BenRiach Birnie Moss Intensely Peated (48%)

48% alc./vol.

André 87%
Pour son jeune âge, ce whisky étonne de par sa complexité et sa maturité. Formidable vague de tourbe puissante bien assortie aux arômes de vanille extraite du fût de chêne, cendreux mais avec une belle tangente de citron-agrume. L’intégration de la tourbe et de la vanille est superbe et d’une puissance musclée et soutenue. La bouche est domptée par la tourbe et l’alcool mais l’aspect agrume, sorti de nulle part et associé généralement aux whiskies côtiers m’a grandement plu. Pommes vertes mûres, et brûlure d’alcool en prime. La cendre de tourbe en finale, l’alcool bien fort. Un jeune whisky qui s’en sort très bien considérant la cour de récréation dans lequel il a décidé de s’amuser.

Patrick 88%
Une belle création tourbeuse typique du Speyside, tout ce qu’il y a de plus savoureux et complexe. Nez : Tourbe terreuse et orge. Quelques notes de vanille et de chêne viennent compléter le tout. Bouche : Impressionnant… Fumée de tourbe, cire d’abeille, épices, vanille, quelques fruits tropicaux et pointe de caramel. Compte tenu du taux d’alcool, je me serais attendu à une texture plus huileuse. Finale : Relativement longue et épicée.

Martin 83%
Très pâle et un brin brumeux. Nez: Son nez de new make mélasse à l’horizon trahit son jeune âge. Un peu de vanille, un peu de terre mélangés dans son baril. Fromage cendré. Bouche: Assez léger comme texture. Vanille et agrumes sur fond d’épices. À peine de caramel, de colle à bois et de fruits tropicaux. Finale: À peine métallique, ce qui me fait débander un peu. Notes d’épices de tourbe et de miel. Équilibre: Je le coterais sûrement un peu plus en tant que jeune whisky tout seul, mais comparé au reste de la whiskysphère, il est plutôt bof.

Kim 88%
Vous avez déjà brûlé des feuilles mortes à l’automne? Le Birnie Moss y ressemble à s’y méprendre. Il dégage une belle tourbe sèche et fraîche, avec un léger relent de plastique (c’est ce qui arrive quand vous brûlez le sac de feuilles mortes). Au goût il se révèle piquant, mais étrangement frais, la tourbe ne s’éternise pas, mais cède place aux épices. La finale est un peu courte et rough, ce qui rend les premières gorgées agréables, mais les suivantes un peu moins.

Benromach Peat Smoke Batch #1

46% alc./vol.
La plus petite distillerie du Speyside innove avec une série limitée particulièrement tourbée de son single malt. Issue de fûts de bourbon de premier remplissage, son taux de phénol de 55ppm est encore plus élevé que celui du plus fumé des Islay. Tourbé, iodé et médicinal, le Peat Smoke se révèle également boisé-vanillé.

André 84%
Définitivement phénolique avec des pointes terreuses et médicinales enrobées de sucre de bois brulé. Manque de caractère en bouche au niveau textural, limpide et liquide ce qui ne procure qu’un résultat passager et momentané. Ce manque de permanence lui fait d’ailleurs perdre quelques points et ce même si celui-ci livre quand même une belle performance. La finale offre de bien belles notes tourbées accompagnées de saillies de teinture à patio et un attirant boisé fruité.

Patrick 78%
Phénol, tourbe, peppermint rose. Soufre (eurk!) en finale. Difficile à noter: La puissance et la richesse de ce whisky lui mériterait un 90%, mais la finale lui fait perdre de très nombreux points.

Kim 84%
La première chose que je sens est une tourbe florale puis… du fromage tortillon, du vernis, des feuilles mortes. En bouche on a la tourbe toute en douceur typique du Speyside avec des notes fruitées de papaye et de fruit de la passion. À la fois sucré, vert et astringent. Sans être mauvais, je trouve qu’il manque de rondeur. Par contre je l’imagine bien accompagner une fondue au fromage suisse.

RV 84%
Plâtre frais et Mono (calfeutrant à fenêtres). Ketchup aux tomates stocké dans le fond d’une armoire poussière de la cave sur le ciment. Prend plus de place en bouche, sur le même thème, de manière agréable mais sans surprise. Un beau petit whisky passe-partout, mais pas celui qu’on sert pour impressionner.

Bowmore 10 ans Tempest Batch #5

55.9% alc./vol.

