Lost Distillery Classic Selection Lossit

43% alc./vol.
Au siècle dernier, des centaines de distilleries écossaises ont fermé. En cause, les guerres et la prohibition, et ce, malgré l’excellente réputation de leurs whiskies. Si l’activité des distilleries avait perduré, certaines d’entre elles seraient aujourd’hui certainement aussi réputées que les grands noms du whisky écossais. The Lost Distillery est un embouteilleur indépendant écossais qui s’est donné pour mission de redonner vie à des expressions de distilleries ayant disparu. Pour ce faire, des archivistes passent en revue dix critères qui donnaient son identité à un whisky (lieu, type d’orge, équipement, etc.). Ce sont les équipes d’assemblage de The Lost Distillery qui grâce à 2 à 3 ans de recherche et un travail de collaboration avec 80% des distilleries écossaises en activité, font revivre le profil aromatique de ces whiskies oubliés. Ensuite, ces différents malts sont soumis à un comité de dégustation jusqu’à aboutir au résultat le plus fidèle possible, qui sera mis en bouteille. La distillerie de Lossit (qui fut le plus gros producteur de whisky -illicite- d’islay) a été fondée en 1817 par Malcolm MacNeill sur l’île d’Islay et a fermé ses portes définitivement en 1867 en raison de la localisation isolée et de l’obsolescence de ses équipements. Elle était située près de la présente distillerie Caol Ila. Cette édition a pour cœur Ben Nevis mélangé de 5 à 10 autres single malts affinés en fûts de sherry PX et Oloroso.

André 84%
Tarte aux poires fumée sur un feu de tourbe terreuse, lait d’amande, fumée organique prononcée, grains de café moulus, chocolat noir. La bouche est franche que le nez, légèrement minérale aussi, poires, ananas, vanille, fumée, chocolat noir, expresso, terre mouillée, dentelle de sel de mer et herbe mouillée discrète. La bouche est plus tourbée que le nez. La finale est courte, poivrée et fumée, un peu molle et évasive.

Patrick 83%
Un whisky plaisant, mais qui manque de texture et dont la finale est trop courte. Nez : Parfum plutôt floral, avec des poires et une discrète fumée de tourbe. Bouche : La fumée de tourbe est ici à l’avant plan, sans être agressive pour autant. Le tout avec des fruits tropicaux, des agrumes, du chocolat noir salé et un peu de poussière de malt séché. Finale : Un peu courte, avec une bonne dose de sel et une touche épicée.

Martin 85%
Nez: Fleurs et poires, poivre et tourbe subtile. Chocolat noir, marc de café et noix. Assez franc et direct. Bouche: La tourbe est beaucoup plus présente et solide ici, avec des notes de citron et de poussière de pierre. Les fruits tropicaux suivent dans une belle explosion subtile. Finale: Crème, tourbe, citron, ananas et chêne. Équilibre: J’aime bien, surtout son côté insolite que nous ne voyons pas à tous les jours, restant d’une époque de distillation révolue…

SMWS Peat Faerie 7 ans

50.0% alc./vol.
Blended, Batch #4, Vintage 12/10/2010 from First Fill Bourbon barrel, 2172 bottles

André 81%
Tango de tourbe bien orchestré, de miel et de vanille crémeuse, fruits tropicaux, poires, ananas et pommes vertes. Rythme poivré en retrait. La bouche est très anonyme, la texture est platte et sans passion, les saveurs fades et diluées. La même, bien que discrète, est en avant-plan et sert de toile de fond à l’amalgame de fruits tropicaux; melon au miel, ananas, puis les poires, pommes nappées de miel et de crème à saveur de vanille. Petite sensation cendreuse, de poussière de craie et salée en fond de bouche avec la saveur de tourbe s’alourdissant au fil des gorgées. Finale de tourbe phénolique salée et de poussière de pierre et de cendre froide légèrement épicée.

Patrick 88%
Un très bon scotch, intense et savoureux… Mais je dois admettre que je m’attendais à plus venant de la SMWS. Mais ça demeure très bien. Nez : De la fumée de tourbe, des notes maritimes, des pommes rouges et de la noix de coco. Bouche : De la fumée de tourbe intense, du sel, de la pomme rouge, de la cannele et des épices. Le tout semble plus léger que le taux d’alcool annoncé. Finale : D’une longueur moyenne, tourbée et salée.

