SMWS 1.168 Glenfarclas 28 ans

53.3% alc./vol.
“Delightfully dulcet deliciosity” – Distillé le 16 mai 1984, 189 bouteilles.

André 92.5%
Les oranges, encore et encore, les fruits tropicaux, la marmelade d’orange, le chocolat blanc, le rhum sucré. C’est paisible et on sent la noblesse du whisky âgé. La bouche est feutrée et silky, adorable et nuancée, pleine de variantes. Le côté effervescent du sherry de Glenfarclas est présent mais pas sur le côté fruits rouge habituels du xérès mais plutôt sur les fruits proximaux, la nectarine. Bonbons en gelée gummy bear. Finale toute en finesse malgré le taux d’alcool. Hyper-fruité… Simplement wow !

Patrick 83%
Un mélange plutôt étrange que je ne tenterai pas de reproduire en cuisine.  Nez: Parfum de fondue au fromage suisse.  Fondue dans laquelle tremperait des fruits exotiques et des bouts d’écorce de gingembre.  Bouche : Le fromage laisse quelque peu la place aux chaleureux fruits exotiques.  Toujours est-il que l’on retrouve dans le fond du caquelon à fondue un bout de bois épicé qui donne une grande complexité à l’ensemble.  Finale : D’une longueur moyenne et chaleureuse.

Martin 91%
Ambre orangé plutôt foncé qui témoigne de son long sommeil en fût. Nez: Une avalanche de fruits tropicaux nous assaille le nez. Hyper sucré, à la limite du tocquant. Écorce de bois en puissance. Son presque trois décénnies se fait valoir. Bouche: Tout en douceur sur les fruits au sirop, tout en laissant pointer son taux d’alcool, comme pour se laisser désirer. Sucre d’orge sur les fruits les plus rouges. Réglisse rouge fraîche dans le comptoir à bonbons. Finale: Une fumée boisée digne du fût de bourbon nous laisse partir tout doucement, mais le taux d’alcool vient par après nous mordre le derrière. Équilibre: Un de ces fûts que Glenfarclas pourrait regretter d’avoir échappé. Le festival du chocolat et des fruits tropicaux. Gagne en complexité avec une larme d’eau. 48% quelqu’un?

SMWS 1.172 Glenfarclas 19 ans

55.7% alc./vol.
“Sophisticated, delicate and feminine” – Distillé le 23 septembre 1993, 230 bouteilles.

André 84%
Goûté à l’aveugle, ça va… mais en sachant qu’on a affaire à un Glenfarclas… tristesse…. Térébenthine et décapant à plancher au premier snif. Ensuite, fruits séchés, cosses et marmelade d’oranges, maigres épices bien diffuses, pommes poires, salade de fruits. Bouche diffuse et légère, très douce, portée sur les fruits nappés de miel et de vanille, avec un retour épicé agréable. Je le trouve personnellement bien disparate et sans trop de ligne directrice. Finale d’agrumes et d’orange, chocolat fourré de miel, doux et sans prétention.

Patrick 84%
Un whisky d’été, très frais et vivifiant.  Heureusement qu’il a été embouteillé à la force du fût…  Ce qui demeure son principal attrait d’ailleurs.  Nez: Très léger et frais.  Un bouquet de fleurs, avec une touche de savon et une pointe de tabac.  Bouche : A la première gorgée, les agrumes dominent outrageusement.  Puis, des notes d’orge, de bois et quelques épices émergent.  Texture plutôt aqueuse.  Finale : Longue et marquée par l’alcool.

Martin 87%
Ambre orangé assez riche. Nez: Honnêtement sur celui-là, l’alcool vient rapidement nous cramer les narines. On s’habitue vite et on se complaît dans la pelure d’orange, les fleurs et la vanille. Bouche: Miel et fruits viennent à notre rencontre, enrobés dans une cannelle enflammée. Tartelette à la costarde et aux fruits de champs. Quelques accents de chêne et de céréales nous transportent vers l’étape suivante. Finale: Toujours dans le miel et la pelure d’orange, les épices chaudes de l’alcool nous transportent assez loin merci. Équilibre: Quand même bien, avec quelques saveurs bien plaisantes, qui sont étrangement un peu étouffées par la force du fût. Je me trompe peut-être, mais je serais curieux d’y goûter à 46 ou 48%.

SMWS 1.197 Glenfarclas 21 ans

57.4% alc./vol.
“Jackpot !” – Distillé le 23 septembre 1993, 229 bouteilles, vieilli en ex-bourbon, 229 bouteilles.

