Alberta Premium Dark Horse

45% alc./vol.

André 88.5%
C’est une bête qui sait très bien tirer parti du 5% d’alcool supplémentaire des autres embouteillages réguliers de la même distillerie et la couleur de sa robe n’est que le reflet de sa force en bouche, de son caractère racé. Un puissant whisky (au nez rappelant presque un whisky aromatisé) sertis d’épices poivrées et de fruits secs. Le nez, au départ parsemé d’acétone (caractéristique souvent retrouvée dans les rye whiskies) s’aplanit un peu avec l’apport des fruits et des notes de vanille (retrouvées habituellement dans les bourbons). Le brûlage intensif du fût est palpable par tout nos sens; la couleur livrée à l’œil, le nez puissant et fortement fruité et sucré, la bouche avec cet arrière-goût de brûlé et fruité, la vanille, toujours la vanille. En bouche il est plutôt robuste même si bien équilibré; réglisse noire, dates séchées, barres/collation aux fruits. Finale très soutenue, fortement épicée avec un retour sur le poivre. Un Canadian whisky non conventionnel, pas nécessairement représentatif du style mais définitivement avant-gardiste.

Patrick 88%
Nez: Végétaux sucrés er touche de cassonade.  Bouche:  Sève sucrée et cerise de terre.  Finale: Très sucrée, avec une pointe de nananne et banane verte.  Balance:  Belle complexité.  Non mais, vraiment belle.  Franchement.

Martin 88.5%
Nez: Vanille mielleuse, seigle torréfié, caramel, un peu de bois brûlé, fruits des champs. Une touche d’érable mais si subtile que j’en suis à me demander si ce n’est pas encore ma fibre fédéraliste qui me joue des tours. Je le laisse s’ouvrir pour découvirir de la barbe à papa à la deuxième visite. Riche, entier, je dirais même distingué. Bouche: Sucré, crémeux, vanillé, toffee, épices, seigle grillé, lavande, gingembre et dattes. D’une douceur et d’une complexité qui nous font aisément sourire. Finale: Inépuisable, le sucre reste en bouche, main dans la main avec les épices du seigle. Juste assez suave. Équilibre: J’en veux plus encore. D’une ahurissante complexité pour un rye. Je voudrais dire encore doux, mais c’est plus que ça, le seul mot qui me vient en tête vient de l’anglais smooth. Lisse, non. Doux, non. Fluide, non. Disons que c’est un whisky doté d’une grande finesse, mais je ne suis pas entièrement satisfait de ce descripteur non plus. Je vais en ce cas laisser en guise de clôture la parole à une légende de l’ouest canadien, Wayne Gretzky:
« On pogne pas les mouches avec du vinaigre… »

RV 87.5%
Cute Petit film amnésique où les sympathiques personnages dépassent le scénario. Avec des effluves de cerises, d’érable et de râche, le whisky aromatisé ne semble pas si loin que ça. Très pesant sur la langue, le rye canadien s’incruste et la chaleur du 45% est bénéfique à l’expérience. Finale plus conventionnelle où le bois et le maître d’œuvre, dans un dernier mouvement à la longueur digne de ses aînés. Oubliez la couleur, oubliez la distillerie, oubliez l’absence d’âge; vivez simplement l’expérience.

Alberta Springs 10 ans

40% alc./vol.
100% Rye. Disponible au Nouveau-Brunswick et en Ontario.

André 88%
Simple is beautiful. Vanille, fruits, épices, bois. Sucré avec passion, épices, peppermint, Finale plus relevée où le bois et les épices prennent encore plus leur importance. À défaut de sortir des sentiers battus, on mise sur l’exactitude du rôle des éléments et de la balance avec laquelle ceux-ci sont présentés.

Patrick 85%
Nez: Rye, chêne et vanille. Goût: Puissant rye suivi de vanille, puis vanille et encore vanille. Finale: Relativement courte, la vanille se transformant graduellement en caramel écossais. Commentaire final : On aurait plus envie de le mâcher que de la boire!!! Idéal pour affronter la récession : Pas cher et délicieux!

Martin 86%
Nez: Vanille et bois, avec une pointe de rye et de lointains fruits rouges. Eau d’érable et touche de poivre. Bouche: Sucre brun, eau d’érable, caramel. Pincée de poivre, bois et quelques céréales. Le rye revient nous voir pour fermer la boucle. Finale: Assez relevée et chaude pour une expression disons « average ». Notes de poivre, de bois et de sucre d’érable. Équilibre: Un excellent rapport qualité prix, si seulement encore une fois il était disponible ici.

