Ancnoc Peat Sherry Limited Edition 125th Anniversary

46% alc./vol.
AnCnoc Peat est un voyage au cœur des tourbières du Banffshire, situées à la frontière entre l’Est du Speyside et les Highlands. Vieilli en fûts de chêne américain ex-bourbon puis en fûts de Sherry espagnol, tourbé à 40ppm. Cette édition limitée, crée à l’occasion du 125ème anniversaire de la distillerie Knockdhu, rend hommage à son fondateur, John Morrison. Installée dans l’ombre de la mystérieuse colline « Black Hill » depuis sa création en 1894, Knockdhu est l’une des plus charmantes distilleries des Highlands écossais. Édition limitée de 3000 bouteilles.

André 86%
Le nez a besoin de temps pour s’équilibrer. Les notes de xérès donnent une bizarre d’impression au départ lorsque mélangées à de la tourbe terreuse mouillée. Grosses notes de fruits secs et de chococolat noir amer, terre humide, xérès aux cerises noires, raisins secs, cœurs de pommes, cannelle. Texture diffuse et qui manque d’amour. Bien que présente, la tourbe est diffuse et noyée dans les notes de fruits secs très bold, de raisins et de prunes, d’ananas, de terre grasse noire chocolatée, le poisson fumé, le caramel surchauffé, les cosses d’oranges et le poivre broyé. Finale camphée, parsemée de fruits rouges et d’accents terreux.

Patrick 91%
Pas le temps d’écrire ce que j’en pense, je courre m’en acheter trois bouteilles! Nez : Une délicieuse fumée de tourbé fruitée, avec des notes de caramel et de vanille. Bouche : De la fumée de tourbe, du sel, des fruits, un peu de caramel… Tout y est! Finale : D’une superbe longueur, savoureuse, fumée et fruitée.

Martin 86%
Nez: Xérès et tourbe. Céréales séchées, bois et raisins rouges. Dattes, fumée et léger cuir. Chocolat noir et cerises. Quand même un bon melting pot. Bouche: Raisins juteux, chêne, cannelle et gingembre. Pommes bien rouges, cacao et cuirette. Finale: Assez chaude et puissante, malgré une texture qui tombe un peu à plate. Les arômes et saveurs semblent plus vouloir se battre que collaborer. Équilibre: Sherry et tourbe qui dansent ensemble. Mais quand on sait plus ou moins danser, ça risque plus ou moins faire un match du tonnerre. J’ai vu de meilleures tentatives que ça, mais bon, c’est pas mauvais. C’est juste dommage que cette édition anniversaire fasse un peu patate.

AnCnoc Peatheart 2017 Batch 1

46% alc./vol.
Vieilli en ex-bourbon barrel et tourbé à un taux de 40ppm.

André 84%
Tourbe terreuse camphrée, menthe verte, antiseptique, herbe, agrumes, crème à la vanille crémeuse. Peut-être un peu trop straight dans l’approche. En bouche, la même palette de saveurs; pommes verte, herbe, oranges, ananas, citron pressé, tourbe, sensation un peu plus huileuse que le nez qui était relativement plat. La tourbe est camphrée mais pas médicinale. Finale courte, franche et sèche, vanillée. Beau mélange de fruits frais et de tourbe rafraichissante.

Patrick 89%
Un très bon scotch tourbé qui plaira à tous les amateurs de tourbe. J’aime. Nez : Appétissant parfum de fumée de tourbe sucrée, avec des notes d’agrumes et de vanille. Bouche : Belle fumée de tourbe, chêne sec, poivre, agrumes et une note salée. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et les agrumes.

Martin 86.5%
Nez: La tourbe est modeste pour un whisky qui s’appelle Peatheart, mais elle est superbement contrôlée et supporte les autre éléments tels herbe, vanille et pamplemousse. Bouche: Citron, menthe, melon, vanille et encore pamplemousse, le tout chapeauté par une tourbe camphrée qui est un brin trop agressive en bouche. Finale: Courte et sèche par rapport à mes attentes, surfant sur le bois sec et les raisins blancs. Équilibre: Fruits légers, tels raisins blancs et cantaloup, mariés à cette douce tourbe, encore un bon coup d’AnCnoc!

anCnoc Rascan

46% alc./vol.
Version hommage aux malts tourbés produits depuis 1894 par les « hommes de Knock », cette édition limitée à 18000 bouteilles se révèle être un véritable kaléidoscope de nuances fumées, toastées et tourbées ! Rascan tire son nom de l’outil traditionnel utilisé pour enlever le tapis de bruyère qui recouvrait les champs de tourbe et permettait ainsi de préparer le terrain à la récolte.

