Ardbeg Fermutation Committee Release

49.4% alc./vol.
Distilled 2007, Bottled 2021, 8000 bottles.

André 87%
Tourbe verdâtre au nez, très diffus comme présentation. Iodé et maritime à la fois, raisins verts et menthol puis herbe verte fraîchement coupée et citron, pitch a toiture et goudron chaud. Malgré des flaveurs relativement prononcées, la présentation générale est douce et presque feutrée. Comme l’annoncait le nez, la bouche est presque réservée, très douce et la texture gourmande. Herbe verte coupée, eucalyptus, bananes, oranges et citron. Le tout est nappé d’iode et de douce fumée feutrée. La finale est relativement courte sur des notes d’ananas, de bananes et de citron, dans un esprit maritime et légèrement sale et crasseux. Est-ce bon? Oui, c’est vraiment bien sans être exceptionnel. Mais… À 400$ la quille pour une erreur de production??? Really? C’est un peu comme si on faisait payer le consommateur pour de la job qui a mal été faite… Un peu opportuniste. Échanger un échantillon pour y goûter oui mais se faire avoir et en redemander, no way.

Patrick 91%
Un superbe Ardbeg, complexe, savoureux et superbement balancé. Bon, pas au point d’accepter de payer 400$, mais disons que pour le tiers du prix, ça serait super. Nez: De la fumée de tourbe, avec une petite pointe de malt sucré et un bouquet fleurs aromatiques. Bouche : Encore de la délicieuse fumée de tourbe poivrée et surtout salée, avec des notes florales, sucrées et maltées. Savoureux !  Finale : D’une belle longueur, fumée, sucrée et légèrement épicée.

Martin 86%
Nez: Tourbe sèche, pain au levain, citron confit et pomme verte fermentée. Des notes funky de bière belge et de moût apparaissent, suivies d’orge fumée. Bouche: Vive et déroutante. Fumée, croûte de pain, agrumes macérés, touche de vinaigre de cidre et d’anis. Texture effervescente et minérale. Finale: Longue, herbacée et légèrement astringente, sur le thé fumé et la peau de pomme. Équilibre: Un Ardbeg cérébral, à l’opposé de la force brute. Fermentation sauvage oblige, il divise — mais intrigue. Pour curieux avertis.

Kim 85%
Quelle gourmandise au nez! Popcorn au beurre, abricots séchés, key lime pie, que d’étranges mais délicieux arômes. En bouche il révèle des touches de poivre, un profil légèrement tannique et une petite vague de caramel en mi-parcours. Intéressant.

Ardbeg Heavy Vapours Committee Release 2023

50.2% alc./vol.

André 87%
Toute compagnies confondues, un super bon single malt, mais venant d’Ardbeg… une édition juste correcte. Nez de tarte au citron, crème à la vanille, crème brûlée, terre humide. Demeure très clean comme approche. La bouche évoque le bord de mer et le feu de plage lointain, les agrumes, la tarte au citron et la vanille onctueuse, miel, auquel s’ajoute une pincée de poivre, d’anis et de menthe herbacée. Encore une fois très clean en bouche, très loin de la tourbe crasseuse habituelle. Finale de longueur impressionnante, mentholée et citronnée, maritime sans trop de phénols.

Patrick 86%
Tout comme pour la version « plébéienne » de ce whisky, quoique très bon, ce n’est pas un scotch qui passera à l’histoire. C’est d’ailleurs mauvais signe quand certains liquor stores hors Québec les offrent sans limites d’achat… (mais au Québec, cette bouteille est disponible uniquement par importation privée ou loterie…) Nez: Fumée de tourbe fraîche et huileuse, avec un peu de charbon et une discrète touche de menthol. Bouche : Ma première impression est que je viens d’avaler une gorgée d’eau de mer fumée et huileuse. Plus, j’y trouve aussi les épices du bois sec et, contrebalançant la chaleur du bois, une touche de fraîcheur mentholée. Finale : D’une longueur moyenne, fumée, salée et boisée.

