Willett Pot Still Reserve Cask #8626

47% alc./vol.
Fût #8626, bouteille #16 de 257.

André 87.5%
Sucre brun, très fruits rouges, cassonade, oranges, sweet candy et un hint de tabac. Très consistant en bouche – principalement les oranges- qui seront balayées par les épices. Finale un peu trop courte sur des notes de chocolat noir et de noix et noisette. Un bourbon conventionnel, bien construit et très agréable.

Patrick 92%
Un excellent bourbon, riche, complexe, intense avec tout ce qu’il faut à la bonne place! Non seulement la bouteille est cool (en forme d’alambic!), mais le whiskey l’est tout autant! J’adore! Nez : Beau parfum épicé avec une touche de bois, du sucre brun, de l’orange, du vieux tabac et un je-ne-sais-quoi me rappelant le parfum de la Nouvelle-Orléans. Bouche : bois brûlé, épicé et sucré. Aussi, des notes d’orange, de chocolat noir et de cuir. Intense. Finale : Longue et intense avec une bonne dose de bois.

Willett Straight Kentucky Bourbon 17 ans

68.3% alc./vol.
Distillé en 1993. Édition embouteillée exclusivement pour le magasin Toddy’s, Bardstown, Kentucky.

André 91%
À défaut d’être vraiment original, on met la gomme ailleurs. C’est un V8 boosté sur une piste de street racing que l’on a dans cette édition. Un bourbon pure type; de la vanille, du toffee, bien fruité et jumelé d’un taux d’alcool décoiffant. Un bourbon de 17 ans avec tant de force, c’est comme grand-papa sur les Viagra. Texture exquise où s’effacent les sucres, libérant la voie aux cerises et aux fruits des champs, aux mûres et le goût du bois ayant assimilé l’effet du temps et de la présence du bourbon. À prendre avec précaution. La Irene des bourbons.

RV 92%
Groundé, sans surprise, néanmoins inébranlable. Au nez, il se décline comme un bourbon très standard, mais avec une sagesse irréprochable, avec la puissance du chêne qui est irrévocable. En arrivée, l’alcool est fort mais pas trop, et il faut savoir l’affronter pour goûter la belle vanille devenant sucre en gorge avant l’aftertaste où le bourbon donne tout ce qu’il a. Et comme la seconde gorgée est plus facile que la première, les saveurs typiques de straight bourbon (cerise, cire, bois) sont plus facilement distinguable. Un whisky amadoué (malgré 68.3% d’alcool), dans les rangs, sans faute ni talent particulier, mais tellement accueillant.

Patrick 84%
Nez fruité et vanillé avec un peu d’épices. En bouche, l’ensemble est très chaleureux, mais pas autant qu’on pourrait s’y attendre avec un tel taux d’alcool. La puissance du bourbon est tempérée par les fruits et la vanille. La finale est vanillée et fruitée. L’ensemble pourrait être légèrement mieux équilibré, mais demeure satisfaisant.

Willett Straight Rye Whiskey

55.4% alc./vol.
Family Estate Bottled Small Batch Rye

André 83%
Rye épicé et sirupeux, l’influence du bois est un peu trop présente. Caramel chaud, cannelle, un brin de cornichons et de poivre, chocolat noir amer et céréales séchées, oranges. Un peu bizarre, je cherche encore si j’aime ou pas. En bouche, le fût de chêne brûlé, pommes caramel et cannelle, cerises, cornichons poivrés, anis. Malgré tout, la texture demeure ronde et sirupeuse, très agréable. Finale ou l’alcool brut se dévoile un peu plus, grosses notes de cannelle et de cornichon dans le jus de cerises.

Patrick 87%
Un très bon whiskey de seigle, avec toutes les saveurs que j’espérais! Un whiskey presque dangereux tellement il est bon! Nez : De beaux arômes typiques du seigle, avec du sucre, des épices et quelques fruits. Alléchant. Bouche : Du beau gros whiskey intense et savoureux, avec du bois brûlé, du seigle épicé et un peu de fruits. Finale : S’étire très longtemps à mon plus grand plaisir, en présentant du beau seigle juteux qui donne le goût d’en prendre une autre gorgée.

