SMWS 29.179 Laphroaig 16 ans

51.6% alc./vol.
“Tarry ropes on a wooden boat” – Distillé le 1er juillet 1999 – 282 bouteilles

André 90.5%
Nez frais et qui rappelle les escapades en randonnées sur le bord de la mer, boisson au citron, pitch à toiture, embruns maritimes, bbq sur la plage, confiture de fruits et d’oranges, centre de foyer éteint, chocolat noir, poires nappées de crème à la vanille, tourbe médicinale… mais pas trop, accents de machinerie industrielle, genre huile à moteur neuve. La bouche déçoit un peu en approche, la texture est un peu diluée alors que l’on s’attendait à quelque chose de huileux et plus généreux; poires, ananas, tourbe maritime un peu grasse, suie, chocolat noir. Longue finale, bien tourbée, légèrement acidulée, citronnée et maritime. I like.

Patrick 92%
Un superbe Laphroaig, intense, riche et débile comme je les aime! Nez : Fumée de charbon de bois et de poivre, avec une touche de saumure, d’agrumes et de fleurs. Bouche : Fumée de charbon de bois d’une belle intensité, un peu de goudron, sel de mer intense, agrumes et quelques fleurs. Finale : D’une belle longueur, fumée, boisée et épicée.

Martin 92%
Nez: Un bon vieux Laphroaig, 16 ans de surcroit! La tourbe indéniable est poussiéreuse, noble et ancienne. Ressac, goudron et citron. Pierre lavée, marmelade d’orange, cacao et feu de plage à la brunante. Bouche: Tourbe, sel marin, poivre et bois sec. Oranges et touche de miel. Les poires et pommes sont là, mais la texture nous déçoit un tout petit peu. Le charbon de bois rattrape un peu ce défaut. Finale: Tourbée, médicinale, salée et longue à souhait, comme ces soirées de plage où l’on voudrait que le temps s’arrête. Équilibre: Un plus que solide Laphroaig, un des bons vieux bastions de qualité de la SMWS. Prenez ce dram et profitez de la vue au sommet, car on va descendre vite avec les embouteillages du futur…

SMWS 29.188 Laphroaig 17 ans

53.9% alc./vol.
Cowboy beans – Distillé le 13 mai 1998 – 246 bouteilles – Ex-bourbon

André 93%
Cowboy, wanna go for a peat ride? Wahou…. La tourbe puissante phénolique à la Laphroaig. Pansements antiseptiques, bacon fumé, épices à BBQ, médicinal à souhait mais avec une texture du garde malade blonde très sexy à la bouche pulpeuse de vanille. La bouche offre une douceur surprenante, sensation de poussière de pierre, un beau crémeux en approche puis une vague de poivre et d’épices, de saveurs médicinales puissantes, de sel de mer séché sur de vieilles cordes de bateaux érodées, fruits tropicaux frais, oranges. Quelques saveurs rappellent la pelure de pomme rouge ou les bonbons en gélatine ‘’wine gums’’, sensation de sherry même si le whisky provient de bourbon cask… Finale maritime et tourbée, superbe texture qui s’accroche jusqu’en finale de bouche. Un Laphroaig puissant et intense sur les saveurs et une texture à faire rêver.

Patrick 90%
Un autre superbe Laphroaig présenté par la SMWS. Tout à aimer, et plus! Nez : Aaaah, la superbe tourbe de Laphroaig, avec une bonne dose de goudron, des notes médicinales et du ciabatta. Bouche : Poivrée, fumée, moutarde et cornichons! Yep, assez spécial! Finale: Longue et savoureuse, avec une bonne dose de sel.

Martin 92%
Nez: La douce tourbe iodée de Laphroaig est incomparable. De belles notes de goudron alliées à d’autres de fruits rouges et de bonbons sont à l’honneur. Bouche: Sucré et tourbé, belle longueur et belle subtilité. Très peu agressif, surtout vu son degré d’alcool. Finale: Tourbe, iode, poivre, bois et céréales. Équilibre: Excellent, un Laphroaig comme il s’en fait peu. On devrait se battre pour ça au lieu d’un Cairdeas.

SMWS 29.205 Laphroaig 17 ans

58.8% alc./vol.
Two wheeled beach cruiser – Distillé le 1er juillet 1999 – 216 bouteilles – Ex-bourbon

André 92%
Le nez est étonnamment fermé au départ, je m’attendais à un déferlement de tourbe phénolique mais c’est plutôt un mélange de sel de mer et d’agrumes puissante qui assaille les narines dès le départ. On laisse respirer un peu et de savoureuses notes de salade de fruits émergent lentement recouvrant la couverture salée, les galets recouverts de sel de mer séchés au soleil, la salade de fruits dans son jus, puis des nuages de tourbe phénolique et d’asphalte chaude et de chili spices. La bouche est beaucoup plus généreuse que le nez qui est un peu plat mais qui accentue aussi la pléiade de saveurs. La texture est exquise, duveteuse et moelleuse. La finale est relevée en alcool mais très tolérable, les mêmes saveurs de la bouche poursuivent leur lancée. Superbes saveurs de salade de fruits et de tourbe phénolique et de sel de mer.

Patrick 92%
Un Laphroaig extraordinairement salé, avec une bonne dose de goudron et d’épices. Bref, du Laphroaig à son meilleur.
Nez :
La mer
Qu’on voit danser le long des golfes clairs
À des reflets d’argent, la mer…
Bon bon bon… Sel de mer, goudron, algues… Ça inspire!
Bouche: Sel de mer, algues, goudron mais aussi du porc sur le BBQ et des amandes salées. Finale : Longue et fumée.