Martin 87%
Nez: Fumée épaisse, goudron, cuir et une pointe médicinale, avec des notes de chocolat noir et d’agrumes confits. Bouche: Grasse et charpentée, sur la suie, la réglisse, le café torréfié et une touche d’anis, avec un côté légèrement huileux. Finale: Longue et persistante, marquée par les cendres, l’iode et une amertume réglissée. Équilibre: Une version sombre et plus brute qu’à l’habitude, qui met en avant la lourdeur du distillat sans perdre la cohérence habituelle de la distillerie. C’est pas pour tous.

Kim 90%
Nez : Bouillon de poulet en poudre, fromage tortillon salé, pomme granny smith, olives vertes. Ça n’en a pas l’air, mais c’est plaisant à humer. Bouche : Impression de lécher l’intérieur de mon fumoir, bacon à l’érable, encore le petit côté vert, zeste de citron. L’alcool apporte une richesse… ou c’est moi qui aime les cask strength.

Ardbeg Hypernova Committee Release 2022

51% alc./vol.
Le Ardbeg le plus tourbé, à 170ppm.

André 88%
Tourbe citronnée et herbeuse au nez, relativement doux dans l’ensemble. Terreau d’empottage, sel de mer, tourbe phénolique citronnée et de céréales maltées, viande fumée à la limite. La bouche est dominée par les enbruns maritimes, le sel de mer, le camphre et les notes de fumée de tourbe s’échappant des cheminées des maisons lors d’une journée à la température tourmentée, réglisse noire et poivre. La texture quant à elle est finement liquide mais le whisky supporte agréablemen bien l’alcool malgré tout. La finale est mentholée, poivrée et salée, hyper-nova longue et légèrement sèche. Je suis un peu refroidi par les 300$ balles demandées pour le rendu général, mais bon en tant que victime du marketing de la distillerie, je m’en suis tout de même procuré une bouteille. Guilty, I know…

Patrick 91%
Un whisky qui livre la marchandise, même si les attentes étaient élevées. Nez : De la belle fumée de tourbe riche, fraîche et intense. J’y détecte aussi de discrètes effusions florales et une pincée de sucre. Bouche : Oh, miam! De la grosse fumée de tourbe intense et raffinée comme seul Ardbeg sait en faire. Par « raffinée », je veux dire que celle-ci vient avec des fleurs, du chocolat noir, des amandes et un peu de terre sèche. Finale : D’une belle longueur, fumée et florale.

Martin 90%
Nez: Explosion de fumée cendrée, goudron, viande fumée et iode, avec un soupçon de citron confit. Bouche: Massive et huileuse, sur la suie, la réglisse noire, le café bien corsé et un brin de cacao amer. Finale: Très longue, sur les cendres, la tourbe terreuse et une salinité persistante. Équilibre: Une dram extrême et radical, destiné aux amateurs de tourbe sans compromis, qui repousse les limites du style Islay!

Kim 90%
Promenade en bord de mer, lors d’une fraiche journée d’automne, évoquée par les arômes de varech iodé, d’embruns salins et une pointe de fumée, comme si on avait allumé un feu de bois de grève pour se réchauffer en grignotant une pomme bien fraiche. Dès la première gorgée, j’aurais envie d’en mettre une goutte dans une huitre. C’est bien entendu tourbé et iodé, mais tellement bien dosé, avec une pointe de sucre, qui cède lentement sa place à des pommes et des poires pochées. Miam.

Ardbeg Spectacular

46% alc./vol.
Ardbeg Spectacular lancée pour Fèis Ìle 2024. Une première pour Ardbeg, le whisky single malt écossais a été vieilli dans des fûts de vin de Porto avant d’être marié à des fûts de bourbon classiques.

André 85%
Fumée de tourbe mentholée et phénolique, sensation un peu crasseuse à la Caol Ila, caramel, iode, eucalyptus. Un peu réservé et prudent, la bouche est un peu flasque et diluée. Mélange de menthe et d’eucalyptus, pommes vertes, feu de plage, fruits séchés, bois calciné. Aux gorgées subséquentes, notes de bleuets nappés de caramel et de jus de raisins en poudre. Finale plus pointue, l’alcool semble s’être décuplé en bouche, beaux fruité et de puissants effluves de fumée parfumée de menthe et d’eucalyptus, un peu unidirectionnel.

