Tullibardine 25 ans

43% alc./vol.

André 84%
Encore ces arômes de miel et de vanille, d’amandes et de fût de chêne toasté… mais un léger off-key dont la provenance m’est inconnue. Je trouve les similitudes avec le 20 ans relativement évidentes mais la texture et l’ordre de présentation des saveurs est arômes est de beaucoup moins bien coordonnée. La texture est moins crémeuse aussi. Pour la différence de prix, je prendrais le 20 ans, surtout pour ses similitudes et pour la supériorité au niveau de la présentation. Pour les notes de dégustations, vous référer au 20 ans !

Patrick 80%
Nez: Le parfum me fait plus penser à du new make qu’à du whisky. Bon, du new make de corn whisky, mais du new make tout de même. Toujours est-il que ce new make, en plus des effluves de maïs sucré, présente aussi des notes fruitées et une pointe de gaz (essence). Bouche : Toujours le new make, avec en bouche sensiblement la même chose qu’on avait détecté au nez : maïs sucré, fruits et gaz. Bouche : D’une belle longueur, surtout marquée par le gaz. Balance : Définitivement trop jeune. Pas mauvais, mais pour y trouver vraiment du plaisir, je vais attendre quelques années. D’ici là, si je veux boire quelque chose qui ressemble à du moonshine, je vais boire du « vrai » moonshine, pas un whisky trop jeune.

Tullibardine 500 Sherry PX Cask

43% alc./vol.

André 75%
Nez de sherry assez banal portant sur les fruits rouges divers et les cerises. C’est assez générique mais il y a aussi un arrière-plan assez inusuel et intriguant, bas de laine mouillés. De plus, le sherry est très volatile et l’ensemble perd de son charme très  rapidement. L’arrivée en bouche est fade et effacée, le sherry a définitivement quelque chose de pas correct… Le bois humide, un peu moisi. De plus, la texture est devenue un peu pointue et acérée en fond de bouche. Finale fluide et vaporeuse, toujours sur les fruits et le sherry… pas très agréable. Une déception…

Patrick 80%
Un whisky pour faire plaisir aux comptables de la compagnie (sauf ceux qui sont fans de whisky). Bref, on a pris un jeune whisky, on l’a mis pas assez longtemps dans un fût de xérès qui n’avait pas coûté trop cher, et voilà le résultat: un whisky tout sauf passionnant. Votre foie mérite mieux que ça, surtout si vous êtes un comptable! Nez : Parfum fruité avec de belles notes de vanille, des agrumes et du bois. Bouche : Bois, épices, fruits mûrs et brûlants. Le problème vient de la texture en bouche qui fait penser à du Coke flat. Finale : Plutôt courte et épicée.

Martin 84%
Nez: Effluves assez typique d’un sherry cask. Agrumes, raisins et dattes. Ça reste un affinage, donc qui laisse transparaitre le côté frais et fougueux de la distillerie. Léger cuir poussiéreux. Bouche: Très mielleux, fortement épicé. Fruits rouges et raisins, dattes et pruneaux. Orange et poudre de cacao. Assez puissant, le xérès domine un peu les autres saveurs tout en laissant s’exprimer le caractère de base de Tullibardine. Finale: Courte pour un sherry cask, mais il faut garder en tête que ca reste de la finition. Chêne sec, épices et pâte de fruits rouges. Équilibre: Encore un bon scotch de finition qui respecte la ligne directrice de la distillerie, quoiqu’un peu plus agressif que les autres expressions de la gamme.

Tullibardine Sovereign

43% alc./vol.

André 78%
Nez crémeux de malt vert et de miel, vanille, raisins verts, épices, poires. La bouche est franche, sur les épices, mais la texture est diluée. Cannelle, pomme verte, salade de fruits, poires fraiches, belle fraicheur générale dans le style. Pas très compliqué et varié comme éventail de saveurs. La finale est passablement épicée et poivrée, un peu courte sur sa longueur, peut-être même expéditive. Un single malt idéal pour l’été sur le patio. Comme je disais au représentant de la distillerie, je le verrais bien en affinage en fût de vin de glace Québécois.

Patrick 79%
Un dram plutôt léger et pas vraiment bon. Nez : Le parfum semble nous indiquer qu’il s’agit d’un whisky vraiment jeune, en nous présentant un mélange de céréales mouillées et de new make. Bouche : Aux céréales mouillées et au new make, s’ajoute une saveur subtile rappelant un panier de fruits. Finale : D’une longueur moyenne, avec les épices du bois.

Martin 83%
Nez: Frais et léger, sur des notes à peine mielleuses de melon, de chair de poire, de vanille et de salade de fruits. Bouche: Texture agréable et épicée. Miel, raisins blancs, sucre en poudre. Légères notes de chêne et de poivre blanc. Feuilles vertes. Finale: Longueur et chaleur bien assorties. Pointes de chêne sec, de vanille et de raisin blanc, avec une touche d’agrumes. Petit côté minéral. Équilibre: Beau whisky d’été, facile d’approche, constitue un bon “stepping stone” pour s’attaquer au reste des produits de la distillerie.