André 93%
La versatilité de cette distillerie ne cesse de nous étonner. Définitivement en liste pour ma distillerie de l’année pour 2016. Miel et pommes poires, vagues de vanille crémeuse et de tourbe ronde et terreuse, qui laissera la place aux notes d’oranges et d’agrume après un certain temps. Texture liquide en bouche mais des saveurs très prononcées de tourbe sèche, de grains de céréales concassées et de pomme verte. Beau mélange de vanille et de fruits exotiques, alléchant et intriguant avec les notes phénoliques se prolongeant sur des vagues d’épices pétillantes en finale de bouche. La finale est relativement courte, surtout la texture du whisky qui passe en coup de vent mais belle prestation de la tourbe terreuse et des épices poivrées. La rétro-olfaction d’orange apporte une touche plus douce dans cet amalgame de saveurs relevées et masculines. Belle présentation, saveurs agréables, livraison de saveurs variées. Encore un hit pour cette distillerie que l’on découvre sans se lasser.

Patrick 91%
J’adore ce type de scotchs où la tourbe sait se retenir afin de laisser les autres saveurs s’exprimer, ce qui nous permet de découvrir toute la complexité du dram. Très appétissant! Nez : Tourbe beaucoup plus intense que le 11.1ppm pouvait le laisser présager. La tourbe est accompagnée de pommes vertes, d’oranges et de chêne. Bouche : Arrivée épicée et fumée, avec des notes de vanille, de chêne brûlé et de cuir. La tourbe étant ici toute en retenue, on goute un whisky riche et complexe. Finale : Longue et fumée, avec une délicieuse touche florale.

Martin 87.5%
Vin blanc vif. Nez: Tourbe terreuse et délicieuse. Feu de camp qui boucane en masse, aiguilles de pin sèches qui crépitent. Sel et pierre lavée. Bouche: Tourbe, citron et pierre. Sel marin et algues. Miel et pastilles pour la toux. Finale: Épicée et longue, sur des notes de chêne et de fumée. Retour des images du feu de camp. Poivre blanc. Équilibre: Un autre bon coup du côté des tourbés d’AnCnoc. Les whiskies d’Islay se découvrent tranquillement un adversaire de taille, qui vaut le prix demandé en plus.

AnCnoc Rutter

46% alc./vol.

André 93.5%
Citron et agrume, poires poilées, pomme verte, se nichant dans une petite montagne de tourbe herbeuse et de chocolat au lait. Le nez est délicat sans cacher la tourbe tapie en arrière-plan. En bouche, les fruits s’exclament avec ferveurs; petit fruits des champs, ananas, poires, oranges, puis les bananes et la tourbe parfaitement discrète. Un nez qui est tout à la fois, sans verser dans l’excès et la démesure. La texture est méga huileuse, et les saveurs fruitées surfent avec aisance sur cette vague texturale unique parsemée de saveurs de miel et de vanille. Sa texture est crémeuse, goulue et pleine, superbement agréable, vraiment unique. La finale est moyenne longue, douce et soyeuse, fruitée avec passion et ponctuée de fines épices. Superbe whisky, totalement inattendu comme expérience. Redorera l’idée qu’on se fait des whiskies NAS…

Patrick 90%
Un superbe whisky bien balancé, dont je boirais bien une bouteille assis près du feu de camp, au bord d’un lac de montagne. Nez : Fumée et agrumes dans un ensemble hélicoïdal rappelant les atomes d’une molécule d’ADN (note à moi-même : Ne plus écrire d’évaluation de whisky en écoutant « Découverte » à Radio-Canada). Appétissant. Bouche : Poivre, chêne, caramel et surtout, de délicieux agrumes. Le tout est enveloppé d’une belle fumée savoureuse. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 92%
Ses effluves fortement tourbées me distraient presque de sa teinte maladivement pâle. Nez: Puissante tourbe, simultanément salée et délicate. Chocolat blanc, herbe et citron. Bouche: Citron salé, crème et fleurs. Pommes vertes croquantes. Tourbe discrète et mielleuse. Superbe orchestration. Finale: Semi-longue mais très douce, sur toutes le bonne notes d’un fût tourbé de qualité. Équilibre: Incroyable balance. Un peated qui ne ferait ni peur, ni honte à personne. Il faut croire que ça en prenait un qui vient des Highlands pour cela.

AnCnoc Stack 10 ans

46% alc./vol.
Maturation en Ex-Bourbon Barrels, orge tourbée à 20ppm. Édition limitée de 6000 bouteilles embouteillée en 2016.