Patrick 90%
Ardbeg nous a fait plaisir cette année pour l’Ardbeg Day! J’y retrouve la belle fumée intense si populaire pour les scotchs d’Islay mais aussi une superbe complexité et diversité de saveurs. Nez : Un délicieux parfum où dominent la fumée de tourbe et de petits fruits mûrs, mais aussi des notes de créosote, de chocolat noir et d’une petite pincée de sel. Bouche : La fumée de tourbe est bien présente, avec de la cendre de feu de camp, du chocolat noir, une pincée de sel, des fruits des champs bien mûrs, du charbon, du créosote, de la lavande et du cuir. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée, la cendre, le chocolat noir amer et les fruits mûrs.

Martin 88%
Nez: Tourbe crasseuse et caoutchouteuse d’entrée de jeu. Charbon, vanille et chêne. Crème et touche de fruits rouges. Bouche: La tourbe devient végétale un peu ici. Poivre et chêne. Charbon et cendres du feu de camp. Finale: Poivrée, mentholée et sucrée à la fois. Boucane, bois et tourbe. Équilibre: Un superbe dram tourbé, doux, boisé et sucré à la fois. On se sent presque sale après être passés par cette expérience tourbée.

Kim 87%
Nez : Tourbe humide, pétrichor (ben oui, le fameux pétrichor), sinon c’est plutôt hermétique. Branche de céleri, chou-rave, bref c’est vert et ça fait penser à la pluie en forêt.
Bouche : Poivre blanc, chips de bananes plantain, l’alcool vient faire un beau kick sans traumatiser la papille. Vraiment sympathique quand on aime le vert.

Ardbeg Uigeadail

54.2% alc./vol.
Uigeadail est le nom de la source qui donne à la distillerie d’Ardbeg son eau si précieuse. Uigeadail est aussi un subtil assemblage de fûts de 10 et 13 ans ainsi que de quelques fûts des années 1970.

André 92.5%
Le Ardbeg 17 ans avec le coup de poing du cask strength. Quand même un tour de force de garder un scotch aussi agréable au niveau gustatif tout en ayant un niveau d’alcool si élevé (Imaginez LITTLE WINGS de Jimmy Hendrix en alcool).

Patrick 95%
Peat, fumée, un peu d’épice. // 2eme tasting: Fumée, fruits, tourbe, café. Au goût, les fruits explosent à notre plus grand bonheur pour concurrencer en terme d’intensité la tourbe et la fumée. Le tout est pourtant équilibré de façon magistrale. La finale est tout autant riche et savoureuse. Comment un whisky pourrait-il être meilleur , plus équilibré, plus déchaîné, plus subtil? Comme une tempête de neige pour un amateur de plein air hivernal à qui le patron vient d’annoncer que le bureau était fermé !!!

Martin 95.5%
Paille foncée mêlée à du miel pâle nous annonce les couleurs à venir. Nez: Légère céréale sous une bonne dose de fumée de tourbe. Notes de chocolat et de pruneaux. Un petit fond de caramel se présente si on le laisse s’ouvrir. Bouche: Fût de sherry, raisins sucrés et épices explosent en bouche. Des touches de fumée sortent à la fin. Finale: Marinade BBQ au miel. Une douceur exquise croisée avec un caractère explosif. Équilibre: Une vague de fraîcheur alors que le monde croyait avoir tout vu en ce qui a trait aux whiskies fumés. Brillant. Définitivement la grande dame d’Islay.

Kim 92%
Nez : Tire éponge, cire d’abeille et bacon fumé m’offrent une danse à la fois raffinée et passionnée. Derrière ce trio mis à l’avant plan se cache un orchestre de légumes verts grillés, feuilles mortes, tabac, caramel foncé, cuir et sel marin. Bouche : Les légumes verts sont plus présents qu’à mon souvenir, avec un côté rappelant presque l’épinard et me perturbe un peu la papille. Mais arrivent rapidement un suave caramel et un punch torréfié, de café et de chocolat noir. C’est puissant, moins gourmand que dans mes souvenirs, mais tout de même délicieux.
Verdict : Depuis mon premier Uigeadail, j’ai assurément bu des produits plus équilibrés, plus extraordinaires, mais ça reste à mon avis un incroyable whisky, qui me ramène à l’émerveillement des nouvelles découvertes.

