Arran 14 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de sherry de premier et deuxième remplissage.

André 88%
Simple mais tellement bien équilibré. Nez fruité (pêches, pommes poêlées dans du beurre. Plus rond que le 10 ans, hyper léger, une touche de brûlé et des notes typiques de la distillerie Arran, calmées par le sucre des fruits et du baril de bourbon. Finale étrange aux arômes d’épices et de bananes sucrées. Une étonnante surprise.

Patrick 87%
Céréales chauffées baignant dans un bain de xérès. Au goût, la saveur de chêne brûlé est proéminente, avec un soupçon de vanille, de sel et d’épices. Le tout est enrobé par un xérès assez agréable. Bien équilibré, plaisant en bouche, rien de révolutionnaire mais parfait pour les froides soirées d’automne où l’un veut simplement un dram pour se réchauffer.

Martin 85.5%
Jaune pâle au point d’y voir de la tourbe ou un fût de bourbon, avec de douces jambes pas trop pressées. Nez: Orge et herbe classiques de la distillerie. Sucre doré avec un peu de citron. Crème et vanille. Bouche: Jolis fruits, épices et réglisse rouge. Une touche de caramel et de chocolat blanc accompagne un drôle de sel marin. Finale: Sucrée et épicée, sur un lit d’agrumes, voire même d’ananas tranché. Belle longueur. Équilibre: À la hauteur d’Arran, malgré qu’il aurait été bien d’y retrouver un peu plus de complexité.

Kim 80%
Au nez, doux caramel sucré, marmelade et vernis à ongle, un mélange étrangement invitant. En bouche il se révèle beaucoup plus sec, avec une attaque sur le bois très vive, presque rough. Quelques notes herbacées de foin sec s’ajoutent ensuite. Malheureusement il manque un peu de complexité, de profondeur.

RV 88.5%
Revenir à la source peut se révéler un très beau voyage. Au nez, le grain à peine acide marque le début d’un scotch peut-être un peu trop apprivoisé. Par contre, en bouche le grain se retrouve brûlé mais avec parcimonie. En finale, le grain se raffine et se termine sur de la farine brune toujours un peu brûlé. Silencieusement, c’est un whisky d’équilibre qui s’installe de manière confortable là où les finitions tentent parfois trop de se faire remarquer. Arran comme il devrait s’en faire davantage.

Arran Machrie Moor Cask Strength

56.2% alc./vol.
Sur la côte ouest de l’île d’Arran se trouve une tourbière mystique et balayée par le vent appelée Machrie Moor. Des cercles de pierre et des pierres dressées de l’âge du bronze sont disséminés sur son terrain aride et vallonné. L’un des cercles de pierre est connu sous le nom de Fingal’s Cauldron Seat, où se trouve une pierre avec un trou sculpté. On dit que le légendaire guerrier géant Fingal aurait attaché son chien préféré Bran à cette pierre.

André 83%
Nez plutôt muet, la tourbe verte est effacée. Grosse vanille, fumée diffuse, fruits exotiques, terreau humide et laine de mouton mouillée. Texture huileuse cachant bien le jeu de l’alcool. Douce tourbe, anis et bois calciné, cendre froide, sel de mer, ananas, pommes vertes. C’est plutôt plat comparativement au souvenir que j’avais des éditions précédentes. Finale moyenne en longueur, très vanillé, finement tourbée et saline.

Patrick 88%
Un très bon whisky avec une intensité bien mesurée, et don’t la fumée de tourbe, d’une intensité bien mesurée, permet de saisir toute la complexité du dram. Nez : Sent la fumée de tourbe, le plastique brûlé et les oranges brûlées. Bouche : Des oranges sucrées, du chêne brûlé, des pommes vertes et une belle fumée de tourbe qui enveloppe bien le tout. Finale : D’une belle longueur, avec de la fumée de tourbe, des agrumes, une goutte de vanille et des pommes vertes.