André 86%
Belle notes de tourbe végétale et terreuse, mélange de zeste de citron et d’oranges, céréales séchées. La bouche est parfumée à la fumée de tourbe, notes végétales, la texture est légèrement franche, citron, oranges et gingembre, pommes vertes, vanille, cendre et épices. Sensation de terre séchée en bouche. Finale minérale, Cream Soda, terre grasse, menthol et aspect végétal, poivre blanc. Dans la lignée des Flauther, Cutter et Rascan.

Patrick 89%
Un bon whisky de tous les jours, avec de la belle fumée de tourbe bien mesurée, permettant ainsi aux autres saveurs de s’exprimer. Nez: Parfum dominé par de la tourbe relativement légère, du chêne frais et une touche très discrète de fruits frais. Bouche: De la fumée de tourbe et de la cendre, des fruits tropicaux et quelques chaleureuses épices. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur de la fumée cendreuse et un beau mélange de fraîcheur et d’épices venant du chêne.

Martin 88%
Nez: Une belle tourbe bien terreuse émerge instantanément. Elle est accompagnée de notes de citron, de vanille et de chêne. Fleur de sel. Bouche: Bol de salade de fruits, pierre bien lavée par la mer, citron et vanille en puissance. Le tout est bien bardé de poivre rose. Finale: Planche de chêne gorgée de whisky poivré et tourbé. Épices chaudes, voyage long. Équilibre: AnCnoc présente soit son visage léger, soit son visage tourbé, selon l’embouteillage. Ici on a droit à un alléchant exemple de son Dark Side…

Ardbeg 10 ans

46% alc./vol.
Le plus tourbé des single malts d’Islay dans une version officielle non-filtrée à froid qui renoue avec la tradition. Élu meilleur single malt au monde en 2008 par Jim Murray.

André 88.5%
Le seul scotch que j’ai craché dans ma vie (ne me lapidez pas) la première fois que je l’ai goûté. C’était avant de me faire la bouche et le palais afin de l’apprécier à sa juste valeur. Wow, merveilleux: peat, sel, fumée mais j’ai toujours une nette préférence pour l’ancienne version 17 ans et je me prosterne devant le 1977. Reste à ouvrir mes bouteilles de Airigh Nam Beist et ma bouteille personnelle vintage 1977.

RV 93%
Bien qu’avec un franc-parler maintenant un peu plus peaufiné, il s’agit toujours à la base d’une perky next door girl sympa et avec un honnêteté de terroir exemplaire. Tourbe très verte, salée et cuivrée ainsi que racines humides de cèdre brûlé, mais beaucoup plus fruité que les éditions d’il y a quelques années. Elle s’installe tranquillement, très tranquillement, mais évolue pour ne laisser de doute sur ce qu’elle est et ce qu’elle vaut. La finale est toute en tourbe et en fumée, celle qui s’échappe au-dessus d’une pile de pneus usagés. Une bouteille qu’une fois apprivoisée jamais on ne laisserait tomber.

Patrick 94%
Nez: Smoke, brine, iodine dryness, salty; Goût: Smoke, grassy, peat. Finale: Lots of iodine. Spices and smoke. À marier avec fromage italien “Vento D’Estate”, un fromage robuste et exquis qui a été vieilli dans le foin.

Martin 91%
Très très pâle, presque du new make. Nez: La guimauve grillée du Galileo enveloppée d’un nuage de tourbe fumée. Citron-limette et poivre noir. Bouche: À peine fumé en comparaison du nez. Un peu citronné, un peu chocolaté. Poivre et cannelle. Assez sucré pour un Islay. Finale: Chaude et longue, mais moins intense que je ne l’aurais souhaité. Elle compense son côté faiblard par une durée inépuisable. Tourbe jusqu’au lendemain. Équilibre: Pour une expression d’entrée de gamme, ça décoiffe. La pointe de “l’Ardbeg”.

Ardbeg 16 ans Airigh Nam Beist Limited Release 1990

46% alc./vol.
Distillé en août 1990 et mis en bouteille en 2006, cette version finement tourbée et non filtrée à froid est un véritable témoignage de l’histoire de cette distillerie mythique. Prononcez “Erich Nam Bist”.

