Hepburn’s Choice Tomintoul 10 ans

46% alc./vol.
Distillé en 2006, embouteillé en 2016. Édition limitée de 654 bouteilles, Refill Butt Cask.

André 82%
Fruits tropicaux, ananas, zeste de citron, chocolat blanc, raisins et pommes vertes, crème pâtissière, vanille et miel. Belle fraicheur au nez avec une touche d’épice et de bois séché. La bouche est un peu quelconque, la texture est un peu insipide sans être désagréable. Côté saveurs, des fruits à chair et des fruits tropicaux, céréales séchées nappées de miel et de poivre, raisins verts, citron et ananas. Finale un peu pointue, où les épices et le poivre se jumèlent aux notes de bois à la fois verdâtre et séché.

Patrick 85%
Un beau whisky savoureux et agréable. Nez : Parfum léger de fruits tropicaux, avec une touche de vanille et de bois. Bouche : Les fruits tropicaux sont ici plus marqués, ainsi que du bois épicé et un peu de vanille. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et épicée.

Old Ballantruan Tomintoul 10 ans

50% alc./vol.

André 82%
Y’a des bébés qui auraient gagné à le rester surtout quand on regarde les adultes qu’ils sont devenus. Ayant été renversé par la première édition de cet opus de la distillerie Tomintoul, j’avais de grandes attentes en me penchant sur (le généreux) échantillon qu’on m’a offert. Ma déception n’en a été que décuplée… Le nez de tourbe de la 1ere édition est complètement éteint, pas de tourbe (ou très peu) c’est étrangement effacé comme whisky, même le 50% d’alcool passe sous le radar. La bouche et le nez se confondent en se complétant mutuellement sans rien s’apporter de plus; chocolat noir, bonnes épices, l’alcool est doux et discret, le nez est rond et tout en courbe. Même la finale est plate et rapide au travers d’agonisantes notes de tourbe et de fumée au chocolat.

Old Ballantruan Tomintoul Peated Malt

50% alc./vol.

André 90.5%
Frère spirituel ou fils caché du Ardbeg exilé dans le Speyside ? En tout cas c’est à s’y méprendre. La tourbe est d’une délicatesse, d’un soyeux très envoûtant au nez. Le 50% d’alcool est présent et se fait sentir olfactivement en nous chatouillant le fond des naines. Délicieux en bouche, très tourbé sans être agressif. Un tourbé bien dosé, allié d’une fraicheur agréable. Un peu moins sophistiqué que le Ardbeg 17 ans mais plus posé que le 10 ans régulier, il offre une belle présence en bouche et une interminable et enveloppante finale bien tourbée quoique très unidimensionnelle. Un bel essai (réussi) sur la tourbe, une belle introduction aux cask strength. Tout simplement superbe et méchamment agréable. à vous procurer sans hésitations si vous en trouvez car assez rare. Une autre raison d’aimer les single malts.

RV 89%
Tourbe et sucre caramélisé aux narines, un fond de pudding gardé chaud au bout de la bouilleuse chauffé à l’épinette coupée au dernier printemps. Tourbe très verte, plus poivrée que le Ardbeg du Ellenstown mais dans le même genre. Islay sinon proche cousin, toutefois moins menaçant que d’habitude.

Patrick 91%
Tourbe! Fumée! Enfin, un vrai scotch! Légers fruits rouges (oui, dire que l’on détecte de petits fruits rouges au travers d’un arôme si relevé donne beaucoup de crédibilité aux novices vous entourant). Le goût n’est pas plus subtil, à notre grand plaisir : un habile mariage de fumée de tourbe unis par nos adorables petits fruits rouges, de mures et d’agrumes. Mon taux d’alcool préféré. Excellent, avec une touche de raffinement suffisante pour combler les plus exigeants.

SMWS 89.11 Tomintoul 7 ans

64.1% alc./vol.
« A Kraftwerk Orange » – Distillé le 17 septembre 2012 – 1st fill hogshead – 237 bouteilles

Patrick 90%
Un délicieux embouteillage de la SMWS. Je regrette de ne pas en avoir acheté une pleine bouteille. Nez : Du sucre brun, du caramel, de la marmelade, des noix et de beaux parfums floraux. Bouche : Débordant de sucre et chaleureux, avec des fleurs, des fruits séchés, de la marmelade ainsi que du maïs et du popcorn légèrement brûlé. Finale : D’une belle longueur, fruitée et savoureuse.

Tomintoul 10 ans (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 81%
Fruits secs et raisins. Boisson gazeuse à l’orange. Arrivée flat et vide… sucre passé date puis compote de bananes vertes. Frais et simple…trop simple. The « Too Gentle Dram » to me.

