43% alc./vol.
RV 80%
Nez loin d’être invitant avec son navet dans un jardin tard au mois d’octobre après plusieurs gelées, fruits mûrs et plastique. Le plastique se transforme ensuite en bananes métallisées de manière trop lente, et il faut attendre la finale pour un léger kick d’épices. Assez ordinaire, sans particularité autre que son nez repoussant, un goût correct et le fait qu’il compte 21 ans n’excuse pas ses 150$.
Patrick 88%
Nez : Quel nez! Chêne, xérès et soupçon d’épices rappelant le bourbon. Le tout est marié agréablement par une touche de vanille. Bouche : Épices, chêne et xérès chaleureux, le tout baignant dans le miel et le caramel. Finale : Chêne et fruits mûrs qui s’étirent longuement. Balance : Savoureux et complexe, un dram dont je ne me tanne pas. Dommage qu’il soit si dispendieux.
Martin 90%
Sa teinte est d’un ambre riche et franc qui tire à fond sur le cuivre. Nez: Insolite. Extrêmement doux et mature à la fois. Un méli-mélo de raisins, de lozenge au citron, de feuille de tabac, de fleurs et de chocolat, le tout évoquant une douce barrique de xérès. Bouche: Corps sirupeux sur de belles notes de miel, de muscade, de cannelle et d’orange. Un beau couple de cassonade et de légère mélasse vient couronner le tout de manière on ne peut plus péteuse. Finale: Infime amertume et acidité agréable. Dattes et épices chaleureuses nous crient sherry. Équilibre: Personnellement, j’y trouve un tout petit manque de coeur au ventre, surtout à ce prix, mais dans son créneau il démontre une magnifique complexité. Le Highland Park 18 des Lowlands.