Whyte & Mackay Triple Matured

40% alc./vol.

André 70%
Ligne directrice du grain whisky, très rectiligne avec des accents de fruits rouges défraichis, une touche de miel, les noix peut-être. Pour être franc, ça sent le whisky bas de gamme et pas très raffiné, commun et destiné au cocktail ou dilué avec de la glace. La bouche est noyée dans le sherry bon marché avec une texture un peu bizarre de poussière de pierre et un bon apport de caramel qui semble masquer (volontairement) quelques saveurs déplaisantes. Encore les fruits secs et le miel mais c’est à peu près tout. La finale est bâclée et s’efface rapidement en bouche. Bon, même si le prix n’est pas toujours gage de qualité, des fois oui, c’est le cas ici…

Patrick 70%
Définitivement pas un whisky fait pour être bu straight, mais plutôt avec quelque chose pour en masquer le goût. Bref, si vous aimez vraiment le whisky, ce scotch n’est pas pour vous. Nez : Parfum dominé par les notes de whisky de grain et quelques notes fruitées de xérès. Des agrumes et du bois frais viennent compléter le tout. Bouche : Whisky de grain, touches d’épices boisées, agrumes et vanille. Mais surtout, du whisky de grain. Finale : Un peu courte, légère et marquée par le grain.

Widow Jane 8 ans

45.5.% alc./vol.
Située à Brooklyn, la distillerie Widow Jane a été fondée en 2014. Pour l’élaboration de ses futurs straight bourbon whiskeys, elle utilise des céréales cultivées par la ferme de la distillerie située elle aussi dans l’Etat de New-York, plus exactement à Rosendale ainsi que celles cultivées par une ferme en Pennsylvanie. Son eau de source provient de l’ancienne mine de Rosendale baptisée « Widow Jane ». En attendant que ses bourbons arrivent à maturité, Daniel Preston et son équipe sélectionnent de manière extrêmement rigoureuse des rye bourbons auprès d’une distillerie située dans le Kentucky. Mashbill composé de 75% de maïs, 21% seigle et de 4% d’orge maltée.

André 77%
Cerises noires, réglisse rouge, fruits sauvages, oranges, vanille mais dans l’ensemble le nez relativement muet du début s’ouvre un peu plus avec le temps mais demeure tout de même relativement circonspect. Signature typique du style bourbon avec son avalanche de saveurs tirées du maïs et du rye en bouche. Celle-ci est costaude, cœurs de pommes, réglisse rouge, cerises, beaucoup d’épices et une finale de poivre et de crayons de cire. Finale bizarre d’éclisse de bois et de raisins séchés, cerises noires et réglisse avec un léger tannique oaky que recouvre rapidement des saveurs d’épices poivrées avec peut-être quelques notes de cloude girofle. Un bourbon un tant soit peu typique mais sans aucune particularité intéressante. Pour ce prix, il y a fort mieux dans l’étallage.

Patrick 74%
Pour un whisky pas si pire, le parfum est spectaculairement infect. Difficile à comprendre ou à apprécier. Nez : Parfum étrange et plutôt désagréable, me rappelant des navets trop cuits. Erk. Bouche : Nettement mieux en bouche, plus typique d’un bourbon. Épices, sucre brûlé, chêne noirci et une vague note de savon. Finale : D’une belle longueur, marquée par de subtiles cerises ainsi que du bois brûlé.

Wieser Uuahouua Single Malt WIESky 7 ans

40% alc./vol.
Whisky autrichien – Sherry Wood, distillation quadruple.

André 73%
Nez agricole de céréales macérées, raisins secs nappés de caramel, céréales au miel, alcool en bulk, fraises des champs, jus de cerises, vin de messe… pas toujours un plaisir d’évaluer des whiskies… La bouche est diaphane, sans trop de texture, poires, raisins mauves, céréales nappées de miel et de caramel, le tout balayé par une vague d’alcool neutre et des saveurs agricoles pas super agréables. Finale, courte, souhaitée, rectiligne.

Patrick 82%
Un beau whisky simple et efficace, où on a fait la gaffe de bien des distilleries commerciales, soit de réduire le taux d’alcool abusivement. Sinon, mis à part une petite fausse note au nez, ça serait rudement bon. La prochaine fois, peut-être? Nez : Parfum fruité, avec une touche de biscuits sucrés et un peu de new make. Bouche : De beaux fruits, un peu de sucre, du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, avec de belles épices.