André 87%
On peut difficilement faire plus Bowmore au nez… Pastilles Fisherman’s Friend, notes coastal, le sel de mer, les agrumes, beaucoup de vanille, les oranges. La bouche est huileuse et franchement sexy en approche de bouche, puis un bon déferlement d’oranges, de nectarine, de sel de mer et de tourbe camphrée qui demeure d’une belle douceur malgré la force de l’alcool. En s’aérant, belles vagues d’amandes salées et de nectarines, caramel. Le tout remonte en finale et s’accentue avec quelques notes d’épices (clou de girofle, réglisse noire) pour ensuite redescendre en pentes douce vanillées, d’agrumes et d’orange fumées. Moins punché que les 3 premières éditions, mais représentatif et nuancé.

Patrick 90%
Une autre preuve qu’à la question « quelle est la meilleure distillerie au monde », Bowmore fait définitivement partie des plus sérieuses candidates. Un autre excellent whisky. Nez : Air salin et agrumes. Huileux, vanillé et fumé. Bouche : Très huileuse, salée et fumée. Puis, les agrumes, le caramel, le bois brûlé et quelques noix. Finale : Longue, savoureuse et marquée par le sel, la fumée et les épices.

Martin 89%
Beau coloris d’un ambre riche qui transcende sa futaille de bourbon. Nez: La familiarité de la distillerie nous saute au nez. La fumée laisse rapidement place à l’air salin et au citron, des arômes bien de Bowmore, et pourtant un vent de renouveau tente de s’installer sur vanille et mûres. Bouche: Texture soyeuse mais assumée, sur d’agréables notes d’iode, de vanille, d’agrumes et de miel, pour boucler le voyage sur un retour inattendu d’une tourbe qui s’était faite trop discrète jusqu’ici. Finale: Ici se présente un beau vent d’eucalyptus et de diachylon qui m’avait mis sur le cul quand j’ai goûté il y a des lustres à mon premier Bowmore 12. On s’étend ensuite tout en douceur sur un peu d’épices et de noix. Équilibre: Objectivement, un sacré bon whisky. Subjectivement, dû à la mémoire olfactive et à la nature humaine, cette expression me relance dans la nostalgie de mes débuts dans le monde du whisky, et juste ça, ça vaut un point de plus.

Kim 94%
Une tempête sur l’île d’Islay, c’est ce que nous promet le nez de ce whisky : sel marin des vagues qui viennent lécher le quai de Bowmore, fumée tourbée des cheminées du village, algues qui roulent sur la plage. En bouche on assiste à la tempête, mais de l’intérieur du pub. L’air salin et la fumée sont toujours présents, mais enrobés de la chaleur du bois et de caramel épicé. Les effluves typiques d’Islay, qui peuvent rebuter certains, se trouvent adoucies, créant un délicieux équilibre.

Bruichladdich Rocks 2nd Edition 2008

46% alc./vol.

Patrick 89%
Frais, sent la mer et les algues. Très maritime au nez. Salé au goût, légères algues, soupçon de fruits. Équilibre intéressant. C’est lui qui aurait dû s’appeler « waves »! Il me faudra le réessayer sur le bord d’une plage… Pas nécessairement le meilleur, mais exactement dans ma palette de goûts!!!

Martin 88%
Nez: Fruits tropicaux et noisette, nougat même. Pâte de fruits et cacao, sel de mer. Miam! Bouche: Vin chaud, épices et crème. Bois sec, raisins juteux et céréales sucrées. Léger tabac terreux. Excellent. Finale: Ronde et soyeuse, avec sa belle texture qui nous dépose doucement au sol. Équilibre: J’aime beaucoup. Un superbe nez, une petite déception en bouche, mais rien pour m’en faire refuser un dram.

Kim 75%
C’est peut-être ma bouteille qui est un peu vieille, mais la première odeur qui me vient au nez c’est du liège. Fort heureusement, celle-ci est rapidement remplacée par des pommes vertes, du citron et l’air salin du bord de mer. Je l’avoue, j’ai un préjugé positif envers Bruichladdich. Cette cuvée est cependant plutôt décevante, comme rencontrer un gars qui s’appelle Brad Pitt, mais qui ne ressemble pas du tout au Brad Pitt d’Hollywood… plutôt un petit chauve bedonnant qui a mauvaise haleine. Bref, une déception.