Martin 82%
Nez: Sucre à glacer, s’mores, poivre, bois, fruits tropicaux et herbe verte. Bien plaisant quoique j’ai l’impression que cet embouteillage cache bien son jeu. Bouche: Sucre d’orge, poivre rose, céréales et chêne. Épices et fruits des champs, pommes rouges et mini-touche de tourbe et de cuir. Finale: Bien chaude et plutôt douce pour son degré d’alcool. Notes de pommes mijotées et de belles épices. Équilibre: Pas mauvais, mais je trouve que cette édition n’est pas à la hauteur par rapport aux anciens Machrie Moor.

Kim 82%
Nez : Chocolat au lait à la guimauve, réglisse rouge, une pointe d’anis étoilé fraichement moulu et étrangement des épinards poêlés. Bouche : Sur le grain à fond, mais la réglisse rouge est encore là. L’alcool s’impose par la suite et prend la place, ce qui est un peu dommage.

Arran Machrie Moor Peated 5th Edition 2014

46% alc./vol.

André 87%
Belle tourbe terreuse et maritime, mélangée d’herbe verte mouillée, de céréales de malt et zeste d’agrumes, beaucoup de vanille. Au nez, la tourbe de cette édition me plait beaucoup plus que ses prédécesseurs. Dommage que le whisky soit si mou en bouche, un manque de caractère qu’un taux d’alcool un peu plus généreux (50%?) aurait peut-être aidé à soutenir. La tourbe est éventée, le vieux bonbon de menthol oublié au fond du manteau d’hiver que l’on retrouve à l’automne, belle notes d’agrume et de citron maritime. La tourbe est par contre bien dosée, pas envahissante et ne dénature pas trop l’essence même de la distillerie. La finale est moyenne-courte, la tourbe est évidente mais ne monopolise pas la bouche, et se mélange agréablement avec les saveurs d’agrume et les accents maritimes.

Patrick 80%
Sans être mauvais, Machrie Moor demeure une déception venant d’une distillerie que j’adore autrement. Exclusivement pour les fans finis de la distillerie. Nez : Belle tourbe salée avec des notes d’algues marines. Aussi une très subtile note de fruits. Bouche : D’abord le sel, puis la fumée, ensuite la tourbe et enfin un cocktail de « végétation » et d’épices. Surprenant, la tourbe est plus subtile qu’on s’y attendait. Finale : D’une longueur moyenne et salée.

Martin 87.5%
Un autre chardonnay sous l’influence de la tourbe. Jambes exceptionnellement fluides et grasses. Nez: Claque sur la gueule de tourbe, ça faisait longtemps que de la tourbe ne m’avait pas remis à ma place de cette façon. Après au moins le troisième nez on peut y déceler orge sucrée, ananas, chêne et pêches. Bouche: Tourbe sucrée, miel citronné, pêches, fruits tropicaux, cuir, dattes et planche de chêne. Finale: Quelques grains d’orge fumés mêlés aux épices descendent doucement dans un douillet nuage phénolique. Équilibre: Qui aurait cru qu’une distillerie au caractère si floral n’avait pas assez froid aux yeux pour nous livrer une pareille bête déchaînée? Arran et tourbe, un partenariat surprenant.

Kim 92%
Peut-être avais-je faim en le dégustant, toujours est-il que j’y perçois des effluves de pizza garnie… poivron vert, champignons et un peu de tourbe. Weird, mais agréable. La pizza disparaît complètement en bouche, pour offrir un dram mielleux, sucré, d’où émane une douce fumée et un soupçon de poivre. Il représente particulièrement bien l’Écosse, comme un Jamie Fraser du whisky.

Arran Orkney Bere Barley

56.2% alc./vol.
Distillé en 2004 et embouteillé en 2014, édition limitée à 4890 bouteilles.

André 88%
Nez de fruits exotiques et d’herbe verte, d’agrumes, de tarte au citron et de meringue. Un whisky définitivement porté sur les céréales. En bouche, le whisky est très textural, huileux et fluide et transporte très bien le généreux taux d’alcool. Saveurs camphrées, miel, vanille, agrumes et citron, céréales concassées. Pointe d’herbe verte mouillée encore une fois, avec la même vague poivrée trouvée dans le The Bothy. La finale est musclée, bain de céréales baignant dans le jus salade de fruits et l’essence de vanille, de miel chaud. Sans être le whisky ayant la plus large palette aromatique, ce whisky livre bien ses saveurs et aromes et sa texture fera l’envie de bien d’autres distilleries. Du beau travail exploratoire sur les céréales avec un twist maritime en addition.

