Highgrove Laphroaig 12 ans

46% alc./vol.
Cask #3009, Distilled 17/08/2004, Bottled 01/2017, Bottle #189. Distillé à partir d’orge organique Écossaise provenant de la région d’Inverness-Shire, vieilli en first fill bourbon cask et embouteillé spécialement pour Highgrove, la Maison officielle du Prince Charles.

André 90%
Superbe nez, calme même si maritime, camphré et tourbé remplie d’herbe verte. La tourbe est subtile et en retrait, vraiment douce, vanillée, bonbons menthol, pommes vertes, poires, camphre, réglisse noire, influence maritimes indéniables. La bouche est soyeuse, hyper belle texture crémeuse, tourbe maritime, camphre, asphalte chaud et anis, réglisse noires, sel de mer, vanille crémeuse intense. Au départ, le whisky étonne par sa douceur mais les saveurs prennent place avec beaucoup plus d’assurance au fil des lapées, la texture en devient huileuse, mouth coating, superbe. Le sel de mer pétille sur la langue en finale, la tourbe se dissout lentement sur la langue en laissant une sensation cendreuse et poudreuse inusuelle. L’effet camphré rend la bouche fraiche et on arrive même à distinguer quelques notes d’agrumes citronnées en arrière-plan et une bonne dose de sucre résiduel mélangé d’une pincée de sel de mer et de poivre noir. Ce Laphroaig est un délice à l’approche inoffensive mais qui montre ses dents (pas ses oreilles) après quelques gorgées.

Patrick 90%
Un excellent Laphroaig, dont le temps a légèrement adouci la tourbe mais pas sa qualité. Nez : Fumée de tourbe, agrumes, poivre et touche de vanille. Appétissant! Bouche : Bois brûlé, épices, fumée de tourbe, vanille, agrumes et poivre. Finale : D’une belle longueur, d’abord fumée, puis évolue vers des notes d’orge séché.

Martin 90%
Nez: Tourbe salée et iodée, caramel et herbe. Pommes vertes et raisins blancs, sel de mer. Bouche: Texture ample et chaude, tourbe, sel, citron, anis, cendre et épices. Un joli caractère. Finale: Fleur de sel et sucre en poudre. Bois et tourbe camphrée. Belle longueur. Équilibre: Bel embouteillage, un Laphroaig à la hauteur, doux et ferme à la fois.

Laphroaig – Layers of Laphroaig Select Deconstructed

Une analyse de la session de déconstruction du Laphroaig Select, offert à la distillerie. La session se compose de 6 échantillons : Laphraoig Select en plus de 5 samples représentant les composantes à la création du Laphroaig Select.

Premièrement, de devoir analyser et décortiquer une des pires éditions de Laphroaig, déjà ça débute mal… Mis à part l’idée de trouver qu’est-ce qui a cloché, disons que la session débutait avec une strike avant même le premier lancer au marbre. Pour vous donner une idée, les notes de dégustation du Laphroaig Select se retrouvent ici :https://www.quebecwhisky.com/laphroaig-select/

À noter que bien que le taux d’alcool n’était pas indiqué sur les échantillons, il est fort probable qu’ils étaient tous à 40% mais on ne voulait pas nous confirmer sur place.

Définitivement la pire dégustation que j’ai eu à la distillerie Laphroaig à ce jour… Du marketing pas subtil pour deux cennes pour nous faire avaler que ce whisky est le fruit d’une création ingénieuse et d’une qualité irréprochable. J’ai quitté avant la fin de l’atelier et c’était la première fois que cela m’arrivait. Quelle déception provenant d’une de mes distilleries fétiche.

Sample #1 : Virgin American Oak Cask
Le nez est très doux et rond, onctueux et dodu, beaucoup de vanille et de miel, tourbe domestiquée, ensemble bien balancé. La bouche est pleine d’agrumes et d’oranges, texture diluée et flat, ensemble n’offre que très peu d’homogénéité et on ressent la dilution à son maximum. Ça me donne plus l’impression d’une eau aromatisée que d’un whisky. Les accents maritimes sont bien présents avec la touche de sel marin et la tourbe phénolique éventée et presque anonyme, une larme d’eucalyptus se noyant dans un océan de vanille et de miel. Finale rapide et éphémère.