RV 83%
En résumé : Bof! Boue et lys de marais, à la limite pas très frais. Arrivée plus farineuse en bouche et plus citronnée en finale. Assez égal, petit kick d’alcool et d’épices en finale, d’une belle longueur mais peut-être un peu trop tranquille, une bouteille qui vaut plus ou moins la peine qu’on s’y arrête.

Cutty Sark Prohibition Edition

50% alc./vol.

André 87.5%
Un nez de gangster, brut et musclé. Alcool poivré et fruité, on ressent bien le fût de chêne au nez et encore plus en bouche. La bouche est poivrée et épicée, le taux d’alcool décoiffe un peu, l’astringence des épices, jumelé au taux d’alcool et au poivre, assèche beaucoup la finale de bouche. Avec le temps, le poivre disparait progressivement au nez et une vague sucrée prend le relais, mais la bouche demeure tout aussi musclée et punchée. La fumée sort aussi de nulle part en finale de bouche et le poivre s’accroche sur les lèvres en les picotant avec ferveur. Un blend qui vient mêler les cartes du style et qui saura déstabiliser tout amateur de par son caractère et sa consistance unique.

Patrick 93%
Nez : Malt, fruits, vanille, miel, chêne fumé, délicieux. Bouche : Un blend comme je les adore! Fruité, poivré et épicé, avec des notes de malt, de caramel , de chêne et de fumée. A la seconde gorgée, les notes d’agrumes et de miel se laissent mieux deviner. Finale : Très longue, surtout lorsqu’on songe au fait qu’il s’agit d’un blend. Balance : Est-ce plutôt un vatted? Tellement intense, tellement complexe! Le meilleur rapport qualité/prix que j’aie vu depuis trèèèèèès longtemps. A l’aveugle, un excellent whisky! Quand on réalise qu’il s’agit d’un blend qui se détaille à 32$ (A New York, donc si la SAQ nous l’offre un jour, le prix sera probablement entre 45 et 50$), on demeure stupéfait. Depuis longtemps je cherchais un dram de tous les jours à moins de 40$, je pourrais peut être l’avoir trouvé ici.

Martin 88.5%
Nez: Léger poivre derrière l’alcool. Le malt, le miel et les grains parviennent sans trop de difficulté à percer le solide taux d’alcool. Un doux brouillard de fumée reste présent derrière le tout. Bouche: Très épais et mielleux sur le palais. Boisé, légèrement sûrette et acide, comme une pomme verte. Impression huileuse de révolution industrielle. Finale: Poivre blanc sur une vague de miel amer. Un voile de fumée persiste au loin devant un caramel et un toffee huileux. Équilibre: Beaucoup plus de poids et de caractère que le Cutty régulier. Ce choix audacieux, autant au niveau du design de la bouteille que du taux d’alcool, a rapporté. Un vrai whisky de gangster, pas cher en plus.

Kim 90%
Cette édition «fancy» du Cutty Sark dégage des effluves de pommes caramélisées, de miel et de sake. On sent aussi la chaleur de l’alcool, sans que ça ne soit agressant. La bouche tout d’abord un peu sèche fait ensuite place à des saveurs très sucrées : miel, compote de pomme, pacanes caramélisées avec un soupçon de beurre vanillé. Une touche de poivre vient pimenter le tout. En somme, un beau whisky, bien équilibré, et à ce prix-là tout le monde devrait en avoir une bouteille dans son bar.

Dalmore 12 ans – Edition 2023

40% alc./vol.
Lot #2069. Maturation en American White Oak Casks et affinage en Oloroso sherry Casks.

André 81%
Très approachable et grand public. Oranges sanguines, beaucoup de caramel, mélange de fruits secs et de cerises, grains de café enrobés de chocolat. Bouche sans trop de texture, sensation de bonbons sûrs et de sucre à glacer, gingembre, cannelle sur fond de vanille et une tonne de caramel. Finale de pommes, cerises et abricots et d’un mélange de vanille et de caramel. Bonne rétro-olfaction de cannelle.

Kim 83%
Nez: citrouille fraîche quand on la coupe à l’Halloween, jus d’orange, caramel profond, foin séché aromatique. Goût : Pamplemousse, comme une amertume toute en fraîcheur, vient ensuite une torréfaction toujours amère, évoquant le café.

Dalmore 15 ans – Edition 2023

40% alc./vol.

