Patrick 90%
Un superbe whisky, j’adore le mélange de la fumée d’Ardbeg et les épices du rye. Nez: Un délicieux parfum de… bananes fumées ?! Avec du caramel et de discrètes épices venant du seigle. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée et le sel sont accompagnés de belles notes épicées et d’une touche de caramel et de discrète vanille. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Kim 82%
Plutôt hermétique au nez, ce qui est étrange pour un Ardbeg. J’y décèle cependant des notes de caramel, de bois et de noix de coco très grillée. Aurais-je affaire à un affinage en fût de salade de fruits? C’est l’impression que me laisse la première gorgée. Celle-ci est d’ailleurs un peu aride, mais mes papilles se résignent plutôt bien à cet abordage. Si ce Arrrrrrrdbeg est un pirate, c’en est un plutôt coloré! Sympathique, mais sans plus.

Ardbeg Ardcore

46% alc./vol.
Ardcore est une vraie innovation dans le monde des Single Malts tourbés. Vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce nouveau Single Malt Ardcore résulte de la distillation d’un malt noir (black malt) : la céréale est chauffée à température très forte pour que le malt devienne torréfié, un peu comme un grain de café ou de cacao. Une opération de séchage sous surveillance… Si la température dépasse les 250°C, le malt peut se transformer en charbon et prendre feu. Un procédé de fabrication qu’on retrouve notamment chez Glenmorangie Signet, mais encore jamais avec un whisky tourbé. Il rappelle le passé oublié de « Punk Ellen », surnom donné au port de l’île d’Islay dans les années 1970.

André 85%
Nez plutôt réservé, à l’aspect jeune et presque dilué. Lime et citron, chocolat au lait, un brin de zeste d’oranges, fumée de tourbe clean, inspiration maritime. Aux gorgées subséquentes, ananas rôti sur le feu de camps et poivre. En bouche, texture au départ liquide mais aux gorgées subséquentes gagne un bon côté huileux. Anis, bois brûlé, citron, oranges, ananas, poivre, fumée de tourbe terreuse, chocolat et vanille, le tout avec un bon apport herbeux. Courte finale sur le citron, le chocolat et le charbon. Ok… Agréable pour un whisky tourbé et maritime de semaine. Là où ça fait mal c’est lorsque l’on compare le prix versus un Ardbeg 10 ou un Uigeadail qui selon nos sources sera pratiquement au même prix que le Ardcore. Je préfère de loin un bon vieux 10 ans régulier ou pour 200$ balles, un Uigeadail. Est-ce que je vais en acheter pareil? Oui, pour parfaire la collection, mais pas nécessairement pour en boire disons. Hé oui, victime du marché capitaliste…

Patrick 89%
Un beau whisky avec tout ce qu’on peut désirer d’un Ardbeg. Avec une texture un peu plus soyeuse, ça serait vraiment un chef d’œuvre… Mais ça demeure une bouteille que j’ai vidée assez rapidement… Et que je ne regrette ainsi pas d’en avoir acheté une deuxième ! Nez : Un beau parfum fumé avec une touche de sel et du charbon de bois sec. Bouche: De la fumée de tourbe et cendreuse d’une grande intensité, avec une belle note salée, du discret chocolat noir et une petite pointe d’anis. Finale : D’une belle longueur, pleine de suie, de fumée et de bois brûlé.

The Vintage Malt Whisky Co. Ltd. – The Cooper’s Choice Laphroaig 7 ans

46% alc./vol.
Distilled 2006, Bottled 2013.

André 86%
Typiquement Laphroaig, agrumes, medicinal et tourbé, très verdâtre, maritime et salin. Texture liquide en bouche, médicinale, cendreuse, herbe verte mouillée, zeste de citron, agrumes, miel et crème saveur vanille, antiseptique. Finale persistante, sur la tourbe médicinale et cendreuse, bien vanillée et remplie d’agrumes.

Patrick 92%
Oh, Laphroaig comme je l’adore, médicinal, salé, intense et définitivement pas pour les enfants. Smooooooth!! Dire qu’il y a quelques années à peine ce genre d’embouteillages était disponibles partout pour une bouchée de pain… Je peux vous assurer que j’en ai savouré chaque gorgée! Nez : La fumée de tourbe huileuse et médicinale typique de Laphroaig. Que dire de plus ? Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée huileuse et médicinale de Laphroaig s’exprime avec toute la force possible, mais aussi une bonne dose bois brûlé, de caramel salé, une goutte de miel et une grosse pincée de sel pas subtile pantoute. Bref, bonheur! Finale : D’une superbe longueur, fumée et salée.

Kilchoman 10 ans STR Cask Finish

54.5% alc./vol.
Embouteillé exclusivement pour Craft Cellars – 240 bouteilles – Cask 168/2011 – Distillé 7.4.2011, embouteillé 7.4.2021. Après avoir passé environ 9 ans dans un Ex-Bourbon Hogshead, ce whisky a été affiné pendant une année supplémentaire dans un ex Wine STR (Shaved – Toasted – Recharred) Cask.

André 88%
Fruits rouges diffus, fumée de tourbe lointaine, oranges, fruits secs. La bouche est poivrée et puissante, très tourbée aussi, cerises noires, oranges, prunes, poivre et fumée médicinale et un accent de terre mouillée. Saveurs de céréales et de bois de chêne brûlé bien présentes aussi en bouche. Sensation texturée en bouche bien nuancée par les épices relevées et le bois brûlé. Longue finale poivrée, sur les céréales fumées et le bois crâmé, le sel de mer et la terre noire mouillée.

