46.3% alc./vol.
André 81.5%
Nez de tourbe verdâtre et herbeuse, huile industrielle, sel de mer, terre mouillée qui rappelle l’ancien Bunnahabhain de v’là 10 ans, sensation de vieux bonbon peppermint de ma grand-maman avait dans un plat proche de sa chaise berçante, mentholé ou d’eucalyptus. La bouche est légèrement diffuse, on croirait le whisky plus dilué, saveurs de bois de chêne séché, ananas et banane, vanille épicée, tourbe terreuse et fumée industrielle huileuse, bonbons case-grippe, sel de mer. On comprend rapidement que le whisky est bien jeune avec ses expressions un peu vives et presque incontrôlées, cette vivacité que l’on associe aussi parfois à une texture un peu déficiente et malhabile. La finale est courte mais les saveurs de tourbe industrielle s’accrochent en bouche et laissent une sensation rafraichissante mentholée et verdâtre un peu bizarre. Patrick écrivait qu’il y avait ressemblance avec un new make et il avait raison. Pas le meilleur Bunnahabhain évalué dernièrement, beaucoup trop jeune et manquant de complexité.
Patrick 83%
Un bon whisky tourbé, avec un bel ensemble d’épices. Un peu jeune toutefois. Nez : Fumée de tourbe intense et légèrement sucrée. Mais tsé, vraiment légèrement sucrée. Bouche : Belle fumée intense et épicée et poivrée. Aussi de belle notes de bois brûlé. Un bon whisky, mais avec un petit quelque chose qui me fait penser à du new make. Finale : Courte, mais épicée et poivrée.
Martin 83%
Nez: Un vent lointain de tourbe nous appelle, même si le verre est plus loin sur la table. Sans être trop crasseuse, cette tourbe est très fruitée et épicée, on a même l’impression que le degré d’alcool est supérieur à ce qui est indiqué sur la bouteille. Menthe, framboises et cendre. Bouche: Cuir et tourbe, caramel et vanille, touche de pain aux bananes. Cannelle et poivre noir. Fruits tropicaux et pastille Halls. Finale: La texture adéquate laisse les saveurs s’accrocher pour un petit bout. Chêne poivré et tourbé, menthe et eucalyptus. Équilibre: On reconnait bien la marque de la distillerie, mais ici on est un peu dans le jeune et l’agressif, et ce n’est pas toujours les saveurs qu’on veut conserver qui sont les saveurs qui restent.