Martin 87%
Nez: Épices du rye dès la ligne de départ. Bois d’épinette, gomme de sapin, caramel et cannelle. Cornichons à l’aneth et fruits poivrés. Bouche: Caramel et chocolat, fruits rouges bien mûrs, cannelle et rye. Bien poivré et boisé. J’adore, bien que le taux d’alcool saura en décoiffer plusieurs. Finale: Chaude, longue et bien poivrés. Les épices du rye couplées au degré d’alcool nous ont concocté une belle longue randonnée. Pommes cireuses, épinette, caramel, seigle, cerise et cannelle. Pointe d’aneth. Équilibre: Bien qu’un peu plus de subtilité aurait aussi fait la job, je dois dire que cet embouteillage ne me déplaît pas du tout. Si vous aimez le rye et les cask strength, vous ne devriez pas être déçus.

William Peel Double Maturation

40% alc./vol.

André 73%
Un peu simpliste comme nez, hyper sucré, du genre sucre artificiel des gommes ballounes, notes de fruits rouges et de cerises, cerises jujubes, oranges, cotton candy. On a presque l’impression d’une touche de rye aussi avec des accents de cannelle un peu acérée. La bouche dévoile de grosses notes de céréales au fruits rouges, du caramel et des pommes rouges. Ça tient presque plus de la liqueur que du whisky… La texture est un peu fade et effacée, très liquide dans l’ensemble. La finale est sur le bois d’oranger, les pommes rouges, la cannelle et les grains de céréales poivrés.

Patrick 79%
Un scotch trèèès ordinaire. Pas mauvais, mais pas une raison pour se scrapper le foie. Genre, noyé dans le Coke, il est bien, mais il faut vraiment mettre beaucoup, beaucoup de Coke. Nez : Parfum relativement léger, avec du whisky de grain, de la vanille et du chêne sucré très discret. Bouche : Du chêne, de l’orge sucré, des fruits discrets et une touche de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et marquée par le whisky de grain.

Martin 72%
Nez: Léger, voire même diaphane. Vanille, bois, sucre et bonne dose de grain et d’acétone. Je fais de l’anxiété. Bouche: Sucré à fond, cerises, oranges, vanille, sucre d’orge, encore une fois bonne dose de grain en pleine face. Touches de chêne épicé par la suite. Finale: Acérée et courte, sur des notes de bois, de gomme balloune, de grain et bien sûr d’épices. Et juste comme ça, elle est partie. Équilibre: Rien de grandiose, mais la vie est trop courte pour perdre son temps avec des embouteillages de cet ordre. Par contre, pour cuisiner, ça pourrait être une bonne bouteille de garde-manger!

Winchester Extra Smooth Rye Whiskey

45% alc./vol.

André 45%
À quoi bon chercher des qualités à ce qui n’en a simplement pas. Ça sent la térébenthine assaisonnée aux fruits rouges et à la cannelle, le nettoyant savonneux, beaucoup d’acétone et presque du Dill Pickle, Sapino mentholé, oranges. On sent rapidement et avant même d’y avoir trempé les lèvres, que ce whisky est hyper jeune, maladroit dans sa présentation. La bouche, douce au départ, migre rapidement sur des notes de bois calciné et de fruits rouges, des cerises, cannelle et d’oranges, puis vers des notes de bois verdâtre mentholées et de poivre. Le tout se dilue rapidement et on ne parle même pas de texture ici, qui est inexistante. Finale chimique et sur le bois calciné poivré. Pour être franc, je ne savais pas trop quelle note au final.

Patrick 75%
Un whiskey cheap et décevant. Si vous en avez une bouteille, utilisez-la pour vous désinfecter les mains. Nez : Ouf. Erk. Savon cheap et herbe. Bouche : Du bois, des épices, de l’herbe et une touche de savon. Finale : Un peu courte et herbeuse.

Martin 65%
Nez: Épices fraîches du seigle assez présentes, sucre fondu, fond d’acétone mêlé à des feuilles vertes. Un peu d’épinette et de gomme de sapin. Bouche: Manque de souplesse et de texture. Fade au début, puis âcre par la suite. Sucre dilué, bois et seigle mal maîtrisé. Verdure et menthol. Caramel trop cramé. Finale: Épicée et mentholée, mais pas si mauvaise. Équilibre: Vraiment un whisky déficient, difficile à apprécier, bien que ce soit tant qu’à moi la vedette de cette série Winchester. Vive le Rye!

Winchester Straight Bourbon Whiskey

45% alc./vol.
Agé au moins 2 ans en fûts de chêne neuf.

