The Singleton 12 ans

40% alc./vol.
Ex-bourbon Cask.

André 79%
Comme Shania Twain le disait “That doesn’t impress me much”. Un Speyside classique dans le style et très bourbon dans le rendu final. Nez fruité et céréalé, mangue et zeste de citrons, belle vanille onctueuse, céréales nappées de miel. La bouche est un peu quelconque, vide et manquant de texture. La dilution a tué les saveurs qui sont fades et effacées. Cosses d’oranges, malt et herbe verte, caramel, miel et poires. Courte finale, sur les fruits à chair, les céréales verdâtres et une poignée d’herbe fraîchement coupée.

The Singleton 15 ans

40% alc./vol.
Ex-bourbon et ex-sherry casks.

André 83%
Un peu plus de fruits secs dans cette édition tant au nez qu’en bouche. Les épices tirées du bois de chêne sont relativement présentes et ouvre le nez marqué par la pomme caramel, le miel et les cosses d’oranges. Les notes de céréales sont plus discrètes je dans l’édition 12 ans d’âge. Aux gorgées suivantes, belles notes de poires. Texture un peu plus ferme que le 12 ans mais rien à se tirer dans les murs. Épices, caramel et miel, malt séché, poires, pommes et raisins secs. Finale de longueur moyenne sur les noix et la compote de pommes et de poires.

The Singleton 18 ans

40% alc./vol.

André 84%
Prolongement des éditions 12 et 15 ans, même taux d’alcool… Ça devient ennuyeux… Nez gorgé d’abricots, de poires et de pommes. Plus soutenu que les éditions plus jeunes. La bouche est épicée avec une touche mentholée verdâtre et de la cannelle. Pommes, abricots, poires et petits fruits rouges. Encore une fois les notes de céréales sont relativement présentes en bouche et le whisky développera des notes herbacées passablement relevées. Finale moyenne en longueur, caramélisée, maltée et assaisonnée de fruits rouges épicés.

The Smokey Peaty One

40% alc./vol.
Un assemblage de single malts, soit 5% de Caol Ila refill casks – ex American oak bourbon barrels, 12% de Laphroaig American oak bourbon barrels, 17% de Bunnahabhain American oak sherry, 9% de Bunnahabhain oak bourbon barrels, 26% de Highland Park Spanish Oak Sherry butts, 14% de Highland Park oak hogsheads, 9% de Ledaig oak bourbon barrels et 8% de Bowmore oak bourbon barrels.

André 87.5%
Définitivement Islay au nez, qui est à la Caol Ila. La tourbe se révèle avec force, le sel lui est fugace mais aussi présent quoique discrètement…au nez du moins. L’arrivée en bouche est très fluide, tellement qu’il nous fait abaisser nos barrières gustatives de part sa douceur. C’est en fait pour mieux nous endormir afin d’être submergé pleinement par la tourbe sucrée Islayesque et le piquant légèrement anesthésiant de l’alcool. La finale, tout en sel de mer, est très veloutée et d’une belle longueur. Idéal comme introduction avant de passer aux single malts plus musclés de l’ile d’islay.

RV 87%
Tourbé mais pas très fumé au nez, avec un petit quelque chose de sucré. Belle arrivée en bouche, très tourbée et légèrement goudronnée, avec un peu de fumée qui meure dans une finale plus longue que dans mes souvenirs. Toutefois, trop peu d’aftertaste pour être qualifié de merveilleux. Il ne faut pas se laisser décourager par le nez, c’est un très beau vatted bien conçu, à un prix qui vaut le détour pour essayer le produit de l’effort de trois trippeux . De plus, c’est peut-être le genre de bouteille à servir à quelqu’un pour commencer une dépendance aux scotches d’Islay.

The Speyside 12 ans

40% alc./vol.

André 84%
Avalanche sucrée et de fruits; pêches, oranges, chocolat au lait. Douces céréales et toffee. Ce même toffee explose en bouche, se mélangeant avec la vanille. Certainement pas le whisky qui renversera personne, mais définitivement le genre de whisky pour débuter une session. Une surprise, surtout quand on en attendait rien de particulier mis à part la déception.

RV 84.5%
À l’image de son nom qui prend le nom d’une région pour la distillerie. Olfactivement du pin à la Isle of Jura, pas très punché, un whisky qui tient davantage du forestier que de l’agriculture. Un peu trop doux au niveau du taux d’alcool, le bois est vernis de miel et teinté de fumée très très très légère au style de Highland Park, et la finale semble se retrouver à quelque part en Jura et Springbank. Très gêné mais de bon goût, un whisky pour soir pas très compliqué.