André 92%
Très animal, sauvage mais distingué, loin d’être primal. Voyage en bateau à voile dans la mer du nord, sorbet au citron, pommes vertes, melon au miel et poires, ananas, iode, tourbe animale soyeuse. L’alcool se goûtes plus qu’elle ne se sent. La tourbe est légère mais s’affirme avec classe et candeur. Saveurs d’anis, d’enbruns maritimes, sel de mer, fumée verdâtre, sorbet au citron, aspect cendreux et terreux, chocolat noir. Un soupçon de sel en finale, jumelé d’un citron-sucré qui ficelle bien le tout ensemble. Belle texture huileuse qui nappe bien la bouche, camphre, verdâtre, poivre, gras de bacon. Longue finale alliant les notes de cacao, de citron, bonbons casse-grippe, poivre, sel de mer. À l’image d’une femme en tailleur, qui te donne la volée de cul que tu n’aurais jamais imaginée venant d’elle. Se situe entre le Ardbeg traditionnel et l’ancien 17 ans d’âge.

Patrick 94%
Au nez, la bête est belle et bien là!!! Tourbe magnifique et sel appétissant. Au goût, la tourbe se dévoile dans une splendeur rarement vue. Sel et cacao viennent compléter le tout pour lui donner un aspect presque magique. En effet, comment peut-on parvenir à un tel ensemble sans un peu de magie… Poudlard serait-il en fait caché sur Islay?

Martin 95%
Sans aucun doute un malt Ardbeg. Puissant, affirmé, alpha. Tourbe ultra-présente mais bien contrôlée. Miel, fleurs et vanille sous tout cela, avec un accord sel-citron des plus délicats. Bouche: Tourbe et citron, sel marin et miel, le tout livré avec un doigté inouï. Explosion en bouche, on doit pratiquement fermer les yeux pour pleinement l’apprécier. Finale: Divine. Cendrée. Sucrée. Boisée. Salée. Magique. Équilibre: Seul Ardbeg sait balancer force sauvage et douceur raffinée avec autant de virtuosité.

RV 91%
Cèdre, fumée typique, mais un peu plus contrôlée même si les agrumes sont plus subtiles; mieux balancé que la moyenne de ses congénères, peut-être un peu trop. Les nectarines explosent en finale, avant d’être suivies par le cèdre ove carbonisé. Plus sucrée qu’à l’habitude, la variante est appréciée mais ne fait pas trembler le piédestal des 10YO et 1977.

Ardbeg 19 ans Traigh Bhan

46.2% alc./vol.
Batch TB/01-15.03.00/19.MH. Pourquoi Traigh Bhan? Ardbeg aime bien rappeler la géographie locale dans ses bouteilles de son “core range”. On n’a qu’a penser au Uigeadail (la source d’eau de la distillerie), Corryvreckan (un puissant et légendaire tourbillon entre Jura et Scarba au nord-est d’Islay), et plus récemment An Oa (la péninsule au sud-ouest d’Ardbeg sur Islay). Traigh Bhan est le nom sur la carte du Ordnance Survey (l’agence cartographique de la Grande-Bretagne) qui désigne la plage bordée de pierre volcanique mieux connu localement sous le nom de Singing Sands, à une centaine de mètres du légendaire phare de Port Ellen, Caraigh Fhada. Admettons que Ardbeg Traigh Bhan sonne mieux pour un whisky que Ardbeg Singing Sands…’’ Merci Rather be on Islay pour la description du produit! Cette édition ‘’core range’’avec mention d’âge est la première à paraître depuis 20 ans. Maturation en American oak et Oloroso Sherry casks.

André 89%
Quelle belle douceur fumée qui nappe un savoureux mélange d’ananas, de poires et d’oranges couronnées de crème à saveur de vanille, notes verdâtres de bonbons casse-grippe à l’eucalyptus, d’herbe mouillée. Toujours ce rappel de fruits tropicaux et de citron frais qui nous font ouvrir les narines pour une bonne dose d’air frais parcelé de sel de mer transporté par le vent du large. En arrière-plan on a la fougue latente de l’épine dorsale des jeunes Ardbeg qui dors en retrait, genre de bitume chauffé par le soleil après un orage ou d’huile à moteur souillée. Dans l’expectative de quelque chose de soutenu j’ai les gencises gorgées de salive mais dès son entrée en bouche, le manque de profondeur et de complexité du whisky frappe comme un 10 roues rempli de bois en pleine face. Mélange de fruits tropicaux (ananas, poires, citron), de vanille et de miel, tourbe camphrée et salée, un pincement de bois de chêne sec et d’épices. La texture manque de structure et de support, je m’attendais à quelque chose de plus rond (pas licoreux mais plus huileux disons). Pour être honnête, je cherche encore les notes de fruits rouges… Les saveurs de tourbe se gonflent à chaque gorgée et celle-ci devient très cendreuse et encore plus terreuse après 45 minutes. La finale est tourbée et poivrée, camphrée et boisée, pas hyper longue, mélange de chocolat et de fruits tropicaux. Bien des distilleries aspirent à n’avoir qu’un seul whisky tourbé de cette qualité. Mais avec le temps, Ardbeg est devenu son pire ennemi, on ne peut que le comparer qu’avec lui-même et il faut avouer que cette édition n’est pas stellaire comme des précédentes parutions.

