Singleton of Dufftown 12 ans

40% alc./vol.

André 79%
Dash de char neuf nettoyé avec des produits aromatisés au citron, on a peut-être mangé du McDo dernièrement aussi car l’odeur de sel est très présente. Faux cuir kitch-cheapo. Finale unidirectionnelle alcoolisée. Un single malt maigre avec peu à livrer. What’s next ?!

RV 80%
C’est l’hiver, ce que ça sent quand on va écrire son nom dans la neige après avoir bu un king can de Bull Max et un 2 litres de Sprite. Heureusement ça se corrige pour devenir pêches à la cassonade. Plus piquant au nez, de la broue… de bière? Manque un peu de finale, avec du malt ennuyant. Et demain une fois que la neige aura tombé, j’aurai facilement oublié.

Patrick 80%
Nez feuillu et mentholé. Goût très marqué par les feuilles de menthe et le citron. Léger fruits rouges en finale. Une saveur de métal fait perdre quelques points.

Drumguish 3 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1990

André 60%
Donner à l’invité tannant ou au vieux mononcle vicieux qui “cruise ta blonde” lors du party de Noel… PLEASE SAVE ME !

RV 68%
Drumguish: un exemple de courage. Le courage d’oser lancer une bouteille aussi minable sur le marché!

Patrick 69%
1ère dégust: Poche; Je n’ai pas encore compris ce qui me retient de le vider dans l’évier. A éviter à tout prix. Si on vous l’offre gratuitement, utilisez-le comme antigel. 2ème Dégust: Mentholé, légère fumée, définitivement jeune. Intéressant car très différent, peut servir de “Réserve Spéciale” cheap si vous êtes convainquant!

Deerstalker 10 ans

46% alc./vol.

André 75%
Aussi ordinaire que monsieur tout le monde, le genre de scotch qui se fonds dans la masse et qui passe inaperçu. S’il est peut-être apte à se révéler tel quelqu’un à son ami(e), celui-ci ne m’a jamais voulu dans sa gang… une amitié qui n’a jamais (heureusement peut-être) aboutie. Bon débarras !

Deanston 12 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.
Highlands, 1966. Les bâtiments datent de la fin du XVIIIème siècle, lorsque Deanston était une filature de coton ; ils furent conçus par Richard Arkwright, capitaine d’industrie ambitieux et personnage plutôt controversé parmi le monde ouvrier, à l’aube de la révolution industrielle. En 1966, les locaux furent rénovés et transformés pour devenir la distillerie ; on considérait que les besoins en eau des deux activités étaient sensiblement les mêmes, de plus la température et l’humidité constantes des caves voûtées permirent aisément leur reconversion en chais. Achetée par Invergordon Distillers en 1972, Deanston fut mise en sommeil une décennie plus tard. Sa réouverture intervint en 1990, lors de son rachat par l’actuel propriétaire : Burn Stewart Distillers. La distillerie possède 2 paires de larges alambics en forme d’oignon, effilés dans leur partie supérieure ce qui confère au whisky sa légèreté. Des turbines mues par le courant de la rivière fournissent l’électricité à l’entreprise.

André 77%
Des fois vaut mieux rien dire…

RV 79%
Sent l’orge, le citron, manque de profondeur au nez. Au goût, citron. Scotch de débutant. Nutty. Léger.

Patrick 74%
Nez: Graines de lin, citron, orge, léger sherry. Léger tout court. Plutôt ordinaire, en tout cas. Pas agréable pantoute en fait. Goût: Sherry poussiéreux. Sec. Meilleur toutefois que le nez laisse deviner. Global: Ouch! Je ne mettrais pas mon nom là-dessus à leur place! Laisse un arrière goût de poussière en bouche.