Sample #2 : Ex-Bourbon American Oak Cask
Feeling de bourbon, sucré et crémeux mais aussi bien épicé; toffee, caramel, oranges, abricot. Le nez est tout de même un peu plus franc que le dans le Virgin Oak. La bouche est texturée et les saveurs plus intenses; plus de sel, plus de tourbe et plus d’agrumes. Finale offrant un peu plus de persistance en bouche et des saveurs avec plus de latitude et de pérennité.

Sample #3 : Ex-Bourbon Quarter Cask
La bouche est plus effilée bien que les saveurs soient délavées et ternes; agrumes, oranges, un peu citronné même, avec de bons accents de poivre et d’épices. L’apport du Quarter Cask est bien ressentie, beaucoup de vanille aussi et une touche de bois sec appréciable.

Sample #4 : Oloroso Sherry European Oak Cask
Beau nez rond et fruité, entier et généreux; fruits séchés, petits fruits sauvages, gâteau aux fruits, cannelle et beaucoup d’autres épices surtout en finale. Le jumelage avec les accents maritimes et salins apportent une toute autre dimension à la présentation. Marmelade d’orange et le caramel salé. Manque un peu de punch avec l’alcool timide mais il est indéniable qu’il y a quelque chose d’intéressant dans cet échantillon.

Sample #5 : Pedro-Ximerez Sherry European Oak Cask
Fruits très doux et plus goulus, ensemble plus équilibré aussi, peut-être plus juste comme accord de saveurs. Confiture d’oranges, miel et caramel salé, tourbe en bouche, fraises, framboises et cassis, cerises noires s’accompagnant d’une finale ou le sel de mer picotte sur le bout de la langue et une fumée de tourbe prononcés.

Laphroaig 10 ans

43% alc./vol.

André 91%
Pas à la portée de tous… et c’est très bien ainsi. Tourbe hôpitalesque pas subtile, pas mal de salé aussi, pastilles Fisherman’s Friend, antiseptique et odeur huileuse. On ne pourrait pas imaginer qu’un whisky à l’approche si antipathique peut être aussi doux une fois en bouche, peut-être dû à son arrivée huileuse portée et musclée à la fois, ses saveurs de sel de mer et d’algues séchées, de poisson baignant dans l’huile. Même la vanille du fut trouve le moyen de se pointer le nez au travers de ses saveurs à si forte personnalité. La finale est longue et presque analgésique, portée par la tourbe et le sel. Un whisky qu’il faut domestiquer ou qui attends le moment propice pour vous charmer. Savoureux !

RV 87.5%
Sans compromis, à prendre ou à laisser. À travers la fumée, la tourbe est tranquille même si l’hôpital ne semble pas si loin que ça. En bouche l’attaque est en crescendo, mais l’intensité y est aussi, remplie de baies sauvages et de vieilles fraises. Jolie finale bien balancée. Un grand classique où violence et douceur se côtoient étrangement, il faut alors connaître la méthode de l’assaillante, sinon l’apprivoiser tendrement.

Patrick 95%
Nez: on s’y croirait! En fermant les yeux, on se croirait dans le port de Port Ellen. Goût: Peat, sel, la mer quoi! Un peu d’algues aussi. Mon préféré! Tout en puissance, mais tellement distingué.