André 90%
Après le Aberlour en fût de bourbon, continuons sur le chemin des découvertes inusuelles avec ce Glenfarclas en bourbon cask. Wow, superbe nez, très texturé, fin et offrant beaucoup de raffinement. Noix de coco, blend d’ananas, de bananes et de poires, de la pomme verte, bonne dose de toffee, de léger caramel, touche citronnée, sucre en poudre. On ressent bien rapidement les influences du bourbon cask, le liquide est très défini et droit dans la ligne des saveurs attendues… mais crissement hors norme pour les Glenfarclas tels que l’on connait. La bouche est agréablement douce pour le taux d’alcool, bien veloutée comme texture, un brin poivré avec des accents de bois séchés. Les arômes du nez se développent avec ferveur en bouche, beaucoup d’ananas et de poires, avec un background citronné très frais. Finale de miel et de citron, poivre concassé, beaux fruits tropicaux. Un whisky savoureux, agréable et qui sort de l’ordinaire pour cette maison.

Patrick 89%
Je trouve vraiment intéressant de goûter à un Glenfarclas sans sa robe habituelle de xérès. Et, dans toute sa nudité, j’ai découvert un superbe whisky. Nez : Caramel, miel, pêches, poires, citron, vanille et une touche de chêne. Bouche : Bois, citron, caramel et épices. Riche et intense. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 92%
Nez: Orge sucrée en puissance. Jelly beans, caramel, fleurs blanches, pommes et poires. Mélange du randonneur et biscuits petit beurre. Bonbons Squish. Bouche: Chaude et épaisse texture, caramel salé et jujubes aux fruits rouges. Épices endiablées. Finale: Orge séchée et épicée. Chêne gorgé de fruits. Incroyable! Équilibre: Un grand scotch, un superbe SMWS. Pourquoi c’est toujours les meilleurs qui sont si éphémères? Damnation!

SMWS 1.228 Glenfarclas 8 ans

57.7% alc./vol.
« Velvet underground » – Distillé le 6 avril 2011, 1st Fill Ex-Bourbon Barrel, 223 bouteilles.

André 82%
Un Glenfarclas en ex-bourbon cask, voilà qui sort de l’ordinaire. Impossible de deviner à l’aveugle. Au nez; ananas et raisins verts, fruits tropicaux et gomme Bazooka. La bouche est divine, texture sensuelle souple et chaleureuse. Citron, vanille, raisins verts, miel, ananas, pointe herbeuse. La finale déçoit beaucoup, acérée et alcoolisée, franche.

Patrick 90%
Glenfarclas nous cache donc un superbe whisky sous son xérès habituel! Une belle surprise qui m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cette distillerie. Si vous avez la chance d’en voir passer une bouteille, n’hésitez pas! Nez : Un arôme de gomme balloune aux fruits exotiques, mais aussi du bois de santal, de l’huile d’olive et quelques fleurs. Bouche: Un intriguant et délicieux mélange de saveurs, avec de la salade de fruits, des toasts brûlées et chaleureux, des fruits exotiques, des jellybeans, une touche d’agrumes. Le tout, porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, avec un beau mélange d’épices et de fleurs.

Martin 87%
Nez: Sherry doux et crémeux. Vanille, paille et céréales. Chêne, bubblegum et eau de rose. Quelque chose de spécial, de timide. Bouche: Caramel, cannelle et vanille. Chêne et poivre, fruits rouges et fruits à chair blanche. Douce explosion de cassonade et de menthe. Moins fort que prévu. Finale: D’une bonne robustesse, bien que la texture soit relativement absente. Noix de coco, fruits, vanille, chêne et poivre blanc. Équilibre: Un beau Glenfarclas que nous offre la SMWS ici, j’aurais aimé y retrouver plus de sherry que ce qui y était annoncé au nez, mais bon, on va se contenter d’apprécier ce dram.

SMWS 10.101 Bunnahabhain 9 ans

60.9% alc./vol.
A storm cloud of flowers – Distillé le 6 octobre 2006 – 204 bouteilles – Ex-bourbon

André 78%
Bananes, vanille, ananas, pâtisseries qui rappellent certains Glenmorangie, agrumes, oranges. La première impression va à la texture très ronde et huileuse en début de bouche. Fruits tropicaux et agrumes, vanille goulue, oranges, puis sensation de pierre à savon un peu bizarre, de new make spirit, de bois vert mentholé déstabilisant. Finale salée et épicée, alcool acéré et un équilibre complètement gâché. C’est arrivé tellement rapidement et sournoisement que l’on en reste complètement déstabilisé. Ouch…

Patrick 80%
J’ai beau être un fan fini de la SMWS, ici ils ont été un peu trop pressé d’embouteiller le whisky. Trop jeune, pas assez complexe et trop agressif au niveau de l’alcool. D’ailleurs, il ne devait pas s’agir du meilleur choix de fût, car j’ai rarement goûté un whisky de 9 ans goûtant autant le new make! Nez : Céréales, sciures de bois, bois de santal et caramel subtil. Bouche : Toujours les sciures de bois, des agrumes et une tonne d’épices. Finale : Longue et forte en alcool.