Dalmore Black Pearl 12 ans 1992

40% alc./vol.
Vieilli dans d’ex-fûts de vin de Madeire Malmsey. Ce whisky ne nous a pas laissé indifférent, voici en lieu et place des notes de dégustation le dialogue qui a eu lieu de lorsque nous l’avons essayé:

RV: Repoussant, il sent le Gold Bond (poudre pour les pieds, ndlr). Il sent les vieux bas.
André: Moi je trouve qu’il sent plutôt bon!
RV: !!!???
André: Il sent frais, citronné…
RV: Pas du tout! Il sent le vieux fromage! Au goût, il est herbeux? Dégueulasse!
Patrick: Sent le sherry, le malt, le raisin. Bof…
André: A la première approche, il est fruité: fraise et framboises, suivi par un goût désagréable. Raisin. Très fruité. Le nez ne prédispose pas à ce que l’on goûte. Le nez est rébarbatif. Petit fumé à la fin. Chocolat noir aussi. Amer à la fin.
Patrick: Sec, fumé à la fin. Je suis d’accord avec le chocolat hyper amer, genre un gros pourcentage de cacao! Il y a vraiment un gros écart entre nez et le goût. La finale ne reste pas en bouche.
RV: Oui!
André: Comme une amie moderne. Elle vient puis elle s’en va. Ne se distingue pas. (…) Très sherry à la fin, chocolat… C’est vrai qu’il y a un petit fromage qui pue dans l’après goût.
Patrick: Oui, un St-Paulin, quand même doux, molletonné…

André 79%
RV 75%
Patrick 78%

Et vu qu’il ne fait jamais comme les autres…

Martin 80%
Un beau lingot bien affirmé. Nez: Le verre est loin sur la table et déjà le miel nous atteint. Céréales, vanille et fleurs. Légère fumée, accompagnée de fruits rouges et de raisins. Honnête. Bouche: Fraises et cassonade, vanille et chêne, épices et miel. Petit cuir rançi vers la fin. Finale: On se laisse en longueur sur du cacao, des fruits, du xérès et une planche de chêne un peu moisie. Équilibre: Le nez nous laissait un peu indifférent, au goût un peu d’espoir revient mais on se fait prestement ramener sur terre avec une finale décevante et inégale. Comme quoi les finitions particulières ne vont pas à tous les malts.

Bruichladdich 10 ans (ancien embouteillage)

46% alc./vol.
Loin des autres grands groupes régnant sur le monde du whisky, cette distillerie peut en effet s’enorgueillir d’appartenir à un petit cercle de personnes privées. Bâtie en 1881 par Robert, William et John Gourlay Harvey, la distillerie fut reconstruite en 1886, prit la forme de Bruichladdich Distillery Co. Ltd., mais resta encore sous la direction de la même famille. Mise en sommeil de 1929 à 1937, elle fut rachetée par Joseph Hobbs qui profita de la progression de la demande de whisky sur le marché américain. Rachetée fin 2000 par les propriétaires actuels : Mark Reynier, Simon Coughlin (ex Murray McDavid) et Gordon Wright (ex Springbank), l’opération de relance fut supervisée par Jim Mc Ewan. Démontée et réparée, l’unité de production dont certains éléments dataient de sa création, permit de distiller à nouveau dès 2001.

André 88.5%
Le nez sent vraiment bon, fruits de la passion, oranges, zesty? Pas très représentatif d’Islay mais plus qu’agréable. Une de mes versions préférées de Bruichladdich. Simple mais efficace. Simple is beautiful ! On en redemande.

RV 80.5%
Jus de bas salés dans des écorces de chêne et de cèdre, avec un fond de préparation à gâteau Duncan HInes. Très noisette en bouche or il manque un peu de longueur en finale. Quand il vieillit, le vineux s’exprime davantage mais dissimule ce qu’il a de plus subtil. Bien correct, sans plus.

Patrick 88%
Très salin, léger xérès. Cassonade. Banane verte. Conifères. Agrumes.

J&B Rare

40% alc./vol.

André 88%
Wow, un superbe nez, très énigmatique, un patchwork de whisky japonais sur un canevas de bourbon américain. Nez de grain de seigle, de tangerines ayant pour toile de fond le côté cerises et l’herbe coupée, la réglisse rouge très affirmé de certains bourbons. Ça sent la cire qui recouvre les pommes à l’épicerie. Le taux d’alcool semble étrangement haut mais ne se présente pas en bouche, habilement caché sous des allures fruitées et que dire de la texture d’un équilibre contrôlé de façon exceptionnelle. Les oranges réapparaissent en finale dans un maelstrom épicée, une bouffée de grains de seigle s’étirant sur le chocolat, le poivre et le tabac.