Martin 92.5%
Cuivre profond, or presque étincelant. Nez: Quand on parle de fumée de tourbe… Médicamenteux, iodé. Air salin, algues, faible côté sucré qui évoque le melon. Des gouttes de vanille et de chêne parviennent tout juste à percer. Bouche: C’est le cas de le dire, la fumée de tourbe nous en met plein la gueule, et on en redemande, mais elle n’oublie pas de faire une petite niche confortable dans la salle d’attente de l’urgence pour de la vanille et du caramel salé. Finale: Inoubliable. Le malt et la tourbe s’attardent sur la langue et y laissent une ambiance de camaraderie autour d’un feu de camp. Équilibre: Définitivement pas pour tout le monde. Un whisky qui s’assume pleinement. Puissant et sans compromis, l’image qui encapsule le mieux le Laphroaig 10 ans serait celle d’un hôpital de campagne.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #1

55.7% alc./vol.
La distillerie Laphroaig fut construite par deux frères, Donald et Alec Johnston en 1815. Après une mauvaise chute dans une cuve de whisky, Alec décéda, laissant Donald seul aux commandes en 1836. Dotée de deux alambics supplémentaires en 1923, Laphroaig eut cependant la particularité d’avoir été un temps dirigée par une femme : miss Bessie Williamson. Rachetée par Allied Domecq en 1990, la distillerie se distingua en 1994 en accueillant un hôte de marque : le prince Charles en personne qui la visita et lui offrit en quelque sorte une estampille royale. La distillerie possède ses propres aires de maltage dans lesquelles l’orge reçoit cette note tourbée si présente sur l’île ; elle utilise des fûts de bourbon de premier remplissage, stockés dans des entrepôts face à la mer ce qui donne une saveur particulièrement iodée et salée au malt. Le whisky Laphroaig entre dans la composition des blends Islay Mist et Long John.

André 89%
Toujours aussi bon, goûte comme l’édition régulière du 10 ans , mais avec plus d’alcool. Goudron, sel, odeurs d’hôpital où on effectues des lobotomies ! Un « love it or hate it »… Dans l’ensemble il livre les mêmes attributs que l’édition normale de 10 ans mais avec un taux d’alcool décoiffant. La plantureuse blonde s’est payée un boob job et est prête pour l’action. Ride on baby.

RV 88.5%
Gros sel en cristaux mais surtout fumé et médicinal que sauront reconnaitre les aficionados de la distillerie. Arrivée très franche et forte de fumée, suivi d’un goudron et de tarmac frais, où les papilles sont doucement écrasées par le rouleau compresseur de finition. L’alcool ne se sent pas vraiment et il se termine un peu rapidement, mais c’est tout un punch, droit, sec et direct, sans artifice mais très efficace. Un réel bon test pour les amateurs intermédiaire afin de savoir si Islay est fait pour eux ou non.

Patrick 93%
La grosse poivrière de 3 pieds de long. On dirait du Talisker, un vrai volcan! Pas de surprise au goût, si ce n’est que le degré de raffinement de ce whisky! Wow! Délicieux et rafraichissant pour quelqu’un qui aime le genre!

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #11

58.6% alc./vol.

André 89%
Nez herbeux, maritime, avec la tourbe habituelle médicinale, les bandages parfumés à l’antiseptique et l’asphalte chaude habituellement associée à la distillerie. On retrouve aussi les flaveurs citronnées et aérienne, du sirop de poires en conserve, des pommes vertes, arbres résineux et pastilles Fisherman’s Friend. Le fût de bourbon est à l’honneur… La bouche est iodée, le tourbe est puissante et médicinale, antiseptiques, mentholée & herbeuse, poivrée, crasseuse et légèrement terreuse, assaisonnée de jus de citron. La texture est ok sans plus, petit accent huileux en finale de bouche qui est vite balayée par des notes poivrées plus pointues. Longue finale, sèche, musclée et parfumée au Vicks Vaporub.

Patrick 90%
Oh que c’est bon ça! On dirait que Laphroaig garde son meilleur jus pour ces releases! Nez : Un beau parfum débordant d’algues, de fumée de tourbe, de chêne ainsi que quelques gouttes de goudron. Bouche: L’arrivée en bouche déborde de sel, mais est aussi bien accompagnée de chêne sec, de fumée de tourbe de poivre et d’une touche de jus de citron. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale: D’une belle longueur, salée, boisée et marquée par la fumée de tourbe.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #12

60.1% alc./vol.

