Wasmund’s Single Malt Whisky

48% alc./vol.
Batch #6, 4 mois d’âge.

André 88%
Céréales mouillant dans le fond d’une brouette dont la peinture est écaillé donnant un léger goût de métal rouillé et ferreux. Sucré; bonbons aux arômes artificiels. L’arrivée en bouche est unique; claire et au goût des pastilles Fisherman’s friend et de Listerine. La finale quant à elle est une belle vague d’agrumes.

RV 81%
« Ne laisse personne indifférent » et « love it or hate it » sont des expressions trop souvent utilisés dans les critiques, mais cette fois-ci il faut bien l’avouer. Tabac très frais vraiment fort, quenouilles brûlées, presque (ou bien pour certain totalement) repoussant. Enlever le presque. Faut sérieusement compétition au Balblair 89 pour les pire nez de l’univers des whiskies, malgré qu’il soit à l’autre bout du dépotoir, plus prêt des matières toxiques que de l’égout. En bouche ça commence bien alors qu’il navigue sur de grosses vagues indescriptibles en arrivée, et la finale d’agrumes est très particulière et inattendue, avec un retour sur le cigare mais auquel tout ce qu’il y avait de désagréable se serait transformé en poussière. Des points en plus pour la particularité, or beaucoup en moins pour le nez (à 81%, imaginez la note s’ils pouvaient le corriger). Il ne faut pas toujours se fier à la première impression et ce n’est pas le genre de verre qu’on peut servir à l’aveugle ou à la bonne franquette quand on ne sait pas quoi ce servir.

Patrick 0%
(Surnommé affectueusement Wasmarde par Patrick) … Nez toxique qui rappelle l’odeur émanant des égouts sortant d’une usine illégale de produits chimiques. Le mot infect est faible. Imaginez un étang ultra acide au point que tout ce qui y plonge se met à faire des bouillons pour être rapidement décomposé. Selon le SIMDUT, on devrait apposer sur la bouteille un logo avec une tête de mort dans un octogone. Je n’ose pas y goûter. Cachez la bouteille pour ne pas que les enfants puissent s’en approcher. Cette bouteille provient probablement d’un entrepôt de matériel de torture de Guantanamo. En temps de guerre, la convention de Genève la prohiberait. Les fabricants devraient être poursuivis pour crimes contre l’humanité. Les stocks ne devraient pas être détruits car ils risqueraient d’endommager l’ensemble de la biosphère. Nous devrions plutôt les entreposer avec les déchets radioactifs au fond d’une mine abandonnée. Santorum? Compte tenu que je n’ai pas le droit de donner une note négative, je lui accorde généreusement zéro.

Old Weller Antique Original 107 Brand

53.5% alc./vol.

André 94%
La similitude avec le William Larue Weller est sans equivoque, mis à part le taux d’alcool plus bas et l’astringence en finale de bouche. J’adore les 2 pour des raisons différerentes mais on a droit ici à 2 whiskies de la même famille. Vanille, caramel, cannelle, cassonnade, un soupçcon de rye au nez, fruits rouges et réglisse. Magnifico! À 53.5% ce whisky a la tendreté des cuisses de ma femme, c’est divin comme texture, soyeux et raffiné. L’équilibre entre le taux d’alcool et les sucres offre un whisky presque sans faille, un bourbon typique au taux d’alcool juste et aux saveurs travaillant mutuellement afin d’apporter une expérience whisky unique. En bouche, encore la réglisse rouge, la cerise noire et les dattes, le cuir et le charcoal, la cannelle en finale et presque aucune astringence mis à part une légère sécheresse due à l’alcool. Finale de réglisse et de cassonnade parcellée d’épices. J’adore, c’est exactement ce que j’ai en tête lorsque l’on parle bourbon…

Patrick 90%
Un excellent bourbon, à mi-chemin entre un bourbon et un vieux cognac. Impressionnant! Nez: Riche parfum sucré et fruité, avec une bonne dose de caramel. Bouche : Fruité, avec de la vanille, du bois brûlé et des fruits sucrés. Succulent! Finale : D’une belle longueur et sucrée.