André 65%
Rarement un avertissement sur l’étiquette mentionnant que l’alcool pouvait être mauvais pour la santé aura été si nécessaire. L’Image que j’ai eu après les deux premières gorgées c’est du Kool Aid alcoolisé aux cerises. Si le nez offre quelque chose de typiquement dans le style avec les notes de cerises sauvages et de caramel, la bouche est une expérience qui vous mettra à rude épreuve. Cerises noires, bois brûlé, onctuosité du caramel et de la crème vanillée, bâtons de cannelle et pommes caramel. Bouche sur la pomme caramel au départ, puis sur de fortes notes de bois brûlé et de plastique cheap, cerises, éthanol, poivre, très jeune whisky dominé par le bois. Finale acérée et épicée, sur l’alcool et le bois brûlé. Comme si on pensait que juste les notes de bois brûlé pouvait faire un alcool de qualité en si peu de temps…

Patrick 76%
Vous voulez économiser 22$ US? N’achetez pas ce whisky! Sans être mauvais, vous devriez vous questionner sur votre consommation d’alcool si vous y prenez du plaisir. Nez : Parfum léger et sucré, avec des arômes d’alcool, de maïs, de miel et de discrètes cerises. Bouche : Le sucre du maïs s’exprime juste assez pour nous faire espérer qu’il réduira la brûlure de cet alcool trop jeune, mais peine perdue, celle-ci est toujours présente. Le tout est complété par du chêne épicé, de la cerise et une goutte de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool et les épices du chêne.

Martin 60%
Nez: À peine de caramel et de vanille, obscurcis par maïs et épices boisées. Le bois remplace le vent de new make de son prédécesseur, c’est bon signe. Bouche: Astringent, peu de saveur, peu de richesse, texture fade et ennuyante. Petit arrière-goût de métal épicé. Pas aussi infect que le bourbon Winchester régulier, mais bon. Finale: Épicé et boisé, mais sans plus. L’alcool reste un peu en bouche, mais rien d’autre ne persiste. Équilibre: Aucun intérêt. Le fait qu’il a vieilli 2 ans est un bon point, mais pas assez pour ramener ce whiskey sur la bonne voie. Pas quand l’offre des bourbons traditionnels abordables est si variée. À éviter!

Windsor Canadian Blended Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Seigle, canneberges et léger brûlé. En ventilant, ces mêmes arômes laissent rapidement la place à l’alcool qui domine un tapis d’épices. La bouche est nulle à chier, sauf le mélange de cerises et de compote d’orange jumelé au seigle très rêche. La finale, sèche, est aussi sans exubérance ni surprises.

RV 80%
Sait ce qu’il est et ne se prend pas pour un autre: Windsor est un canadien cheap au nez, avec plein de vanille et de caramel, rien de très fancy. Avec le temps, les agrumes émergent mais le rye demeure en puissance, or j’apprécie que son nez passe du ouash à bien correct. Si moelleux qu’on voudrait presque le croquer, avec un petit goût de noix de Grenoble. La finale est un tout en rye un peu aigre et l’aftertaste est très ordinaire. La bouteille en plastique et l’étiquette old style sont peut-être très ordinaires, mais au moins Windsor ne se vente pas d’être une grande marque ou d’être la plus reconnue contrairement au Schenley OFC à qui je le juge plus balancé, donc supérieur.

Patrick 60%
Au nez, vodka bon marché, vanille, caramel et agrumes. Au goût, eurk. Me fait penser à du new make de whisky de seigle et maïs qui aurait été vieilli quelques semaines… Finale de sucre de canne carbonisé. A éviter.

Wiser’s 15 ans

40% alc./vol.

André 84%
Le nez annonce le rye mais sans tambours et trompettes. Réglisse rouge défraichie, la pomme, poivre en grain, fruits séchés, sensation et impressions florales en plus de notes de chêne, de cassonnade et de toffee. La bouche est malheureusement un peu trop diaphane et diluée, les saveurs sont fanées et ne sont pas bien définies; savate rouge, oranges, marmelade d’oranges, pelure de pomme, rye poivré, toffee, sirop d’érable, cannelle, clou de girofle, fruits séchés. Finale langoureuse et courte. J’adore l’amalgame de saveurs mais la texture et la structure du whisky lui-même manque de panache. La dilution trop généreuse aussi affadit beaucoup ce qui qui aurait dû être un whisky mémorable.

Patrick 85%
Un très bon whisky, et un rapport qualité / prix encore meilleur! Il me semble toutefois plus agressif que l’âge et le taux d’alcool le laissaient présager. Nez : Riche arôme épicé, de biscuits, de toasts multigrains légèrement brûlées et d’un soupçon de cassonade. Bouche : Toujours les épices, les toasts et la cassonade mais avec en plus une bonne dose de chêne sec. Finale: Longue et très épicée.