Martin 81%
Nez: Vanille, chocolatines de la boulangerie locale, colle à timbre, la jeunesse de l’alcool nous rattrape prestement. Quelques fruits tropicaux. Bouche: Vanille, explosion de sucre blanc. Poivre, bois, feu roulant. Très agressif. Finale: Pierre lavée, rock fizz. Les épices, la cendre et le degré d’alcool obscurcissent bien des saveurs qui auraient pu briller ici. Équilibre: Je comprends le concept du single cask et j’ai toujours habitude d’accueillir les taux d’alcool élevés à bras ouverts, mais dans le cas de cet embouteillage, ce n’est pas un whisky qui nous laisse le luxe de l’apprivoiser. Peut-être est-ce à son détriment.

SMWS 10.104 Bunnahabhain 8 ans

60.3% alc./vol.
Wild and Untamed – Distillé le 10 décembre 2007 – 174 bouteilles – Ex-bourbon

André 87.5%
Belle tourbe verte phénolique, jambon fumé, feu de plage, élans maritimes, vanille, poires, vieille corde pour tenir les bateaux au quai rongée par le sel de mer. Me fait un peu penser à la tourbe des jeunes Kilchoman en bourbon cask. La bouche est franche, poivrée et phénolique. Au départ, la texture préserve la bouche de la vivacité des saveurs mais une fois avalé, le whisky est un peu imprévisible et fougueux; tourbe verdâtre, impression de jeune whisky de part la vigueur du whisky dans son ensemble. Beaucoup de poivre broyé, de sel de mer et de phénols en finale de bouche. Une belle jeune expression de Bunna, bien tourbée de surcroit mais peut-être un peu trop vif et imprévisible en bouche.

Patrick 91%
Une méchante belle surprise, présentant une tonne de fumée et de poivre. Bunnahabhain à son meilleur. Wow. Nez : Parfum de tourbe sauvage, avec des notes d’allumettes et du thon grillé. Appétissant. Bouche : Épicée, fumée et poivrée. Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 90%
Nez: Belle tourbe un peu crasseuse, terre humide, allumette craquée, poivre, cuir et miel. Bouche: Poivre, bois, tourbe et miel. Un superbe amalgame de notes d’Islay. Finale: Poivre blanc en puissance avec tourbe fulgurante. Boisé et crasseux à souhait. Équilibre: Solide malt d’Islay, qui serait excellent même dilué à un taux d’alcool inférieur.

SMWS 10.117 Bunnahabhain 9 ans

61.2% alc./vol.
“Smoky, salty, sweet porridge”

Patrick 89%
Un très bon whisky, riche, complexe avec une tonne de sel et de fumée. Nez : Fumée, goudron et sel, avec quelques épices. Bouche : Sel et fumée intense, du goudron, du bois épicé et une touche sucrée plutôt succulente. Finale : D’une belle longueur, salée, épicée.

Martin 88%
Nez: Céréale solide, vanille, pierre salée et bois sec, poussiéreux même. Herbe et raisin blanc, moscato bien sec. Touche d’épices. Bouche: Caramel, tourbe et salade de fruits, explosion de poivre et de cannelle. Petit cuir bien chaud avec quelques subtils tannins de bois sec. Retour de la salade de fruits en fin de bouche. Pas méchant! Finale: Longue et soutenue, sur des tisons de braise ardente à la fin du feu de plage. Air salin, chêne, vin sucré et poivre noir. Très fort. Équilibre: Une belle richesse, on n’en attendait pas moins d’un Bunna SMWS.

SMWS 10.119 Bunnahabhain 9 ans

59.3% alc./vol.
« The Chimney in a Beehive » – Distillé le 10 décembre 2007, Refill hogshead, 242 bouteilles

André 88%
Un bon BBQ sur la plage avec de bonnes viandes grasses dont le jus coule sur les braises et un pot-au-feu de fruits de mer et de la tarte aux pommes pour desert. La bouche est tendre et sucrée, enbruns de sel de mer, miel chaud, une touche citronnée et une belle tourbe docile bien terreuse, vanille, beurre. Belle et longue finale, sur la fumée de tourbe suave et le sel de mer.