Wigle Organic Monongahela Straight Rye Whiskey

50% alc./vol.
Aged 3.5 years. Batch 17 – Barrel 47. En 1808, le comté d’Allegheny produisait un demi-baril de whiskey pour chaque homme, chaque femme et chaque enfant vivant en Amérique. À cette époque, l’étalon-or du whiskey américain était un Rye Whiskey épicé et terreux appelé Monongahela Rye. À l’apogée de la fabrication du whiskey dans l’ouest de la Pennsylvanie, il y avait 4 000 alambics documentés. Aujourd’hui, Wigle Whiskey est la seule distillerie de whiskey de la région et la première distillerie de la ville de Pittsburgh depuis la prohibition.

André 80%
Cerises cireuses, cannelle, pommes, oranges, poivre, tout est en place pour un rye typique. Bouche plus poivrée et épicée, l’aspect cireux calme les ardeurs des épices. Mélange de cerises et de pommes cireuse, explosion d’épices et de cannelle ardente, fruits sauvages, anis, framboises. Très intense la bouche, un peu trop à mon goût perso. La forte sensation de bois sec acéré n’augmente pas mon plaisir. Longue finale, très épicée et poivrée, sur les éléments rouges. Un rye un peu trop fougueux.

Patrick 93%
Un rye très original, d’une grande complexité et équilibré avec soin. Les épices de ce rye combleront l’amateur de gin vieilli en fûts, mais aussi ceux qui aiment le rye, mais qui recherchent quelque chose d’un peu différent. Faisant partie des deux catégories, je ne peux qu’être comblé! Nez : Parfum sucré comme jamais pour un rye. Aussi de beaux fruits, de la réglisse rouge et du savoureux chêne. Bouche : Ok, c’est ici que sont cachés les épices!! Mais avec quelque chose rappelant un gin… Un beau gin vieillit dans des fûts de chêne bien brûlés. Et un peu de fruits et de subtiles agrumes. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et les agrumes.

Martin 85%
Nez: Maïs, vanille et épices dès le départ, accompagnés de fruits rouges, de bois et de la fraîcheur du seigle. Classique. Bouche: De beaux fruits alliés à une vague de rye et d’épinette. Bien poivré, de par son contenu en seigle et son contenu en alcool. Un petit peu unidimensionnel, mais j’aime bien. Finale: Chaude et longue, plus dû à la nature de ses saveurs qu’à la pauvreté de sa texture. Équilibre: Je ne déteste pas l’embouteillage, mais on a encore quelques croûtes à manger ici je crois.

Wigle Pennsylvania Bourbon

46% alc./vol.
Batch 14. Wigle Whisky est une idée survenue sous l’influence de l’alcool lors de vacances en famille au Canada à l’été 2010 : Créer une distillerie familiale à Pittsburgh. Une semaine suivante, les locaux de la future distillerie étaient trouvés, et la distillation a commencée en 2011. Le reste est de l’histoire! Cette petite entreprise familiale essaie autant que possible d’utiliser uniquement des matière premières « bios » provenant de la Pennsylvanie.

André 87%
Un bourbon incroyablement doux et invitant au nez qui présente des notes de paniers de fruits rouges, de rye à saveur de cannelle et de cassonnade; cerises, pelures de pommes, raisins secs, pommes caramel des fêtes foraines. On détexte aussi une sensation de crayon de cire Crayola. Wow, la bouche est intense, typiquement dans le style, avec des bonnes épices de cannelle apportée par le rye et une onctuosité presque maternelle du corn. Les fruits rouges prédominent et sont recouvert d’une couche de cire fondue et une pincée de poivre moulu, des raisins secs encore juteux et recouvert d’une couche de sucre naturel. La finale est un mélange de chocolat, de cerises poivrées et de cassonnade et sirop d’érable balayées par une solide vague d’épices. Un très bon bourbon, sans trop de singularité mais qui se présente bien malgré sa jeunesse.

