McCarthy’s Oregon Single Malt 6 ans – Batch MC6-21

56% alc./vol.
Bottled 18/10/21.

André 88%
Wowwww, beaucoup plus doux, la tourbe est réservée et douce, à peine perceptible au nez. Céréales séchées, soupçon de tourbe, vanille. Direct et sans fla-fla. Superbe texture en bouche, très veloutée, la tourbe émerge comme une lente marée au matin, un peu maritime même comme approche, avec une touche “farm distillery” également. Pointe citronnée. Finale sèche de très bonne longueur, céréales a la fois sucrées et tourbées/fumées, vanille. Assez limité comme saveur mais équilibre et présentation presque sans reproche.

McCarthy’s Oregon Single Malt 6 ans Rare Release PX Sherry Cask Finish

56.13% alc./vol.
Bottle #21, Bottled 8/9/2022.

André 84%
Pas de tourbe ou pratiquement pas de tourbe au nez. Le Sherry est puissant et sec mais sans être au dessus de tout. Nuage de tourbe diaphane dans une mer de fruits secs et d’épices. La bouche est hyper sèche au départ et se gorge d’épices par la suite. La tourbe extrêmement puissante émerge ensuite et gonfle les tonalités épicées. Fruits secs, raisins, poivre. Très longue finale très poivrée et fruitée, astringente. Pas mal trop dénaturé comme McCarthy et aussi débalancé. À 150$us la bouteille de surcroît, ça augmente un peu la déception.

McClelland’s Regional Highland

40% alc./vol.

André 70%
Nez pas du tout attirant; sueur, ananas surie, un peu de bonbon Certs, oranges sur un fond organique presque fermier. Pas de texture en bouche, et on passe sur les saveurs… Finale épurée et sans distinction.

Patrick 65%
Nez : Sent le scrotum vraiment pas propre. Bouche : Considérant le nez, j’ai vraiment pas le goût de me mettre ça en bouche. Yark. Toujours le scrotum pas propre, mais avec une touche d’urine. Finale : Heureusement courte. Balance : Compte tenu de l’excellente réputation de Morrison Bowmore, le propriétaire de cette marque, j’avais quelques attentes. J’ai donc été très déçu.

Martin 70.5%
Teinte de caramel neutre. Nez: Vanille et sucre d’orge cachent du foin et des fruits sûrs. Zeste de citron avec un soupçon de vernis à bois. Un brin de noix et de sueur de scrotum. Bouche: Un peu aqueux avec une faible vanille et quelques agrumes. pommes pourries avec un petit arrière-goût métallique. Finale: Amère, courte et sèche. Épicée et métallique. Je ne la voudrais pas plus longue que ça. Équilibre: Pas si horrible que tous ceux qui l’ont essayé avant moi l’ont rapporté. Le spiritueux de base semble avoir un petit côté rédempteur, alors qu’il me semble que ce sont peut-être des fûts de mauvaise qualité qui ont gâté la sauce.

McClelland’s Regional Islay

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de l’ile d’islay. McClelland, propriété de Morrison Bowmore est distillé sur l’Ile d’Islay et représente l’essence même de cette région.

André 87.5%
Pochette de cuir tannée contenant des raisins secs. Légère saumure, maritime à la Bowmore dilué avec de l’eau. La bouche s’avère différente, livrant tangerines et grains secs. La finale quant à elle, est asséchée à la poussière de pierre rappelant l’air chauffé dans une carrière.

Patrick 82%
Tourbe intense à la Ardbeg et touche de poivre. Le nez est très intense, au point de faire paraître le goût bien fade. La fumée en finale donne quelques points supplémentaires. Rien de désagréable, mais le manque de relief au niveau du goût le lui permet pas de prendre son envol.