Martin 86.5%
Nez: Vanille, rye et chêne épicé. La céréale ressort bien, notes de miel et de bois brûlé. Bouche: Miel, fruits rouges, épices et seigle. Touche d’érable. Texture agréable. Finale: Chaudes épices, longues et boisées, miel et orange, pâte de fruits. Équilibre: Belle douceur, belle personnalité, belle addition au portfolio Wiser’s. À quand en SAQ?

Wiser’s 35 ans 2017

50% alc./vol.

André 93%
Définitivement un des meilleurs whisky Canadien de l’année, tellement mérité. Nez simplement envoûtant; planche à cointrer en cèdre, rye bien épicé et cireux, cannelle, cassonnade, clou de girofle, poivre, petits fruits sauvages. Incroyable texture en bouche, surtout compte tenu des bonnes épices et du taux d’alcool; les odeurs du nez se confirment en bouche. Très axé sur les céréales mais le rye tout particulièrement, cannelle bien relevée, clou de girofle mélangé de grains de poivre, la sensation d’alcool se concentre en fond de bouche et confirme l’âge du liquide. La patience apportera des flaveurs de lilas en fleur et de sirop d’érable mélangé de poivre noir concassé, le rye s’arrondit de plus en plus, pour en devenir presque cireux. La finale est très longue, bien épicée et une savoureuse ode au rye. Quelle belle expérience de dégustation.

Patrick 93%
Quand on voit « 35 ans » sur l’étiquette de la bouteille, les attentes ne peuvent qu’être élevées! Et elles sont rencontrées! Un whisky riche, complexe bien balancé et tout simplement super le fun à boire! Bref, un whisky qui saura facilement impressionner vos amis, que ce soit avec son étiquette, sa saveur ou probablement les deux! Nez : Savoureux parfum avec des notes fruitées, épicées, caramélisées, vanillées et une touche de chêne. Bouche : Wow! Les épices du chêne et du seigle, une bonne dose de fruits, des fleurs, de la vanille, un peu de cassonade et de caramel et encore du bois! Finale: D’une belle longueur, épicée, boisée et subtilement fruitée.

Martin 92%
Nez: Rond et doux, rye puissant sur une planche de chêne poussiéreuse. Cerise noire et framboise. Bouche: Belle texture affirmée, le maïs du mashbill est bien représenté ici, le degré d’alcool semble plus élevé. Une solide expérience. Finale: Chaude, longue et sur les épices et le bois. Rappelle un Booker’s. Équilibre: Un bel exemple de whisky canadien agé. Juste le fait de pouvoir se scorer un whisky de 35 ans à moins de 200$ lui mérite une couple de points.

Wiser’s Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.

André 85%
Toute-épice, beaucoup de caramel, une touche poivrée. Goûté après le Knob Creek Rye, celui-ci est de beaucoup plus approchable, les notes vanillées et mielleuses aidant mais sans dénigrer le style. Belles nuances apportées pas le paradoxe des éléments épicés et sucrés. La bouche est douce et bien équilibrée, le sucre et le toffee un peu trop en avant-plan par contre, suivi d’une brève apparition de chêne toasté et caramélisé suivi de fruits secs, les raisins peut-être. Finale épicée et subtilement poivrée, les fruits encore et le sucre et le caramel brûlé. Un bon rye whisky, bien présenté et très approchable.

Patrick 82%
D’une belle complexité, mais manque un peu de finesse. Un bon whisky, mais qui pourrait probablement être facilement amélioré, connaissant le talent des gens chez Corby ! Nez : Épices, caramel, quelques notes de pommes et de vanille. Bouche : Sucré et épicé, avec de belles notes de pommes rouges, du chêne épicé et un sucre brun subtil. Finale : D’une longueur moyenne, avec un peu de sucre épicé.

Martin 83%
Grandes jambes goulues sur find un degré plus foncé que le deluxe. Nez: Fond de seigle, de menthe et de vanille. Sirop d’érable? Assez près de l’original, avec toutefois un petit kick qui le démarque un peu. Bouche: Caramel, épices du seigle, légère menthe. Plus ou moins aqueux, avec une pointe d’anis. Finale: Courte avec quelques épices sur un toast de pumpernickel beurré. Équilibre: Assez léger, mais rempli de promesses. Un pourcentage d’alcool supérieur n’aurait, comme dans bien des cas, été que bénéfique.