Bowmore 25 ans

43% alc./vol.

André 91.5%
Un single malt qui honore votre patience à le savourer lentement. Sherry et effet du vieux bois bien soutenu mais affichant sa présence de façon très diplomatique, carré au toffee, chocolat noir. Bouche pierreuse à l’image des anciens Bowmore avec une pointe de sherry et fumée de tourbe très discrète. Finale à saveur de miel, naviguant dans des nuages de fumée de tourbe, de sel et d’eucalyptus. La balance de l’ensemble est superbe et le nez, à priori ordinaire, soulève de belles surprises. Faites le test en le gardant en bouche plus longtemps avant de l’avaler (30 à 60 sec) et vous pourrez apprécier plus intensivement l’effet de l’alcool et surtout du sel de mer qui s’incrustera de façon très vicieuse dans la langue.

Patrick 92%
Nez de xérès et fruits murs avec une touche de sel. Au goût, il s’Ajoute un subtil caramel et de délicates noix de Grenoble, mais le sel prends aussi beaucoup de place. Typiquement Bowmore, parfaitement équilibré.

RV 93%
Die Walküre de Wagner: classique qui rocke. Nez très puissant de noyer avec une épaisse couche de vernis ainsi que de la cerise, on se croirait davantage chez un distingué Speyside que sur Islay. Pas représentatif mais hautement classy, en bouche on retrouve Bowmore avec une vague salée d’algues et de chocolat amer, le tout un peu visqueux, puis un ressac d’abord très fumée suivi d’abricots semi-sucrés. La finale est évidemment très longue, entre le chocolat et le bois. Un Bowmore avec un registre beaucoup plus large qu’à l’habitude, de très bon goût, et une qualité indéniable.

Bowmore 21 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 88%
Toutes les particularités des versions antérieures s’y retrouvent mais en plus on ajoute de la finesse, quelques chose de soyeux et de très chic, mais à quel prix…$$$…

RV 86%
Au nez, on est à Bowmore d’Islay sans aucun doute, avec un peu plus de poivre qu’à l’habitude. On est par contre toujours en bordure du Sound of Islay, avec son sel et son bois délavé sur la grève depuis deux mois. Au gout, le sel prend plus de place, mais la bonne fumée typique est davantage puissante. Bonne pointe de tourbe en déglutition, mais une finale un peu trop tranquille et douce en sel. Une bonne intro aux scotchs d’Islay, supérieur au nouveau 18YO mais tout de même un peu trop cher quand je le compare au 15YO.

Patrick 85%
Plus doux… J’aime plus ou moins la finale. Un peu décevant pour un scotch de cet âge. Sent un peu le « renfermé ». Goûte un peu la roche salée.

Bowmore 21 ans 1988

51.5% alc./vol.
Distillé le 10 mars 1988, ce whisky a reposé durant plus de 21 ans dans 7 anciens fûts de vin de porto. Après assemblage, il a ensuite été embouteillé directement à la force du fût. 7200 bouteilles ont été produites.

André 88.5%
Certaines personnes semblent anodines mais ont beaucoup d’influence. Le nez de ce whisky me donne cette impression de puissance bien cachée et de la candeur aussi. Du sherry, des fruits (cerises) ou le cask est prédominent et s’exprime via des notes d’orange, de chocolat noir un peu sec par contre peut-être du taux d’alcool plus élevé. Malheur à l’arrivée en bouche qui est claire comme de l’eau, mais qui réussit à étonner avec son feeling de pierre de plage polie ou de grès, de gomme à savon avec un ressac de sel et de menthol. Ces mêmes éléments s’étirent en finale portée par la vague d’alcool. J’aime la simplicité de ce malt énigmatique, la diversité de ses éléments à chacune de ses étapes de la dégustation.

Patrick 88%
Porto et sel au nez. En bouche, une saveur marquée de porto avec une bonne dose de sel et un soupçon de chocolat et de la fameuse pierre à savon habituelle pour les vieux Bowmore. La finale est toujours salée mais aussi marquée par la tourbe. Très bon, excellente saveurs, bon équilibre mais… Pour un whisky de cet âge, je me serais attendu à plus de complexité.

Bowmore 17 ans (nouvel embouteillage)

43% alc./vol.

