Highland Park Celebrating 150 years of RNLI Service at Stromness on Orkney

55.9% alc./vol.
Limited edition of 1867 bottles. Lancée en janvier 2018, disponible à la boutique de la distillerie.

André 88%
Sherry intense, abricots, fruits et raisins secs, chocolat noir et oranges, pelure de raisins mauves, touche de caramel cramé et d’anis, pâte de fruits. La texture est superbe en bouche, le xérès à l’avant-plan et persillé de notes de gingembre. Chocolat noir, raisins mauves séchés, fruits secs, tourbe terreuse chocolatée en retrait. À l’aération, le sherry devient plus pâteux au nez et en bouche. Finale sur le chocolat noir fumé, le sherry épicé et les fruits secs. Un Highland Park conservateur mais qui vise dans le mille.

Patrick 92%
Un beau gros scotch intense, plein de profondeur et de riches saveurs mariées avec succès. Nez: Un beau bouquet de fruits mûrs et de fleurs, avec un peu de chocolat et de caramel. Alléchant. Bouche : Toujours d’intenses fruits mûrs, avec du bois, quelques épices, du chocolat noir et une discrète note fumée. Finale : D’une belle longueur, avec du chocolat noir fumé et de beaux gros fruits mûrs.

Highland Park Dark Origins

46.8% alc./vol.
80% First fill sherry cask (60% first fill european oak + 20% first fill american oak) + 20% refill sherry cask.
 
André 89.5%
Après avoir lu beaucoup de critiques sur cette nouvelle édition, j’étais ambivalent à savoir la nouvelle tangente optée par la distillerie pour leur nouvelle parution. Pour avoir goûté des Highland Park allant jusqu’au HP 45 ans / 1968, je savais d’expérience que l’utilisation plus importante de fût de sherry va très bien à Highland Park, mais les critiques étaient d’un bout à l’autre du spectre à ce qui a trait à ce nouvel opus. Alors voici : Bold et consistant, dattes, café moulu, confiture de cerises, oranges confites, pâte de fruits, chocolat noir. Très différent des éditions habituelles, ce whisky s’approche peut-être plus des HP plus âgés (40 & 45yo et Ambassador casks). Je lui trouve aussi quelques ressemblances avec le Highland Park Harald au niveau des fortes oranges. Bouche : chocolat fourré à l’orange et aux cerises, le fût de sherry est à l’honneur, pas de doutes… Finale de bouche en crescendo d’épices, jumelé d’un tout petit peu de fumée de tourbe. Finale un peu sèche et passablement épicée où le chocolat et le sherry offrent une belle performance. Un beau complément au Highland Park 12 ans, très différent au niveau de la palette aromatique. Je dois avouer que les notes de miel de bruyère et la fumée plus prononcée me manquent un peu mais une présentation sous cet axe démontre une fois de plus les haut standards de qualité du produit. J’espère juste que cette édition ne remplacera pas l’édition phare 12 ans mais sera plutôt ajoutée au portfolio habituel de la distillerie.

Patrick 93%
Pour les amateurs de xérès intense, ce whisky vous fera découvrir une nouvelle dimension de votre vice. Riche et délicieux. Nez : Xérès trèèèèès intense, chêne, chocolat et caramel. Bouche : Xérès, chocolat, caramel à la fleur de sel et quelques épices qui viennent donner une complexité étonnante à ce whisky, à la texture riche et huileuse. Finale : Longue et savoureuse, dominée par le xérès.

Martin 90%
Or cuivré et brunâtre qui se veut à la hauteur de son nom. Caramel brûlé. Nez: Xérès en puissance bardé de sel de mer, marqué aussi d’un petit côté stagnant qui me rappelle certains Bruichladdich. Une belle base astringente pimentée par la richesse d’une juteuse salade de fruits. L’orge ressort en fin de nez. Bouche: Sa douceur n’a d’égal que sa texture riche et huileuse. Le malt grillé y est admirablement bien représenté, suivi de sel, de dattes et de raisins. Finale: Un air marin, différent de celui de Bowmore, et une vieille planche sèche de futaille de sherry. Impression poussiéreuse de craie qui ne fait surface habituellement que dans les vieux vieux sherry casks. Équilibre: Un excellent dram et une belle direction pour HP. Certains vont encore se plaindre que c’est un autre NAS (no age statement), mais il faut bien se faire à l’idée que c’est inéluctablement le chemin qu’emprunte tranquillement l’industrie entière du scotch whisky.

Highland Park Dragon Legend

43.1% alc./vol.