RV 75%
Pas cher mais vaut son prix. Canadien à la rhubarbe tellement fruité qu’on pense qu’il n’est pas fait a base de grains mais à base de fruits divers. Exactement même chose en bouche mais un peu plus aigre, presqu’à la Wisers, mais en moins bon. Encore plus aigre en finale (qui est heureusement courte), plus ça va et pire il est.

Amador Whiskey Co. Double Barrel

43.4% alc./vol.
Kentucky Bourbon Whiskey finished with Napa Valley Wine Barrels. Distillateur non mentionné sur la bouteille.

Patrick 90%
Un très très bon whiskey. Bon du style dangereux qui se boit trop bien, trop vite. Faut aimer le whiskey américain, mais si c’est le cas, wow. Malgré ma réticence à ne pas savoir qui est le distillateur, je m’en suis acheté une bouteille! Nez : Parfum rappelant un Jack Daniel’s, avec des notes de cassonade, d’herbes et de fruits frais. Bouche : On jurerait un Jack vieillit dans un fût de vin. De belles épices, un peu de bois brûlé, de la cassonade et une tonne de fruits frais. Finale : D’une belle longueur, légèrement épicée et très fruitée.

Martin 83%
Nez: Vagues de maïs, de vanille, de cassonade et de bois sec. Quelques fruits, quelques gouttes de sirop de maïs. Bouche: Texture un peu fade, sirop de table, fruits, maïs, vanille et bois. La force des épices est surprenante, mais l’ensemble manque de subtilité. Finale: Chaude et agressive, sur des pointes acérées de vanille épicée, de poivre foudroyant et de chêne bien sec. Équilibre: On goûte l’influence du fût, mais contrairement à d’autres qui réussissent ce genre d’expérience, ici j’ai de la difficulté à apprécier mon verre.

Amrut Cask Strength

61.8% alc./vol.
Ce single malt indien embouteillé au degré naturel sans coloration et sans filtrage à froid provient de l’assemblage de quelques fûts de bourbon.

André 84%
Limette et agave, sucre granuleux et sec pogné en motte, nez très intense et agressif. 7-UP à la lime, la bouche est frénétique et débridée. La finale, assaisonnée de camphre, est sèche – grains de céréales séchés – acide et rustique, manquant de finition.

Patrick 80%
Chaleureux, caramélisé, salé… Avec une touche d’odeur de sueur s’échappant d’une poche de hockey. Au goût, la première approche est toujours chaleureuse, caramélisée et très agréable… Jusqu’à ce que la poche de hockey s’ouvre ruinant un peu la finale. Si je cotais à la Jim Murray, je donnerais 20 points pour le nez, 25 pour le goût, 20 pour la finale et 15 pour la balance…

Martin 92%
Teinte de l’or le plus pur. Évoque des images de Fort Knox. Nez: Marmelade, pêche, orange, muscade. Immensément malté avec des notes de noix d’acajou. Peu ou pas d’attaque de l’alcool. Bouche: Départ très doux pour un tel degré d’alcool. Lime, fleurs, épices, noix et miel se présentent à tour de rôle avant de lentement mais sûrement s’effacer devant la vague de chaleur contagieuse de ce cask strength. Finale: Une douce fumée non tourbée enveloppe noix, muscade, orange, épices et café. Je dois avouer que c’est ici que son caractère indien ressort. Équilibre: Dieu a crée le Amrut Cask Strength pour éprouver les fidèles. Un malt qui nous fait réaliser que la vie est trop courte pour boire du mauvais whisky. Pas quand il en existe de ce calibre.

RV 83.5%
L’image qu’on peut se faire de l’Inde, à quelque part à mis chemin entre le Gange et les tours modernes de centres d’appel d’outremer d’Electronics City. Caramel salé pas vraiment propre et des aubergines. Brûlant sur la langue, l’alcool est comme une musique très intense projetée avec tellement de décibels qu’on en perd la mélodie. Les saveurs de fumée et de noix y sont, mais un peu trop brouillon. Je crois voir où ils voulaient aller, mais il manque juste un petit hook, et on dirait qu’ils ont tenté de camoufler d’éventuelles fausses notes en crinquant les haut-parleurs. C’est le genre de show pour lequel on se rappelle de l’expérience mais ni du setlist ni des prouesses des musiciens. Mystérieux mais pas nécessairement dans le bon sens.