Martin 92%
Nez: Fruits rouges, maïs et vanille. Bel équilibre complexe avec la cannelle, le chêne et une touche de blé. Bouche: Fruité et épicé à la fois, avec une texture ultra-soyeuse. Le degré d’alcool passe très bien. Finale: Cannelle, bois et cerise. Poussière et réglisse rouge. Équilibre: Un régal, une conception incroyable. Un grand bourbon, qui laisse les bouteilles à 30$ dans la poussière. Un produit exceptionnel.

RV 84%
Vanille et épices, davantage du côté épicé que doux des bourbons. En bouche, cerise douce, un peu trop sirupeuse à mon goût puis une finale peut-être un peu trop forte en orge, donnant un passage un peu aigre jusqu’à la gorge, qu’heureusement l’aftertaste de bois et de vanille vient corriger. Pour un bourbon à 107 proof, je m’attendais à plus d’explosion et moins de douceur, et à défaut d’être mauvais, il est beaucoup trop calme.

W.L. Weller Special Reserve 7 ans

45% alc./vol.
Bourbon à forte teneur en blé fabriqué par Buffalo Trace.

André 87%
Un whisky posé et mature au nez. Très doux et approchable. Bouche sucrée, mielleuse et un brin chocolatée. Bon fruité qui se développe. Le tout s’entoure d’une couverture de caramel. Belle évolution en bouche s’enlassant avec la finale. Même si la finale n’apporte rien de bien plus que l’ensemble présenté au nez et en bouche, la totalité de l’expérience est très agréable, la texture et la consistance en bouche est superbe et son duo caramel-chocolat est plaisant.

RV 89%
Odeur hallucinante, bouche surprenante, finale plus que satisfaisante. À l’ouverture, canadien puis bourbon seulement, hormis un peu de fougère. Quelques minutes plus tard, tout est oublié et est remplacé par la vanille pure (l’aspect bois en moins) et le miel crémeux blanc. En bouche, l’arrivée se fait lente avec un début de sucre en bonbon de guimauve compacte en forme de banane suivie d’une pointe de fumée et finalement de vanille et de bois. La texture est très dense, et son aftertaste de miel très persistant. Peut-être par sa recette, il semble plus près de Wild Turkey mais peu importe, malgré son allure très ordinaire, c’est une excellente bouteille.

Patrick 91%
Au nez, épices rappelant le bourbon, bonbons à la framboise et miel crémeux blanc. Au goût, la première chose qui nous frappe est l’intensité du côté bonbon. On y retrouve de plus une touche de vanille et d’épices qui viennent très bien compléter le tout. Développe une agréable chaleur en bouche. La texture du whisky donne envie de la mâcher ! La finale s’étire tranquillement en sucre et en épice. Très bien équilibré, malgré la grande diversité de saveurs.

Kopper Kettle Virginia Whiskey

43% alc./vol.

André 92%
Poires & tartes aux fruits avec glaçage. Pommes vertes pas encore mûres. Une bouffée d’air climatisé. Très doux en bouche avec des kick de kiwis ! Manque légèrement de consistance en bouche mais les vague de gommes Bazooka Zoe et l’ensemble bien ficelé en font un cocktail définitivement singulier à tout les niveaux. Wow, quelle découverte !!!

RV 87.5%
Très caramel au nez, avec un peu d’écorce de noyer. Ensuite, c’elle le sucre à glacer sur le dessus d’un gâteau Le sucre brulée attaque le bois en lui lançant des oranges dès le départ, et se bat tout au long de la gorge avec celui-ci qui gagne ultimement la bataille. Sans être très varié, bien particulier et tout en sucre, c’est un beau petit secret caché dans le fond de la Virginie appétissante à découvrir.

Patrick 85%
Sent l’alcool. Goût très léger, frais et sucré. Dessert aux fruits recouverts de gélatine. Finale fruitée. Une belle surprise qui démontre qu’il ne faut pas avoir peur des sortir des sentiers battus.

Virginia Lightning

50% alc./vol.