Patrick 85%
Nez : Extraordinairement fruité, avec des pêches, des oranges, de petits fruits des champs. Aussi des notes rappelant le pin et le caramel. Bouche : Plutôt sucrée et fruitée, avec une petite pointe épicée. Oranges, mangues, caramel et chêne brûlé, le tout marié ensemble par une pointe de vanille et de miel. Finale : Un peu épicée et marquée par le chêne. Offre une belle longueur, surtout si on tient compte de son faible taux d’alcool. Balance : Une belle surprise, un scotch de tous les jours et qui saura plaire à (presque) tous.

The Tyrconnell 10 ans Madeira Cask Finish

46% alc./vol.
Vieilli pendant 9 ans en bourbon cask, puis affinage de 3 mois minimum en Madeira Cask pour finalement être retransféré en Ex-Bourbon Cask pour sa dernière période de maturation.

André 90%
Melon au miel, purée de bananes, ananas, vanille, miel, cidre de pommes, oranges, citron frais, abricots. Le nez est savoureux, les notes de fruits sont intenses et hyper variées, d’une douceur envoûtante. La bouche est bien sucrée, sucre naturels tirés des fruits tropicaux, raisins verts, ananas et bananes, oranges, agrumes, poires, pêches, vanille, melon au miel. Superbe texture transpercée de quelques épices de gingembre soutenues et d’une bonne astringence un peu tannique aux accents de bois encore vert fraichement coupé. Douce finale sucrée et oaky. Superbe whisky Irlandais, à tout point de vue. Son seul défaut sera d’être un 30-35$ trop cher.

Patrick 86%
Parfum plutôt fort pour un Irlandais! Arôme de vin trop sucré où l’on a mis une grosse poignée de céréales. Plus bizzare qu’agréable. Il se reprend toutefois très bien bouche: le sucre se transforme en cassonade et le vin évolue vers les épices, au point de donner l’impression boire un “bourbon light” qu’on aurait fait vieillir dans un fût de Madere. La finale délivre une touche d’épices additionnelles puis se recentre sur le vin. A défaut d’y retrouver ce que je recherche dans un whisky de ce prix, je dois admettre qu’il est facile à boire, ce qui lui mérite, selon moi, quelques points additionnels.

Martin 88%
Nez: Miel, vin rosé, herbe et vanille. Touches de céréales et de fruits tropicaux. Cidre et chêne. Beau mélange bien intriguant. Bouche: Raisins blancs croquants, pomme verte, melon au miel, vin et chêne. Quelques belles épices rehaussées par une vague de cuir bien dosée. Le madère se fait bien goûter. Finale: Belle vague épicée et fumée. On part avec bois et cannelle pour finir sur vin fortifié et raisins dorés. Équilibre: Somme toute une superbe expérience. Ce ne sont pas tous les Irish fruités qui profitent bien de l’affinage en fûts spéciaux, alors ce Tyrconnell est une bonne prise c’est certain.

RV 81.5%
Après la deuxième toune avec de la tite flute ou du ti violon, du folk metal ça tombe sur le coeur des amateurs de heavy. Toujours irishement soporifique au nez, une petite touche de cassis s’élève du tout. Surréaliste en bouche, on se demande s’il a une texture, mais le goût de grain sucré et fruité est de son côté au rendez-vous. Enfin, la finale de bonne longueur confirme qu’il faut être un vrai amateur de whisky de finition car on est loin d’un whisky pur et authentique. Correct, mais un goût qui éviterait d’entrer dans la catégorie des whiskies de tous les jours, spécialement à un bon 40$ trop cher.

The Tyrconnell 10 ans Port Cask

46% alc./vol.

André 82%
Un whisky d’une belle douceur fruitée au nez, facile d’approche et sans prétention. Fruits rouges divers, confiture de fruits sucrée, framboises, pommes rouges bien mûres, chocolat. En bouche, les mêmes saveurs qu’annoncées au nez, le miel, les raisins secs, le gâteau aux fruits recouvert de chocolat au lait en addition. L’effet apporté par le port cask est sans ambivalence mais n’est pas oppressant, le whisky étant si doux, il s’en serait fallu de peu pour en étouffer la fine subtilité. Finale à l’image du reste, fruitée avec passion, mais avec un côté de vieux Port Cask un peu épicé et une légère sensation sèche. Rien pour ébranler la planète whisky mais un whisky qui aussi ne gâchera pas votre soirée dégustation.

Patrick 85%
Un whisky très chaleureux, fruité et épicé.  Pas nécessairement la plus grande profondeur, mais tout de même efficace.  Nez : Léger, marqué par des fruits épicés, le caramel et le chêne.  Bouche : Fruits mûrs et chaleureux, épices, sucre, caramel.  Finale : Longue et savoureuse, fruité et épicée.