André 82%
Subtile fumée étouffée par le caramel d’où s’extirpent avec peine quelques notes de fruits tropicaux et d’agrume étrangement salées. Discret xérès, texture crémeuse et agréable, le taux d’alcool passe incognito. Arrivée en bouche suave et langoureuse, mielleuse, quelques soupirs salins et tourbés, le sherry est maintenant plus évident mais le caramel toujours aussi apparent et fort (trop fort). Finale douce, portée par les fruits du sherry cask, un peu astrigent en fond de bouche, appuyées par les notes iodées. Dans son ensemble le whisky manque de panache et de personnalité. Les saveurs sont pourtant au rendez-vous, mais la texture ne réussit pas à soutenir celles-ci. Ce whisky aurait pu facilement être embouteillé à 46% voire 48% afin de le pimper un peu.

Patrick 89%
Nez très fruité, avec une touche de caramel et évidemment la fumée et la tourbe qui ne se laissent pas oublier. Salé au goût, comme on peut s’attendre de Bowmore, avec une bonne note fruitée provenant probablement des fûts de xérès. L’ensemble est chaleureux et fumé. Oui!

Martin 83.5%
Ses jambes grasses et rapides se noient dans un bain doré. Nez: Tourbe et pommes. On remplace vite ces odeurs par les fruits de la passion et le caramel. Plutôt saugrenu et loin du style habituel de la distillerie. Sherry subtil en toile de fond. Bouche: Texture soyeuse. Caramel, raisin et tourbe. Le xérès brille un peu plus ici, mais il est difficile de passer sous silence qu’on dirait un Bowmore qui ne livre pas tout-à-fait la marchandise. Finale: Douce et peu tourbée, le cuir et les fruits du fût font tout le travail. Viande fumée et salée assez plaisante. Équilibre: Dur à croire que c’est si vieux que ça. Quelques notes sonnent faux. Encore une fois, un malt trop dilué.

Bowmore 17 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 91%
Quel superbe single malt, chocolaté, doux et bien balancé mais avec une pointe d’Islay distinctive mais plus en sourdine qu’au premier plan. Dans le style Bowmore, c’est l’embouteillage qui représente bien la distillerie dans les versions plus âgées, démontrant de la sagesse et le style plus posé que l’on trouve moins dans les whiskies plus fougueux de 12 et 15 ans. Un whisky très distinctif, très représentatif de Bowmore, le sel, la tourbe –très posée-, saumure, un peu terreux aussi. Un Bowmore de fin de soirée – night cap, confortablement assis dans une grosse chaise devant le feu de foyer, un whisky de « mood » à savourer, non à boire.

Patrick 94%
Ca sent bon!!! Tourbe, et avec classe! Sel et fumée, quasi bidimensionnel, un peu de tourbe. A l’époque, ce whisky était définitivement dans mon top 5! Aujourd’hui encore, je le goûte avec nostalgie…

RV 89%
Bonjour la fumée, bonjour le sel. Une pointe de tourbe. Pierre de feu de camp, le lendemain matin, là où il y a un peu de cendre en qu’on lèche la roche (et où des feuilles ont brulées dans le feu).

Bowmore 7 ans Cask Strength

60% alc./vol.

André 89%
Goûté la première fois à l’aveugle, j’aurais mis ma main au feu que c’étais du Laphroaig cask. Le superbe peat, le puissant taux d’alcool, les relents antiseptiques, le sel, tout y est, mais oh surprise, c’est un Bowmore 7 ans. Complètement déboussolé. Un GPS svp !!! Un gros merci à Stéphane pour cette rare & inestimable trouvaille rapportée de Belgique. Du Bowmore à l’état brut !!!

RV 87%
Grosse fumée mais cendre inhabituelle pour un Bowmore. La tourbe typique est quant a elle effacée mais tout de même présente, contrairement au sel dont on ne peut détecter les effluves. Heureusement, celui-ci revient en bouche et on retrouve le bon vieux Bowmore jusqu’a l’aftertaste, toutefois agrémenté d’un cask strength très bienvenu. Trop discrète pour ce qu’elle livre, au bar elle peut passer inaperçue, mais dans le verre elle est très confortable.

Old Malt Cask Blair Athol 21 ans

50% alc./vol.
Distillé en février 1985 et embouteillé en novembre 2006, affiné 6 mois au minimum en barriques de rhum, édition limitée à 286 bouteilles.

André 87%
Pelures d’oranges, zeste de citron. Très frais et délicat. Bois de santal. La bouche est plus généreuse avec un soupçon de lime, un bon mélange de fruits et d’épices, d’abricots séchés et de toffee. La finale est timidement fumée, démontre un peu d’acidité et est de belle longueur. Globalement, un single malt vraiment bien et très satisfaisant.