Martin 85%
Nez: Tourbe végétale bien plaisante, boucane, herbe séchée, vanille, crème anglaise, fruits tropicaux, pommes et poivre noir discret. Je suis un p’tit peu excité. Bouche: Aqueux un peu comme texture. Tourbe bien verte, poivre et chêne, épices chaudes et orge bien gorgée de sirop de fruits. Finale: Les saveurs se dilapident rapidement vu que la texture permet plus ou moins de les garder en bouche longtemps. Poivre, chêne et tourbe demeurent. Équilibre: Je ne déteste vraiment pas ce beau blend tourbé, mais il comporte tout de même quelques défauts, surtout au niveau de se texture. Devant la réputation de la SMWS, ce blend tient plus ou moins la route.

Douglas Laing Scallywag 10 ans

46% alc./vol.
Certains disent que ce Scallywag 10 ans est en fait âgé de 70 ans, et si vous comptez en âge canin c’est le cas. Cet embouteillage sort à l’occasion des 70 ans de la Maison Douglas Laing fondée par Fred Douglas Laing en 1948. Ce blended malt est le fruit d’une combinaison parfaite entre plusieurs Single Malt du Speyside vieillis en fut d’Olorosso et de Pedro Ximénez. Ce whisky rend hommage à la longue lignée de Fox-Terriers qui accompagne la famille Douglas Laing depuis tant d’années. Production limitée de 4.500 bouteilles.

André 87%
Fruits rouges divers, pommes, cerises, prunes, gâteau forêt noire avec coulis de cerises, chocolat noir et grains de café moulus. À l’aération, le sherry devient de plus en plus important. En bouche, la texture est ronde et sucrée, appétissante à souhait, poivrée et gorgée de sucre de fruits. Prunes séchées, cerises, bleuts, raisins mauves, une touche de cannelle et de poivre, mélange de cappucino glacé et de chocolat noir amer, vanille et cassonade. Le sherry a un léger aspect austère et sérieux. Finale de fruits rouges poivrés, de cassonade et de chocolat noir. Une belle simplicité avec de la complexité bien cachée.

Patrick 93%
Oh que c’est bon! Un superbe blend qui a profité d’une maturation exceptionnelle en fûts de xérès. Un rapport qualité prix excellent, je recommande sans hésiter. Nez : Un superbe xérès riche et onctueux, avec des oranges, du chocolat noir sucré, des fruits mûrs et quelques épices. Bouche : Wow, du xérès rempli de fruits mûrs, d’orange, de chocolat noir, de bois, d’épices et de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Martin 90.5%
Nez: La chaleur du xérès vient nous chercher ici. On sait tout de suite qu’on a affaire à un gros joueur. Chocolat noir, zeste d’orange, fruits des champs et chêne gorgé de xérès épicé. Irrésistible et accablant à la fois. Bouche: Raisins rouges, raisins secs, marmelade à l’orange, cannelle et muscade, bois et fruits rouges. Touche de tabac aromatisé. Caramel. Finale: On demeure dans une longue finale qui étire les notes du reste de l’expérience sur une belle ligne droite. Équilibre: On se retourne et on reflète sur la dégustation et, bien que c’est un blend délectable, j’ai l’impression qu’on se la joue safe au niveau de la diversité des saveurs. En venant jouer dans la céréale, le cuir ou la fumée, je crois qu’on aurait pu scorer mieux. Mais il ne faut pas trop lever le nez, ça reste un superbe produit.

John Walker & Sons – Odyssey

40% alc./vol.
Un mélange de trois single malts mariés dans des fûts de chêne européens pour matutation.

André 87%
Wow, delectable. Oranges, petits fruits sauvages, abricots, miel, caramel, fruits tropicaux. Rondeur impressionante et un agencement de saveur exquis au nez. La bouche est plus musclée avec des notes phénoliques intenses et du gingembre. Les notes de tête d’oranges prédominent aussi en bouche. La texture est plus effilée par les notes de gingembre et de tourbe phénolique mais l’ensemble demeure un peu dilué à mon goût perso. La finale est courte et sèche, bien épicée, la texture s’effiloche plus on laisse le verre respirer. À 2000$ la bouteille, on est en droit de s’attendre à plus.