André 83%
Nez de vieilles cerises et de gummy bears, jus d’orange concentré, ananas. Plus boisé et épicé que l’édition de 12 ans. En bouche, chocolat fourré de pâte de citron, oranges, caramel chauffé, pincée de cannelle et de poivre. Texture juste ok pour un whisky de cet âge. Finale de cannelle et de chocolat noir légèrement amer, sensation tannique en fond de bouche, oranges et cerises.

Kim 85%
Nez: punch au fruits, Sunny D (jus chimique) et bonbons à l’orange. On comprendra que c’est solidement sur l’agrume au nez. Goût : Amertume un peu austère (chocolat très noir, grains de café) surprenante, mais pas déplaisante. L’orange est encore là, mais un peu comme une écorce enrobée de chocolat noir. Des éclats de jus d’orange concentré retentissent parfois aussi.

Glendronach 12 ans Sauternes Cask Finish

46% alc./vol.

André 90%
Nez très frais, salade de fruits, les oranges, les poires, purée de bananes enterrée d’une montagne de vanille en crème. L’équilibre est parfait, belles nuances et tonalités des éléments. L’intégration du fût de Sauternes est pleinement réussie en bouche, cela fait ressortir certaines épices qui étaient nichées discrètement au nez. La vanille est décuplée et s’accompagne d’un sucré doux et agréable dans lequel baigne la salade de fruits, le melon au miel, les oranges ou les nectarines, le raisin vert. Finale de belle longueur, plus en pérennité qu’en force elle-même mais sans réelle autres saveurs que celles déjà livrées préalablement. Le Glenmorangie Nectar d’Or a un adversaire de taille. Intéressant de découvrir un autre visage si différent du Glendronach. Le sherry distinctif de la distillerie qui aurait pu manquer à certain est remplacé avec brio. Tout un changement de cap, qui gonfle les voiles et nous amène dans une nouvelle direction.

Patrick 88%
Un très bon dram, facile à boire, qui saura plaire à pas mal tout le monde. Il n’y a définitivement pas assez de whiskys âgés en fûts de Sauternes sur le marché, alors j’espère bien que ce scotch deviendra une édition régulière! Nez : Frais et léger, avec des abricots, de la nectarine et des melon-miels, complétés par une touche subtile de bananes. Bouche : Florale et mielleuse. Quelques amandes et une belle vanille, le tout enveloppé de chêne savoureux. Finale : Longue et sucrée.

Martin 89%
Soleil doré muni de jambes extra-grasses. Nez: Extrêmement « vert » je dirais. Pommes et poires, vanille et banane. Brin de scie et feuilles vertes. L’influence du fût semble un peu plus timide au départ. Bouche: Doux et gentil, avec une approche d’un grand soin et grand doigté il met en vedette les épices avec un rôle aussi important que dans les meilleurs ryes canadiens. Oranges et raisins blancs offrent un beau support. Finale: On reste sur marmelade, salade de fruits, melon et raisins. Les épices perdurent pour notre plus grand bonheur. Ce n’est pas ce à quoi Glendronach nous a habitués. Équilibre: Joli travail. Au nez je n’y croyais pas, mais nous avons affaire ici à un sérieux compétiteur dans la catégorie des cask finishes.

Kim 85%
Ce whisky semble tout droit sorti de la douche, il sent le propre, très floral avec un soupçon de vanille. J’ai un préjugé envers les Sauternes, que je trouve souvent un peu trop féminins. Celui-ci ne fait pas exception. J’ai l’impression de mordre dans une marguerite tellement c’est floral, mais pour un Sauternes, il n’est pas aussi fifille que je m’y attendais.

Glendronach 8 ans The Hielan

46% alc./vol.

André 86.5%
Beaucoup d’oranges et fruits tirés du sherry, les raisins mauves particulièrement et les fruits séchés, le caramel très doux. En bouche, étonnant pour le prix et on bénéficie du 46% en prime. Les raisins omniprésents et les oranges sanguines, le toffee caramélisé. Puis les cerises noires et les fruits secs en finale de bouche qui accompagne une pincée de gingembre. La décision d’embouteiller à 46% donne beaucoup de punch à un whisky qui aurait pu être un peu fade pour un 8 ans d’âge. Pour le prix demandé, définitivement un des meilleurs achats en SAQ en ce moment. Wow, quelle surprise. (points supplémentaires pour le rendu qualité/prix)

Patrick 89%
Un excellent rapport qualité/prix qui étonne pour son jeune âge. Un whisky de soif qui ferait aussi l’affaire dans une grande dégustation formelle. Nez : Raisins secs « Sun Maid » (la p’tite boite rouge avec la madame), agrumes, beurre et touche de vanille. Bouche : Douce, sucrée et épicée, avec de chaleureuses notes de chêne, de sucre d’orge, de confitures de fraises et cerises (ça existe?) ainsi qu’une subtile note de chocolat. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, sucrée et légèrement épicée.

