Single Malts of Scotland Ben Nevis 22 ans

53.4% alc./vol.
Distilled 21/10/1996, Bottled 05/05/2019, Ex-Sherry Butt #1659, 440 bottles

André 91%
Un sherry cask puissant qui oscille entre les Glendronach Single Cask et certains Abelrour Abunadh. Sherry pompeux et austère, gâteau aux fruits baignant dans son jus, bois de chêne sec, un brin de cannelle, aspect vieillot, moue de café, raisins secs, caramel légèrement brûlé. En bouche c’est juste WOW. Texture grasse et intense, le sherry directement injecté dans les veines. Grosses notes de raisins secs et de xérès vieillot, tarte aux pommes et raisins, café expresso et chocolat noir, cerises noires, cannelle, prunes et figues. Très intense, condensé et compact. Malgré l’aspect vieillot, le sherry n’est pas envahi par des notes tanniques et terreuse mais a réussi à demeurer frais et authentique. Finale ou les oranges se dévoilent avec des notes aguicheuses de sherry épicées, un nuage de cannelle et de poivre et de gros fruits séchés (cerises, pommes, prunes, dates). Un beau tour de force d’avoir réussi à nuacer un whisky si intense. Une envolée de xérès épique mais hyper bien contrôlée. Bondage sherry.

Patrick 91%
Un whisky délicieux, intense, chaleureux et riche. Yep. Si vous n’aimez pas ça, vous n’aimez pas le scotch. Nez : Parfum de xérès intense et sucré, avec une pincée de café et du caramel. Bouche : Du beau xérès riche et chaleureux, du bois brûlé, un peu de caramel salé et toujours la pincée de café. Finale : D’une belle longueur, avec une touche de fumée de tourbe, du caramel salé et surtout du beau xérès.

Martin 90%
Nez: Une belle intensité qui nous ouvre les bras dès le départ. Fruits rouges, raisins secs, caramel et épices. Cerises noires et cacao. J’ai presque l’impression d’avoir affaire à un A’bunadh… Bouche: Caramel, miel, cuir et raisins. Épices endiablées du taux d’alcool. Très puissant sur les notes de sherry cask habituelles. Chose plutôt rare pour un malt de Ben Nevis. Fruits, bois brûlé et dattes. La texture est certainement au rendez-vous. Finale: Bien poivrée, longue et chaude. Accents de vin chaud, de raisins, de cuirette et de poussière. Équilibre: Un excellent scotch, avec des saveurs et un degré d’alcool si intenses qu’on peine à croire son âge.

Singleton of Dufftown 18 ans

40% alc./vol.

André 84%
Tarte pommes et bananes, beaucoup de vanille fraiche nappant un monticule de petits fruits sauvages. Le nez est superbe et hyper équilibré, doux, sans prétention mais avec beaucoup de complexité bien cachée. En bouche le whisky est toujours aussi doux, axé sur la pomme et les fruits sauvages, poires et fruits tropicaux, un brin de sherry, enrobé de vanille et de toffee. Les céréales au miel sont aussi perceptibles en fond de bouche. Le choix du taux d’alcool me laisse un peu ambivalent ; d’un côté la douceur des arômes et des saveurs s’en accommodent parfaitement, d’un autre côté, le dégustateur se sent peut-être un peu lésé par la mollesse un peu paresseuse du whisky. Peu importe, l’expérience dans son ensemble est intéressante en autant que ce soit le type d’expérience que vous recherchez. Finale presque expéditive, fruitée à souhait et sucrée avec une belle livraison de miel, de vanille et de toffee. Un bon whisky d’une simplicité juste et réussie.

Patrick 85%
Je me confesse: Je m’en suis servi un second verre dès que le premier fût terminé. Pas qu’il s’agisse d’un grand dram de dégustation, mais il est méchamment facile et agréable à boire! Je le qualifierait en fait de « whisky de voyage », la bouteille qu’on achète à la première boutique hors-taxes qu’on croise à notre départ, et qu’on ne prévoit pas ramener à la maison. Nez : Délicat parfum de malt, avec des notes d’agrumes, de fruits exotiques ainsi qu’un soupçon de caramel. Bouche : Orge et caramel, avec quelques fruits, des notes lointaines de chêne et une bonne dose de sucre blanc. Finale : Un peu courte à mon goût, mais tout de même agréable.