Tullibardine The Murray 2004-2016

56.1% alc./vol.

André 86%
Au nez, bizarre… Bois vert, orge verte encore mouillée, herbe verte, vanille crémeuse, a quelques flaveurs qui rappellent le virgin oak, chêne séché, fruits rouges, ananas. L’onctuosité du nez cache bien le coup de pelle ronde d’alcool qu’on recevra en pleine face à la première gorgée; la bouche est franche, maltée et céréalée, le bois vert, la lime et le citron, les oranges. Personnellement, je trouve l’apport du bois de chêne un peu trop prédominent. La finale est fraiche, citronnée, beaucoup d’épices et de poivre, petits fruits rouges en confiture, céréales maltées et gingembre. Je suis un peu ambigüe par rapport à cet embouteillage. L’alcool et le bois vert dénature beaucoup la douceur habituelle des saveurs composant l’épine dorsale de la distillerie. Le whisky est très franc et tranché. Pour le prix, un bon whisky qui diffère de beaucoup avec les embouteillages habituels de la distillerie.

Patrick 94%
Une incroyable surprise que ce Tullibardine! Probablement le whisky le plus raffiné que j’aie goûté cette année! Je m’en suis d’ailleurs acheté une bouteille sur-le-champs, oui oui oui, un Tullibardine! Nez: Délicieux parfum sucré de céréales, avec du caramel et une touche de fumée hyper subtile. L’un des meilleurs parfum (et subtil) que j’aie senti depuis longtemps. Bouche: Un mélange hyper agréable de céréales sucrées, de fruits exotiques et de fumée. On ne sent presque pas la force de l’alcool. J’adore! Finale: Longue et épicée.

Martin 89%
Nez: D’une douceur assez traître, vu le taux d’alcool. Orge et fruits rouges. Bois et cannelle. Herbe verte sous-jacente. Un joli caramel se présente en fin de nez. Bouche: Texture épaisse et hyper crémeuse. Caramel épais, raisins, dattes, orange, cannelle et poivre rose. Gorgé de plaisir. Bien que puissant, il est peu agressif en bouche. Finale: Chêne, épices et caramel. Raisins, orange et cacao. Équilibre: Solide édition spéciale pour une distillerie qu’on gagne à découvrir.

Tullibardine The Murray 2005-2018 Châteauneuf-du-Pape Finish

46% alc./vol.

André 89%
Solide intégration du cask finish. Le nez est vineux et les notes de raisins s’exclaffent avec frivolité en s’accompagnant de tonalités cerises noires roulées dans la cassonnade et de fruits secs. Je perçoit aussi de l’orange et de la nectarine et des raisins secs. J’adore la présentation du nez et l’association des arômes. J’ai l’image aussi des barres de chocolat Cadbury Fruits et noix. La douceur de la bouche est envoutante, belle texture lisse et ronde puis des saveurs prononcées de fruits secs et d’oranges, des dattes, framboises, cerises & abricots peut-être, raisins et des épices – gingembre, poivre et canelle. Aux gorgées subséquentes, marmelade d’oranges et de cerises. La finale est un mélange d’éléments rouges; pommes, cerises, cannelle, réglisse rouge. J’adore, en plus ça se boit tellement bien.

Patrick 87%
Un beau mélange de chêne épicé et brûlé avec des fruits mûrs. On jurerait que le taux d’alcool est 10% plus élevé! Nez : Beau parfum dominé par un vin rouge chaleureux, complété par des notes de cèdre et de clou de girofle. Parfum de fruits en train de mûrir, de caramel très subtil et de chêne. Bouche : Du beau vin chaleureux, toujours avec les notes de cèdre, de belles épices… C’est bon! Des beaux fruits fondus dans le chêne épicé et légèrement brûlé. Ok. Pas si légèrement brûlé que ça le chêne! C’est pas vraiment subtil en fait, lol! Finale: D’une belle longueur, marquée par un beau vin rouge épicé, par le bois brûlé et une touche de fruits. Un superbe « wine finish », du genre que quand tu veux un « wine finish » et rien d’autre, ben c’est ça qu’il te faut.

Tullibardine The Murray 2006-2018 Marsala Cask Finish

46% alc./vol.
Maturation initiale en First Fill Ex-Bourbon casks et affinage d’environ un an en Ex-Marsala Wine casks. Distillé 2006, embouteillé 2018.

André 86%
Comme l’autre expression Châteauneuf, j’ai encore l’image des barres de chocolat Cadbury Fruits et noix, des notes de fruits secs rappelant le sherry cask, les prunes et les dattes. J’adore le nez de cette série, tellement bien ficellé et une séquence de saveurs agréable et qui offre aussi beaucoup de complexité. Ce qui est malheureux par contre dans cette édition, cest que la texture en bouche fait grandement défaut, celle-ci est diluée, et manque de panache et ce même si les saveurs sont toujours aussi agréables qu’au nez. Côté saveurs; chocolat au lait, raisins et prunes, moue de café, oranges, cerises. Y’a aussi de belles épices pavant la voie à la finale bien relevée et fruitée.

