Duncan Taylor Octave Springbank 22 ans 1994

50.7% alc./vol.
Single cask #639909, finished 9 months in Octave Cask, bottle 1 of 81.

André 94%
Gâteau aux fruits, caramel, pain d’épices, hyper rond, genre sherry capiteux, cerises Marasquin. Un peu acéré en finale de bouche, épices des Caraïbes, muscade, oranges confites, mandarines, pelure de raisins verts. Bouche ronde, pleine de muscade, de pelure de raisins mauves. Peut-être un peu trop dénaturé, on peine à discerner la distillerie qui se cache derrière les effets du fût d’octave mis à part le filin de sel de mer en finale de bouche. Quel présentation hors-norme, texture à faire rêver, intense et bold comme ensemble.

Springbank 13 ans Green

46% alc./vol.
Organic barley et vieilli en fût de sherry, 9000 bouteilles seulement.

André 86%
N’exprime pas vraiment de notes de sherry au nez, mais plutôt les poires et les céréales au miel, les pommes vertes et les cosses d’oranges. Hormis quelques notes plutôt timides de raisins secs, ce whisky portes plus sur les fruits à chair, les notes de salade de fruits ainsi que les céréales. La texture en bouche est exquise, très soyeuse et une fois le whisky en bouche les saveurs de fruits rouges et de raisins secs sont plus évidentes. Y’a aussi quelque chose de tricky au nez que l’on pourrait peut-être associer aux céréales organiques mais, difficile à dire. La finale de bouche est ponctuée de salves d’épices (cannelle, gingembre et poivre), la tarte au citron et vanille fouettée, grains de céréales verts et une rétro-olfaction de fruits secs et de sherry.

Springbank Society Longrow 13 ans

56.7% alc./vol.
Distilled October 201, bottled March 2015 – 7 ans de maturation en fût Fresh Bourbon Barrel et 6 années supplémentaires affinés en fûts de Chardonnay hogshead. Édition limitée de 366 bouteilles.

André 74.5%
Nez bizarre, les premières odeurs me font penser à de l’alcool à friction. Alors je laisse un bon 10 minutes au whisky pour respirer et prendre place. Puis; tourbe puissante, poires, compote de fruits, cerises, miel et raisins mauves, touche florale. Difficile à sizer et un peu trop funky au nez. La bouche… oh… shit… Full chlore de piscine, forte présence de tourbe animale, terreuse et herbeuse, agricole, fruits rouges et poires, ananas, oranges. Très débalancée et pas super agréable. Finale salée et épicée, tourbée et fruitée avec une solide présence d’alcool. Pas horrible comme whisky mais tout près, je n’ai même pas terminé mon petit verre. C’est à se demander si les gens de la distillerie ont goûté avant d’embouteiller.

Patrick 95%
Un whisky extraordinaire, complexe, savoureux et balancé parfaitement. Nez : Extraordinaire parfum de tourbe sucrée et de fruits des champs très frais. Avec du goudron, de l’huile et une bonne dose d’air salin. Bouche : Wow! Tourbe sucrée, fruitée et salée. Tout ce qu’on désire d’un whisky s’y retrouve. Finale : Longue, savoureuse et j’en veux encore!

Hazelburn 10 ans Rundlets & Kilderkins 2003

50.1% alc./vol.

André 83.5%
Le nez est simple et très axé sur le grain. Donc, grains de céréales (Céréales Honey Comb), miel chaud, quelques épices disparates, petit accent terreux et ensemble passablement influencé par le bois. C’est difficile à expliquer mais le nez est à la fois sucré et pointu et défini par des saveurs et arômes très différents mais qui se marient fort bien, genre texture crémeuse avec accents épicés, brin de scie du bois tout juste coupé. En bouche, au départ très feutré avec une montée d’épices et de poivre, de terre mouillée, légère impression de new wood, raisins verts, vanille et miel, pommes Ginger Gold, une touche de sherry. Un peu déstabilisant comme livraison. Finale sur les grains de céréales et les épices, fruits. Les notes ressemblant à du sherry sont beaucoup plus robustes en finale de bouche. Un whisky funcky et un peu tricky, difficile à cerner. On a l’impression que les saveurs sont un peu disparates et l’idée générale un peu diffuse.