RV 90%
Céréales; Fumé (plus que le 1977) (BBQ ouvert). Goût : plus de fumée, un peu de citron; poivré un peu; finale correcte, mais sans plus. Aftertaste mi fumée- mi citronné. Excellent comme un bon jus.

Arran 10 ans

46% alc./vol.
Un single malt qui fera date dans l’histoire de cette jeune distillerie. Non filtré à froid, il résulte de l’assemblage de 60% de fûts de bourbon et 40% de fûts de sherry.

André 89%
Rafraichissant à souhait, clean, marin. Une pointe citronné en milieu de bouche et une finale plus longue que ce qu’on aurait pensé au départ. Après avoir acheté une des premières bouteilles de cette distillerie mise sur le marché voilà ± 5 ans, j’attendais avec impatience le premier embouteillage officiel d’un 10 ou 12 ans de cette distillerie. L’attente a été récompensée. Bravo, merveilleux & simplement renversant. Une de mes découvertes 2007 également.

Patrick 90%
Wow! Une fois de plus Arran se surpasse. Depuis leur toute première bouteille, ils ont toujours été l’une de mes 3 distilleries préférée! Au nez, parfum délicat d’agrumes avec quelque chose de marin… Au goût, le sel, l’orge, l’huile! Wow! Un peu de vanille pour assurer un mariage parfait entre les saveurs. Un peu d’épices (très léger). À chaque gorgée, je le trouve meilleur.

Martin 82%
D’un teint ambré très pâle, ce scotch ne demande qu’à être goûté. Nez: Fruits salés, pomme salée voire même pomme-cheddar. Jujubes frais. Bouche: Sel marin, noix salées. Le malt est plus faible que je ne l’aurais souhaité. Retour des fruits salés. Finale: Des vapeurs de vanille remontent. Canneberges roulées dans le beurre. Pas très long comme finale. Équilibre: Un whisky qui gagnerait à se calmer le ponpon sur les fruits pour laisser place aux céréales.

Kim 88%
On sent l’eau salée avec un peu de fumée sucrée et même des fruits, comme de la pomme verte et de la poire. J’ai l’impression de m’apprêter à manger des huîtres. Pourtant, dès la première gorgée c’est sucré, du miel et un soupçon de noix de coco. Beaucoup plus doux que ce à quoi je m’attendais, on oublie les huîtres. Il y a tout de même une certaine astringence, sans laquelle je dirais que c’est un scotch de fille. Un bon choix pour quiconque commence à s’intéresser au scotch et veux s’acheter une bonne bouteille sans se ruiner ni se traumatiser les papilles. Et j’ai fait le test, il est délicieux avec des huîtres bien fraîches.

RV 87%
Il y a un terreux dedans… Feuilles mortes aussi. Pommes au goût. Très bon.

Arran 14 ans

46% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de bourbon et de sherry de premier et deuxième remplissage.

André 88%
Simple mais tellement bien équilibré. Nez fruité (pêches, pommes poêlées dans du beurre. Plus rond que le 10 ans, hyper léger, une touche de brûlé et des notes typiques de la distillerie Arran, calmées par le sucre des fruits et du baril de bourbon. Finale étrange aux arômes d’épices et de bananes sucrées. Une étonnante surprise.

Patrick 87%
Céréales chauffées baignant dans un bain de xérès. Au goût, la saveur de chêne brûlé est proéminente, avec un soupçon de vanille, de sel et d’épices. Le tout est enrobé par un xérès assez agréable. Bien équilibré, plaisant en bouche, rien de révolutionnaire mais parfait pour les froides soirées d’automne où l’un veut simplement un dram pour se réchauffer.

Martin 85.5%
Jaune pâle au point d’y voir de la tourbe ou un fût de bourbon, avec de douces jambes pas trop pressées. Nez: Orge et herbe classiques de la distillerie. Sucre doré avec un peu de citron. Crème et vanille. Bouche: Jolis fruits, épices et réglisse rouge. Une touche de caramel et de chocolat blanc accompagne un drôle de sel marin. Finale: Sucrée et épicée, sur un lit d’agrumes, voire même d’ananas tranché. Belle longueur. Équilibre: À la hauteur d’Arran, malgré qu’il aurait été bien d’y retrouver un peu plus de complexité.