Patrick 86%
Un très bon whisky riche et intense, plein de fruits et d’épices. Et un point bonus pour la boîte qui donne l’impression que le whisky vaut 100$ de plus. Et deux points de moins pour la boîte qui crie à tue-tête « fuck l’environnement! ». Nez : Un superbe parfum riche en fruits mûrs, avec du chocolat noir, des épices du chêne, des notes d’oranges et un peu de café noir. Bouche : Super intense, avec de beaux gros fruits mûrs, du café noir, du cacao, une touche florale et surtout les épices du chêne. Un beau sans faute! Finale : D’une superbe longueur, marquée par le bois brûlé et les gros fruits mûrs.

Tullibardine Vintage 1993

40% alc./vol.

André 76%
Nez rachitique, un peu fruité, pourrait passer pour un whsky cheap… Le nez est tellement moche, qu’en bouche, il est presque afréable, offrant à la fois consistance et quelques saveurs fruitées assez passagères. Le tout disparait aussi facilement en bouche qu’un coup de brosse sur un tableau. Le nez après aération est plus vanillé mais l’expérience est assez limitée dans son ensemble. Un whisky coup de vent.

RV 80.5%
Petit malt tout doux et très sucré, sur une miniscule toile la peinture de malt n’a que peu de relief. Avec un peu de thym, l’arrivée est trop claire et l’ensemble est un peu trop vert. En bouche, un peu de poussière et de miel, tranquille mais bien fait, vient s’ajouter avec de conclure d’un vernis beaucoup trop étalé de manière mince mais uniforme. Pour apprécier les grands tableaux, ça en prend de moins beau.

Tullibarine 20 ans Edition 2023

43% alc./vol.
Maturation en First Fill Ex-Bourbon Barrels.

André 81%
Notes fromagées bizarre à la première approche. Après 15-20 minutes d’aération, sirop de poires et vanille, bananes avec des accents très craft distillery. Je suis très ambigu. Première gorgée, sensation sucrée rappelant le Sauternes puis mouthfeel très évasif et dilué. Miel, vanille, purée de bananes, abricots/sirop de poires, sciure de bois. Ça manque cruellement de complexité et le ressenti provenant de la longue maturation est pratiquement inexistant. Finale amère et fade, les fruits sont plutôt réservés et la texture absente ce qui rend le bois de chêne un peu trop présent.

Tweeddale 12 ans

46% alc./vol.
Une nouvelle édition d’un blend qui était disparu depuis de nombreuses années, tout en se basant sur la recette ancestrale.

André 87.5%
Fortes épices alcoolisées en introduction, le gingembre particulièrement, rehaussées d’une touche salée et fumée, miel et vanille saupoudré de poivre. Un blend qui a définitivement beaucoup de personnalité. En bouche, encore le gingembre et le toute-épice, le sel de mer et la fumée, une touche d’acidité et de citron, texture huileuse, salée et poivrée à la Talisker et beaucoup d’apport du bois de chêne. Dans l’ensemble, un whisky vif et avec un trouble d’attention, qui se lance un peu partout à la fois. Finale poivré, salée, fumée et épicée, à l’image du nez et de la bouche. Une belle découverte qui saura faire ravaler la salive à tout amateur disant que les blends manquent de personnalité et de raffinement.

Patrick 93%
Nez de céréales, avec de bonnes notes fruitées et de marmelade à l’orange. En bouche, une explosion de saveurs de fruits, certains nous rappelant le xérès, d’autres les oranges. On y découvre aussi du miel et du bruyère, suivi par une vague de céréales et une pointe de fumée. La finale est marquée par les épices ,mais avec une touche sucrée. Une balance exceptionnelle, une complexité incroyable.

Martin 91.5%
Pinot grigio en puissance à l’oeil. Nez: Un tranchant d’alcool nous assaille au début, rapidement remplacé par le malt et les poires, accentués de citronnelle et de gingembre moulu. On revient en fin de nez sur des gros grains d’orge bien juteux. Doux, approchable et complexe à la fois. Bouche: Miel et purée de pommes. Raisins, planche de chêne, épices et chocolat noir. Fortes caractéristiques du fût de xérès. Un pur délice. Finale: Plutôt courte, mais crémeuse à souhait. Notes fantômatiques de raisins secs, de chocolat et de malt grillé. Équilibre: Un excellent blend aussi bien qu’un remarquable exemple à suivre pour bien des blenders.

Twelve Barrels Canadian Blended Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Nez commun et anonyme. Sirop d’érable ou plutôt eau d’érable, bois de cèdre, cannelle, le tout noyé dans le caramel. La bouche est diluée malgré les notes de poivre et de rye épicé. On goûte fortement les saveurs de caramel et d’eau d’érable, l’ensemble demeure bien sucré. L’attendre aura permi à de bons fruits rouges d’apparaitre avec surprise. Malheureusement, on se lassera rapidement du whisky, dominé par le caramel. La finale est vanillée et caramélisée, un brin poivrée et offre également quelques traits de bois de chêne. Typical Canadian low shelf whisky. On sort le Coke et le Ginger Ale et on fait des cocktails sur la terrasse avant qu’il fasse trente degrés sous zéro.