Patrick 90%
Je n’aurai pas de misère à vider cette bouteille-là! Un excellent bourbon, riche et complexe, j’aime! Nez : Un beau parfum de bourbon un dont le panier de fruits semble compter des tonnes de fruits différents. Avec aussi un subtil mélange de cassonade, de caramel, de vanille et de chocolat. Ah, et aussi un peu de chêne. Bouche : Wow, pas ce que j’attendais. En fait, il s’agit d’un bourbon “normal”, genre Jim Beam, mais en plus complexe et mieux balancé. Fruits, bois brûlé et tout ce que j’aime dans le bourbon! Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé.

Wigle Pennsylvania Malt Series – Organic Winter Malt Rye Whiskey

46% alc./vol.
Batch #1 – 2 ans – Mash Bill : Chocolate Rye Malt, Rye, Malted Barley, Malted Rye. Au cours des années 1700 et 1800, l’ouest de la Pennsylvanie était l’épicentre de la production américaine de whiskey. Wigle doit son nom à l’un de ces distillateurs pionniers de Pennsylvanie. Dans les années 1790, Phillip Wigle a défendu son droit de distiller en se battant avec un collecteur d’impôts. Il a involontairement contribué à déclencher la Rébellion du Whiskey, qui opposait les distillateurs de l’Ouest de la Pennsylvanie aux troupes de George Washington. Il a été condamné à être pendu par George Washington pour trahison, pour être ensuite finalement gracié.

André 88%
Oh la la… Belles grosses cerises noires gorges de jus, oranges confites, pommes rouges, cassonnade, aspect cireux comme l’édition Bourbon Batch 14 évaluée précédemment. Wow, la bouche est très intense sur la cannelle et les bonbons en forme de poisson rouges et blancs, grosse cire fondue encore une fois, notes de grains de céréales trempés dans le chocolat noir. Le rye me rappelle le genre d’intensité que j’avais eu en évaluant le Lot 40 et le Wiser’s 35 ans. L’aspect Craft aussi est bien présent mais difficile à dire pourquoi spécifiquement. Les notes d’oranges prennent de plus en plus d’importance à mesure que l’alcool s’évapore. Finale de chcoolat fourré de poivre et d’oranges. Un peu weirdo mais qui pousse au challenge de dégustation.

Patrick 92%
D’une grande originalité! Un whiskey tout à fait unique et tellement bien construit. Je tiens toutefois à vous avertir : Ce n’est pas pour tout le monde : J’ai adoré car c’est complètement différent des 2300 autres whiskeys que j’aie goûté à ce jour!!! Nez : Chocolat noir, café, épices du seigle et note fruitée très discrète. Bouche : Toasts brûlées, épices, poivre, chocolat noir. Wow, unique! Finale : D’une superbe longueur et épicée.

Martin 86%
Nez: Cerises noires, marmelade d’orange, cacao, grains de café, cannelle et seigle. Bouche: Belle épices du rye, émergence des cerises de terre. Jujubes aux fruits rouges et pointe de cannelle. Chocolat noir et retour du rye pour boucler la boucle. Finale: Bonbons à la cannelle, effluves de cerise et de chocolat. La longueur et la puissance est maintenue par le mélange des saveurs exprimées précédemment. Équilibre: Intéressant, même si ce n’est pas un profil qui tombe exactement dans ma palette, je dois reconnaître que c’est un beau produit.

Wigle Pennsylvania Wheat Whiskey

42% alc./vol.
Batch 23. Ce whiskey a remporté le prix l’American Craft Spirits Association pour le meilleur whisky de blé de catégorie « Craft » en 2016.

André 82%
Grosses notes d’oranges et de vanille, gâteau aux bananes, caramel, pincée de cannelle. Étrange mélange, à la fois onctueux et de bonnes influences d’épices tirées du seigle. Avec le temps l’aspect général devient cireux et très fort sur la pomme cannelle. Comme saveur principale, les oranges et les pelures de pommes, poivre broyé. Étonnamment long en bouche, très poivré et épicé. L’ensemble me laisse un peu froid.

Patrick 86%
Une belle surprise que ce whiskey de blé malgré son rôle ingrat de soutien! Nez : Appétissant parfum sucré et légèrement fruité, recouvrant des notes de céréales me rappelant vaguement des Mini Wheats! Bon, je n’ai pas goûté des tonnes de whiskeys au blé, mais celui-ci a un arôme bien au-delà de la moyenne. Bouche : Fruité, légèrement boisé et épicé. Le tout avec le blé qui est toujours omniprésent et qui marie le tout agréablement. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé et le blé.