Patrick 90%
Un superbe whisky sans artifices et parfaitement bâti. Simple et efficace, j’adore! Nez : Délicat parfum d’orge, touche d’agrumes et notes distinctes du chêne. Bouche : Savoureux chêne, orge enveloppante, vanille et pointe d’agrumes. Le tout est tapissé d’épices parfaitement balancées. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 89.5%
Nez: Fruits tropicaux, agrumes et herbe. Orge et citron. Assez doux et sournois au nez versus son taux d’alcool. Bouche: Texture enveloppante, céréales, chêne, épices, agrumes et fruits tropicaux. Taux d’alcool très élevé mais qui se prend plus que bien. Finale: Longue et intense, sur toutes les notes énumérées plus haut. Équilibre: Une belle mixture de céréales de choix et d’un degré d’alcool qui déménage. On ne cherche pas ici à réinventer laroue, mais ce qu’ils font, ils le font sacrément bien.

Kim 88%
Un whisky étrange, difficile à définir. J’ai l’impression de sentir de l’huile de noix ou de tournesol, ça sent brun. Les premières notes poursuivent l’impression de graines de tournesol, avec un peu de compote de pomme. J’ai soudainement envie d’aller nourrir les mésanges dans un parc. À la longue il s’adoucit, laissant transparaître de l’agrume, des fleurs, le champ de Bambi au complet, en version sucrée. Définitivement un whisky difficile d’approche, mais qui en vaut la peine.

Arran Port Cask Finish

50% alc./vol.

André 87.5%
Splash de citron dilué dans le port, enrobage d’épices. Nez bien rond et féminin, fruité abondamment et rehaussé par le piquant des épices. La bouche est pulpeuse avec un peu de mordant, l’alcool aidant, les notes de fruits secs et de xérès balançant le tout, aidé par le côté mielleux la vanille et les nectarines aussi. La finale est différente, avec ses notes de cerises noires enrobées de chocolat, les épices sont encore plus importantes et un nuage de poivre noir offert sur des effluves poussiéreuses. Définitivement un bon achat, vous en aurez pour votre argent.

Patrick 93%
Parfums de chocolat et fruit séchés. En fait, il me fait penser à des Glosettes aux fruits? En bouche, l’ensemble est très sucré et fruité, toujours avec le chocolat au lait et les fruits séchés. En finale, un beau sucre qui s’étire longtemps. Un superbe ensemble, un whisky de dessert tellement bien équilibré qu’on ne sent pas l’alcool. Bref, tout ce qu’il faut pour en abuser. Wow. J’en veux plus.

Martin 88%
Belle couleur de pêche rosée. Nez: Une douce tourbe lève le rideau sur herbe et malt, avec les accents délicats des fruits du porto. Bouche: Principalement fruité, avec des notes parsemées de vanille tourbée, de pêche et d’orange amère. Finale: Avec un restant de fumée amère et de fruits acides, c’est un peu ici qu’on commence à réaliser ses lacunes. Équilibre: On dirait que la tourbe fait ici office de vilain petit canard. Son exubérance nous en fait tristement oublier le porto. Demeure tout de même un excellent malt.

Kim 88%
Je m’attarde rarement à la couleur d’un whisky, mais celui-ci est presque rose à cause du port finish et ça titille la fifille en moi. En plus, il sent le gâteau aux fruits du temps des fêtes, les cerises au marasquin, le miel. C’est sensuel! Au goût il est à la fois doux et épicé, le porto est très présent, très rond en bouche. Un dirait un gros french sur fond de barbe de 2 jours. La finale reste très épicée, peu sucrée, ce qui crée un agréable déséquilibre.