Martin 84.5%
Coloris or et ambré somptueux qui a tendance à vouloir tirer au orangé. Nez: Melon au miel et tarte aux pommes. Fruits secs et granola dans un yaourt à la vanille. Vraiment agréable, quoiqu’un peu simpliste. Bouche: Caramel, melon et miel surfent malheureusement sur une texture très aqueuse et diluée. Quelques notes d’agrumes tentent une percée. Finale: Plus longue et intense que ce à quoi je m’attendais. Pointes d’épices à steak, de fruits sucrés et de miel. Équilibre: Une belle réussite, malgré le fait que sa texture ne rende vraiment pas justice à son âge.

Singleton of Dufftown Reserve Collection Unité

40% alc./vol.

André 79.5%
Nez herbeux et fruité au jus de salade de fruits dans le fond de la canne en aluminium. Melon au miel, poires, forte vanille. Le nez est dans l’ensemble onctueux et crémeux, les saveurs attirantes. La bouche est un peu monotone, portée par le toffee et le caramel, encore le jus de fruits, les poires caramélisées. Il semble avoir un brin de sherry (un peu douteux) en fond de bouche qui m’accroche un peu. Cela s’exprime au travers les notes de fruits rouges et d’un délicat fumé. La finale est axée sur les fruits rouges et les épices qui s’étirent dans les bras de la vanille et du butterscotch. Un single malt d’introduction. Quelques fausses notes dans les éclats de sherry mais l’ensemble des saveurs est aussi peut-être un peu trop conservateur.

Patrick 83%
Un dram d’entrée de gamme correct qui a ses bons moments. Mais, pour le même prix, poursuivez vos recherches, je vous garanti que vous trouverez mieux! Nez : Parfum de melon d’eau, de poires, de vanille, de chocolat au lait et de caramel. Bouche : Toujours le melon, mais avec de surprenantes notes de bois brûlé/fumé, de xérès et d’agrumes. Finale : Un peu courte, épicée et marquée par le bois brûlé.

Martin 80%
Texture visuellement grasse avec une généreuse teinte ambrée. Nez: Herbe et fruits dilués dans un fond de verre d’eau de rose. Vanille et poire avec un peu d’orge séchée. Bouche: Texture fade et transparente en bouche. Goût dilué de salade de fruits, de melon et de caramel au beurre. De bonnes saveurs dans l’ensemble, mais qui auraient pu être plus franches. Finale: Courte et fade sur des notes de bois, de cerise et d’épices. Équilibre: Pas méchant, mais beaucoup trop gêné. Peut-être que les saveurs auraient percé un peu plus à un taux d’alcool supérieur.

Slipknot No.9 Iowa Whiskey

45% alc./vol.
Blendé par Shawn « Clown » Crahan, ce whisky embouteillé à 90 proof ne porte pas de mention d’âge, mais est le fruit de whiskies dont l’âge varie entre 3 et 4 ans. Sa composition est 60% de bourbon (74% de maïs, 14% de seigle malté, 12% d’orge maltée), et 40% de seigle (51% de seigle, 34% d’orge maltée, 15% de maïs et d’orge maltée).

André 85%
Céréales de maïs légèrement rôties au four, miel, réglisse et cannelle, pomme caramel de fêtes foraines (influence du clown peut-être). Belle texture en bouche, amplitude sucrée intéressante. Les notes de cannelle et de réglisse sont en avant-plan. Cannelle, anis, miel, agrumes, pommes caramel, chocolat noir, poivre et s’accompagne d’une fine touche terreuse. Finale sur les fruits rouges et la cannelle épicée et terreuse avec une belle douceur mielleuse tirée du maïs. Surprenant.

Patrick 86%
Je m’attendais à un whiskey plutôt insipide mais j’ai été agréablement surpris par un produit assez savoureux et bien construit. Nez: Un délicieux parfum de maïs sucré et fruité, avec une touche de vanille. Appétissant! Bouche: Un savoureux mélange du sucre du maïs, des épices du seigle, du bois brûlé et une discrète note fruitée. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé.

Martin 83%
Nez: Je m’attendais à plus violent de la part d’un whiskey américain blended de cet âge, et de Slipknot… Fruits des champs, maïs, sucre à glacer, vanille et bois. Bouche: Maïs et vanille, texture un peu plate par contre. Touche de fruits tropicaux, de cannelle et de chêne grillé. Finale: C’est ici que le maïs épicé et boisé bat son plein et que les origines américaines de ce dram sont mises en lumière pleinement. Pointe de rye. Équilibre: Un verre honnête, je ne déteste pas du tout, mais la seule raison pour laquelle je serais tenté d’en acheter une bouteille serait le gimmick du band.