Patrick 91%
Un Bunnahabhain tourbé comme j’ai rarement vu ça! Superbement délicieux, savoureux… Wow. Le genre de whisky que j’aimerais boire à chaque jour. Nez : Mmmm! De la fumée de tourbe, de la cendre, de la vanille et une touche sucrée savoureuse. Bouche : Du savoureux sel de mer, de la fumée de tourbe, de la cendre, du miel et une touche de vanille. Finale : D’une délicieuse longueur, avec de la fumée de tourbe, du sel et du bois brûlé.

Martin 92.5%
Nez: Oh, c’est du solide ça. Tourbe cendrée, ribs BBQ, vanille et caramel cramé. Bouche: Vanille, miel et sel marin. Belle fumée iodée sur un lit d’épices à steak et de poivre rose. Finale: Hoo Ha! Ça reste en bouche sur des fruits tropicaux, de la tourbe médicamenteuse et un gros tri-tip bien juteux et fumé. Équilibre: On ne sait jamais si un grand Bunnahabhain c’est un accident ou pas. Je ne sais pas ce que vous faites, mais don’t stop.

SMWS 10.121 Bunnahabhain 10 ans

62.8% alc./vol.
“Romantic moments at sunset”, Distilled 06.10.2006 from Refill Ex-Bourbon Barrel, 199 bottles.

André 91%
Petit frère du SMWS 10.151, probablement de la même batch de distillation mais maturation dans un autre fût. Il sera intéressant de voir l’évolution distincte de chacun de fûts et du rendu des flaveurs… Au nez; ananas et sirop de maïs, sel de mer, terre mouillée, jus de salade de fruits, maritime mais hyper doux, genre ride de catamaran sur la mer bien calme. Encore une fois, les épices volent le show en bouche, mélange de sel et de poivre aussi. La texture est supérieure à l’édition 10.151, très ronde et amoureuse, elle colle en bouche avec passion et un rendu huileux hyper intéressant. L’alcool est beaucoup mois ressenti aussi (même si plus élevé). Touche florale aussi, de la bruyère peut-être. Superbe équilibre général, l’alcool est bien niché dans le cocon de saveur et ne se dévoile qu’en finale de bouche. Une belle découverte!

Patrick 77%
C’est rare pour un embouteillage de la SMWS, mais je n’ai pas eu grand plaisir à boire ce scotch. Nez : Un jardin de roses, puis le parfum évolue vers la gomme balloune de paquet de cartes de hockey de ma jeunesse (eh que je trahis mon âge ici!). Bouche : Des fruits mûrs, une tonne d’épices et du soufre. Finale : D’une belle longueur, très épicée et avec une touche quelque peu métallique.

Martin 87%
Nez: Herbe, terre et miel, touche d’eau de rose. Nez bien attirant, autres notes d’ananas et autres fruits tropicaux. Bouche: Crème, vanille, fruits tropicaux et épices. Une fois que le fût nous a rattrapé, on laisse passer la vague et on regarde derrière soi pour voir chêne, poivre et quelques fruits. Finale: Longue et poivrée, d’une longueur agréable avec des pointes de fleurs et de fumée épicée. Équilibre: Un Bunna assez plaisant, un SMWS sur la coche. J’aime bien.

SMWS 10.129 Bunnahabhain 9 ans

60.1% alc./vol.
“A round trip journey” – Distilled 02/2008 from Refill Ex-Bourbon Barrel, 199 bottles.

André 89%
Herbe mouillée, charcoal, miel et ananas, fruits tropicaux, notes phénoliques intenses et sel de mer séché sur les lèvres. Bois de Santal, Humidor à cigares, fruits tropicaux nappés de crème à la vanille, fumée de tourbe industrielle et parfumée d’odeurs maritimes. Finale camphrée et tourbée, puissante, alcoolisée et épicée, un peu franche et remplie de suie de cheminée tout juste ramonnée.

Patrick 92%
Un beau gros whisky salé comme j’aime, avec quelques notes originales comme j’aime encore plus. Nez : Oh… Un Islay tropical? Du sel, un peu de fumée et un je-ne-sais-quoi qui me rappele une plage des tropiques. Bouche : Du beau gros sel, du bois brûlé, des épices et un plat carabéin. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

Martin 90%
Nez: Caramel et crème à café, citron et miel, herbe et fruits tropicaux. Sel de mer, fumée de tourbe et planche de bois. Bouche: Fruité et crémeux en bouche. Le poivre blanc commence à prendre de l’ampleur. Tourbe camphrée et iodée, fruits secs et chêne humide. Finale: Bien fumée et épicée, notes principales de bois, de tourbe et de poivre. La chaleur nous accompagne pour un bon bout. Équilibre: Impossible de ne pas continuer à encenser les bons coups de la SMWS, un autre Islay pour les légendes.