RV 90%
2 tours de piste. Premier tour : on se réchauffe. Nez de cuivre, de bois veineux, de gingembre et chocolat qui se sucre en respirant. On teste lentement les virages en bouche mais graduellement on accélère en roulant dans le chocolat. Dernière courbe? Une finale de dattes et de barres tendres à la framboise avec un aftertaste d’orange et de dattes. Deuxième tour : plein gaz. Le nez a laissé tomber le cuivre, plus léger en melon d’eau, la bouche encore plus assaisonnée en fruits secs. Enfin, dépassée la ligne d’arrivée, on n’appuie pas du tout sur le frein pour jouir jouit d’un grande élan en aftertaste. Un whisky à prendre en deux gorgées assez différente qui se vaut un très beau 90%, et non, je n’aime pas le porto.

Arran Sauternes Wine Cask Finish

50% alc./vol.
Arran s’est depuis de nombreuses années essayée à la technique de l’affinage pour en faire une véritable marque de fabrique. Arrivée au terme de cette période d’expérimentations particulièrement riches et fructueuses, Arran nous propose désormais trois expressions qui viennent enrichir de façon permanente sa gamme « Cask Finishes. »

André 85%
L’influence du Sauternes est trop forte à mon goût. La vanille, le sucre, miel, les nectarines et les bananes, un beau panier de fruits assassiné par les trop fortes influences du fût, écrasées par le sucré. Les raisins verts et de douces notes épices sont plus présentes en bouche, eux qui n’apparaissaient pas au nez. La finale est ce qui le plus impressionnant… banana power.

Patrick 92%
Un excellent dram qui saura plaire à plusieurs. Riche et envoutant. Excellent pour bien débuter la soirée… ou la finir! Nez : Fruits sucrés, agrumes et pointe de caramel. On détecte assez aisément des notes de vin blanc. Bouche : Un beau sucre épicé et boisé enveloppé par un délicieux vin blanc sucré et chaleureux. Finale : D’une belle longueur marquée par un sucre blanc chaleureux.

Martin 87%
Assez pâle, mais tout de même avec une belle dorure digne de son fût. Nez: Malt grillé et bois gorgé de sauternes en puissance. Miel, frangipane aux amandes avec une touche de banane. Bouche: Miel et caramel brûlé déferlent avec un beau punch d’épices. Poids sur la langue plutôt faible, mais c’est une lacune que son taux d’alcool rattrape bien. Finale: Une fois la vague d’épices passée, on est tristement laissés sur une impression métallique, acide, rouillée. Bof. Équilibre: Sa finale lui coûte des points, mais dans l’ensemble c’est un bon cas finish. C’est juste qu’après avoir vu ce que les bons Glenmos réussissent à faire dans ce rayon, les attentes sont hautes. C’est pas un Nectar d’Or.

Kim 89%
Je n’ai jamais été une fan de Sauternes finish, mais celui-là vient brouiller les cartes. Puissant et sucré, poire, vanille, miel, crème brûlé. Il est très esthétique, comme un métrosexuel, mais qui finalement se révèle cultivé et intelligent. Le taux d’alcool vient équilibrer le sucre du Sauternes.

RV 80%
Now that’s a cask finish alright. But not quite right. Sent, bien évidemment, le vin, avec d’étranges relents de cerises et de raisins. Le tout se poursuit en bouche mais laisse un peu de place cuivre, or la finale est beaucoup trop bizarre à mon goût. Belle chaleur, mais vraiment pas dans ma palette, avec un Sauternes qui tout comme le Benriach de même finition est très loin de m’impressionner.

Arran Signature Series 2 Edition Barrel Bonfire 11 ans

50% alc./vol.
Batch #18-LB-01-103 Spring 2024 Release. Deuxième volet de la série Signature en quatre parties en édition limitée d’Arran. La série vise à mettre en valeur la diversité du whisky qu’elle produit, chaque expression étant sélectionnée par le directeur de la distillerie Stewart Bowman. Comme vous l’aurez deviné d’après le nom, cette édition explore le côté le plus tourbé d’Arran et affiche un niveau de tourbe de 42 ppm. Le whisky a mûri pendant plus de cinq ans dans une sélection de fûts de bourbon avant d’être transféré dans des fûts de quart personnalisés de la distillerie Koval de Chicago. Édition de 14,822 bouteilles.

