46% alc./vol.
André 82%
L’apport du fût de virgin oak est bien en évidence au nez, crémeux et soutenu par les oranges et de bonnes notes d’agrumes. La tourbe est loin d’être évidente au nez, les notes du fût neuf cachent beaucoup des arômes les plus subtiles. La bouche est fruitée et offre un mélange inhabituel d’épices (gingembre, clou de girofle, poivre) et d’agrumes. La fumée s’affichera en finale de bouche avec plus de tonus, mais rien de très musclé. Finale douce avec un filet de tourbe dilué dans les agrumes. Après quelques embouteillages version « virgin oak » je peux commencer à dire que je ne suis pas fanatique du style, même si je ne peux expliquer pourquoi. Cet embouteillage ne fait pas exception à la règle.
Patrick 85%
Simple et efficace. Dans le style fumé et tourbé, on ne fait pas ici dans la subtilité, mais on s’en fout, ce n’est pas le but visé. Vraiment très bon. Nez : Fumée de tourbe cendreuse, avec une touche de bois brûlé. Bouche : Charbon et fumée de tourbe, avec une bonne dose d’épices chaleureuses, le tout porté par une belle texture huileuse. Toutefois, je dois admettre que le new make n’est pas si loin que ça… Finale : Longue, fumée et épicée.
Martin 81%
Jaune franc, entre limoncello et bouquet de mimosa. Nez: Céréales sûrettes avec une pointe de citron. Le bois de chêne, bien qu’un petit peu pourri, vole la vedette, soutenu par une petite tourbe extrêmement timide. Pointe de fleurs. Nez très jeune qui évoque par moments un new make. Bouche: Très sucré et fruité. Fruits rouges et épices. Quand même poivré avec une bonne dose de cannelle et de gingembre. Peu de corps mais plein de jeunesse. Finale: Petit retour de fumée sûrie, mais beaucoup trop gênée.On baigne ici encore un peu dans le new make. Équilibre: Un malt intéressant mais qui manque cruellement de raffinement. Tomatina devrait en imiter d’autres et laisser un peu plus de temps de maturation à leur expression de base, car pour le moment ça ne m’incite pas fort à explorer plus loin cette distillerie.