Patrick 85%
Je ne suis pas fan de la mode des casks « STR », mais au moins, Kilchoman font tellement du bon jus que ça permet d’avoir tout de même du fun! Nez : De la belle fumée de tourbe fruitée et cendreuse, des fleurs et quelques épices. Bouche : De la fumée de tourbe intense et pleine de cendres, un gros bouquet de fleurs, du gros vin rouge et des épices africaines. Finale : D’une belle longueur, de la fumée, de la cendre et un peu de vin rouge.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #13

57.9% alc./vol.

André 89%
Culture de framboises dans un champs de tourbe. Pansements et antiseptique, asphalte chaude après la pluie, phénolique et médicinal, sel de mer, oranges et framboises. La bouche est riche et généreuse, la texture souple mais sans support gras ou huileux. Le tout demeure tout de même très agréable. Les notes de phénol et d’antiseptique explosent en bouche et s’allie à la vague d’alcool. Ananas flambé, oranges, framboises, vanille, citron, poires. Savoureux. J’ai une teinte herbeuse au fil des gorgées subséquentes, le sel de mer aussi colle en bouche. La finale est tourbée et phénolique, assaisonnée d’anis et de poivre, eucalyptus, médicinale comme on l’aime.

Patrick 90%
Un beau Laphroaig intense et crasseux comme j’aime. Encore une valeur sûre! Nez : De la fumée de tourbe, du goudron, des agrumes, du sel et une touche sucrée très discrète. Bouche : Intense, avec de la fumée de tourbe enveloppante, du sel omniprésent, de la cendre et une note de sucre d’orge. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et le sel.

Martin 91%
Nez: Les fruits des champs semblent vouloir damer le pion à la tourbe classique de la distillerie. Mais tel une éclaircie après la pluie, on retrouve rapidement la belle tourbe phénolique et les embruns marins propres à nos attentes envers un Laphroaig. Oranges et sucre blanc viennent compléter l’équipe. Bouche: Vanille, cassonade et sucre granulé. Quelques fruits rouges avec une touche de bois viennent attendre la tourbe crasseuse, et personne ne sera déçu sur ce plan-là. Finale: Pas de pointe d’anxiété à l’horizon, toutes les saveurs nous tiennent ici par la main pour terminer l’expérience en beauté et en douceur. Équilibre: Un embouteillage d’exception, un dram fumé, fruité, fort et doux à la fois, un bel exemple comme quoi une distillerie peut jouer sur de multiples tableaux à la fois avec un rendu exceptionnel. Bravo.

Elements of Islay Full Proof

59.3% alc./vol.

Patrick 84%
Un whisky qui dit ce qu’il est: de la tourbe et c’est presque tout. Bref, simple, jeune et efficace. Nez : Un parfum frais et léger, marqué par la fumée de tourbe, des fleurs et quelques agrumes. Bouche : Le whisky est beaucoup plus intéressant ici que ce que le nez laissait présager: la fumée de tourbe est plus intense, avec de l’huile, des agrumes et bonne dose de bois brûlé. Finale: D’une belle longueur, marquée par la fumée et le bois brûlé. – 59.3% #7
Patrick 84% Un whisky qui dit ce qu’il est: de la tourbe et c’est presque tout. Bref, simple, jeune et efficace. Nez : Un parfum frais et léger, marqué par la fumée de tourbe, des fleurs et quelques agrumes. Bouche : Le whisky est beaucoup plus intéressant ici que ce que le nez laissait présager: la fumée de tourbe est plus intense, avec de l’huile, des agrumes et bonne dose de bois brûlé. Finale: D’une belle longueur, marquée par la fumée et le bois brûlé.

Bowmore 11 ans Fèis Ìle 2017 Sherry & Wine

53.8% alc./vol.
Édition limitée de 2000 bouteilles.

André 90%
Prunes, raisins macérés dans le rhum, gâteau aux fruits, sel de mer, chocolat noir et caramel chauffé, cerises noires saupoudrées d’une pincée de cannelle. Très gourmand comme nez. Texture visqueuse et grasse en bouche, de laquelle transperce les épices et le poivre. Pâte de fruits, prunes et cerises noires, chocolat noir, cannelle, terre mouillée, aspect vineux au fil des gorgées puis sucrée. On perçoit beaucoup les influences du fût de chêne en finale de bouche, très longue d’ailleurs, qui s’accompagne d’iode, de chocolat noir fumé et de poivre. Si Bowmore faisait des embouteillages de cette qualité de façon régulière, elle redeviendrait une distillerie au top du lot au lieu de se tirer dans le pied comme elle le fait depuis son rachat par Suntory.

Patrick 95.5%
S’il y a une distillerie qui est capable de produire les meilleurs whiskys au monde, c’est bien Bowmore ! Et en voici encore une preuve irréfutable. Nez : Des fruits des champs saupoudrés de sucre blanc, et une touche de sel. Je manque de mots, mais c’est vraiment superbe. Bouche : De beaux fruits mûrs sucrés, du bois chaleureux, du chocolat au lait, du sel à profusion et une pointe de fumée…. OMG, tout y est! Finale : D’une belle longueur, salée et fruitée.