André 86%
Tropical, rempli d’ananas, poires, miel et de fumée de tourbe phénolique. Ensemble très poivré et épicé, belles notes de citron vert. Belle texture huileuse & onctueuse en bouche; oranges, citron vert, agrumes, petits fruits rouges, poivre, gingembre et une pincée de cannelle. Sensation de bois verdâtre, touche minérale et de mine de crayon plomb en addition. Finale de longueur moyenne, relevée d’épices, bien citronnée, maritime et surtout marquée par la fumée de tourbe.

Patrick 87%
Un beau whisky présentant une belle intensité, une belle texture et un beau mélange de saveurs. Meilleur de gorgée en gorgée. Nez : De la délicieuse fumée bien aromatique, avec des agrumes sucrés, de la vanille et des noix nappées de miel. Bouche: Porté par une belle texture, j’y retrouve un beau mélange de fumée de feu de camp et d’agrumes, des épices chaleureuses et du chêne craquant. Finale : D’une belle longueur, épicée, boisée et fumée.

Martin 83%
Nez: Cannelle, cacao et orange. Fruits rouges, fruits à chair et bois sec. Vanille et poivre rose. Beurre de pommes, BBQ et céréales. Bouche: Assez tranquille comme approche, vanille et butterscotch, sel de mer et belle touche de tourbe. Poivre, embruns et bois. Finale: Courte et sèche, marquée par le chêne et les phénols. Équilibre: Quelques lacunes basées probablement sur sa jeunesse, mais dans l’absolu un dram bien aimable.

Kim 81%
Nez : Punch direct dans les cavités nasales avec du zeste d’orange confit couvert de chocolat noir, de la vanille en gousse et une bonne dose d’eucalyptus. Me rappelle aussi étrangement mon fumoir lorsque j’y fais des côtes levées enduites de sauce BBQ aux pommes.
Bouche : Je m’attendais à un peu plus de oumph après les arômes qu’il exhibait fièrement au nez, mais c’est plutôt calme et vraiment sur le bois et le grain, avec des relents de noix de coco. Pour un whisky de 11 ans, je m’attendais à plus de complexité.

Arran The Bothy Batch #1

55.7% alc./vol.
Quarter Cask – 12000 bouteilles, embouteillé en septembre 2015

André 86.5%
Maritime à souhait. Coconut, vanille, banane, ananas, background d’agrumes, d’oranges et de citron habituel. Étonnant de ne pas ressentir l’alcool au nez. L’effet un peu fougueux du quarter cask n’est pas perceptible au nez comme dans le Laphroaig quarter Cask. La bouche a beaucoup plus de punch, les céréales vertes et le tonneau de bois de chêne sec est assez prononcé, mais le whisky s’affuble toujours de mêmes saveurs du nez et un poivre moulu semble émerger du lot de saveurs. J’aime la texture soyeuse du whisky qui tranche avec l’intensité des saveurs… la finale de bouche un peu trop franche et astringente me plait un peu moins. Finale tranchée, mélange de sel, de poivre, de vanille, d’agrumes et d’oranges.

Patrick 90%
J’espère qu’ils en feront une édition régulière! Du pur Arran à son meilleur, sans artifices! Nez : Noix de coco, vanille, bananes et agrumes. Le tout nous donne l’impression d’être assis au bord de la mer. Bouche : Wow, super punch agréable à l’arrivée. Assis sur le bord de l’océan, suffisamment proche pour que les embruns nous fouettent le visage à l’occasion, on mange quelques pommes vertes, un bol de céréales (sans lait!) et une bouchée de chêne brûlé, le tout saupoudré légèrement de poivre. Finale : D’une belle longueur, fraiche, dominée par les agrumes et le sel marin.

Kim 83%
Sensualité sucrée de sucre d’orge sont les premiers mots qui me viennent en tête lorsque j’approche mon nez du verre. Au goût malheureusement ça se gâte, bonbons chimiques aux bananes, gomme balloune épicée, tout ça sur un fond de graine. Bref, je reste perplexe.

BenRiach 10 ans Curiositas

46% alc./vol.
Appelée « Curiositas » exprime parfaitement le caractère très tourbé que peut revêtir le malt de la distillerie Benriach. Au cours de deux courtes périodes (1975-1976 et 1983-1986), Benriach fut amenée à produire un malt tourbé qu’elle distille désormais de façon plus régulière.