Patrick 82%
Un bon whisky, mais avec un nez un peu bizarre. Nez : Parfum de bois franc fraichement coupé, avec une note de panier de fruits mélangés. Bouche : Belle texture huileuse, avec des saveurs boisées et sucrées, de subtiles épices et un peu de vanille. Finale : D’une belle longueur, et rafraichissant.

Springbank 12 ans Burgundy Matured

53.5% alc./vol.

André 86.5%
Méga nez fruité, les fruits rouges écrasés, framboises, cerises bien rouges, toffee et chocolat noir. Jamais j’aurais misé sur un Burgundy, les saveurs s’associent plus à celles tirées du sherry cask. Fond de nez un peu rêche et tannique, aiguisé par les épices et le généreux taux d’alcool. La bouche est ronde et fruitée en approche, puis épicée (style épices des Caraïbes et de cuisine Créole), framboises et cerises, bonbons en gelée à saveur de fruits (wine gums). On perçoit le léger tricky du wine cask. La finale de bouche est finement salée et tourbée, grappe de raisins mauves, notes légèrement savonneuses, vieux warehouse avec sol en terre un peu humide. Un whisky tricky et challengeant. Sans être le whisky le plus singulier cette édition de Springbank est bien conçue, singulière, presque énigmatique.

Patrick 84%
Un presque très bon whisky… Mais on dirait qu’on a laissé le fût vide attendre trop longtemps avant d’y mettre le whisky. C’est extraordinaire au début, puis ça dérape, et enfin ça revient dans le bon chemin. Nez : Superbe parfum fruité et sucré, marqué par les fraises et les framboises. Le tout complété par du chocolat noir qui se transforme tranquillement en quelque chose de plus tannique. Bouche : Arrivée en bouche marquée par les fruits frais, puis les fruits mûrs, ensuite les épices, et enfin de la fumée et du sel. Finale : Longue, fumée, salée et épicée.

Martin 86%
Nez: Fruits rouges en puissance bardés de chêne poussiéreux avec une qualité qui trahit le degré d’alcool omnipotent du verre. Tannins du vin, épices du cask strength. Lointaine tourbe maritime et panier de framboises. Alléchant et effrayant à la fois. Bouche: Fruits des champs, épices enflammées, vin chaud, chêne sec, sel marin, malt. Le tout semble un peu hors de contrôle, mais je connecte tout de même avec les saveurs. Finale: Bois juteux, céréales, foin sec, sherry, raisins, cuirette et vin chaud aux épices. Les saveurs calment tranquillement le jeu endiablé du taux d’alcool. Équilibre: Un bon whisky, difficile à cerner ou apprivoiser, impossible à dompter. Le spectre des saveurs est particulier et séduisant, mais il faut impérativement un minimum d’expérience pour décortiquer et apprécier cette expression.

Springbank 12 ans Green

46% alc./vol.

André 92%
Nez singulier et déroutant, avec une fraicheur maritime et une combinaison de fruits bizarre ; pomme verte, poires saupoudrées de poivre noir concassé, brise du large, pincée de fumée de tourbe, agrumes, oranges. Juste wow, singulier et hyper challengeant. En bouche, tarte lime et citron, agrumes, pelures de pommes vertes, texture crémeuse et huileuse, vanille et miel, le whisky est rafraichissant et rappelle le plein-air. Les saveurs sont définitivement uniques. La finale est finement poivrée et épicée, le mélange avec les fruits tropicaux frais nous varloppe d’un bout à l’autre de la palette aromatique. Un Springbank définitivement hors du spectre régulier de la distillerie, exceptionnel.