André 91%
Céréales au miel, zeste de citron, bois de chêne carbonisé, suie crasseuse. Le mariage du bourbon cask est de Laphroaig est habituellement un match sur la coche et cette édition semble faire mouche encore une fois. Wow, en bouche. Vanille, miel et citron, sel de mer et poivre broyé, tourbe et suie crasseuse, bois calciné accompagné d’éléments verdâtres et herbeux. Texture ronde qui supporte admirablement bien le flux d’alcool médicinal et les fortes notes de réglisse noire. Finale hyper longue, crasseuse, maritime et médicinale rafraichie par les fruits tropicaux et le citron frais. J’adore ces expressions de Laphroaig.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #13

57.9% alc./vol.

André 89%
Culture de framboises dans un champs de tourbe. Pansements et antiseptique, asphalte chaude après la pluie, phénolique et médicinal, sel de mer, oranges et framboises. La bouche est riche et généreuse, la texture souple mais sans support gras ou huileux. Le tout demeure tout de même très agréable. Les notes de phénol et d’antiseptique explosent en bouche et s’allie à la vague d’alcool. Ananas flambé, oranges, framboises, vanille, citron, poires. Savoureux. J’ai une teinte herbeuse au fil des gorgées subséquentes, le sel de mer aussi colle en bouche. La finale est tourbée et phénolique, assaisonnée d’anis et de poivre, eucalyptus, médicinale comme on l’aime.

Patrick 90%
Un beau Laphroaig intense et crasseux comme j’aime. Encore une valeur sûre! Nez : De la fumée de tourbe, du goudron, des agrumes, du sel et une touche sucrée très discrète. Bouche : Intense, avec de la fumée de tourbe enveloppante, du sel omniprésent, de la cendre et une note de sucre d’orge. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée de tourbe et le sel.

Martin 91%
Nez: Les fruits des champs semblent vouloir damer le pion à la tourbe classique de la distillerie. Mais tel une éclaircie après la pluie, on retrouve rapidement la belle tourbe phénolique et les embruns marins propres à nos attentes envers un Laphroaig. Oranges et sucre blanc viennent compléter l’équipe. Bouche: Vanille, cassonade et sucre granulé. Quelques fruits rouges avec une touche de bois viennent attendre la tourbe crasseuse, et personne ne sera déçu sur ce plan-là. Finale: Pas de pointe d’anxiété à l’horizon, toutes les saveurs nous tiennent ici par la main pour terminer l’expérience en beauté et en douceur. Équilibre: Un embouteillage d’exception, un dram fumé, fruité, fort et doux à la fois, un bel exemple comme quoi une distillerie peut jouer sur de multiples tableaux à la fois avec un rendu exceptionnel. Bravo.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #15

56.5% alc./vol.

André 90%
Comme toujours, une édition au dessus des flagship habitules de la distillerie. Il y a des variantes de qualité sur ces batch CS mais sérieusement, on est dans les meilleurs op slow cost de la distillerie. Encore une fois, la borubon cask à son meilleur dans un climat qui inspire la mer et la fraicheur des vents du large. Iode, crème glacée à la vanille, pommes vertes, ananas, terreux et médicinal à souhait. Pas mal dans ma palette aromatique. Bouche minérale et médicinale, incroyablement douce, presque veloutée. Réglisse, terre humide, antiseptique, melon, bananes et ananas, vanille et sel de mer. C’est dangereusement bon et ultimement doux ce whisky (note à moi-même, ne pas laisser trainer cette bouteille…) La finale est un peu courte. La ligne directrice maritime et fumée persiste et signe, beaucoup de fruits frais; oranges, pommes vertes, ananas. J’adore. De la simplicité bien ficelée!