André 90%
Quelle surprise et quel résultat. On jurerait que c’est un Islay mais on se retrouve dans le Speyside complètement dépaysé… Quel merveilleux rapport qualité prix; Fraise. Fumée persistante, long et apaisant, orge. Points en plus pour l’initiative du mix Speyside- Islay. Superbe pour le prix. Ma découverte de l’année 2007.

Patrick 85%
Wow! Ca sent le pas propre! Énormément de fumée au nez ainsi que de la tourbe, de la tourbe et de la tourbe. Agrumes? Au goût, la fumée, légère fraise (ou cerise?). Chêne, malt. Après avoir respiré: Peat un peu vert. Excellent rapport qualité/prix, beau mélange.

Martin 88.5%
Une belle couleur jaune paille foncé rappelant l’Islay. Nez: Ça sent la tourbe dès que les premières gouttes sont versées. Fumée de tourbe, herbe, iode, sel marin. Ça respire le Bowmore. Bouche: Sel, iode, épices, fumée de tourbe. Rend justice au nez. Finale: Phénol, savon, hôpital. Festival du diachylon. Larme de chocolat. Gagne en qualité et en longueur. Équilibre: Un petit kick en finale vient faire gagner des points. Bien que j’aie déjà dit que si vous aviez un 20$ de trop vous devriez privilégier le Bowmore 12 ans sur le McClelland’s Islay, ramassez encore un 10$ de plus et tapez-vous un Curiositas.

Kim 90%
La première chose qui me vient à l’esprit quand j’approche le verre de mon somptueux nez : il a l’air bien gentil. Dans le concret, s’en dégagent des arômes de paille sucrée et de miel. Frais, légèrement agrumé, j’irais même jusqu’à dire qu’il a de l’entrain, qu’il est énergique.

RV 84.5%
Fraises au début, suivi de fumé, puis de chêne. Au goût, fumé, un peu de fraise.

BenRiach 15 ans Dark Rum Finish

46% alc./vol.
Édition limitée à 2100 bouteilles. Cette version a été affiné dans des fûts ayant contenu du rhum ambré de Jamaïque. Plus récemment Benriach a développé avec succès plusieurs séries limitées, affinées dans des fûts spécifiques de porto, de pedro ximenez, de rhum, de madère… Chaque expression fait l’objet d’un vieillissement supplémentaire pouvant varier de 12 à 24 mois, accentuant le caractère complexe et riche de ce single malt du Speyside.

André 84%
Nez très rond et rhum sans trop de sucre, caramel et épices relevées. Fruits secs dominés par les raisins à saveur de Glosettes. La finale est toute de chocolat noir se tarissant dans des nuages de fumée en toute fin.

Patrick 83%
Manque de finesse et n’est définitivement pas « sweet » comme on pourrait s’y attendre d’un whisky ayant subi une finition en fûts de rhum.  Beaucoup plus épicé que sucré.  Nez : Chêne, épices, raisins secs ou plutôt Glosettes au raisins.   Bouche : Chocolat épicé, piments et raisins secs.  Rhum?  Pas vraiment.  Petite touche de pommes pour compléter le tout.  Finale : Chêne épicé.

Kim 83%
Nez : Je sais que c’est en fut de rhum, mais mon nez capte des effluves agrumées et légèrement fumées de mezcal, qui cèdent la place à des saveurs pâtissières de crème anglaise et de brioches très prometteuses.
Goût : J’ai l’impression de mordre dans une canne à sucre, c’est riche et juteux, mais aussi boisé et d’une certaine façon… fibreux. Suit un souvenir de piña colada, ananas et coconut. Je serais curieuse de faire un piña colada avec ça!

RV 87.5%
Un peu trop de l’influence du rhum… mais quand on aime, on aime (et je m’assume). Caramel abondant mais davantage celui sur de la crême glacée que celui que Murray haït autant. En bouche, l’orange, les pommes sucrées sont un peu plus dans la norme, mais la finale est toute de canne à sucre, pour terminer de manière un peu aigre (plus naturelle) en aftertaste.