Martin 87%
Or pâle qui n’en dit pas long sur le reste. Nez: Très sirupeux et sucré. Orge, marmelade à l’orange et miel. Façile d’approche, il annonce une qualité qu’on ne retrouve pas souvent dans les expressions d’entrée de gamme. Bouche: Arrivée en bouche franche, sur des notes de raisins secs et d’orange, de miel sucré et de gingembre. Finale: Assez relevée, grâce à la décision posée d’embouteiller à 46% d’alcool. On pateauge confortablement dans un bassin de caramel, d’épices et de céréales grillées. Un brin de noix et de chocolat sur la fin. Équilibre: Un solide rapport qualité/prix pour un embouteillage d’une telle personnalité. Je dois aussi lever mon chapeau à la distillerie pour avoir eu les couilles d’afficher sur la bouteille un énoncé d’âge inférieur à 10 ans.

Kim 92%
Dans la vie, il y a certains gars, quasiment trop fins, qui vont sans problème passer leur soirée à te flatter les cheveux en écoutant ton film de fille préféré. Au nez, ce whisky ressemble fort à ce genre de gars : doux, parfumé, presque floral. Bref, un doux. Au goût ça se poursuit avec des saveurs de cerises, de fruits séchés et de caramel, mais avec une note de poivre. On décèle toutefois une belle charpente sous toute cette douceur… ce whisky a un six-pack! Difficile de croire qu’il est aussi abordable (60$ en SAQ).

Glendronach Cask Strength Batch #4

54.7% alc./vol.

André 91%
Toffee, cerises noires, oranges, les épices, raisins et la pâte de fruits. En bouche; Très fruité, le sherry sur les stéroïdes, le sherry poussiéreux, le sherry amoureux et moelleux. La bouche est puissante, épicée à souhait, une touche de poivre noir, l’ensemble rappelle les petits biscuits au gingembre avec des accents de chocolat noir. Finale longue, les grains de cafés trempés dans le chocolat noir, un expresso dans un café, les raisons secs, les prunes écrasées. On ne réinvente pas le style, mais si on ne rivalise pas d’audace, on compense sur l’intensité des saveurs et des arômes et un taux d’alcool décoiffant. Tout le monde en ressort gagnant. Pour les amoureux de sherry, ce whisky est la totale…

Patrick 89%
In your face! Bang, GlenDronach à un niveau d’intensité qu’on adore, toujours avec ce qu’il faut comme complexité. Nez : caramel, fruits et miel dans un premier temps. Puis, figues, tangerine et cannelle viennent compléter l’ensemble. Bouche : Gingembre, fruits mûrs, chêne, orge sucré et touche de noix. Finale : Longue, sucrée et chaleureuse.

Martin 90%
Très neutre au niveau de sa teinte ambrée. Nez: Raisins, Fruits des champs et cerise noire. Un peu de miel et d’épices viennent couronner le tout. Vraiment peu agressif. Bouche: Très riche et raffiné. Texture onctueuse et gorgée de sherry. Épices, raisins, dattes et caramel épais. Chêne sec et vineux, poivre et chocolat. Finale: Longue et savoureuse, sur des accents de chêne, de cerise, de raisins secs et d’épices. Un tout petit cuir chétif se laisse deviner. Équilibre: Ça reste un style plutôt classique, mais à ce taux d’alcool, Glendronach a su se démarquer.

Kim 95%
Il y a de ces whiskys qui, juste à l’arôme, semblent vous promettre de grandes choses. Avec ses effluves suaves de caramel brûlé, GlenDronach Cask Srength Batch 4 me fait penser à… Superman! Viril, puissant, mais aussi très doux. Comme le serait Superman s’il vous transportait dans ses bras. Et ça goûte quoi? Un pina colada avec des biceps, parfumé, sucré et riche. Un délice!