RV 81%
Débutant. Céréales mouillées, un peu dans le thème usuel de la distillerie, or il semble manquer de maturité. En bouche, il tombe un peu à plat avant que le grain aigre se fasse sentir. La finale est quand à elle un retour éthéré sur le caractère de la distillerie, avec le lait chaud dans le fond d’un bol de Sugar Crisp. Mais le pot de miel dans les mains du gros nounours n’est pas trouvable.

Patrick 80%
Menthe et xérès au nez. Au goût, arrivée marquée par la menthe qui évolue vers le xérès en passant par la banane verte. Finale qui s’étire sur une touche épicée. Bien équilibré, intéressant, mais avec la menthe, définitivement pas dans mes goûts.

Tomintoul 12 ans 2010 Oloroso Sherry Cask – Batch 2

46% alc./vol.

André 83%
Beau mélange d’oranges sanguines et de raisins secs au nez, sherry discret et fruits sec enrobés de chocolat au lait. La bouche est épurée côté texture, c’est presque dilué mais les saveurs malgré tout s’accrochent bien. Oranges sanguines, poivre concassé, fruits secs et raisins séchés, cerises, gâteau aux fruits et chocolat au lait, quelques tannins épicés du bois. Courte finale, sur les fruits séchés et le bois caramélisé et chocolaté.

Patrick 91%
Ça, c’est un superbe « sherry cask », superbement équilibré et savoureux. Nez : Délicieux parfum de fruits mûrs et sucrés nappés de chocolat. Appétissant ! Bouche : De beaux fruits savoureux, du fudge, de discrètes épices, et un peu de bois. Finale: D’une belle longueur, boisée et légèrement fruitée.

Martin 88%
Nez: Raisins secs, fruits des champs bien mûrs, cassonade et vanille. Chocolat noir, café, bois et zeste d’agrumes. Bouche: Sirop d’érable, raisins, cassonade encore, touche d’épices et cuir lointain. Légère cannelle avec la planche de chêne astringente. Finale: Chaude et fruitée, longue et agréable. Le chêne laisse bien des tannins, mais ils sont amadoués par les épices et l’infime tourbe. Équilibre: La finale semble avoir un peu de misère à garder le cap, mais le reste de l’expérience fait de ce dram un beau moment.

Tomintoul 12 ans Oloroso

40% alc./vol.
Le spiritueux est élevé dans une combinaison de fûts de Bourbon américain et de barrique de chêne de « recharge » (« refill hogshead »), des fûts ayant préalablement contenu du Sherry Oloroso.

André 88%
Le sherry cask est très discret mais joue aussi un rôle très important dans la rondeur de ce superbe embouteillage. Beurre, lait et très crémeux. Les cerises apparaissent et prennent place très confortablement. La bouche est généralement fruitée mais c’est surtout la l’équilibre général qui est vraiment impressionnant. Le nez n’est vraiment pas annonciateur du thème général de l’embouteillage mais il n’en préserve que la surprise de la bouche et de la finale.

Patrick 79%
Nez très léger, avec un peu de sucre et une touche plutôt subtile de fruits. En bouche, l’alcool est assez marqué, soupçon de fruits et une pointe de bois. La finale est courte et sucrée. Manque de relief, balance un peu off… Bof.

Martin 84%
Nez: Notes en général timides, mais avec des arômes plutôt doux. Raisins dodus, bois de chêne, pâte de fruits, caramel, vanille, crème anglaise et chocolat blanc. Bouche: Salade de fruits rouges, raisins juteux, dattes, orange et cacao. Texture un peu trop aqueuse à mon goût, toutefois les saveurs sont au rendez-vous. Finale: Belles épices, un peu mentholée sur des pointes de bois frais et de vin. Équilibre: Un malt agréable, la finition est somme toute bien ficelée, mais on se tire souvent dans le pied quand on se limite à 40% d’alcool. The gentle dram en effet.

RV 88%
Contrairement à trop de cask finishes où l’ex-liquide s’oppose au nouvel envahisseur, Tomintoul a trouvé ici un très judicieux allié. Le « gentle dram » se dote ici d’une arrivée olfactive pas nécessairement gentille, pleine de fruits et de sherry surpuissant, mais dans une bon alliance. Le reste du whisky roule ensuite exactement dans la même suite, tout de bon gout, avec une charpente de malt bien visible, très équilibrée et peinturée par le sherry.

Tomintoul 14 ans

46% alc./vol.

André 83%
Crème Chantilly et vanille. Tarte aux pommes vertes, citron. Pétillant et belle fraicheur au nez, très délicat. En bouche; fond de céréales et de vanille accompagné d’un côté pétillant très agréable. Le plus bizarre, c’est la finale salée, laissant une couche rugueuse sur les dents et les gencives. Cela étonne, surtout en opposition avec les éléments livrés au nez. The Gentle Dram, avec un brin d’audace.