RV 80%
Sucre végétal entre la canne et l’agave, qui verdit vers les feuilles à la tête de l’ananas en respirant. L’arrivée est encore plus verte, mais migre vers les feuille sèches et laiteuses (à la 2e gorgée) de bananiers tombées sur la plage. La finale passe de cactus sous la langue, au lait de la même plante sur les joues, et à un aftertaste trop sec en morceaux de verre d’ampoule électrique blanche, sans véritable raffinement, tellement qu’on souhaiterait presque qu’elle soit moins longue. Un single malt qui commence par la richesse de l’exotisme des îles du sud pour s’échouer dans la pauvreté, la sécheresse et un peu de ma révolte.

Patrick 87%
Au nez, sucre à la crème légèrement brûlé avec une touche d’épices à steak. Un soupçon de croustade aux pommes vient agrémenter le tout. Au goût, la croustade de pommes explose pour laisser la place à l’orge. En finale, un décevant papier mâché (et salé !) vient un peu gâcher l’ensemble, sans toutefois le ruiner. Un très bon dram qui donne envie d’en savoir plus sur cette discrète distillerie.

Gordon & MacPhail Reserve Blair Atholl 15 ans

46% alc./vol.
Distillé en 1995 et embouteillé en 2010, fût # 4837, édition limitée à 342 bouteilles.

André 79%
Purée de bananes, essence de vanille, copeaux de bois et graines de lin. Un nez singulier et prometteur qui se gâche malheureusement en bouche. L’effet du fût est très présent, écorce de grains de céréales et relents de cendres froides en background. La finale est une vague indéfinie et mal structurée. Comme l’autoroute 30, un grosse job qui n’est pas finalisée.

Patrick 83%
Nez de malt, goût de malt, finale maltée. Bon, on peut aussi voir un soupçon de sucre fruité et une touche épicée en finale… Aucune faute, mais rien pour me renverser. Une bonne “réserve spéciale” qui a l’avantage d’être rare!

Martin 82%
Nez: Malt, vanille et bananes. Très très doux à l’approche. Melon, sucre en poudre, herbe séchée et fleurs blanches. Léger raisin vert. Bouche: Frais et légèrement boisé. Touche de poivre, raisins et pommes vertes. Vent mentholé. La texture et relativement fade et n’aide pas les saveurs à exploser pleinement. Finale: Douce, moyennement longue, elle s’écrase un peu suite au manque de texture. Équilibre: Pas mauvais pour explorer les Highlands, mais ça reste un embouteillage qui a de la difficulté à se démarquer.

RV 83.5%
Se démarquer dans une bande de perdants: on peut se contenter de cesser de perdre ou comme dans le cas suivant, gagner un peu. Beau petit grain sympathique et tout naturel, avec une suite du grain et de malt avec une petite finale d’herbes séchées intéressante et de vanille. Un Speyside anonyme… mais supérieur.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Blair Athol 1997

43% alc./vol.
Distillé en août 1997 et embouteillé en juillet 2010.

André 79%
Nez frais et fruité avec accents d’orange, ces mêmes fruits qui se retrouvent en bouche jumelés d’un passage légèrement épicé. Finale d’épices et de menthe en crescendo mais qui dans l’ensemble, tombe à plat très rapidement. À se demander pourquoi on a juger l’embouteiller à ce stade de maturation ?

RV 78%
Confortable mais beaucoup plus symbolique de la chaise que du fauteuil Un peu de pain, un peu de malt, un peu de foin mou, le tout à tendances lowlandesques. Un peu plus piquant en bouche il semble vouloir se réveiller, pour tomber dans un épais tas de blé sec. Pas vraiment de finale, ni de mots bons pour ce simplet, simple, trop simple single malt.

Patrick 78%
Parfum frais avec un soupçon d’orange. En bouche, d’abord les céréales, puis une petite vague d’agrumes. Finale courte avec une pointe d’épices… une pointe plutôt émoussée. Mouin. Une belle complexité, bien équilibré, mais c’est un whisky qui aurait gagné à être embouteillé à cask strenght.

Old Malt Cask Bladnoch 18 ans

50% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2011, finition en fûts de xérès.

Patrick 90%
Parfum de caramel, de muscade, et de vanille. En bouche, une vague de fruits tropicaux offrant une complexité rarement vue. Melon d’eau, ananas, un peu d’oranges… Le tout avec une touche de confiture de fraises. La finale, légèrement épicée, est d’une longueur exceptionnelle pour un Lowland. Une belle surprise.