Kim 80%
Au nez, doux caramel sucré, marmelade et vernis à ongle, un mélange étrangement invitant. En bouche il se révèle beaucoup plus sec, avec une attaque sur le bois très vive, presque rough. Quelques notes herbacées de foin sec s’ajoutent ensuite. Malheureusement il manque un peu de complexité, de profondeur.

RV 88.5%
Revenir à la source peut se révéler un très beau voyage. Au nez, le grain à peine acide marque le début d’un scotch peut-être un peu trop apprivoisé. Par contre, en bouche le grain se retrouve brûlé mais avec parcimonie. En finale, le grain se raffine et se termine sur de la farine brune toujours un peu brûlé. Silencieusement, c’est un whisky d’équilibre qui s’installe de manière confortable là où les finitions tentent parfois trop de se faire remarquer. Arran comme il devrait s’en faire davantage.

Arran Machrie Moor Cask Strength

56.2% alc./vol.
Sur la côte ouest de l’île d’Arran se trouve une tourbière mystique et balayée par le vent appelée Machrie Moor. Des cercles de pierre et des pierres dressées de l’âge du bronze sont disséminés sur son terrain aride et vallonné. L’un des cercles de pierre est connu sous le nom de Fingal’s Cauldron Seat, où se trouve une pierre avec un trou sculpté. On dit que le légendaire guerrier géant Fingal aurait attaché son chien préféré Bran à cette pierre.

André 83%
Nez plutôt muet, la tourbe verte est effacée. Grosse vanille, fumée diffuse, fruits exotiques, terreau humide et laine de mouton mouillée. Texture huileuse cachant bien le jeu de l’alcool. Douce tourbe, anis et bois calciné, cendre froide, sel de mer, ananas, pommes vertes. C’est plutôt plat comparativement au souvenir que j’avais des éditions précédentes. Finale moyenne en longueur, très vanillé, finement tourbée et saline.

Patrick 88%
Un très bon whisky avec une intensité bien mesurée, et don’t la fumée de tourbe, d’une intensité bien mesurée, permet de saisir toute la complexité du dram. Nez : Sent la fumée de tourbe, le plastique brûlé et les oranges brûlées. Bouche : Des oranges sucrées, du chêne brûlé, des pommes vertes et une belle fumée de tourbe qui enveloppe bien le tout. Finale : D’une belle longueur, avec de la fumée de tourbe, des agrumes, une goutte de vanille et des pommes vertes.

Martin 82%
Nez: Sucre à glacer, s’mores, poivre, bois, fruits tropicaux et herbe verte. Bien plaisant quoique j’ai l’impression que cet embouteillage cache bien son jeu. Bouche: Sucre d’orge, poivre rose, céréales et chêne. Épices et fruits des champs, pommes rouges et mini-touche de tourbe et de cuir. Finale: Bien chaude et plutôt douce pour son degré d’alcool. Notes de pommes mijotées et de belles épices. Équilibre: Pas mauvais, mais je trouve que cette édition n’est pas à la hauteur par rapport aux anciens Machrie Moor.

Kim 82%
Nez : Chocolat au lait à la guimauve, réglisse rouge, une pointe d’anis étoilé fraichement moulu et étrangement des épinards poêlés. Bouche : Sur le grain à fond, mais la réglisse rouge est encore là. L’alcool s’impose par la suite et prend la place, ce qui est un peu dommage.

Arran Machrie Moor Peated 5th Edition 2014

46% alc./vol.

André 87%
Belle tourbe terreuse et maritime, mélangée d’herbe verte mouillée, de céréales de malt et zeste d’agrumes, beaucoup de vanille. Au nez, la tourbe de cette édition me plait beaucoup plus que ses prédécesseurs. Dommage que le whisky soit si mou en bouche, un manque de caractère qu’un taux d’alcool un peu plus généreux (50%?) aurait peut-être aidé à soutenir. La tourbe est éventée, le vieux bonbon de menthol oublié au fond du manteau d’hiver que l’on retrouve à l’automne, belle notes d’agrume et de citron maritime. La tourbe est par contre bien dosée, pas envahissante et ne dénature pas trop l’essence même de la distillerie. La finale est moyenne-courte, la tourbe est évidente mais ne monopolise pas la bouche, et se mélange agréablement avec les saveurs d’agrume et les accents maritimes.