RV 82.9%
Un autre genre de moonshine que les autres que j’ai précédemment bu, un peu moins mon style, mais un certain aspect rustique qui vaut quand même le détour. Bizarre au nez, maïs mais un petit quelque de vineux ou de rouille. Après avoir un peu plus respiré, feuilles de plants de blé d’inde. L’arrivée est très sucrée, pour ensuite passer par le même rouillé, avant de revenir au maïs. Son point fort est l’aftertaste, qui brûle avec une fumée très dissipée, paraissant beaucoup plus intense que le pourcentage le laisserait croire.

Virginia Gentleman Bourbon

40% alc./vol.

RV 84.5%
Bonne vieille cire des bourbons à laquelle on aurait ajouté un peu de plastique à l’orange. En bouche, à peu près rien sauf qu’en finale il y a une drôle et intéressante wave de plastique et de foin sucré. L’aftertaste ne tient pas assez longtemps. Mise a part au nez, ne pourrait réellement s’identifier a un bourbon per se, mais se débrouille bien dans ce qu’il apporte. Et par son prix, un bet pas très risqué qui pourra dans le pire des cas rester à la douane s’il le faut.

Very Old Barton 6 ans

50% alc./vol.

André 85%
Plus edgy et sharp au nez. Goûtes le rye à haut taux d’alcool. Bonne richesse sans être sophistiqué. Sait montrer qu’un taux d’alcool plus relevé peut vraiment embellir un whisky qui pourrait passer pour ordinaire.

RV 84%
Une généraliste performante. Bourbon au bois profond et à la cerise bien dosée, avec retenue. En bouche, il est plus crasseux mais toujours profond, avec la cerise et le grain en second plan. La finale est multi stage avec une fin de pain de seigle. Assez bien merci.

Very Old Barton 6 ans

40% alc./vol.

RV 81%
Une rencontre d’un soir ordinaire mais qui se termine très bien, mais aussi du genre qu’on ne se souvient plus de son nom rendue dans la chambre de hockey. Le nez typique par excellence des brandy premium: cire, vanille caramélisée avec rye à la Danfiel’s 21YO. En bouche, ce n’est pas l’alcool qui se fait sentir mais les épices et le poivre. La finale est adéquate en longueur mais pas en variété alors que l’on ne retrouve que la chaleur de l’alcool. Habituellement, j’apprécies l’apport des cask strength dans les whiskies, mais dans le présent cas, ce n’est pas un agrément sur un bon whisky mais presque ce qui sauve la mise.

Hudson Manhattan Rye

46% alc./vol.
Premier rye produit dans l’Etat de New-York depuis l’époque de la prohibition, Hudson possède la particularité de vieillir dans des fûts de très petite taille pendant un laps de temps très court. Résultat, un boisé d’une grande noblesse, une remarquable qualité de fruit et une maturité épanouie révélant, une fois le verre vide, des notes de tabac à pipe et de réglisse. Une façon de revisiter l’univers de l’Américan Whiskey et de battre en brèche toutes les idées reçues à son sujet.

RV 82%
Donne l’impression d’être une très bonne bouteille, mais pas encore prête. Rye et vernis directement sniffé à même la canne de métal. Arrivée en canne de bonbons, il ne s’ouvre pas suffisamment et ça donne l’impression que les épices se retiennent. Le grain revient en finale, un peu crasseux mais tout de même élégamment. De plus, plus il respire plus le caramel sort.

Hudson Single Malt Whiskey 2011

46% alc./vol.
Fait à 100% d’orge maltée, batch #12, bouteille #2497.

André 73%
Céréales et fruits secs mélangés. La céréale est organique et aromatique, un peu carrée en bouche, les fruits séchés en première garde et les céréales avec un goût de fermette en background, quelques fruits exotiques au passage. Finale épicée, moyennement longue avec un retour sur le fût brûlé, le charcoal. Bizarre et définitivement pas dans ma palette de goût.

Patrick 70%
Riche, complexe, original et vraiment pas bon. C’est tellement mauvais cette affaire-là, je ne comprends pas qu’ils aient eu le front d’embouteiller ça. Nez : Fleurs séchées, céréales épicées, notes de fruits séchés subtiles et fût brûlé. Bouche : Épices, bois brûlé, fleurs séchées et caramel subtil. Finale : Longue, florale et épicée.