Muirhead Silver Seal 21 ans

40% alc./vol.
Claret Wood Finish, 5036 bouteilles

André 84%
Nez définitivement vineux, d’abondants fruits rouges, cerises, fruits séchés, raisins secs. Sans être vibrant, ce whisky inspire quelque chose de paisible et de soyeux, quoi que rectiligne au niveau des arômes présentées. En bouche, le whisky demeure relativement fermé et n’exprime pratiquement pas d’autres saveurs que celles attendues et introduites au nez. La texture est vraiment agréable et on constate rapidement le cask finish avec cette sensation inusuelle un peu polie et raffinée. Cette douceur générale permet l’éclosion de certaines saveurs d’épices et de poivre. Cela me rappelle aussi les jujubes Jelly Bear, ce côté jus de fruits artificiel. La finale est douce mais avec une p’tit kick épicé et poivré. La sensation vineuse est toujours là, les fruits aussi. Pour une bouteille de 21 ans, à environ 70$, je crois que le placement est bon et que le rendu qualité-prix est irréprochable.

Patrick 93%
Un superbe scotch qui porte bien son âge! Impossible de ne pas s’en servir un autre verre, prenez garde car en bonne compagnie, il sera facile de passer au travers de la bouteille en moins d’une soirée. Je peux témoigner qu’en accompagnement d’une fondue chinoise, la bouteille survivra pas au souper! Nez : intenses arômes de vin réchauffé, avec une bonne dose d’épices chaleureuses et une touche de vanille, le tout enveloppé dans un délicat écrin de bois. Bouche : Superbe texture en bouche. En terme de saveurs, on retrouve des raisins bien mûrs, des groseilles, des bleuets, de la vanille, du poivre subtil, du chocolat et des planches de chêne bien brûlées. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par les épices et le chêne brûlé.

Martin 87%
Roux-brun alléchant avec de belles jambes grasses. Nez: Orge sucrée, fruits rouges, raisins et vin chaud de Noël. Un petit vent de chêne et de cuir se pointe mais reste chétif. Bouche: Exquise texture, caramel salé, cuir, raisins, vin rouge, bleuets, chêne et épices. Finale: Chaude, mais je m’attendais à un peu plus long. Bien marqué par le xérès, les fruits, le bois et les épices. Équilibre: Bel embouteillage, par contre son âge et l’influence du fût de vin sont difficiles à percevoir. Le reste se jouera en fonction du prix.

RV 83.5%
Au milieu de l’Atlantique entre le Canada et l’écosse et au milieu du champs entre orge et sègle. En bouche c’est un peu désorgainsé, indéterminé mais bien présent: un épais brouillard de brouhaha. Finale plus convaincante, remplie de miel et de feuilles de rhubarbe. À l’image du Compass Box Magic Cask, c’est bien, l’âge se fait bien sentir, mais c’est trop mélangé à mon goût. Et dans l’ensemble, au milieu entre grain et caramel.

Murray McDavid Arran 12 ans 1996 Château Margaux Finish

46% alc./vol.
Limited edition of 1500 bottles.

André 88%
Nez d’abricot, poire et de miel avec une touche de vin rouge en background. Hyper doux et relaxant au nez. La bouche est douce tout autant, abricots et poires dans leur jus, fruits séchés, légère sensation vineuse accompagnée d’une pincée de cannelle, confiture de framboises et de cerises. La palette de saveurs exprime bien l’utilisation distincte des deux types de fûts. Finale de longueur moyenne, mélangée d’éléments rougeâtres et de fruits à chair, le tout assorti de cannelle. Impressionnant comme étant issu de l’un des premiers distillats produits après son ouverture.

Murray McDavid Bladnoch 16 ans

46% alc./vol.
Distillé en 1992 et embouteillé en 2008, édition limitée à 2500 bouteilles. Maturation initiale en bourbon cask et affinage en fût de vin rouge Italien Amarone, réduit à 46% abv avec de l’eau de source d’islay. Embouteillé à la distillerie Bruichladich.