Patrick 80%
Sans être mauvais, Machrie Moor demeure une déception venant d’une distillerie que j’adore autrement. Exclusivement pour les fans finis de la distillerie. Nez : Belle tourbe salée avec des notes d’algues marines. Aussi une très subtile note de fruits. Bouche : D’abord le sel, puis la fumée, ensuite la tourbe et enfin un cocktail de « végétation » et d’épices. Surprenant, la tourbe est plus subtile qu’on s’y attendait. Finale : D’une longueur moyenne et salée.

Martin 87.5%
Un autre chardonnay sous l’influence de la tourbe. Jambes exceptionnellement fluides et grasses. Nez: Claque sur la gueule de tourbe, ça faisait longtemps que de la tourbe ne m’avait pas remis à ma place de cette façon. Après au moins le troisième nez on peut y déceler orge sucrée, ananas, chêne et pêches. Bouche: Tourbe sucrée, miel citronné, pêches, fruits tropicaux, cuir, dattes et planche de chêne. Finale: Quelques grains d’orge fumés mêlés aux épices descendent doucement dans un douillet nuage phénolique. Équilibre: Qui aurait cru qu’une distillerie au caractère si floral n’avait pas assez froid aux yeux pour nous livrer une pareille bête déchaînée? Arran et tourbe, un partenariat surprenant.

Kim 92%
Peut-être avais-je faim en le dégustant, toujours est-il que j’y perçois des effluves de pizza garnie… poivron vert, champignons et un peu de tourbe. Weird, mais agréable. La pizza disparaît complètement en bouche, pour offrir un dram mielleux, sucré, d’où émane une douce fumée et un soupçon de poivre. Il représente particulièrement bien l’Écosse, comme un Jamie Fraser du whisky.

Arran Orkney Bere Barley

56.2% alc./vol.
Distillé en 2004 et embouteillé en 2014, édition limitée à 4890 bouteilles.

André 88%
Nez de fruits exotiques et d’herbe verte, d’agrumes, de tarte au citron et de meringue. Un whisky définitivement porté sur les céréales. En bouche, le whisky est très textural, huileux et fluide et transporte très bien le généreux taux d’alcool. Saveurs camphrées, miel, vanille, agrumes et citron, céréales concassées. Pointe d’herbe verte mouillée encore une fois, avec la même vague poivrée trouvée dans le The Bothy. La finale est musclée, bain de céréales baignant dans le jus salade de fruits et l’essence de vanille, de miel chaud. Sans être le whisky ayant la plus large palette aromatique, ce whisky livre bien ses saveurs et aromes et sa texture fera l’envie de bien d’autres distilleries. Du beau travail exploratoire sur les céréales avec un twist maritime en addition.

Patrick 90%
Un superbe whisky sans artifices et parfaitement bâti. Simple et efficace, j’adore! Nez : Délicat parfum d’orge, touche d’agrumes et notes distinctes du chêne. Bouche : Savoureux chêne, orge enveloppante, vanille et pointe d’agrumes. Le tout est tapissé d’épices parfaitement balancées. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 89.5%
Nez: Fruits tropicaux, agrumes et herbe. Orge et citron. Assez doux et sournois au nez versus son taux d’alcool. Bouche: Texture enveloppante, céréales, chêne, épices, agrumes et fruits tropicaux. Taux d’alcool très élevé mais qui se prend plus que bien. Finale: Longue et intense, sur toutes les notes énumérées plus haut. Équilibre: Une belle mixture de céréales de choix et d’un degré d’alcool qui déménage. On ne cherche pas ici à réinventer laroue, mais ce qu’ils font, ils le font sacrément bien.

Kim 88%
Un whisky étrange, difficile à définir. J’ai l’impression de sentir de l’huile de noix ou de tournesol, ça sent brun. Les premières notes poursuivent l’impression de graines de tournesol, avec un peu de compote de pomme. J’ai soudainement envie d’aller nourrir les mésanges dans un parc. À la longue il s’adoucit, laissant transparaître de l’agrume, des fleurs, le champ de Bambi au complet, en version sucrée. Définitivement un whisky difficile d’approche, mais qui en vaut la peine.