Slyrs 51

51% alc./vol.
Située en Allemagne, en plein cœur de la région Bavaroise, la distillerie SLYRS produit depuis 1999 des whiskies reconnus pour leur finesse et leur gourmandise. SLYRS 51 Single Malt a séjourné pendant 3 ans dans des fûts de chêne blanc américain.

André 79%
Nez grandement influencé par le bois de chêne, qui rappelle le virgin oak, la vanille et les céréales, quelques notes de poires saupoudrées de clou de girofle, notes qui rappelle la fermette, pas nécessairement dans le bon sens du terme. La bouche est relativement douce mais encore une fois trop influencée par le bois. On ressent aussi que le whisky est jeune, dans son manque d’équilibre et sa structure désordonnée; virgin oak, sherry, poires, nectarines, vanille, clou de girofle, chocolat au lait. La finale est épicée et alcoolisée, sur le bois sec. Pas fan, vraiment pas…

Patrick 89%
Un très bon whisky, riche et complexe, présentant un superbe mélange de saveurs. Il y a six ans, j’écrivais à propos de cette distillerie que le meilleur était à venir, je suis bien heureux de constater que j’ai eu raison! Nez : Appétissant parfum d’agrumes sucrés, de pommes vertes et de fumée discrète. Bouche : Fumée, épices, agrumes, pommes vertes et du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, épicée et légèrement fumée.

Martin 80.5%
Nez: Assez particulier comme approche. Vanille, clou de girofle, fruits tropicaux, chêne épicé. On ne voit pas souvent cet amalgame. Bouche: Malt sucré, épices et sucre en poudre, le taux d’alcool prend son temps pour nous attraper par derrière. Finale: Épicée, boisée et sucrée, longueur supportant bien ses saveurs. Un bon cask strength bien sournois. Équilibre: Un bel effort, assez musclé et maladroit à la fois, on aime ou on aime pas…

Slyrs Bavarian Single Malt Whisky

43% alc./vol.
Vintage 2008.

André 85%
Bouillie de céréales en fermentation, bière de malt chaude. Le nez est à prime abord pas très appétissant, mais il faut juste être patient car en respirant, il devient de plus en plus sucré et plus agréable. Wow, superbe texture en bouche, mélange de vanille, de citron et d’agrumes. Pas très varié mais bien balancé. En ce sens, on a une base solide sur laquelle travailler afin d’améliorer le tout. Le talon d’Achille est la finale qui n’est pas soutenue et qui manque de motif mais l’ensemble est très agréable et bien présenté.

Patrick 80%
Il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un “work in progress” pour apprécier ce whisky à sa juste valeur. Car il manque de profondeur et de finition, ce qui est somme toute normal pour un si jeune whisky. Attendez encore quelques années et je vous garanti qu’on s’arrachera les bouteilles de cette distillerie. Pour avoir eu la chance de plonger mon verres dans quelques « vieux » fûts (environ 10 ans) lors de ma visite de la distillerie, je peux affirmer que le meilleur est à venir! Nez : Céréales, fleurs, citron et petite touche sucrée. Pas vraiment spectaculaire. Bouche : Belle texture en bouche, céréales sucrées, bois brûlé, vanille, agrumes et quelques fleurs. Une belle complexité. Finale : Pas très longue et un peu poussiéreuse.

Martin 78%
Hyper pâleur qui trahit son minimum de 3 ans d’âge requis pour conserver son appellation. Nez: Petite céréale, poire, fleurs et savon. Malt à peine grillé, Fort en alcool au nez, bien qu’il ne titre qu’à 43%. Bouche: Encore une impression florale, personnalité très peu agressive sur des notes de canne à sucre. Trop de légèreté, son peu de caractère disparait en un tournemain. Finale: Un peu insipide. Se termine sur les petits fruits. Céréale savonneuse, poussière et fleurs. Équilibre: Pas horrible, mais pas extra non plus. Amenez-nous une plus-value, comme un cask finish ou bien encore une hausse de la teneur en alcool. Sinon concentrez-vous sur la choucroute. Mais bon, laissons la chance au coureur, on dit qu’une version cask strength serait sur le point de voir le jour…

RV 85%
Une pièce qui commence avec un étrange mélange d’échantillonnages qui semble annoncé une fin épique, mais qui se termine en slow trop tranquille. Coriandre sucrée? Miel d’abeilles sur le PCP? En dessous de ce mélange hallucinatoire, du grain se cache avant l’arrivée en bouche qui est beaucoup plus calme, avec un début très céréalier et une fin un peu banale mais de bonne longueur. Dommage, c’était si bien partie, mais c’est tout de même intéressant.

Slyrs PX 4 ans – 3rd Edition

46% alc./vol.

