Amrut Single Cask • Sherry Cask LCBO

56.5% alc./vol.
Fût de sherry #2096, Juin 2009-Janvier 2014, bouteille 115/120, exclusivité LCBO.

André 87.5%
Couleur annonciatrice du fût utilisé. Nez qui étonne de par sa rondeur fruitée. Il faudra par ailleurs être patient et laisser le whisky respirer un 10-15 minutes pour laisser l’alcool s’évaporer un peu et en extirper les arômes. Fruits rouges, cerises, raisins écrasés, petit twist vineux et texture langoureuse, saupoudrée d’épices (la cannelle prioritairement) relativement douces. Belle douceur malgré le taux d’alcool, la conjonction des saveurs douces adoucit l’alcool qui sera par contre plus ressentie en finale qui sera longue, épicée et chaleureuse.

Patrick 89%
Un très bon whisky qui offre “suavité” et douceur à la puissance « cask strenght ». Nez : Je sens le xérès et les fruits juteux à plus de 2 mètres de mon verre! Intense! Donc, fruits rouges, cerises, raisins rouges assez mûrs, vieux xérès et sucre intense. Bouche : Vague de fruits et de xérès très chaleureux. Texture en bouche très huileuse. Quelques planches de chêne épicées viennent compléter le tout. Finale : Longue, intense et chaleureuse.

Martin 89%
Nez: Raisins, dattes et chêne poussiéreux nous accueillent de la même façon que les meilleurs scotchs en fût de sherry. Raisins secs et fruits rouges, caramel et vanille, poivre et muscade. Pas de doute, les indiens ont réussi. Bouche: Vin rouge et raisins secs, dattes et pruneaux, caramel et fumée, épices et bois. Le cask strength nous court après plus rapidement que le fût de bourbon LCBO, même si le taux d’alcool de ce dernier est légèrement supérieur. Finale: Longue, chaude et parsemée de bons accents goulus de raisin, d’orange, de cuir sec et d’épices, comme on est en droit de s’attendre. Bois poussiéreux. Équilibre: Un peu bruyant à mon goût, même si je dois admettre que toutes les cases du sherry cask sont cochées. Des fois ça demande un p’tit extra.

Amrut Single Cask • Sherry Cask SAQ

62.8% alc./vol.
Fût de sherry #3516, Août 2010-Juillet 2014, 90 bouteilles, exclusivité SAQ.

André 88%
Nez goulu et rond, le fût de sherry bien en évidence et rehaussé d’épices. Raisins secs, cerises, oranges, cannelle et clou de girofle. L’alcool bien discret au nez est par contre fort en bouche, celui-ci jumelé aux épices multiplie la sensation tranchée versus les douces saveurs fruitées (oranges, cerises). Je trouve que le whisky perd de sa rondeur avec ce puissant alcool, le sherry fruité, les fruits séchés, le chocolat noir, les saveurs de réglisse à la cerise et les dattes ne peuvent même pas en atténuer les effets. La finale est longue, fruitée, et bien épicée. A sherry monster, puissant et alcoolisé.

Patrick 87%
Un superbe whisky, aussi intense que le climat qui lui a donné naissance.  Nez : Très chaleureux et vineux, sur un fond boisé.  Bouche : Texture sirupeuse, marqué par un vin épicé et onctueux, recouvrant une planche de chêne brûlé.  L’alcool ne semble pas trop intense au début, mais gagne en force rapidement.  Finale : Longue, épicée et savoureuse.  L’alcool, gagnant sans cesse en force, nous donne quelques sueurs, nous donnant l’impression d’être actuellement dans le sud de l’Inde.

Martin 91.5%
Ambre orangé plus intense mais à peine que le bourbon cask. Nez: Futaille de xérès, dattes, chêne, feuille de tabac, tannins juteux, épices, cacao portant même sur la truffe de chocolat Lindt. Avec un petit côté vineux qui s’acoquinerait bien avec certains fromages, c’est un embouteillage qui égale bien des sherry casses écossais. Bouche: Caramel et vanille, dattes, pruneaux, tabac et xérès à fond, avant de se faire rattraper par les épices de son degré en alcool, qui somme toute ne semble pas si agressif que ça. Finale: Planche de chêne gorgée de xérès et de shiraz acidulé. Notes fortes et épicées nous laissant dans une belle chaleur. Équilibre: Excellent exemple de Sherry Cask Strength. Par moments les écossais ont raison d’avoir la chienne.

Amrut Single Malt 2005

40% alc./vol.