André 87%
Belle livraison de fruits tropicaux, de sucre des emballages des bonbons Cigarettes Popaye et de fruits sauvages, les pommes vertes et la papaye, notes de jus de citron aussi, d’oranges et de sherry. La bouche est plus costaude, bien poivrée et épicée, un peu sèche aussi. Melon au miel, poires, pommes, cerises et framboises, bon taux de sucre qui tient la route depuis le nez. L’amalgame de saveurs est très intéressant, entre les fruits tropicaux et ls fruits rouges, l’un ne monopolisant toute la place en bouche et juste assez bien soutenu pour servir de tremplin au poivre broyé et aux épices de la finale. Bel équilibre, saveurs challengeantes mais une texture un peu trop liquide.

Patrick 83%
Un bon whisky, mais sans plus. L’ensemble manque de balance et s’avère une déception pour un scotch de cet âge. Nez : Fruits tropicaux, pommes vertes, une touche d’agrumes et un zeste de xérès, le tout sur un fond subtilement boisé. Globalement, je ne peux pas dire que le parfum est réellement suave. Bouche : On y retrouve les mêmes saveurs que celles décrites au nez, mais avec une dose d’épices provenant du bois brûlé qui procurent une certaine balance à l’ensemble. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et légèrement boisée.

RV 75.5%
Whisky endormant, dont la seule qualité est la franchise de son nez. Assez vineux et herbeux, goûté à l’aveugle le nez me garde dans l’expectative d’une finition en baril que je n’aimerais pas. Je ne pourrais donc qu’être surpris de la suite. Celle-ci est malheureusement assez inoffensive et presqu’offensante, avec une belle texture mais un goût plus qu’ordinaire de grain d’orge légèrement vinaigré. Ce n’est qu’en début de finale qu’un bruyère à la HP (mais en moins bien fignolé) vient un peu corriger le tout, trop peu trop tard. L’aftertaste est heureusement assez court. L’amarone, après le superbe Arran d’il y a quelques années, n’est pas un choix de finition très approprié ou judicieux pour tous les whiskies.

Murray McDavid Caol Ila 10 ans 1995 Chenin Blanc Finish

46% alc./vol.

André 85.5%
Nez offrant une dualité entre la forte tourbe et la finition en fût de Chenin blanc qui, à la fois adoucit la tourbe mais qui assèche aussi le nez et semble augmenter le taux d’alcool. En bouche il est puissant et maintenant sucré, une texture fluide, un passe droit direct pour la finale de tourbe fumée salée sèche. La rétro-olfaction est bien et est son point fort, contrairement à la bouche où il est trop éphémère et le sel est plus présent encore une fois et est accompagné d’une bonne pointe d’algue séchée au sel de mer. Dans la lignée des Caol Ila mais sans le raffinement qu’on lui connait d’habitude.

Murray McDavid Dufftown 10 ans 1997

46% alc./vol.
Fûts de Bourbon Ridge Zinfandel, limité à 3000 bouteilles.

André 76%
Nez très fruité – framboises, raisins secs, accompagnés d’une larme d’épice. L’arrivée en bouche est très sucrée, rafraichissante et puis… plus rien ! Coït interrompu. Une timide rétro-olfaction d’agrumes and that’s it… Comment peut-on décider de commercialiser un embouteillage tel que celui-ci ? Est-ce parce que c’est le mieux qu’on avait à tirer d’une distillerie si ordinaire?

RV 76%
Vineux du Bowmore Claret mais avec un fond de tourbe qui essaie (mais ne réussit) à sauver la mise. L’alcool est plus animé au nez mais tombe de haut sur la finale. Plutôt agrume avec une bouche qui n’est pas mon genre; chaque chaudron a sa guenille, mais c’est loin d’être la mienne.