Patrick 93%
Un classique que j’adore, avec tout ce qu’on aime de Laphroaig. Bref, Laphroaig à son meilleur ! Nez : La fumée de tourbe pleine de goudron typique de Laphroaig, avec du sel, de l’huile, de la vanille et une note sucrée. Bouche : Porté par une délicieuse texture huileuse, j’y retrouve une tonne de fumée de tourbe, avec du goudron, du sel, du bois brûlé, et une touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et boisée.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #4

58.3% alc./vol.
Embouteillé en janvier 2012.

André 91%
Surprenant de réussir à faire un whisky si puissant en alcool qui sait demeurer si doux en bouche, tout en étant puissamment tourbé de surcroit. La tourbe est puissante mais posée et le nez est floral, un peu salé aussi. On reconnait bien l’empreinte de la distillerie même si des nuances inusités sont au rendez-vous, spécialement la touche florale, qui contraste fortement dans ce whisky très masculin. Évidemment la tourbe et le sel de mer sont au rendez-vous aussi, un mélange de terre ou de chocolat noir amer qui sera aussi en bouche jumelé de fumée salée. La finale surprend par sa délicatesse et le taux d’alcool sait comment passer incognito, ce qui est un exploit à plus de 58% d’alcool et de tourbe. Encore une fois, un superbe embouteillage.

Patrick 95%
Laphroaig, typiquement Laphroaig. Excellent. Dans la catégorie « bouteille à apporter sur une ile déserte ». Nez : Intense goudron, fumée de tourbe, poivre et bon fond médicinal. Bouche : Arrivée en bouche avec de surprenantes notes de caramel sucré puis, de la fumée, du goudron, de la vanille, du chêne, un peu de poivre et une bonne dose d’orge. Finale : Très longue, fumée, épicée et poivrée.

Martin 90.5%
Doré presque bronze. Nez: Tourbe douce et posée. Doux et salé malgré ses notes iodées, évoque certains embouteillages de Talisker. Le taux d’alcool demeure très retenu, contre toutes attentes. Bouche: La tourbe se révèle un peu plus ici, avec de forts accents de vanille, de raisins et de miel. Fumée et chêne, iode. Texture très huileuse. À la fin pourtant le tout est un peu obscurci par la tourbe et les épices. Finale: Chêne et cannelle sur une bonne longueur goudronnée soutenue par cette tourbe plus grande que nature. Équilibre: Ça fesse, ça fesse, pas de doute. C’est le genre de whisky que je voudrais servir à des néophytes un 1er avril juste pour voir la face qu’ils feraient. Superbe.

Laphroaig 10 ans Cask Strength Batch #5

57.2% alc./vol.
Embouteillé en février 2013.

André 94%
Incompréhensible de ne pas trouver ces éditions Cask Strength sur les tablettes en éditions phare…. Intensément Laphraoig et d’une douceur incroyable malgré le taux d’alcool. Mélange de tourbe phénolique que la barrière d’agrume, de poires au caramel, de plaster Band-Aid et de feu de pneus sur la plage. On y retrouve aussi quelques relents de fruits rouges tirés des fûts de sherry, genre discrète confiture de fruits sauvages. Hallucinant la texture huileuse en bouche pour un whisky si vif en alcool. En bouche, texture hyper huileuse, fumée fruitée, chocolat noir, cuir élimé, tourbe terreuse, iodée et médicinale, vagues de miel et de vanille se roulant dans des nuages d’épices. Bonbons Fisherman’s Friend et eucalyptus, bonbons casse-grippe au miel, oranges, agrumes. La finale est douce et posée, quoi que très affirmée. Tourbée et maritime, médicinale et verte, un peu terreuse et fruitée. J’adore cet embouteillage, équilibre parfait, belles nuances fruitée, moelleux de la vanille, notes de chocolat noir, fumée de tourbe.. La totale…

Patrick 93%
Nez : Intense fumée de tourbe salée. Chêne, vanille et poivre viennent compléter le tout. Bouche : Tourbe, poivre, fumée, sel…. Puis le chêne et la vanille. Pointe de chocolat noir. Finale : Longue et intense. Marquée par le sel et la tourbe. Balance : Brutal, sans subtilité et intense. Bref, Laphroaig comme on l’aime.