André 88.5%
Superbe nez de fruits tropicaux et de miel, de céréales concassées. Hyper fruité et sucré au nez et en bouche; agrumes, mangue, (papaye peut-être), melon au miel, avec une fine touche épicée en arrière bouche. La texture est huileuse et collante, fluide à souhait et transporte vraiment bien les saveurs bien variées. Finale fruitée et sucrée, étonnante en longueur et qui sait soutenir de si douces saveurs.

Martin 90%
Nez: Miel, fruits et caramel. Touche de mangue et autres fruits tropicaux, le tout nappé d’un nuage de crème fouettée. Bouche: Orge, miel, sucre brun et touche d’épices. Léger poivre, bois bien senti. Superbe. Finale: Chaude, longue, marquée par le chêne, les épices, les fruits et le miel. Équilibre: Un bel exemple de savoir-faire indien. Le pays est réputé pour produire des trucs imbuvables qui seraient illégaux aux yeux des différents groupes de whisky au monde, mais on peut toujours compter par contre sur l’intégrité de certaines distilleries telles Paul John et Amrut.

Amrut Single Malt Batch #53

46% alc./vol.

Martin 85.5%
D’un beau jaune doré et éclatant, signe de jeunesse ou bien, connaissant Amrut, de belles promesses. Nez: Orge séchée, foin poussiéreux. Vanille et malt, surtout malt, bien juteux, grillé et sucré. Légères notes de fruits au sirop. Bouche: Arrivée en bouche mielleuse et légère, très égayante et sympathique. Vanille et chêne en force, épices crémeuses avec une subtile goutte d’amertume. Finale: Courte et chaleureuse. Cuir délicat sur une pointe de tarte au poires. Seul un petit, tout petit arrière-goût métallique vient lui coûter ici quelques points. Équilibre: Somme toute plus qu’un excellent malt d’entrée de gamme, et abordable en plus. Un choix très sensé d’embouteiller à 46%. Un bon tremplin pour vous diriger vers d’autres expressions de la distillerie qui vous feront vraiment tomber en bas de votre chaise.

AnCnoc 12 ans (embouteillage US)

43% alc./vol.

Martin 89.5%
Nez: Sucré mais sans être trop velouté. Butterscotch-vanille, orge et épices. Touche agrumeuse, presque du zeste d’orange. Bouche: Épices de plein fouet, talonnées par une délicate vague de fruits sucrés et de vanille. L’orge et les agrumes sont toujours là mais beaucoup plus effacées. Finale: De nouveau les épices frappent avant de s’estomper aussitôt dans un méli-mélo d’orge et de chocolat. Équilibre: On m’a vanté longtemps les mérites du 16 ans, tellement que je ne donnais pas cher de la peau du 12 ans. Comme je me trompais. C’est un autre bon petit whisky estival. Ça va être un été mignon si je décide de m’acheter une bouteille plein format. Et puis en plus ça m’a donné une belle occasion de me servir du mot “méli-mélo”…

AnCnoc 2000

46% alc./vol.
2000-2014

André 88%
Un An Cnoc bien différents des autres parutions phare de 12 et 18 ans, avec des notes de fruits rouges ressemblant pas mal à l’utilisation de fûts de sherry. On a bien droit encore à cette belle texture douce et de beurre des fûts de bourbons mais les épices au nez et en bouche trahissent l’utilisation de fûts de chêne européen dans le mélange composant cette recette. Raisins secs enrobés de chocolat noir, fruits séchés en vrac, vanille et cette même ligne directrice d’agrumes un peu acide. En bouche, le whisky est plus porté sur les fruits rouges et les épices, les oranges confites, la cerise noire. La texture est soyeuse mais relevé par les épices un peu pointues. La finale tient la note très longtemps avec ses accents de poivre et d’épices nappant une belle dose de fruits rouge et de sherry. Un single malt avec beaucoup de souplesse et de nuance, teinté d’épices plus volubiles que dans les éditions régulières. De quoi se préparer pour les éditions de22 et 24 ans, le 1975 et leur sherry opulent.

Patrick 90%
Un superbe whisky d’une belle complexité : un achat que j’ai fait sur un coup de tête après y avoir goûté à la SAQ, et j’en suis très heureux. Nez: Un envoûtant parfum de fumée de tourbe toute en retenue, avec une touche fruits, de la vanille et des fleurs. Bouche: Toujours la belle fumée de tourbe bien mesurée, de belles épices boisées, du xérès chaleureux et une touche de vanille. Aussi une touche d’orange et une goutte de miel. Finale: D’une belle longueur, fumée, boisée et épicée.