Patrick 89%
Un très bon whisky, riche, complexe et bien balancé. Facile de comprendre le succès de cette marque. J’avais peur que la dilution à 40% ait ruinée ce whisky, mais mis à part que la finale est un peu courte, ça ne paraît pas! Bon, aussi bon que le whisky soit, la seule raison de dépenser autant d’argent pour cette bouteille est la boîte qui est incroyablement cool! Nez : Un beau parfum riche et complexe, typique de la marque. Du grain, de la fumée de tourbe évanescente, de discrets fruits tropicaux, des bananes et une touche de bois. Bouche : De la fumée de tourbe et du bois brûlé pour commencer, des fruits tropicaux et de la banane, le tout porté par un onctueux whisky de grain. Finale : D’une longueur moyenne, et fumée.

Johnnie Walker Blue Label – King George V Edition

43% alc./vol.
Mélange comprenant les single malts Cardhu, Lochnagar et Port Ellen entre autres.

André 88%
Abricots et nectarines, melon au miel, cerises distantes et fruits secs, fruits tropicaux, caramel et miel. Le nez est onctueux et doux, très rond et raffiné. La tourbe est lointaine aussi mais bien présente. La bouche est un peu molle et diluée, la texture ronde, finement épicée et bien fruitée. Vieille pochette de cuir contenant des fruits secs, oranges confites, caramel et miel, abricots, pommes, fumée phénolique relativement douce. Passablement de notes de gingembre et de toute-épices, d’épices boisées aussi. La finale est courte, trop courte en tout cas pour un whisky de ce prix, fortement épicée et fruitée et avec une bonne dose de tourbe.

Patrick 92%
Les attentes se doivent d’être élevées envers un tel whisky. Et elles sont rencontrées. J’ai trouvé dans ce whisky tout ce que j’y attendais, superbe! Nez : Un peu de fumée, du caramel, des pommes, des biscuits et du beau chêne délicieux. Bouche : De la fumée de tourbe, des épices, du chêne sec, des fruits et du malt. Finale : D’une belle longueur et très savoureuse.

John Walker & Sons – Private 2014 Edition – Unique Smoky Blend

46.8% alc./vol.
Mélanges de whiskies provenant des distilleries appartenant au groupe Diageo et ayant 28 ans d’âge. 8888 bouteilles

André 90%
Oranges, prunes, fruits secs, abricots, fumée de tourbe terreuse discrète, gingembre, pommes cannelle. On ne perçoit pas l’onctuosité du whisky comme dans les versions King George et Odyssey, celui-ci est beaucoup plus effacé et discret au nez. En bouche, la texture est plutôt anonyme, les saveurs par contre sont superbement bien harmonisées. Fruits tropicaux, fruits rouges séchés, oranges, abricots, tourbe terreuse, un brin de sel de mer, poires et pêches, mangues, miel. Finale tourbée mentholée persistante, fruits tropicaux, de bonne longueur et des saveurs brillamment intégrées.

Patrick 92%
Un beau gros scotch, d’une intensité surprenante – et riche, balancé, savoureux. Que c’est bon! Nez : De la belle fumée enveloppante, des amandes, des pommes et du chêne. Bouche : De la belle fumée de tourbe épicée, de la vanille, des roches et du bois. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Johnnie Walker Blue Label – Year of the Pig

46% alc./vol.
Dans l’horoscope Chinois, 2019 est l’année du cochon, le 12eme signe du zodiaque. La présentation de l’emballage et de la bouteille est l’œuvre de Chrissie Lau, illustratrice anglaise qui s’est inspirée de l’héritage culturel Chinois. Ce signe représente la bonne fortune, la forte personnalité.

André 87%
Onctueux mélange de fruits séchés et de fruits tropicaux, raisins et cerises séchés, poires, ananas, melon au miel, oranges, miel. La bouche est beaucoup plus épicée et la fumée de tourbe est plus présente aussi. Les fruits rouges ont pris le dessus sur les fruits tropicaux et fruits à chair. Cerises, raisins, melon au miel et poires, miel, anis, camphre et fumée de tourbe, le toute-épices. Finale corsée, fumée et épicée.

Patrick 91%
Ce n’est un secret pour personne, j’aime bien les Johnnie Walker et celui-ci n’est pas pour changer mon opinion. Superbe! Nez : Du bois, du cèdre en fait, un peu de fumée, des agrumes, de l’anis et de discrets fruits mûrs. Bouche : En premier lieu, un délicieux mélange de fumée de tourbe, de chêne sec, d’agrumes, d’épices et de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et avec très discrète touche sucrée.