Martin 80%
Nez: Fruits rouges et caramel, avec une légère agressivité au départ. On se développe ensuite sur des notes de confitures, d’épices et de bois. Touche de poudre de cacao. Bouche: Chaleureux, sucre brun, poivre, chêne et fruits rouges. Accents de cannelle et de malt. Toujours assez agressif dans son alcool. Finale: Chaude, salée et fruitée. Chocolat blanc, fruits des champs et canne à sucre. Retour de la cannelle. Équilibre: Relativement unidimensionnel dans son caractère et dans sa complexité, il cherche à se démarquer par une force qui ne lui sied pas tant que cela. L’effet du fût de porto semble timide aussi. Correct, sans plus, un dram qu’on oubliera malheureusement sans effort.

The Tyrconnell 15 ans Madeira Cask Finish

46% alc./vol.

André 90%
Ça faisait longtemps qu’un Irish whisky ne m’avait pas autant plus (depuis les Teeling mettons) mais là, on vise juste avec ce cask finish. Avec la finesse de leur spirit, une bonne partie des whiskies Irlandais se prêtent bien au jeu de l’affinage et on en a encore la preuve ici. Superbe nez onctueux et bien fruité; raisins verts, poires, pêches, chocolat, miel, l’ananas. Invitant mélange! Divine texture en bouche, sirupeuse et mouth coating. Bananes et ananas recouverts de miel, de chocolat et de sirop, fruits secs, oak toasté, fruits tropicaux. Exquis! Finale sur le bois de chêne chocolaté et les noix grillées. Buy!!!

Patrick 86%
Un très bon whiskey Irlandais présentant une rare intensité pour le style. Si vous aimez les finitions en fûts de vin de Madeire, vous adorerez! Nez : Parfum bien fruité, avec une belle dose de cerises au marasquin et de subtiles notes de bois, de vanille et de caramel. Bouche : Le vin de Madeire n’est pas subtil, avec une bonne dose de bois brûlé et de caramel réchauffé. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.

The Tyrconnell Single Malt Whiskey

40% alc./vol.

André 80%
Frais et volatile au nez. Herbe verte mouillée, sucre à bonbons, essence de vanille. Meilleur au nez qu’en bouche. Celui-ci ne gagnera pas la course avec un nez d’avance mais il est idéal pour initier au whiskies de par sa douceur.

RV 75%
Not my cup of tea, la triple distillation des irlandais semble beaucoup trop amadouer le goût du whiskey dans ce cas-ci. Odeur de vin blanc assez puissante en ouverture, tranquillement remplacée par un blé et lointain écorce de prune. Arrivée en bouche pleine de fruité sauvage, mais un total fantôme en finale, à peine peut-on sentir un léger céréalier sucré. L’aftertaste (s’il en existe suffisamment pour mériter le terme aftertaste) est lui aussi généralement céréalier mais beaucoup trop diffusé. A prendre avant le repas, car il a autant de personnalité que de la sole ou une branche de céleri.

Patrick 84%
Délicieuse pomme verte qui semble vouloir prendre toute la place, pour n’en laisser qu’un peu au au blé. Au goût, la pomme se mélange aux fruits sauvages, le tout marié grâce à une douce vanille. La finale laisse un peu plus de place au malt, mais est malheureusement un peu courte.

Martin 86%
Nez: Agrumes, pommes, épices, cidre. Pas de biscuits de Noël à l’irlandaise. Bouche: Miel, vanille, touche de citron. Déception par rapport au nez. Finale: Courte avec une petite acidité plaisante. Agrumes et épices. Équilibre: Doux et citronné dans son ensemble. Son petit côté que je qualifierais de « féminin » se prête bien aux premières dégustations. Idéal pour débuter l’exploration des single malts irlandais.

The Vintage Malt Whisky Co. Ltd. – The Cooper’s Choice Laphroaig 7 ans

46% alc./vol.
Distilled 2006, Bottled 2013.

André 86%
Typiquement Laphroaig, agrumes, medicinal et tourbé, très verdâtre, maritime et salin. Texture liquide en bouche, médicinale, cendreuse, herbe verte mouillée, zeste de citron, agrumes, miel et crème saveur vanille, antiseptique. Finale persistante, sur la tourbe médicinale et cendreuse, bien vanillée et remplie d’agrumes.

Patrick 92%
Oh, Laphroaig comme je l’adore, médicinal, salé, intense et définitivement pas pour les enfants. Smooooooth!! Dire qu’il y a quelques années à peine ce genre d’embouteillages était disponibles partout pour une bouchée de pain… Je peux vous assurer que j’en ai savouré chaque gorgée! Nez : La fumée de tourbe huileuse et médicinale typique de Laphroaig. Que dire de plus ? Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée huileuse et médicinale de Laphroaig s’exprime avec toute la force possible, mais aussi une bonne dose bois brûlé, de caramel salé, une goutte de miel et une grosse pincée de sel pas subtile pantoute. Bref, bonheur! Finale : D’une superbe longueur, fumée et salée.