Martin 87%
Cuivre très luxueux, jambes moyennes mais lentes. Nez: Malt grillé, miel et fleurs percent tant bien que mal un épais brouillard d’alcool qui semble maladroit au début, mais qui cède rapidement la place à vanille, chocolat et orange. Bouche: Crème champêtre, vanille et miel épicé. La chaleur d’un fût de xérès n’est pas étrangère à ce dram. Réglisse noire en fin de bouche. Finale: Assez longue et épicée, elle nous laisse sur des notes de chêne sec, d’orange, de miel et à peine de caoutchouc fumé. Quelques noisettes.
Équilibre: Très agréable et plutôt bien balancé. Le nez est fort surprenant, après quelques accrocs en bouche la finale se rattrappe. Je le trouve cher, mais même et surtout pas le scotch n’échappe à l’inflation. Je n’étais pas convaicu au départ, mais comme on dit la rédemption passe par l’acceptation.

AnCnoc 35 ans Limited edition 2nd Release – Bottle 333

41% alc./vol.
Bottle #333 of 670. Établie en 1894, la distillerie Knockdhu est située toute proche de la colline « Knock Hill », d’où provient l’eau utilisée pour la production de son whisky. Plus connue par les locaux sous son nom gaélique « anCnoc », cette colline a donné son nom au single malt produit dans cette distillerie afin d’éviter la confusion avec les distilleries voisine commençant aussi par « Knock ». Cet embouteillage, 2ème Release de la version 35 ans, est vieillie intégralement en fût de Bourbon.

André 87%
Une belle fraicheur au nez, bourrée de fruits tropicaux et de fruits à chair, le fût de bourbon est définitivement en avant-plan. Pâtisseries à la poire et l’ananas, miel et citron, vanille, agrumes et oranges et l’éternelle pomme verte souvent présente dans les embouteillages de cette distillerie. À certains égards, cette édition rappelle aussi le backbone de l’édition 12 ans d’âge, un must de cette distillerie. Après quelques temps, le nez évolue sur des notes de bananes et de miel couronné de morceaux d’ananas en dés. La bouche est florale (fleurs blanches à l’essence vanillée), bardée d’ananas et d’oranges aussi. Les épices de gingembre et de cannelle sont soutenues et s’affadissent au travers des saveurs de poires, de miel et de citron. Finale de fruits tropicaux, vanille et pomme verte roulée dans le caramel fondu. Y’a un petit quelque chose qui accroche en finale du côté des épices qui coupent un peu trop la douceur des fruits à chair. J’ai moins aimé mon expérience que la première évaluation.

Martin 88%
Nez: Banane, ananas, pêche et autres beaux fruits tropicaux juteux. Crème anglaise, costarde, pâte d’amande, vanille et citron. Miel et pétales de fleur. Complexe et solide. Un nez plutôt winner. Bouche: Raisins blancs, caramel et chêne. Fleurs blanches, herbe douce et gingembre. Orange et rayon de miel. Superbe. Finale: Douce et timide, sur des accents de cuir à peine tourbé, de chêne et de fruits tropicaux. Touche minérale de pierre lavée. Équilibre: Bien étrange, tout en étant savoureux. On voit bien la qualité de la colonne de ce whisky. Sans tomber dans l’extravagance d’un sherry cask ou d’un peated whisky, on a droit ici à un bel exemple de maturation vénérable qui n’essaie pas de se prendre pour un autre.

AnCnoc Black Hill Reserve

46% alc./vol.
Édition limitée de 7500 bouteilles.

André 80%
Touche du AnCnoc 12 ans régulier mais avec une volée d’épices bien soutenue en bouche. Au nez, vanille habituelle tirée du fût de bourbon, pommes vertes, poires, fruits tropicaux. En bouche, le whisky est débalancé et envahi par les trop fortes épices. Je dirais très rapidement que le whisky est beaucoup trop influencé par les notes du fût de chêne. Autres saveurs de fruits tropicaux, léger agrume et citron, on dirait même qu’on y distingue une légère touche de fumée de menthol éventé… mais définitivement, les épices sont beaucoup trop fortes que le reste des autres saveurs. Je lui trouve des similitudes avec le Bunnahabhain Eirigh Na Greine au niveau des saveurs de tourbe terreuse. La finale est pointue et fortement épicée, peut-être même poivrée, malgré sa texture un peu molle et fanée, et ne présente aucune autres saveurs que celles précédemment découvertes en bouche.