Amrut Fusion

50% alc./vol.
Batch #01. “Quand l’Orient rencontre l’Occident” : cet Amrut Fusion résulte de l’assemblage de deux cuvées spéciales de la distillerie de malt de Bangalore. La première cuvée est issue d’orge maltée récoltée au pied de l’Himalaya tandis que la seconde est issue d’orge maltée écossaise séchée à la fumée de tourbe. Chacune a été vieillie séparément pendant quatre années sous des températures quasi-tropicales accélérant le vieillissement à la manière des rhums vieux des Caraïbes ! Un single malt d’une grande rondeur et moyennement tourbé, non filtré à froid et embouteillé à 50%. Le chaud climat Indien demande en retour jusqu’à 12% chaque année en évaporation (angel’s share) ce qui est l’équivalent d’une maturation de 10 ans dans le Speyside Écossais…

André 90%
Nez de céréales sucrées et de beurre. En bouche c’est les fruits, la tourbe et la paille brûlée qui s’affirment avec plus de ferveur mais tout en demeurant relativement posées. La finale est aux saveurs délivrées en bouche et est d’une longueur moyenne, assez sèche. Un single malt bizarre et multidimensionnel à l’image de sa conception. Une dualité contrôlée entre le malt écossais et Indien, un malt représentatif de l’union de ces 2 régions tout aussi différentes une de l’autre. Préparez vous un bon verre et vous resterez pendu à celui-ci pendant de longues minutes à vous questionner. Celui-ci est définitivement déconcertant. La note est provisoire car j’en suis encore à me questionner et à tenter d’en découvrir toutes les facettes…

RV 85%
Donne l’impression d’être un whisky canadien qui tente d’imiter les single malt ou le contraire. Sirop de maïs, feuille d’érable et huile végétale, l’odeur colle au palais. L’arrivée en bouche est toute autre avec du chêne et du caramel brûlé, assez unidimensionnelle mais convenable. Heureusement, en finale ça se transforme en grain brûlé de bois d’épinette encore humide. L’aftertaste est beaucoup mieux balancée, avec un retour plus civilisé sur le grain. Bien que l’effort donne un résultat plus qu’honorable, c’est le genre du whisky peut-être un peu oubliable que j’aime me faire servir sans nécessairement posséder.

Patrick 90%
Nez d’orge, sucré, fruité. Goût fruité et pas mal sucré, avec un fond épicé. Une fumée marquée par la tourbe vient donner à ce whisky une agréable dimension supplémentaire. Finale rappelant un bon rye. Comme le dit André, vraiment intriguant! Ce whisky a tout d’un excellent whisky : A chaque gorgée, on y trouve quelque chose d’agréable et de nouveau.

Martin 91%
Nez: Fraise et caramel. Arthur! J’aime les fruits au sirop! On sent bien les fûts de chêne, probablement des anciens fûts de bourbon. On parvient au deuxième nez à déceler une fine pointe de tourbe iodée sous une couche de groseille ou bien d’airelle. Un parfait exemple de complexité. Bouche: Wow! Coup de poing dans la geule! Très sucré, baies ou fruits confits. Ça se mute en vanille à mi-chemin, suivi d’épices pour terminer en finesse avec une légère fumée. Brillant. Finale: Sèche, longue avec un tout petit restant d’iode. Particulièrement marquée d’épice. Au singulier. S’il existait une eau de vie Fremen, ce serait Amrut Fusion. Équilibre: Original et hors du commun mais surtout livre la marchandise, complexe à souhait, tout simplement superbe.

Amrut Intermediate Sherry 2020

46% alc./vol.
Maturation initiale issu d’une combinaison de virgin oak casks et d’ex-bourbon casks, avant d’être transféré en Oloroso Sherry cask pour une période d’un an pour ensuite être retransférés en bourbon casks.

André 81%
Gros sherry puissant et pâteux, fruits séchés, oranges et cire d’abeille. Texture cireuse et très moelleuse en bouche. Notes de réglisse et d’oranges, de fruits sauvages séchés, le tout fortement marqué par le bois de chêne et le caramel. Le sherry est riche et intense mais la texture ne garde pas sa longueur et le tout s’effondre rapidement en bouche. La finale est sèche et n’affiche plus aucune texture et le sherry s’est effoufflé péniblement lui aussi. Bien déçu de cette édition au nez prometteur qui perd toute ses promesses au fil de la dégustation.