Martin 83%
Nez: Orange, citron, malt et vanille. Caramel, crème et quelques fruits tropicaux. Bizarre, mais somme toute agréable. Bouche: Épices, fruits rouges, cerise de terre, paille, terre sèche, champ de fraises, réglisse. Le blé nous en met plein la gueule. Pomme et cannelle. Finale: Bien poivrée, sur de notes de terre sèche, d’herbe, de blé et de fruits rouges. Retour de la cerise de terre. Équilibre: Pas méchant, le wheat whisky offre des saveurs auxquelles il faut s’habituer, mais le tout demeure quand même fluide.

Wigle Prohibition Rye Whiskey

42% alc./vol.
Single Barrel #1238. Embouteillé pour le Senator John Heinz History Center.

André 82%
Réglisse rouge et cerises, pommes caramel, oranges, un brin d’acétone et aspect cireux qui rappelle la pelure de pomme recouverte de cire protectrice. Dans la définition du style, la table est mise. La bouche est caramélisée, compote de pommes et d’oranges, anis, acétone, poivre et épices, sensation un peu sharp en bouche accentuée par la jeunesse un peu maladroite générale et par les notes de bois de chêne carbonisé. On revient aux notes cireuses des crayons de cire Crayola en finale de bouche. Mélangée de poivre broyé et d’anis. Pas aussi bien équilibré que les autres ryes de cette même distillerie.

Patrick 90%
Un rye pour ceux qui les aiment épicés! Bien balancé, les gens du History Centre ont bien choisi leur fût. Nez : Parfum très intense, surtout pour un whiskey dilué à 42%! Évidemment les épices, mais surtout de savoureux fruits et un peu de caramel. Bouche : Toujours les épices, les fruits et le caramel. Et du bois brûlé. Riche et intense. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.

Wild North Rye 5 ans

43% alc./vol.

André 71%
Ouf… Nez d’alcool cheap sur fond de rye épicé recouvert d’un orage de caramel et de bois brûlé. La cannelle éventée apparait après quelques minutes. La bouche est insipide, aucune onctuosité, peu de structure. Notes de têtes, caramel et bois brûlé, réglisse, pommes, cannelle, cerises et poivre. L’alcool cheap gagne en force à mesure que les flaveurs volatiles s’étiolent avec rapidité. Finale de savate aux cerises marérées dans l’alcool, d’épices et de sucre. Rien pour redorer l’étendard des whiskies Canadiens.

Patrick 78%
Sans être mauvais, je n’ai définitivement pas aimé. J’avais un échantillon de 25ml, et les 3/4 ont finis dans l’évier. Nez : Du seigle un peu bizarre, avec du caramel et du bois. Bouche : Des épices et du bois brûlé… L’ensemble est chaleureux, mais me fait plutôt penser à du gin vieilli. Finale: Assez longue, marquée par les épices du gin.

Wild Turkey (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 75%
Nez singulier, mais désagréable. Ça sent le léger moisi, le bois mouillé. En bouche: fantomatique, aucune présence en plus d’être divisé en deux couches distinctes: l’eau, très présente et une autre couche plus huileuse. Un dernier souffle fruité en finale et puis…plus rien ou presque. Goûte le jus de fruits qu’on a dilué avec trop d’eau. Même pas un plaisir à boire. La vraie dinde n’est pas sur la bouteille, c’est plutôt celui qui vas passer à la caisse pour la payer. Fais moins mal au cœur qu’un Port Ellen quand on a besoin de déboucher l’évier de la cuisine.

RV 80.5%
Un autre bourbon, un autre whisky qui sent la cerise caramélisée des barils fraichement brûlés, cependant peut-être un peu plus floral que les autres. L’arrivée en bouche donne un peu plus sur les fruits frais, pour être remplacés par les épices puis la cerise. La finale est moins mouvementée, donnant sur un caramel brulé un peu plus anodin. Pas mauvais dans l’ensemble, mais on peut se demander ce qui peut créer le raisonnement “ce soir c’est la dinde sauvage” d’un amateur réfléchissant devant son armoire à whisky.

Patrick 82%
Épicé, sucré et un peu de cerise au nez. Au goût, la cerise est encore plus présente et masque un peu les épices typiques du bourbon. Finale un peu courte. Simple et efficace, facile à boire.