Patrick 90%
Un délicieux Ardbeg, où toutes les saveurs que j’aime sont présentées avec retenue, ce qui nous permet de les savourer comme jamais. Nez : La délicieuse fumée de tourbe d’Ardbeg tout en douceur avec une note salée et quelques agrumes. Bouche : La fumée de tourbé d’Ardbeg, du poivre, un peu de sel marin et de discrètes agrumes. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et les épices du bois brûlé.

Martin 91.5%
Nez: Des steaks sur le bbq aux briquettes. La plage en fin de soirée. Un peu de sel, un peu de fumée de tourbe. Céréales et fruits tropicaux. Le tout est dosé d’une manière à ce que rien ne prenne le dessus sur les autres. Une belle complexité mariée à une aussi gracieuse délicatesse. Bouche: Tel qu’attendu, la tourbe ouvre le bal, pour ensuite nous laisser voir fruits tropicaux, bois sec, poivre blanc, chocolat noir, sel marin et touche de pierre lavée. Brin d’asphalte, comma Ardbeg sait si bien nous le servir. Finale: C’est chaud, c’est fumé. Bien poivrée et boisée, la finale nous laisse sur des notes agréables de fruits et de chocolat. Équilibre: Un excellent Ardbeg, qui nous laisse sur une grande douceur et complexité pour un malt qui se veut habituellement si impétueux.

Ardbeg 25 ans

46% alc./vol.

Patrick 95%
J’ai rarement vu un Islay de cet âge présenter une si belle intensité de fumée. Un dram extraordinaire qui se mérite tous les superlatifs. Nez: Du gros créosote, une tonne de fumée, des agrumes et de l’huile. Bouche: Toujours le gros créosote sale, avec une bonne dose de sel qui accompagne la fumée de tourbe qui déborde de notes maritimes. Le tout est accompagné de chêne, de vanille et d’agrumes, ainsi qu’une pincée de sucre. Finale: D’une superbe longueur, s’étire sur le sel et la fumée de créosote.

Martin 93%
Nez: Crème, tourbe, pin et saumon fumé. Câpres et chêne, fruits et épices. Bouche: Poivre, tourbe crémeuse, pommes, caramel et chocolat. Finale: Poivrée, tourbée et boisée. Un délice. Équilibre: Un superbe malt tourbé, à prendre avec modération et avec toute l’attention qu’il commande.

Ardbeg 8 ans For Discussion Committee Release

50.8% alc./vol.

André 90%
Nez plutôt discret. La tourbe est en arrière-plan, herbeux et verdâtre, notes d’eucalyptus et de menthol, cendre froide, anis et asphalte chaude. La bouche est poivrée, remplie d’anis et de menthol. La texture est exquise, huileuse et grasse. Feu de plage, sel marin, poivre, tourbe grasse, éléments verdâtres, baril de chêne brûlé, zeste de citron, ananas, eucalyptus. Finale sèche, tourbe musclée, poivre, anis, suie, citron et épices à chili. J’adore cette édition, pas trop punchée, à la texture hyper bien ficelée et aux épices bien présentes. La fumée de tourbe est un peu crasseuse et maritime. Pouvoir mettre la main sur une bouteille (à prix raisonnable), j’achèterais.

Patrick 88%
Un autre bon Ardbeg, avec tout ce qu’on aime venant de cette distillerie. Surtout, le prix demandé par la distillerie est assez raisonnable (moins de 100$, quand on réussit à trouver une bouteille!). Nez : De la belle fumée de tourbe intense, un brin maritime, avec une note végétale. Bouche : De la belle fumée de tourbe légèrement maritime, de la créosote, quelques gouttes d’huile, du poivre et l’huile du bacon. Finale : D’une belle longueur, salée, fumée et huileuse.

Martin 87%
Nez: C’est parti! Tourbe terreuse et minérale. Citron, chêne et cendre. Bouche: Tourbe, chocolat blanc, bois, poivre et sucre à glacer. Fines herbes et touche de sel. Finale: Mentholée, cendreuse, chaude, épicée et longue. Équilibre: Un beau Ardbeg, bien supporté par son taux d’alcool, par contre son jeune âge lui confère une agressivité évidente.