Patrick 86%
Vincent a commenté que ça lui donnait le goût de s’empiffrer de bœuf jerky, et je suis tellement d’accord! Pour être sublime, il y a trop de bois brûlé ou de camphre, mais avec du bœuf jerky ça devient magique ! Nez : Oh que ça déborde de beau xérès fruité et sucré ça, mesdames-messieurs! Vraiment alléchant, avec du caramel chaud et du gâteau au chocolat, un vrai dessert! Bouche: En bouche, l’ensemble présente un xérès plutôt chaleureux et plein de fruits mûrs, une bonne dose de bois brûlé et une note camphre. Finale: D’une belle longueur, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Martin 85%
Nez: Sherry, pâte de fruits, sirop pour la toux. Planche de bois, lanière de cuir et zeste d’orange. Touche de fumée et de réglisse. Bouche: Caramel fruité, vanille boisée, cuir fumé. On surfe sur des vagues de Fruit-O-Long. La texture est très agréable et les saveurs s’harmonisent très bien. Finale: S’efface tranquillement, en laissant un vent de bois et de malt une fois le xérès envolé. Équilibre: Assez intéressant au départ, bien que le sherry ne reste que pour une durée disons intermédiaire…

Amrut Kadhambam

50% alc./vol.
Batch 5 – Juillet 2014) Vieilli dans des fûts de rhum, de xérès et de brandy.

André 90%
Nez épicé au départ puis s’arrondissant d’éléments fruités très intenses; cantaloup, melon au miel, oranges, caramel et toffee, le tout ceinturé d’épice. En respirant, les céréales au miel. La bouche est riche et robuste, le taux d’alcool demeure tout de même discret, les fruits écrasés, les raisins mauves, c’est juicy et attrayant comme ensemble et la vague d’épices en finale de bouche donne un p’tit twist vraiment intense à la bouche très fruitée. Finale longue et fruitée, rehaussée d’épices mais offrant de belles poussées mielleuses. Superbe!

Patrick 89%
Un très bon whisky pour une soirée en bonne compagnie ou encore, seul, dans un chalet perdu dans le fond du bois!  Nez : Whisky marqué par le chêne et les céréales.  Définitivement très boisé.  Bouche : Le chêne et l’orge nous rappellent une vieille grange où les céréales seraient en train de sécher.  Le tout est enveloppé d’un délicieux caramel légèrement épicée et fruité.  En fait, les fruits sont beaucoup plus subtils que ce que j’attendais, compte tenu du vieillissement en fûts de xérès et de brandy.  Finale : D’une belle longueur et plutôt sucrée.

Martin 88.5%
Rayon de miel riche et profondément orangé. Nez: Chêne poussiéreux marqué par une forte céréale et une pointe de tourbe à peine perceptible. Traces de jeune mélasse au loin. Bouche: Agréable texture en bouche, les céréales laissent doucement le fût s’exprimer sur des notes de bois et de fruits séchés. Un léger caramel salé nous emmène vers un amas d’épices. On le trouve un peu plus mature ici. Finale: Retour sur un grain un peu fade ainsi que sur le bois de chêne et une poignée de fruits un peu plus juteuse. Équilibre: Très joli coup Amrut, mais vous m’avez habitué à mieux.

Amrut Peated Single Malt Whisky

46% alc./vol.
Distillé en Inde, ce single malt est élaboré à partir d’orge écossaise, maltée et séchée au feu de tourbe intense à Port Ellen.

André 88.5%
Beau nez vanillé avec abondance, rond et travaillé, tourbe puissante mais docile, médicinale. Bel enrobage d’agrumes maritimes, de noix grillées à la Balvenie et de céréales chauffées. La bouche offre une approche de fruits et de caramel avant de tanguer vers de vigoureuses notes épicées et d’autres plus douces d’agrumes quoi que camphrées et tourbées. Finale poreuse de style galets séchés sur la plage ou se mélange d’un côté les poids lourds (tourbe, camphre, épices) et de l’autre les poids plumes (caramel, agrumes et fruits). Prédominance de l’orge maltée et caramélisée, du chocolat noir peut-être. Un single malt qui en surprendra plus d’un.

Patrick 90%
Bien balancé, savoureux et texture en bouche parfaite.  La tourbe est comme on l’aime : pas subtile, mais sans être nécessairement agressive.  Nez : Délicate fumée de tourbe qui, come un incendie naissant, prends rapidement de l’ampleur.  Aussi, un peu de cendre, de jus de fruit (plutôt discret) et de céréales.  Bouche : Suie intense et tourbe sèche.  Puis, un peu de sucre de la céréale et de poivre et une subtile touche de chocolat noir.  Texture en bouche très huileuse.  Finale : Longue, savoureuse et tourbée.

Martin 90%
Bel ambre doré intense. Nez: Pas exceptionnellement tourbé comparé à ce à quoi je m’attendais. Chêne, caramel, malt grillé, miel et toffee salé. Vanille et pommes vertes fraîches. Bouche: Caramel salé et tourbe frappent bien ici. Feu de camp, bois de chêne brûlé. Poivre blanc. Un superbe équilibre entre la tourbe et le sucre. Finale: Longue, avec beaucoup de fumée résiduelle. Caramel et vanille sont aussi de la partie. Chocolat noir. Équilibre: On s’attend en général à un peu plus venant de quelque chose qui s’annonce aussi “peated”. C’est loin d’être un monstre de tourbe, mais ça reste un sacré bon whisky!