André 79%
Ouch, il ne faut pas se fier sur les premières impressions livrées par le fût de sherry, ces odeurs de fûts ou le xérès a eu le temps de commencer à macérer au chaud avant d’être rempli de new make… Ces saveurs me rappellent également le misérable Armorik, ce mélange de virgin oak et de terre mouillée pas agréable, presque de la tourbe terreuse assaisonnée au sherry. En bouche, le whisky est fruité, l’effet du fût de sherry bien présent, cela me fait penser à la pâte de fruits et au sac de fruits secs, les cerises macérées et le chocolat noir et quelques féroces notes de toffee. Personnellement, je n’apprécie pas particulièrement le rendu du sherry au final. Belle longueur en bouche, plus porté par les saveurs elle-même que par la force de l’alcool. Les fruits trônent en avant plan et s’entourent d’oranges sanguines, de pâte de fruits et de sherry finement épicé.

Patrick 76%
Ayant eu la chance exceptionnelle de goûter certains de leurs futurs whiskys directement dans le fût, mes attentes étaient élevées en achetant cette bouteille. Je dois dire que je suis très déçu. Presque bon, mais tout de même mauvais. Je comprends pourquoi ils « passent » ce whisky en duty free, l’idée étant d’éloigner le plus possible de la distillerie ces infectes bouteilles. Nez : Parfum de xérès de mauvaise qualité, avec quelques notes boisées. Bouche : Bois brûlé et toujours le mauvais xérès, le tout accompagné de chocolat noir amer et un je ne sais quoi qui m’agresse. Finale : S’étire sur le chocolat noir et le mauvais xérès. Bref, trop longue.

Martin 79%
Nez: Xérès, bois mouillé, terre, herbe et pointe de caramel salé. Difficile à cerner, d’autant plus à apprécier pleinement. Bouche: Fruits rouges, caramel, vanille et miel épicé. Touche de poivre et de chêne. Cannelle. Finale: La texture faible et aqueuse n’aide pas les saveurs à rester longtemps. On demeure avec du bois sec, l’astringence du sherry et une impression cuivrée. Lointain goût de new make. Équilibre: Les saveurs sont affirmées, mais ça ne veut pas dire que le rendu final en vaut la peine. Personnellement, je trouve qu’on est un peu à côté de ma palette.

Smokehead Islay

43% alc./vol.

André 88%
Son nom dit tout ! Fumé, tourbé, du style d’Ardbeg, très peu subtil en apparence, direct et sans détour, mais aussi à la fois très doux et sans méchanceté comme Ardbeg peut aussi le faire. L’aftertaste est agréablement long, en fait plus long que ce que l’on aurait pu le penser. Si Smokehead n’affiche pas sa provenance directement, on ne peut présager sans trop se tromper que ça provient d’Islay, d’une distillerie commençant par la lettre “A”…

Patrick 90%
Parfum de « douce » tourbe, petite pointe de fumée et fond d’orge humide. En bouche, une vanille bizarre, un feuillu légèrement moisi, suivi d’une vague de tourbe fumée. La finale est agréable, assez longue, complète bien le tout avec ses notes de fumée sèche. La première impression fut douteuse, mais je crois que l’ensemble est finalement plutôt agréable, en particulier grâce à la finale qui s’intègre si bien! Un bon whisky, avec une petite « twist » originale qui lui permet de gagner quelques points…

Martin 89%
Nez: Un vent d’iode nous fesse dans la tronche avant même d’avoir touché le verre. Fumée, tourbe, tannin, re-fumée. Moins aggressif que l’emballage ne le laisse présager. Sur l’ouverture d’un deuxième nez, je détecte une touche de fruits vanillés sous l’étage de tourbe. J’ai cru y déceler du bois, mais j’étais incertain de savoir lequel. Quand ma blonde m’a dit « pas Claude, toujours? », j’ai baissé les bras. Bouche: Épicé et curieusement moins fumé qu’annoncé par le nez. Vanille, toffee, noix d’acajou, sel. Surprenant et déconcertant. Finale: Longue finale en pente douce. On garde les épices un peu pour se laisser tranquillement déscendre par un léger voile fumé. Équilibre: Ce whisky nous emmène à des endroits difficiles à anticiper. La finale s’allonge délicatement à chaque gorgée. Les coeurs aventuriers seront comblés. La distillerie en produit aussi une expression de 18 ans, la Extra Black, qui a été vieillie directement en terre du Mordor. Je vous en donnerai des nouvelles le jour où je mettrai la main dessus…

RV 87.5%
Fumée en premier plan, médicinal, tourbe et paille. Un peu de Toyo aussi. Boucané, salin et iodé en bouche, typé mais pas menaçant. Un Islay plus tranquille mais qui garde de l’ile ce qui fait Islay. Supérieur au Islay Mist 8YO, un peu moins cher, mais quand même plus qu’abordable et la différence de prix entre les deux vaut la peine.