Martin 78%
Nez: Je laisse le verre sur la table après l’avoir versé, et une faible vapeur d’iode embaume la pièce. Ça sent l’hôpital avant même d’avoir songé à mettre le nez au dessus. L’ambiance est plein de promesses. Je plonge dans le verre et une tourbe intense me met au défi, suivi d’une fumée raffinée mais assurée. Une infime touche de cuir s’en dégage après en avoir pris une gorgée. Un peu moins subtil que les autres Islay auxquels j’ai goûté. Comme s’il me disait « C’est de même »… Bouche: Miel onctueux dès l’arrivée sur la langue, volutes de fumée par la suite pour finir en épices. Le tout dominé par un petit côté un peu plus fade sur lequel j’ai de la difficulté à mettre le doigt. Finale: Très nette et quand même plus longue que ce à quoi je m’attendais. Un brin de fumée au début et ensuite on s’étire sur un fond de pastilles pour la toux. Je suis intrigué par ce que ça doit donner si j’en bois pendant un rhume. Équilibre: Pour les experts, je dirais que ce n’est rien de plus qu’un Islay de semaine. C’est toutefois un bon début si on en est à notre tout premier Islay, il ne faut pas effrayer les gens après tout. Un des bons rapports qualité-prix en SAQ. Excellent pour les cocktails fumés.

RV 87%
Un peu trop conservateur (dans le style tourbé bien sûr) pour s’élever au-dessus de la masse. Tourbe funky avec quelque chose qui me rappelle un peu le Corsair Artisan Triple Smoke, le jambon en moins prononcé. L’arrivée est davantage goudronnée et tourbeuse mais lente à démarrer, avant qu’un peu de cire ne tapisse la gorge. La finale est vraiment uniforme, mais quand c’est de bon goût, ce n’est pas nécessairement un défaut. Tout y est, et mis à part un peu aspect vinaigré il semble bien conçu, mais à mon avis il lui manque quelque chose. Les bons vatted sont légions, mais les excellents non, et celui-ci, loin d’être une honte comme whisky de tous les jours, n’y fait pas exception.

McClelland’s Regional Speyside

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de la région du Speyside. McClelland, propriété de Morrison Bowmore représente l’essence même de cette région.

André 68%
Menthe, herbe coupée, foin séché, miel, poires, céréales, pommes vertes. Nez générique et dilué, sans aucune passion. La bouche est aussi moche que le nez le laissait supposer, le menthol et l’herbe verte prédominent avec une poussée d’épices astringentes désagréables. La texture est diluée dans l’eau et n’aide pas aux saveurs afin qu’elles aient quelque chose sur quoi s’attacher. La finale est pauvre, insipide et n’a rien à dire, comme la famille Kadarshian en fait. À la différence de son petit frère McClelland Islay, ce whisky n’offre aucune plus value, aucun challenge (mis à part le fait de tenter de vider son verre sans recracher) et ne fait surtout pas honneur à sa région d’appartenance. Un autre whisky que les producteurs n’Ont probablement pas goûté eux-mêmes avant de le mettre en marché.

Patrick 70%
À éviter, même pour la curiosité. On essaie ici de nous passer du stock dont personne n’a voulu! Nez : végétal, en fait feuilles mortes en décomposition et recouvertes de champignons. Le tout enveloppe les céréales et quelques notes d’agrumes. Bouche : La description de Martin est parfaite : Beurre citronné, vanille, madère et oui, je confirme, colle blanche! Finale : Courte et portée par des notes florales.

Martin 68%
Robe qui oscille entre le jaune et l’ambre léger. Nez: Doux et réservé. Vanille, beurre, citron et fruits séchés. Touche de madère. Pas désagréable mais vraiment rien d’excitant. Bouche: Beurre citronné, vanille et madère avec une note de… colle blanche? L’alcool brûle un peu. Finale: Courte et sans intérêt. Un peu de citron qui laisse rapidement place à une quelconque amertume. Équilibre: La finale vient briser ce trop jeune whisky. Même s’il n’est pas cher, choisissez autre chose, je vous en prie.

McClelland’s Regional Lowland

40% alc./vol.