Martin 92%
Nez: Les phénols de la tourbe classique de Laphroaig sont ici un peu mutés vers un côté marin qui rappelle un peu plus le citron et la pierre lavée de Bowmore. Un tantinet déconcertant certes quand on sait ce qui repose dans notre verre, mais à l’aveugle je ne me gênerais pas de tenter un petit voyage à pied ou en vélo sur Islay. Bouche: Les épices et le poivre du cask strength essaient de prendre toute la place, mais je parviens à voir au travers des nuages des pointes de goudron, de fruits verts, de chêne et de vanille. Finale: Pas piqué des vers, comme diraient les jeunes. La chaleur, la tourbe et les notes maritimes rappellent un bon vieux barbecue sur la plage, Karate-Kid-Style, comme en ‘84 esti… Équilibre: Est-ce que la SMWS joue vraiment sur la palette gustative, ou bien juste sur notre nostalgie? M’en câlisse, c’est du bon jus pareil…

SMWS 29.284 Laphroaig 10 ans

62.2% alc./vol.
“Let Us GO Dutch” – Distillé le 22 avril 2021, 2nd fill ex-bourbon barrel – 217 bouteilles

André 90%
Merci à la SMWS d’avoir sauvé un fût qui aurait peut-être servi à la conception du merdique Laphroaig Select. Nez étonnant de douceur pour un taux d’alcool si puissant. Tourbe verdâtre et citronnée, maritime alliant la rigueur des Océans nordiques et la touceur nonchalente des tropiques. Herbe mouillée, suie crasseuse, sel de mer, camphre et citron, céréales maltées imbibées de fumée de tourbe. La bouche est citronnée et fraiche, essence maritime, éléments verdâtres, ananas, iode, suie industrielle, salade de fruits tropicaux. Le taux d’alcool est franchement tolérable. Finale plus pointue, épices des Caraibes, jus de citron, iode, ambiance industrielle malproche et glauque en background.

Patrick 90%
Un Laphroaig original, mais pas trop: juste assez pour plaire aux fans de la distillerie, qu’ils soient conservateurs ou non. Nez : L’incomparable fumée de tourbe de Laphroaig avec une note sucrée et quelques herbes. Bref, définitivement Laphroaig, mais avec un petit quelque chose d’original. Bouche: Sans surprise la fumée de tourbe est au premier plan, mais elle est accompagnée d’ananas, de mangue, du chili, des agrumes et une bonne dose de sel de mer. Finale: Longue, intense et marquée par la fumée de tourbe, le sel et le chili bien épicé.

The Vintage Malt Whisky Co. Ltd. – The Cooper’s Choice Laphroaig 7 ans

46% alc./vol.
Distilled 2006, Bottled 2013.

André 86%
Typiquement Laphroaig, agrumes, medicinal et tourbé, très verdâtre, maritime et salin. Texture liquide en bouche, médicinale, cendreuse, herbe verte mouillée, zeste de citron, agrumes, miel et crème saveur vanille, antiseptique. Finale persistante, sur la tourbe médicinale et cendreuse, bien vanillée et remplie d’agrumes.

Patrick 92%
Oh, Laphroaig comme je l’adore, médicinal, salé, intense et définitivement pas pour les enfants. Smooooooth!! Dire qu’il y a quelques années à peine ce genre d’embouteillages était disponibles partout pour une bouchée de pain… Je peux vous assurer que j’en ai savouré chaque gorgée! Nez : La fumée de tourbe huileuse et médicinale typique de Laphroaig. Que dire de plus ? Bouche : Porté par une belle texture huileuse, la fumée huileuse et médicinale de Laphroaig s’exprime avec toute la force possible, mais aussi une bonne dose bois brûlé, de caramel salé, une goutte de miel et une grosse pincée de sel pas subtile pantoute. Bref, bonheur! Finale : D’une superbe longueur, fumée et salée.

Valinch Laphroaig 13 ans

60.1% alc./vol.
Cask #5168, Bottle #409, Distilled 1999, Bottled 17/05/2013. Bourbon cask provenant du dernier étage du Warehouse #11.

André 94%
Nez très floral et tourbé. Les flaveurs de citrons sont encore une fois omniprésentes. Le nez est plus aiguisé que le Valinch précédent mais celui-ci est encore plus complexe et challengeant. Ensemble crasseux clean – ça me rappelle quand le grunge est venu à la mode pis que Simons s’est mis à vendre des guenilles style grunge à 100$ pièce – maritime à souhaits, fruits tropicaux et sel de mer. La bouche développe de fortes notes d’anis et de citron confit, de poires, pêches et ananas flambés sur le feu de plage, texture crémeuse et franche à la fois. Finale très minérale, tropicale et crasseuse, jujubes en gelée recouverts de sucre, iode et tourbe camphrée et médicinale.

Valinch Laphroaig 14 ans

52.9% alc./vol.
Cask #637, Bottle #497, Distilled 1998, Bottled 17/05/2013. Bourbon cask provenant du dunnage warehouse #7.

André 91%
Wow, quelle complexité au nez! Vagues sucréees de confiseries, citron confit, tourbe maritime et phénolique, très douce assaisonnée d’une légère touche minérale. Texture soyeuse, très citronnée, belle touche d’anis. À la deuxième gorgée, grosses notes de parmaviolet retrouvée dans les Bowmore des années 80-90. La fumée de tourbe se développe au fil des gorgées pour s’assécher en finale de bouche. L’apport maritime rend le tout très frais et aérien. Finale cendreuse, à la fois fraiche et crasseuse, sur les fruits tropicaux, la cendre froide et les galets enrobés de sel de mer séchés.