Smokehead Islay Single Malt The Rock Edition

43% alc./vol.

André 83%
Étonnant comme intensité. Grosse fumée sale, maritime, pierres nappées de sel de mer séché au soleil, aspect médicinal aussi. Les saveurs en bouche font penser à un mélange de Laphroaig et de Caol Ila et s’agrémentent d’une touche de sherry et d’une fraicheur citronnée. La tourbe explose en bouche et dégage des accents d’herbe verte mentholée et de pastilles Fisherman’s Friend et d’enbruns maritimes, poivre et suie de cheminée ramonée. La texture est malheureusement disparate et sans trop de structure huileuse ou grasse, liquide et éphémère aussi, comme un feu de plage lointain. Mais j’adore l’apparition des notes d’agrumes et de citron qui s’offrent en rétro-olfaction.

Patrick 80%
J’ai plutôt été déçu de mon achat… Ce n’est définitivement pas le whisky que c’était il y a dix ans. Pas mauvais, mais pas aussi bien balancé que c’était à l’époque. Nez: Un beau parfum de fumée de tourbe et d’algues, avec de belles notes iodées et un peu de xérès et de citron. Bouche: Fraîche, débordant d’épices et de fumée, avec aussi une certaine dose d’agrumes, des algues et beaucoup de sel. Finale: D’une longueur moyenne, salée et fumée.

Martin 81%
Nez: La tourbe sèche, herbeuse et maritime nous accueille d’entrée de jeu. Fruits tropicaux, varech et fumée. Touche de cuir. J’aime bien. Bouche: Texture laisse à désirer, par contre on aime bien les saveurs de tourbe, de miel, de vanille, de pastille pour la toux. Caramel et poivre. Finale: Fumée, vanille, bois, épices, miel et cendre. Longueur appréciable. Équilibre: Sans être un grand Islay single malt, ça se prend bien un mardi soir.

Smokehead Sherry Bomb

48% alc./vol.
Maturation en spanish Oloroso Sherry Cask, édition limitée de 18,000 bouteilles.

André 88%
Nez pâteux et lourd, pâte de fruits et cerises noires, oranges sanguines, feu de plage auquel on a ajouté quelques mottes de tourbe terreuse, fruits séchés, framboises. Certains arômes rappellent les wine cask finish, l’effet vin rouge un peu tannique. La tourbe même si bien présente, est ronde et soyeuse et couvre bien l’alcool. Touche de sel de mer en background. J’adore l’amalgame d’arômes du nez. La bouche est incroyablement ronde et duveteuse, superbe texture, tourbe terreuse remplie de fruits rouges sauvages et d’oranges, assaisonnée d’une touche de sel de mer, camphre, bacon hyper cuit, caramel chauffé, aspect minéral et de cendre froide un peu bizarre, chocolat noir fourré de pâte de raisins, poivre, cannelle, clou de girofle. Finale relevée par les épices à chili, le poivre et la cannelle qui pique farouchement le bout de la langue. Pas le whisky le plus typé mais une belle séquence de saveurs et une histoire d’arômes et de saveurs intéressantes. Vaut le détour!

Patrick 92%
Oh wow, j’aurais dû sauter sur cette bouteille là quand j’ai eu ma chance – mais soyez assurés que je ne manquerai pas mon coup la prochaine fois! Yummy! Nez : Mélange étourdissant de cerises noires, de chocolat, de fumée de tourbe, de framboises et d’oranges sanguines. Bouche : Des épices, du bois brûlé, des framboises, des oranges sanguines, une belle dose de fumée de tourbe et une bonne pincée de sel. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 89.5%
Nez: Wowowee, quelle belle tourbe. Petits fruits, Cherry Blossom, cuir, oranges sanguines et retour de la boucane. C’est un de ces nez où l’on peut se perdre longtemps. Bouche: Belle texture suave et veloutée, notes de xérès, de tourbe crasseuse et médicinale à la fois, poivre noir, chêne. Cuir et fruits bien bien rouges. Finale: Superbe longueur, notes soutenues à tous les niveaux. Boucane, épices, bois, vin rouge bien corsé, cassonade dorée. Équilibre: Déjà que Smokehead était un joueur de qualité dans les embouteillages mystérieux d’Islay, le mariage avec des sherry casks est très rarement un échec.