Patrick 72%
Est-ce du vin fini dans un fut de whisky? La touche épicée me rappel plutôt un Syrah. Au goût, ouch… Soufre, savon et métal en fusion. Vraiment décevant après un tel nez. Un mauvais fût qu’on aurait du débiter et passer au foyer. Jim devait être en vacances cette journée là!

Murray McDavid Glen Scotia 16 ans 1992

46% alc./vol.
Distilled 1992, Bottled 2008, Château Climens Cask Finish, Limited Edition of 2500 bottles.

André 82%
Nez onctueux rempli de fruits tropicaux et de petits fruits sauvages. Melon au miel, melon d’eau, cerises, oranges et raisins verts. Belle texture en bouche, la salade de fruits tropicaux en conserve, ensemble est bien sucré et attirant, puis verse dans les épices plus prononcées et le sherry tannique avec une pointe de souffre et de sel de mer. Après plus de 30 minutes dans le verre, ça sent le vin rouge, ça surprend un peu compte tenu que le Château Climens est un vin blanc licoreux. La ligne directrice de la finale de bouche est légèrement débalancée, les épices jumelées au sel de mer pis le vin tannique est difficile à suivre. Mauvais choix de cask finish?

Patrick 88%
Au nez, salade de fruits Del Monte (les petites cannes vertes) avec une touche épicée rappelant le bourbon. Au goût, un vrai party dans ma bouche! Un mélange de fruits, sucre, sel et épices vraiment bien équilibré.

Martin 82%
Nez: Miel et céréales, foin et fruits séchés. Melon, fruits des champs et raisins verts croquants. Bouche: Texture agréable, notes de raisins secs, d’orange et de caramel. Cuir, fumée et casonade. Un peu de sel marin et de xérès viennent cerner le tout. Finale: Longue, épicée et assez tannique. On garde certaines notes mais on tombe un peu dans le dallot de l’amertume. Dommage. Équilibre: Un bel exemple d’un vieux dram qui peut mal tourner si on dépasse le temps de vieillissement idéal ou si on choisit un fût de finition qui ne sied pas au malt qu’on a sous la main. C’est quand même pas horrible!

RV 82.5%
Framboises et agrumes trempées dans la fondue a l’érable; odorat très invitant et très sucré avec du sirop de pêche. En bouche, le grain sort beaucoup plus et fait produire de la salive, avec une faible attaque, à peine cendreuse. Malheureusement, le tout commençait trop bien, et plus on monte rapidement au début plus on semble tomber de haut si le reste n’atteint pas les mêmes sommets.

Murray McDavid Highland Park 14 ans 1995 Château Lafite

46% alc./vol.
Édition limitée à 1900 bouteilles.

André 82%
Un nez de wood finish livré dans une couleur plus que douteuse de vin rosé. Belles notes maritimes et fruitées. Avec une goutte d’eau, un léger fumé fait son apparition accompagné de chocolat généreusement sucré, de cassonade et de zeste d’oranges. En bouche, ces mêmes arômes s’accompagnent d’un cendreux du style “feu de lendemain de veille sur la plage”. La finale est moyenne, boisée et épicée. Un autre Murray McDavid qui n’aura pas su me charmer.

RV 83%
Un win-win situation: Highland Park se débarrasse d’un baril vraiment pas représentatif, Murray McDavid vend un whisky qui n’est pas mauvais. Orange et cassonade et aussi un petit côté de raisin rouge. L’arrivée est mi-aigre mi-sucrée, assez chaude, il évolue peu mais de manière correcte, et le raisin se transforme en pêche pas encore mûre. Finale couci-couça, tout comme l’ensemble du whisky.

Patrick 82%
Nez un peu tourbé et fumé avec une touche florale bizarre. Goût un peu bizarre aussi… Le mélange de tourbe, de fumée et de vin de dépanneur manque définitivement d’équilibre. La finale est malgré tout agréable. Je n’étais pas capable d’imaginer que de faire vieillir un Highland Park dans un château Lafitte pouvait donner un bon résultat, j’en ai maintenant la preuve.