Patrick 80%
Un whisky trop jeune et / ou trop dilué, qui ne porte pas la marquee d’excellence habituelle des AnCnoc. Bref, un peu décevant compte tenu de mes attentes. En fait, le fond de mon verre a fini dans l’évier. Nez : Léger et frais, avec des notes d’agrumes, de pommes vertes et des notes subtiles de miel et de vanille. Bouche : Chêne, poires, oranges, caramel brûlant et une belle note de cuir. Semble toutefois avoir été trop dilué compte tenu de son jeune âge (ou de la qualité des fûts). Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Martin 80%
Très pâle pour cette édition spéciale. Nez: Orge séchée, foin et vanille. Fruits caramélisés, pommes et poires. Bouche: Fruits rouges, miel et vanille dans les bras d’une texture acceptablement huileuse. Le chêne est très présent et fait le pont avec la finale. Finale: Depuis la planche de chêne du départ, on continue avec un peu de miel et de menthe, un peu d’épices et de vanille, ainsi qu’une légère fumée. Équilibre: Un peu trop poids-plume pour une édition spéciale, même à 46% d’alcool. Une chance que ce n’est pas moins que ça.

AnCnoc Cutter

46% alc./vol.
Cette version d’AnCnoc affiche 20.5 ppm de phénols.

André 94%
Étrangement maritime pour un whisky du mainland; sel de mer, poires bien mûres, vanille crémeuse, tourbe terreuse parsemée de mottes d’herbe verte, avec une touche d’agrumes et de citrons maritimes. Ces mêmes odeurs se développeront en bouche avec une texture huileuse, svelte et souple hallucinante se terminant sur des notes de poivre et de réglisse, le fût brûlé peut-être. Sérieusement, ce whisky se boit comme de l’eau… Finale influencé finement par le bois de chêne, beaucoup de vanille et toujours cette tourbe terreuse et herbeuse avec une touche épicée et poivrée. Souplesse et équilibre, digne d’un équilibriste.

Patrick 93%
Une superbe bête, complexe, bien balancée et fougueuse! La tourbe des Highlands à son meilleur, j’en veux plus! Nez : Belle tourbe profonde, sucre brun, chêne, touche de sel, fruits mûrs. Intense et délicieux. Bouche : Délicieux sel, fumée de tourbe, caramel, chêne, pointe subtile de poivre et pamplemousse juteux. Finale : La fumée s’étire en prenant tout son temps à notre plus grand plaisir, et se transforme en sucre d’agrumes.

Martin 93%
Un autre tellement désaturé que j’en viens à questionner la pertinence d’en décrire la couleur. Comporte quand même de goulues jambes. Nez: Tourbe discrète, impression de carton de boîte de pizza. Pommes, poires et sel marin. Meringue, crème et citron. Fumée huileuse, gaze imbibée d’iode. Bouche: Arrivée douce et sucrée, gouttes de rosée, fleur de sel, miel, poires, herbe, tourbe. Léger poivre rose main dans la main avec un bloc de tourbe humide. La fumée s’efface un peu vers la fin, juste assez pour nous offrir une séduisante dose de pamplemousse rose juteux. Finale: Longue et légèrement épicée sur des notes de chêne, de poivre, de chocolat blanc et de fumée cendreuse. Équilibre: Équilibre presque parfait, un autre endroit où Islay pourrait prendre une ou deux leçons. Négliger cet embouteillage serait une erreur.

AnCnoc Flaughter

46% alc./vol.

André 88%
Tourbe verte sur un lit de céréales huileuses. La tourbe est fraiche et terreuse, maritime et légèrement salée avec des accents de poissons séchant sur le quai. Les céréales sont encore vertes et humides, le nez est frais et aérien. La bouche quant à elle est légère et savoureusement tourbée, camphrée et médicinal sur fond terreux, à la limite de la moue de café torréfié, duc chocolat noir amer. La texture en bouche laisse par contre à désirer, on dirait que celui-ci a perdu son côté huileux du nez et le whisky est super liquide en bouche sans mouth coating. Finale tourbée, longue et très liquide, influencé par de belles notes médicinales et de fumée de tourbe.

Patrick 91%
Une belle surprise : Un anCnoc très tourbé, délicieux, tout de même relativement complexe et d’une balance parfaite.  J’adore!  Nez : Cendre et pointe de fumée de feu de camp semi-étaient le lendemain matin d’une belle soirée!  Le tout est complété par une touche de chêne et de vanille.  Bouche : Suie et tabac légèrement agressif avec une pointe de cassonade et de fruits des champs (assez subtils, les fruits).  L’ensemble est très poivré.  Finale : Longue, poivrée et fumée.

Martin 90%
Un autre malt d’une pâleur sous le signe de la tourbe. Nez: Tourbe herbeuse et fraîche. Fleurs, céréales, miel et citron. Cendre et hareng fumé. Bouche: Belle texture riche. Tourbe crémeuse, cendrée et citronnée à la fois. Touches de chocolat noir ici et là. Finale: Moyennement longue et poivrée, sur des notes de planche de chêne brûlées par un feu de tourbe. Équilibre: Un autre excellent AnCnoc tourbé, quoiqu’un peu moins bien balancé que le Rutter et le Cutter.