Patrick 85%
Un bon whisky savoureux et original. Au goût, on comprends aisément pourquoi on l’a appelé « Green »! Intéressant, mais je préfère la recette originale de Springbank. Nez : Intriguant… Salade de fruits avec des pommes vertes, des poires et des agrumes sur laquelle on aurait mis un peu de poivre noir, de sel et de cendres. Bouche : Wow! Le sel et la cendre en premier plan, supporté par la sale de fruits pommes vertes-poires-agrumes légèrement sucrée et épicée. Le taux d’alcool semble plus fort de quelques degrés de ce qu’il est vraiment. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Springbank 12 ans Cask Strength Batch 12

54.1% alc./vol.
2016 Release. Mélange de 70% de fûts de sherry et de 30% d’ex-bourbon casks.

André 89.5%
Les diverses parutions de cette distillerie sont parfois inconsistantes, spécialement lorsque l’on parle de sherry cask, certaines dernières versions étaient simplement sulfureuses et décevantes. Mais avec cette opus, la distillerie marque un grand coup. Ce whisky exprime bien sa provenance sans pour autant limiter l’expression des saveurs du fût de sherry. Mélange de raisins secs, de sherry pulpeux et de fumée de tourbe terreuse et saline. Vanille, orange, fruits rouges avec une touche maritime indéniable. En bouche; Poires, coconut, puis une touche de sel de mer et de fumée huileuse s’éternisant dans des notes de poivre concassé. La finale est douce pour un whisky avec ce taux d’alcool, les agrumes et l’orange, pelures de pommes rouges. Le côté huileux et mouthcoating laisse passer l’alcool presque de façon paresseuse. Un beau whisky qui se prendra sur le ferry en direction d’Islay.

Patrick 92%
Un excellent Springbank avec tout ce qu’il faut à la bonne place. J’ai vraiment un faible pour ce sublime mélange de fumée et de xérès. Nez : Parfum extraordinaire présentant un superbe mélange de xérès sucré, de fumée de tourbe et de chêne. Bouche : Bois brûlé, xérès, fumée de tourbe, tonne d’épices, raisin, vanille, touche de sel et pointe de poivre. Wow. Finale : Longue, marquée par le bois épicé, la fumée de tourbe et le xérès.

Martin 91%
Nez: Raisin juteux et fumée de tourbe, orge grillée et vanille, chêne et noix. Enivrant et complexe à la fois. Bouche: Vanille, chêne, tourbe et épices bien dosées. On se développe sur les fruits des champs, la cannelle, le poivre et un retour de la tourbe boisée. Finale: Chaude et longue, quoique douce pour son taux d’alcool. Cannelle, bois, poivre et tourbe fruitée. Équilibre: Un whisky qui se prend bien n’importe quand, mais qui brillera vraiment dans les occasions spéciales.

Longrow Red 4e Édition 12 ans Pinot Noir Finish

52.9% alc./vol.
Édition limitée de 9000 bouteilles. Ce Longrow Red s’inscrit dans la ligné des éditions limités Longrow Red, qui associent le style fermier et marin de Longrow à des fûts de vin. Celui-ci est élevé 11 ans en fûts de Bourbon pour une finition de 1 an en fûts neufs de Pinot Noir Néo-Zélandais.

André 91.5%
Approche très fruitée au nez ; berries, confiture de fruits, gâteau aux fruits, marmelade d’oranges, puis montée de tourbe mouillée et terreuse. Le nez est singulier mais pas nécessairement difficile d’approche. Belle sensation en bouche, fluide mais avec des saveurs prononcées de fruits secs, de fruits sauvages, belles nuances tanniques et épicées provenant du fût mais qui ne gâchent pas les autres saveurs. Mélange de fruits sauvages, de réglisse rouge et de tourbe terreuse et poivrée. La finale est en crescendo poivré et épicé avec une sensation de fumée terreuse en arrière-bouche, un mélange bizarre mais on les saveurs trouvent chacune leur équilibre et leur utilité. Cela me rappelle une chorale avec les différentes tonalités qui parfois, lorsque l’on les écoute isolées, sonnent bizarre mais qui une fois dans l’ensemble donnent toute la nuance qu’il faut pour en faire une œuvre magistrale. J’adore cette édition de Longrow qui a su trouver une singularité sans perdre sa personnalité propre. Cette version est beaucoup mieux équilibrée que la première goûtée précédemment.