Murray McDavid Highland Park 20 ans 1988

46% alc./vol.
Limited edition of 495 bottles

André 90%
Pas facile de discerner la touche HP derrière ce rideau de saveurs tirées du fût de bourbon. La petite touche de miel est bien là, la fine touche salée aussi rappelant ses origines, mais les notes d’oranges et de poires… à peine perceptible en arrière-plan, un filin de tourbe très discret. Les céréales sont aussi bien présentes mais baignant dans les agrumes et la vanille fouettée. Avec le temps, la fumée devient plus présente sans masquer les autres saveurs. Après quelques gorgées, beaucoup de poires et notes d’amandes un peu salées, céréales au miel. La texture est moelleuse avec un retour un peu plus punché sur l’alcool, à la limite une touche camphrée et fumée. Finale calme et longue, mielleuse et sur les poires fumées.

Patrick 95%
Extraordinaire, extrêmement complexe et tout aussi bien balancé. Un chef d’œuvre! Nez : Parfum floral de bruyère avec une touche de miel, d’orge, de chêne ainsi qu’une touche subtile de caramel. Bouche : Fumée de tourbe marquée par le bruyère, épices du chêne et pointe poivrée. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 90.5%
Jaune doré un peu pâle et désaturé. Nez: Miel, orge et bruyère, la sainte trinité d’HP. Cassonade et caramel viennent parsemer le tout d’épices et de chêne. Bouche: Miel et sucre d’orge précèdent une procession d’épices, de chêne et de fumée de bruyère. Son 46% d’alcool rehausse la couleur de chacun de ces éléments. Finale: Longue et épicée, elle est plus portée sur la tourbe singulière de la distillerie que sur autre chose. Équilibre: Un bon exemple d’expérimentation avec les degrés d’alcool. Dans son état actuel, cet embouteillage a de quoi rendre jaloux la plupart des distillery bottlings officiels.

Murray McDavid Port Ellen 1982-2010 Work in progress

% alc.inconnu.
Cadeau De Jim McEwan, échantillon des laboratoires de Murray McDavid.

André 89.5%
Raisins, poires en plus du liquoreux du Glenfarclas. En bouche le sel de mer, l’iode sont plus présents mais se transforment par la suite en vagues de melon d’eau et de fruits tropicaux. La finale elle, est une légère tourbe sucrée. Très différent de tout les Port Ellen dégustés à date. Singulier et très unique.

RV 85%
Tablette de chocolat aux dattes passée date. Branche de grappe de raisins et Glosettes, aux raisins bien sûr. Glenfarclas 105 en bouche, mais avec une paille sucrée et tourbée avec un peu de poussière en finale. En tant que tel, pas mauvais; pour un Port Ellen (et donc son prix), ça ne vaut pas l’investissement.

Patrick 90%
Fumée, tourbe, air marin, iode. Touche de poires. Algues enveloppantes. Chêne brûlé. Glosettes aux raisins et paille sucrée. Simple, efficace, puissant.

Naked Grouse

40% alc./vol.
Une version haut-de-gamme de Famous Grouse, Naked Grouse est un blend réalisé entre autres à base de Macallan`et de Highland Park.

André 84%
Crème brûlée, orange et caramel. Fruité du sherry cask, avec beaucoup de texture tant au nez qu’en bouche. On ressent bien les influences du sherry cask de Macallan et le miel-caramel de Highland Park, en plus d’un brin de fumée en finale de bouche. L’ensemble est agréable et sans prétention. Un whisky d’une belle simplicité, généreusement fruité et idéal pour introduire les nouveaux adeptes au monde du whisky.

Patrick 90%
Nez : Nez sirupeux de fruits mûrs et de caramel. Pointe de vanille. Bouche : texture crémeuse, fruits et épices, une belle complexité. Finale : une longueur moyenne mais complexe. Balance : Exactement ce que je recherche dans un blend et surtout, au prix qu’un blend devrait toujours être : raisonnable.