Patrick 83%
Au nez, notes surprenantes de sel, avec un chêne humide. En bouche, une belle chaleur provenant d’un chêne mielleux, mais toutefois avec une touche brûlée. La finale sucrée s’étire sur une note brûlée. Pas de fautes dans ce whisky, mais rien pour me faire dire « wow ». En effet, bof.

RV 84%
Surtypé, bon représentant d’un whisky aux limites de l’authentique. Lait au cerise et au grain, quoique volatile le sherry est impossible à ignorer. En bouche habillement la cerise s’étend sur un lit de céréales au miel. L’aftertaste est un peu moins agile, aux allures de baril un peu trop brûlé, en concluant avec force un whisky un peu trop typé mais facile d’approche.

Tomintoul 15 ans with a Peaty Tang

40% alc./vol.
La distillerie est installée dans le Speyside, dans la région de Glenlivet, près de Tomintoul, qui est le plus haut village des Highlands. L’environnement naturel y est exceptionnel, niché entre les sources de Ballantruan, la rivière Avon et les monts Cromdale. L’eau y est d’une pureté rare, et c’est dans ce cadre idéal qu’est produit depuis 1964 le whisky Tomintoul, surnommé The Gentle Dram, propriété de la société Angus Dundee. Issu d’une longue lignée de maître-distillateurs, Robert Fleming dirige l’intégralité de la production de l’un des single malts les plus doux et équilibrés d’Ecosse. Deux fois par an, il supervise l’édition très personnelle de versions peated.

André 81%
Vole en dessous du radar de jour mais adepte du bondage les weekends. C’est l’impression que laisse ce whisky Gentle Dram version Veuve noire. Nez végétal et très vert, citronné aussi et bien sûr, fumé de tourbe herbacée. Herbe verte mouillée, chlorophyle, citron et pommes vertes, cocottes de pins. La bouche manque cruellement de texture (blame on the low abv), pastilles casse-grippe au menthol, herbe verte, pommes vertes, oranges et citron, vanille et poivre. Finale herbacée et verdâtre, camphrée mais très courte. Le même whisky unchillfiltered et boosté à 46% aurait été une toute autre bête.

Patrick 85%
Un très bon whisky, le genre de whisky tourbé parfait pour la semaine, ou pour en prendre un deuxième. Nez : Fumée de tourbe pure et appétissante, avec des touches discrètes de fruits tropicaux. Bouche : La fumée de tourbe est ici plus discrète, mais tout de même agréable, avec de l’herbe, des fruits tropicaux et une touche de chocolat blanc. Finale : Plutôt courte, plutôt herbacée.

Martin 87%
Nez: La tourbe ici est plus discrète que ce à quoi je m’attendais. Elle nous permet toutefois de découvrir de belles notes d’herbe verte, de vanille, de melon, de meringue et de douce fumée de tourbe qui revient gaiement au trot. Bouche: Malt mielleux et tourbe douce. Chocolat blanc et crème. Bois et fleurs. Finale: Pas trop acérée, belle longueur, les saveurs sont à la hauteur du reste de l’expérience. Équilibre: Le traitement tourbé par vieillissement en fût est on ne peut plus à la mode, quoique pas toujours réussi. Il me fait plaisir de vous confirmer que cette expression ne fait pas partie des échecs.

Tomintoul 16 ans

40% alc./vol.

André 88%
Le 6 ans de plus l’a considérablement arrondi, les fruits sont plus importants. Mielleux, onctueux et crémeux. à mesure que l’on le laisse se reposer, le caramel émerge et s’accompagne de pêches caramélisées. La finale est toute en douceur, mielleuse encore une fois, aux accents de cannelle et de menthe légèrement poivrée.

Patrick 81%
Bien, sans plus.
Réévaluation 2019: 81%.
Mon opinion d’il y a 7 ans n’a pas changé : Bien, sans plus. Je suis toutefois rendu plus intolérant aux whiskys soporifiques… Le gros de mon échantillon a donc fini dans l’évier. Nez : Parfum de malt subtilement sucré, avec une touche d’agrumes et une goutte de miel. Bouche : Le malt est au premier plan, avec un peu de chêne, d’herbes, d’agrumes et de miel. Finale : Un peu courte, boisée et subtilement épicée par du bois légèrement brûlé.

Martin 85%
Nez: Assez sobre, caramel-vanille, miel et rose. Malt légèrement épicé. Bien, sans plus. Bouche: Sucre brun et caramel, beaux fruits rouges avec une touche de poivre et de cannelle. Finale: Chaude et douce, un peu trop calme à mon goût, mais qui conserve tout de même son lot de belles saveurs telles caramel, bois et vanille épicée. Équilibre: Un beau dram tout en douceur pour s’initier au scotch, mais qui déplaira peut-être aux vrais endurcis.

RV 85%
Cheerios dans un bol de lait. Grain sucré tout en douceur et équilibre. The Gentle Dram? For sure.