RV 60%
Éric Lapointe dans le circle pit d’un show de MyChildren MyBride versus devant le micro dans une collaboration avec J-P Ferland dans un pesstacle de Saint-Jean. Ou pour ceux musicalement moins nanti: dans un mix avec du Cointreau, c’est tout juste endurable, mais face à face avec des vrais single malts, il serait expulsé de la scène par les huées de la foule. Nez hyper citronné fake, près du Lestoil, quoiqu’en respirant, peut-être peut-il y avoir de la fumée (où serait-ce les relents de nettoyant de plancher qui monte à la tête?). En bouche, marqué par les épices qui réchauffent sans piquer, mais sans profondeur. Enfin, la finale est désagréable (un peu à la Label 5), beaucoup trop citronnée. Et je ne veux surtout pas de rappel.

Patrick 59%
Pot pourri et ketchup maison au nez. Abominable au goût. Le ketchup maison est finalement passé date. Finale trop longue à mon goût.

Premium Bottlers Braeval 18 ans

57.6% alc./vol.

RV 88.5%
Rien de nouveau mais en doses et en intensités savantes. Exactement à mi-chemin entre le bois et le grain (tous les deux sucrés) l’odorat est peu varié mais traditionnellement efficace. Il semble ensuite être très volatile sur la langue mais lorsque le grain prend place avec un peu de pruneau et de kiwi, il explose et l’alcool se fait sentir. La finale est un retour sur un grain peut-être vert, peut-être orange, certes très mystérieux. L’expérience se conclut avec un choc rémanent du fouet de l’alcool et du grain. Une bombe de lumière.

Old Malt Cask Braeval Cigar 10 ans Sherry Cask

50% alc./vol.
761 bouteilles, distillé en juin 1998 et embouteillé en octobre 2008.

André 86.5%
Très vineux et liquoreux. Vin blanc fruité, chocolat blanc. En bouche c’est plus le cendré mouillé d’un feu de camp après une pluie qui retient notre attention ainsi que la citronnelle et le sherry épicé. La finale est maintenant plus épicée que fruitée, longue et alcoolisé. Celle-ci est difficile à décrire et très singulière de par son épine dorsale de fruit alcoolisé allié d’un mélange acide de fruits tropicaux (mangue ?). Un Speysider ? En tout cas, pas à l’image de ce que l’on aurait pensé. Une belle surprise.

Patrick 90%
L’arrivée en bouche se compare à l’explosion d’un fût de xérès ! Ou serait-ce de porto ? Bref, une saveur vineuse intense, du chêne, une légère fumée et une touche de chocolat. Suave, chaleureux, équilibré de brillante façon. En fait, plus du quart de la bouteille a disparu lors de la première dégustation ! Toutefois, le mariage avec un cigare (testé avec un Davidoff) ne lui accorde pas de points supplémentaires.

Martin 89%
Nez: Suave et subtil, raisins secs, bois et cassonade. Fruits des champs, cuir et vin chaud, orange et dattes. Les notes de xérès sont à point. Bouche: Vanille, caramel et poivre rose. Chêne, sucre brun, cacao et oranges. Superbe. Finale: Le degré d’alcool bien adapté maintient les saveurs en place. Raisins, bois, cuir et caramel, le tout enrobé d’une enveloppe de tannins vineux. Infime pointe de tourbe sèche. Équilibre: Un superbe scotch, un bel embouteillage. Comme quoi avec les bon affinages et les bons choix de fûts on est pas obligés d’attendre un âge de fou pour avoir un dram de qualité!

RV 86%
En ouverture, très boisé et presque vineux, puis le sel et la fleur de lys de marais avec un peu d’orge au caramel. L’arrivée est riveraine avec le bois de plage et le sable pour s’enfoncer ensuite dans le bois. Le début de finale est assez étrange en popcorn au caramel tourbé suivi de bois plus salé que caramélisé. L’aftertaste est assez long et monocorde avec l’alcool faisant du bruit à la toute fin pour donner une belle chaleur. Rien de violent, une musique qui joue dans les graves suaves, pas nécessairement mon genre mais en bonne compagnie…