Amrut Single Cask • Bourbon Cask LCBO

60% alc./vol.
Bourbon Cask #3444, Juin 2009-Janvier 2014, bouteille 85/156, exclusivité LCBO.

André 87%
Le bois de chêne… Éclisses de bois, douces notes de toffee et de pêches assorties de bien présentes épices, céréales Sugar Crisp, cuir, vanille et miel. Fort et affirmé en bouche, sec et passablement épicé, un peu rêche même, même si parsemé de quelques notes d’oranges et de fruits secs. Finale portée dur les épices et les céréales maltées, bon taux de sucre balançant le tout. Rétro-olfaction sur les épices à steak et le poivre. Un taux d’alcool un peu trop haut pour les personnages qui en jouent l’histoire.

Patrick 90%
Simple et efficace.  J’en boirais d’ailleurs comme de l’eau.  Le taux d’alcool semble en fait beaucoup plus bas.  Nez : Les épices typiques du fût de bourbon.  Au nez, on jurerait être dans une scrierie.  Ou en fait, dans une usine qui a inventé du « jus de chêne ».  Bref, chêne, épice et pointe de sève sucrée.  Bouche :Caramel brûlé, planche de chêne et épices à steak.  Aussi quelques notes de cerise.  Pour être plus précis, on jurerait avoir affaire à un hybride et un single malt.  Finale : Longue, savoureuse, épicée et sucrée.

Martin 90%
Nez: Fruits tropicaux, chêne blanc, fleurs tout aussi blanches, céréales sucrées, agrumes et touche de poivre. Le degré d’alcool risque d’être sournois, au nez on ne se douterait de rien. Bouche: Texture opulente, caramel et vanille, poivre à l’horizon. Chêne, fruits et chocolat blanc. Le taux cask strength finit par nous rattraper, mais il est loin d’être aussi violent que je ne m’attendais. Finale: Bois et caramel à l’extrême, qui nappe un beau gros bol de fruits des champs. Crème et poivre. Vraiment bien dosé. Équilibre: Tout qu’un single cask. Superbe complexité offrant des saveurs qu’on voit souvent, mais pas souvent agencées de cette manière.

Amrut Single Cask • Bourbon Cask SAQ

60% alc./vol.
Bourbon Cask #3450, Juin 2009-Juillet 2014, 120 bouteilles, exclusivité SAQ.

André 82%
Nez agréablement fruité avec des céréales bien senties et les saveurs apportées par le fût de bourbon (miel, caramel un peu brûlé… à la limite du toffee). Assez rectiligne et le whisky s’aplanit plus il passe du temps à respirer. Pas si puissant qu’on aurait pu le penser en bouche, fruits tropicaux (papaye, melon au miel, cataloup), miel, caramel et un léger boisé un peu pointu en finale de bouche. Finale effilée et alcoolisée, doublée d’une volée d’épices acérées. Finale éternelle et soutenue. Je suis ambivalent sur cet embouteillage. D’un côté je ne lui trouve aucun défaut majeur mais je trouve aussi qu’il n’a pas le hook de bien des embouteillages de cette distillerie.

Patrick 79%
Qu’importe la qualité de l’orchestre, c’est toujours la petite fausse note qui retiendra notre attention.  Dommage.  Nez : Doux parfum sucré de caramel aux cerises avec une subtile note boisée.  Bouche : Belle texture huileuse portant des notes épicées de chêne brûlé.  Les épices montent en crescendo, jusqu’à malheureusement atteindre une fausse note sulfureuse.  Finale : La note sulfureuse s’étire longuement, sans reprendre son souffle.

Martin 87%
Orange foncé, marqué par la maturation de quelques étés indiens. Nez: Caramel brûlé sucré et orge, mais qui ne passent pas sous silence certaines notes bourbonnesques telles vanille, chêne et maïs. Parfum vague de fenouil. Bouche: Texture fort riche et sirupeuse, avec un épais caramel, vanille, chêne, fruits juteux, sucre d’orge. Finale: La cannelle et les autres chaudes épices de son taux d’alcool nous transportent vers des notes de bois, de fruits confits, de légère vanille. Équilibre: Une belle expérimentation pour la distillerie et notre monopole d’état. Même si son prix est plus ou moins bon, ça reste un bourbon cask relativement surprenant.