André 86%
Le nez est ferme, la tourbe surprend par sa forte présence, beaucoup de fruits séchés, de saveurs du xérès et des rebuffades des épices; fruits séchés, xérès, tourbe un peu verte, oranges bien mûres, chocolat noir, gingembre et poivre noir. Je dois avouer que l’emrobage des saveurs et l’onctuosité du nez me surprend beaucoup. En bouche, on déchante un peu, les saveurs ont gardé l’intensité qu’elles avaient au nez mais la texture est liquide et un peu diluée, le sherry est intense et généreux, les saveurs d’orange émergent au travers des saveurs de fruits séchés et des notes de tourbe et d’épices musclées. Beaucoup de gingembre et de poivre mais la tourbe est un peu plus amadouée. Légère astringence en finale apportée par les épices asséchant la bouche. Rétro-olfaction de tourbe verte et remontée des épices et du poivre. Bon, pour le prix, le whisky est agréable et les saveurs superbes. Malheureusement, la texture en bouche déçoit beaucoup malgré le taux d’alcool respectable. Avec ses dernières parutions, Highland Park est un peu difficile à suivre. Tente-t-on de redéfinir la ligne directrice de la distillerie, expérimentation sur les no age statement afin de changer le line-up dans un futur pas si lointain? Bref, je cherche autant HP qu’eux même semblent le faire…

Highland Park Drakkar

40% alc./vol.
Chêne espagnol. Exclusivité du marché hors-taxes.

André 82%
Petit fruits sauvages, compote de fruits, caramel, miel, raisins secs, prunes séchées, dattes dans leur jus, touche épicée un peu sèche. Ensemble un peu fade et mal défini. Avec un nom et une présentation telle que celui-ci, je m’attendais à quelque chose de plus costaud, robuste et épicé. La bouche est sèche et dépouillée, passablement plus épicée que le nez, mais noyée dans le caramel brûlé et légèrement fumé ainsi que les fruits séchés, les cerises noires et les oranges. La finale est épicée à saveur de cannelle et puissante pour un whisky de 40%, la texture est plutôt diluée et aurait mérité un 3 à 6% d’alcool de plus afin de le pimper un peu, un peu trop influencée par les notes astringentes du bois de chêne mais aussi une présentation ordonnée mais plutôt facile des saveurs.

Patrick 86%
Nez: Fruité, mûres et un bouquet de fleurs. Bouche: Léger, herbeux, pointe de fruits et un peu d’épices et de sucre. Finale: Un peu courte et salée. Balance: Bien balancé, mais trop dilué! Facile a boire. Excellent rapport qualité/prix. A essayer avec du fudge au chocolat.

Highland Park Einar

40% alc./vol.

André 86.5%
Ok… Soit les dieux de la Valhalla avaient eu une soirée trop bien arrosée la veille ou une nuit torride avec une coupelle de Déesses Freya, mais la gang de la Valhalla Collection sont plutôt calmes au nez de ce whisky… Au nez, on reconnait immédiatement les flaveurs de Highland Park, ce miel de bruyère, ce mélange d’épices douces et dosées, principalement la cannelle, le chocolat fourré à la vanille saupoudré d’une douce essence de fumée poivrée des Orcades. En bouche, le whisky surprend un peu, je dois avouer que je ne m’attendais pas à une bouche si musclée. La tourbe est plus présente et le sel de mer frappe pas mal en fond de bouche. L’évolution du miel et de la vanille est intéressante et apporte une dimension plus feutrée au whisky, cela ressemble presque à du beurre ou du jus d’amandes pressés, du lait aux amandes peut-être. La bouche pourrait rappeler certains embouteillages de Balvenie, ce côté céréales de miel et noix, assaisonnée de vanille en poudre. Finale plus fruitée, se rapprochant des saveurs découlant des fût de sherry, le gâteau aux fruits, le chocolat, le miel et les noix et toujours cette vanille omniprésente. Sans être le whisky qui réinvente Highland Park, il ne déroge pas à la ligne directrice de la distillerie. Sa force réside au niveau de son qualité-prix car pour environ 60$ pour un litre, il sera difficile de trouver mieux. Par contre, on ne pourra le qualifier de whisky original et on regrettera amèrement la dilution trop généreuse à 40%… Embouteillé à 46 ou 48%, ce whisky aurait définitivement pu être une bombe.

Highland Park Full Volume

47.2% alc./vol.
Distillé en 1999, embouteillé en 2017. Highland Park Full Volume est un whisky riche et ample, aux arômes mûrs. Issu d’un mélange provenant de l’assemblage de 481 barils First Fill Bourbon Barels (200 litres et 250 litres hogsheads), ce single malt a été distillé en 1999 et mis en bouteille en 2017 au degré de 47.2%. Il s’agit d’une édition limitée. Full Volume est à la fois une référence au monde de la musique et au fait que la totalité du vieillissement prenne place en fûts de bourbon. Ce type de fût ne représente que 2% des barriques qui reposent dans les caves de Highland Park.