André 72%
Fruits nappés de vanille et de miel, saveurs rappelant les virgin oak casks, un peu citronné ou acidulé, le melon d’eau et les notes de céréales. En bouche; poignée de céréales et d’herbe bien verte…et encore ces saveurs qui rappellent les virgin oak casks. Texture épurée, presque diluée à l’eau, s’accompagnant des mêmes arômes du nez. Finale très courte, ce qui n’est nécessairement pas une mauvaise affaire. Du whisky juste pour s’appeler whisky…

Patrick 77%
Ben ordinaire. Ce whisky n’est pas vraiment bien balancé et comporte certaines saveurs presque désagréables. À conserver pour les cocktails. Nez: Orge, pointe de xérès et lointaine poussière. Bouche: Orge et xérès, le tout baignant dans la poussière. Finale: Poussiéreuse avec une pointe de soufre.

McCormick Platte Valley 100% Straight Corn Whiskey

40% alc./vol.
Distillé à Weston, Missouri.

André 85%
Belles arômes de menthe alcoolisée et de beurre froid, vaille. Jeune au nez mais livrant tout de même une jolie fragrance de bananes cuites au four et surtout, de bois sucré en finale.

Patrick 79%
Pas mauvais, pas trippant non plus. En fait, à part la bouteille, il n’offre rien de vraiment excitant. Désolé pour le mauvais jeu de mots, mais ce whisky porte bien son nom. Il est vraiment platte. Nez : Beurre, fleurs et un peu de bois et une touche de sucre blanc. Bouche : Vanille, beurre, chêne et bananes cuites. Finale : Un peu courte, me rappelle vaguement un bourbon.

RV 77%
Les corn whiskies, selon mon expérience, il faut savoir en faire la sélection, mais le Platte Valley ne fera pas partie de la mienne. Avec son parfum d’eau de rose et sa couleur pale (mais non transparente) à mi-chemin entre le moonshine et le corn whisky âgé, on dirait qu’il est beaucoup proche d’un single malt Lowland que d’un whisky de maïs. Une fois un léger Saran Wrap sorti de son odeur, il ne change plus et c’est le temps de goûter. En bouche, il s’approche beaucoup plus d’un corn whisky malgré une petite pointe qui ressemble presqu’à du malt en déglutition, mais la finale revient sur le popcorn avec garniture vinaigre, avec un punch d’épices qui laisserait penser qu’il est plus fort que 40%. Malheureusement, a part cette petite particularité rien ne se détache du lot à part sa provenance bizarre.

McDonald’s Celebrated Traditional Ben Nevis

46% alc./vol.
Le malt de cette expression provient de la malterie Port Ellen est affiche une force de 55ppm.

André 89%
Vous passez probablement sur cette bouteille au look vintage plutôt anonyme lorsque vous faites le tour des étallages en SAQ et décrochez en voyant le prix… Erreur… Oh… Quelle surprise au nez. Solide fumée de tourbe camphrée et terreuse, adoucie par les notes de céréales maltées au miel, d’amandes séchées, d’abricots, bananes et de poires. Aux premières gorgées, les notes de cosses d’oranges enrobent la bouche et le whisky colle partout sur les bajoues avec sa texture hyper huileuse. Pastilles Fisherman’s Friend, cocottes de pin et herbe verte. Le mélange de fruits est généreux et ample en bouche; oranges, citron, poires, abricots, raisins. La tourbe est intensément camphrée et dégage des voiles de fumées huileuses et terreuses, sur un drap de crème vanillée moelleuse parsemée de grains de poivre concassés. J’ai aussi l’image d’une tarte au citron dégustée sur le quai par une journée froide, entouré des bras d’enbruns maritimes et de nuages de fumées de tourbe brûlée dans les chaumières sises le long de la berge. La finale est très fumée, camphrée et phénolique, saline et poivrée, un peu sèche et cendreuse.

Patrick 88%
Un très bon whisky intense et présentant une belle complexité. Ce que le whisky devrait toujours être. Nez : Une belle fumée de tourbe, avec des fruits tropicaux. Bouche : Du bois bois brûlé, un peu de fumée, du poivre et toujours les fruits tropicaux. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et le bois brûlé.