Springbank Local Barley 16 ans 1999

54.3% alc./vol.
Édition limitée à 9000 bouteilles. Fabriqué à partir d’orge de type prisma (orge d’été) cultivé à la Low Machrimore Farm dans le sud de la péninsule du Kintyre. Tiré d’un mélange de 80% de bourbon casks et de 20% European oak sherry casks.

André 90.5%
Nez très artisanal, axé principalement sur les céréales, abondantes notes de sucre, de miel et de vanille, cintrées de tourbe discrète et de poivre épicé. Une fois la vague d’alcool calmée, de savoureuses notes de poires et de petits fruits sauvages apparaissent progressivement. Superbe texture en bouche, presque du beurre baraté, sensation huileuse mais ferme, l’amalgame de saveurs est intéressant et bien présentée. Mélange de céréales nappées de poires, de vanille et de miel, avec une légère fumée huileuse en arrière-plan. Seul petit reproche c’est que celle-ci n’offre presque aucunes surprises par rapport au nez. Les notes de poivre et d’épices resurgissent après que ce soit dissipée la vague sucrée de miel et de vanille. La finale est huileuse et sucrée et se transforme sous des notes plus sèches et épicées en rétro-olfaction. J’adore le style, la qualité de la présentation, la texture unique et la place laissée aux céréales. Comme son nom l’annonce, on a droit au spectacle attendu.

SMWS 27.109 Springbank 16 ans

58.3% alc./vol.
“Guns on the grouse moor” – Distillé le 31 mai 1998, 738 bouteilles, ex-gorda de xérès.

André 72%
Sherry puissant au nez, confiture de fruits, noix nappées de miel. En bouche, bien fruité, bonbons en gélatine, confiture de fruits, viande fumée et beaucoup de sel de mer. Quel mélange bizarre. Arrière-goût très épicé et salé, viande séchée avec un retour de chlore… c’est infecte… Chaque gorgée rehausse ces saveurs de sulfure et de chlore… Définitivement, un embouteillage à oublier… 16 ans dans un fût pour en arriver là… La démonstration qu’un mauvais fût peut gâcher le meilleur distillat. J’ai jeté le reste de mon verre dans l’évier et ça a été rejoindre les milliards de litre de merde déversés par Coderre dans le St-Laurent.

Patrick 82%
Définitivement pas mauvais, mais loin d’être trippant. Nez: Un mélange rock and roll de xérès et de tourbe, le tout sur un lit de fleurs, pendant qu’on mange des jujubes aux framboises et une bouchée de fudge. Bouche : Sel et xérès brûlant, fumée de tourbe, jambon salé (wtf ?), pelure d’oranges et fudge. Finale : D’une belle longueur, mais présentant un mélange de saveurs un peu étrange.

Martin 79%
Ambré-rosé plutôt neutre. Nez: Céréale affirmée, miel et confitures, le tout entouré d’un genre de nuage de pourriture, comme si on avait oublié de fermer le couvercle de la poubelle. Un peu de jerky salé et de fumée de tourbe se développent par la suite. Bouche: Arrivée en bouche un peu acide, texture moyenne, oranges, vanille, xérès, fruits rouges et chêne. Un mélange somme toute agréable qui en fait presque oublier le nez douteux. Finale: Les saveurs mentionnées précédemment sont toujours au rendez-vous, mais une sorte d’aura de vidanges teinte le tout. Équilibre: Sans être totalement vil, c’est un exemple de mélange qui, sans pour autant être complètement déséquilibré, demeure plus ou moins bon.