Johnnie Walker Blue Label – The Casks Edition

55.8% alc./vol.
Une édition limitée lancée en 2015 en collaboration avec Singapour Airlines, en version brut de fût du célèbre Johnnie Walker Blue Label.

André 89%
Miel et sucre brun caramélisé, oranges, poires, abricots, une touche citronnée et de fût brûlé parfumé au feu de tourbe. La bouche est épicée, relevée par les notes de gingembre, la tourbe est puissante jumelée au taux d’alcool. Bonnes saveurs de bois brûlé, de chocolat noir amer, gingembre, clou de girofle, poivre moulu, anis, poires, abricots, miel, fumée de tourbe. Le nez est maintenant plus sur les céréales vanillées séchées au feu de tourbe. Finale fruitée, dentelle diaphane de fumée de tourbe et grosse rétro-olfaction d’épices.

Patrick 90%
Mon premier Johnnie Walker cask strength… Ouf… Je suis tellement excité à l’idée d’y goûter! Pas du tout ce que je m’attendais, mais tout de même superbe, avec l’intensité attendue, de la complexité, de la balance et plein de belles surprises. Nez: Du malt, du caramel sucré-salé, des fruits mûrs… Pas du tout ce que je m’attendais. Bouche : Du caramel, du sel, du sucre, de la vanille, des fruits mûrs… Mais aussi en arrière-plan une note de fumée de tourbe. Finale : D’une longueur exceptionnelle, épicée et fumée.

The King of Scots Blended Whisky

40% alc./vol.
King Of Scots est un blend de la maison de négoce Douglas Laing. Cette dernière garde précieusement le secret de sa recette depuis les origines de la création de ce blend en 1886. En effet, contrairement à l’industrie du blend, King Of Scots a une partie importante de malt âgé qui entre dans sa composition qui sont assemblés à des whiskies de grains.

André 77%
Une partie importante de malt peut-être mais qui demeure enterré sous les arômes et saveurs de whiskies de grains. Céréales séchées nappées de caramel et de noix cuites au four, miel chaud, cannelle et anis, vanille. La bouche confirme la bonne proportion de whiskies de grains, sucre à glacer, caramel chauffé à la poêle, toffee et miel. On fait rapidement le tour du propriétaire. Finale pointue, sur les céréales sucrées et épicées.

Patrick 79%
Pas mauvais, mais faut vraiment qu’il n’y ait rien d’autre à boire. Nez: Un parfum dominé par le grain. Bref, des céréales, du miel et quelques noix. Bouche: Du grain, du bois, un peu d’épices. Finale: Du grain, du bois, un peu d’épices.

Dewar’s 32 ans Double Double PX Sherry Cask Finish

46% alc./vol.

André 91%
Oranges, dattes et raisins et figues sechées, cerises noires hyper mures, cannelle et réglisse rouge, une touche de fumée, caramel. Le nez dégage une belle onctuosité, une finesse et une assurance que l’on retrouve parfois dans les vieux whiskies. La fumée de tourbe est plus présente en bouche, tout comme la cannelle, le poivre et l’anis qui picottent un peu partout. Sur cet édredon épicé se couchent ensuite les raisins secs, les dattes et les cerises, puis les oranges et l’ananas, le melon au miel et les poires plus en retrait. Finale fumée et épicée, de force moyenne mais avec une pérennité incroyable.

Patrick 93%
Quand j’achète un scotch de 32 ans, mes attentes sont évidemment élevées (même si le prix de celui-ci est raisonnable). Je peux vous assurer que mes attentes sont absolument rencontrées. Si vous êtes amateurs de xérès dans votre dram, difficile de faire mieux! Miam miam! Nez : Du xérès extrêmement suave, avec une touche florale, du caramel et un peu de bois brûlé. Bouche : D’abord du beau sucre chaleureux, du xérès envoûtant, du bois brûlé, des oranges discrètes et quelques gouttes de chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur le xérès et le bois.

Martin 90.5%
Nez: Dattes et raisins, xérès goulu. Épices et bois, cigare et cannelle, cassonade et vanille. Caramel et légère boucane. Bouche: Sec, boisé et fruité. Épices, fruits rouges et léger cuir, léger pneu. Assez bien pour un 32 ans 😉 Finale: Longue et chaude, elle perdure sur des notes de cuir, de chêne et de fruits. Le sherry tient la barre. Équilibre: Un solide scotch, surtout pour son âge et son prix. Par contre, je blasphèmerai et dirai que le 27 ans me fait un petit peu plus tripper…