Martin 89%
Nez: Légère boucane de tourbe qui enveloppe un amalgame de notes de vanille, de bois, de malt et de citron. Touches de poires et de noix. Une fois qu’on laisse le verre respirer, la tourbe devient beaucoup plus affirmée. Bouche: Texture huileuse à souhait, belles saveurs de tourbe discrète, de miel, de melon, de malt et de fleurs blanches. Caramel, fruits tropicaux et pastilles pour la toux. Bois de cèdre. Colle à bois. Raisins blancs frais. Finale: Belle longueur, épices, bois, vanille et meringue. Équilibre: Ne vous laissez pas berner par son étiquette douteuse de style embouteilleur pas toujours très très propre, ceci est un solide single malt, une obscure découverte qui épatera plus d’un invité.

McDowell’s No1

42.8% alc./vol.
Blend de scotch et de malt indien Malt.

André 72.5%
Oranges métalliques, céréales rappelant le rye de certains whiskies canadien nageant dans un bain d’alcool, d’oranges et de citron. Ce mélange volatile laisse par la suite des odeurs de mélasse et de caramel ainsi que de blague à tabac. En bouche, il affiche en manque de structure et laisse comme maigre héritage de sa mince présence qu’un tremblement épicé accompagné de céréales séchées. Finale sucrée et orangée.

RV 78.5%
Acteur de soutien inconnu. Second rôle anonyme. Canadien au nez avec un petit fond de rye et de vieux cuir; ça ne commence pas à fond la caisse mais pas nécessairement mal. Très caramélisé sur la langue, le bois se fait sentir d’avantage. Enfin, en finale on retrouve le vieux cuir qui fouette par son acidité. Un peu trop traditionnel.

McGibbon’s Provenance Dallas Dhu 19 ans 1981

43% alc./vol.
Distillé à l’été 1981, embouteillé à l’été 2001.

André 89.5%
Quand trop, c’est comme pas assez. Sherry poussé à son paroxisme. Gâteau aux fruits trempant dans son jus, emballé sous vide et qu’on éventre l’emballage de cellophane, dattes, raisins secs et prunes. Très concentré sur les flaveurs et relativement confiné dans les saveurs primaires du nez et de la bouche. Rappellera les vieilles éditions de Macallan full throttle sherry bombs aux nostalgique de vieux sherry goulu, poussiéreux et sec. En bouche, on ressent vite les effets des tannins du fût, comme dans un vin rouge un peu terreux, puis s’installent ensuite les saveurs de fruits rouges, de raisins secs, ces mêmes dattes du nez et le vieux sherry noble et puissant. Une fois cette avalanche passée, quelques épices diffuses, ferment la marche. Les amoureux de sherry à l’excès seront plus que comblés, mais l’émancipation sans borne du shery feront dirent à certain que le whisky est peut-être un peu trop dénaturé. Pour être franc, je concède que les 2 affirmations trouvent une partie de vérité dans ma réflexion finale… et ce moment d’hésitation le prive d’une note dans les 90%. Mais quel moment de dégustation historique!

Patrick 90%
Un scotch qui semble avoir plus de 30 ans! Impressionant et savoureux. Une superbe expérience, merci André de m’en avoir mis de côté! Nez : Vieux xérès très puissant, mais tout de même velouté et sucré (cassonade réchauffée en fait). Panier de fruits mûrs. Profond, appétissant et complexe. Bouche : Toujours le panier de fruits mûrs et le xérès chaleureux et intense. Beau chêne brûlé. Tellement fruité qu’il ressemble presque à un vieux cognac! Finale : Longue, suave et savoureuse, marquée par le brandy.

Martin 87.5%
Roux-brun exprimant une allégeance soit au porto ou au xérès. Nez: Ouch, on est dans le pas jeune. Prunes, dattes, raisins et chêne. Extra-sec et poussiéreux. Ça sent vraiment la vieille bibliothèque, au point de se demander s’ils ne sont pas tombée sur la tête. Bouche: Texture assez élégante. Les notes de xérès habituelles apparaissent une fois les forts tannins su vieux fût passés. Fruits rouges, cuir et raisins. Finale: Assez longue et sensuelle.Les épices de la vieille reliure complètent le portrait. Équilibre: Un remarquable dram historique, mais on dirait que tel de la tourbe pour de la tourbe, ils y sont allés avec du sherry juste pour dire qu’on y va pas de main morte. Comme Amonbofis et son pouding à l’arsenic.