André 87.5%
Comparatif immédiat avec l’édition Ice, qui tranchait chirurgicalement d’avec les éditions régulières, cette édition est plus ronde et amoureuse, plus équilibrée aussi. Le nez développe rapidement des notes d’agrumes, citrons, d’ananas, de vanille et de miel, axé aussi sur les grains de céréales, c’est un peu dépourvu au niveau éventail des arômes mais ça a l’orgueil de superbement bien présenter, de façon définie, les saveurs proposées. Ensemble fruité et onctueux. Encore une fois, l’influence et la chaleur des fûts de xérès me manque un peu. En bouche, l’arc-en-ciel de saveurs fruitées s’étends encore plus; mangue, papaye, bananes, ananas, pommes vertes, melon au miel, agrumes et fruits tropicaux, le tout coiffé d’une bonne rasade de vanille et de miel. Ces saveurs exposent bien les effets du bourbon cask. Quelques notes tannique et sèches provenant du chêne en finale de bouche, notes de poivre également et une fumée de tourbe très en retrait. Je suis un peu perdu dans ce dédale de saveurs inusuelles provenant de cette distillerie mais j’avoues que cette présentation est très intéressante en plus d’être tout à fait singulière. Encore faut-il partir avec l’esprit ouvert et se laisser entrainer dans des sentiers peu fréquentés côté saveurs si l’on a en tête la palette habituelle de la distillerie. Une belle surprise, avec tout de même une petite tristesse du rendez-vous manqué avec le fût de xérès.

Patrick 91%
Wow, j’avais mes craintes, mais je suis super agréablement surpris! C’est Highland Park comme je l’aime, mais différent. Cool. Nez : Succulent parfum sucré, avec de la mangue, de l’ananas, les épices du chêne et une pointe de fumée de tourbe. Bouche : Épices du chêne brûlé, fumée de tourbe présentant une intensité que le nez ne permettait pas de soupçonner. Le tout est complété par de savoureuses agrumes, des fruits exotiques et une touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.

Martin 90.5%
Nez: Classique HP, avec quelques notes tropicales ajoutées. Orge, chêne et légère tourbe. Sucre doré, miel et épices. Bouche: Épices à l’avant-plan, chêne en force, bruyère et orge, toujours sur des touches tropicales comme ananas et mangue. Le rideau de fruits finit par se lever pour nous livrer un léger voile de tourbe séchée. Finale: Chaude et pleine de tourbe classique orcadienne. Mangue, bois et miel. Vague épicée de caraïbes. Équilibre: Un HP qui surprend de par sa fraicheur, autant au niveau du goût que de sa composition. La preuve que HP tente toujours de se questionner et de se réinventer. Full Volume? On n’accepterait pas que ce soit moins fort!

Highland Park Harald

40% alc./vol.
La distillerie des Orcades lance une gamme de whiskies en hommage à ses ancêtres guerriers viking. Svein, Einar, Harald sont les trois premières références de la nouvelle gamme lancée par Highland Park dans le réseau duty free. Trois autres embouteillages – Sigurd, Ragnvald et Thorfinn – suivront avant la fin de l’année 2013. Ces single malts, sans mention d’âge, sont des assemblages d’eaux-de-vie vieillies en fût de bourbon et de xérès, ces dernières en quantité plus ou moins importante et de comptes d’âge qui vont aller en augmentant.

Einar , comte des Orcades à partir de 1014, ses expéditions aventureuses et lointaines sont légendaires. Tout autant que sa hache, symbolisée dans le logo Highland Park. Svein, principal chef viking, ses exploits sont la trame de la saga Orkneyinga, récit légendaire qui narre l’histoire des Orcades.

Harald, figure centrale de l’histoire viking. Roi de Norvège, il fut un formidable chef de guerre au 9e siècle.

André 83%
Sherry, raisins secs et orange, vanille épicée. Mélange très agréable que je n’aurais pas associé à un Highland Park au départ. La bouche est plus ronde et sucrée que d’habitude, les oranges sanguines et le sherry poursuivent leur lancée, une pointe de sel en addition. La texture est légèrement liquoreuse, saveurs de gâteau à l’orange nappé de vanille peut-être. J’aurais aimé un taux d’alcool de 43% mais celui-ci s’accorde très bien avec les flaveurs livrées ici. L’influence du fût de sherry gagnera en importance plus le whisky respirera. Il y a aussi en arrière-plan un petit floral quelconque que je n’arrive pas à identifier. Les épices sont aussi plus actives en finale. Je m’attendais à une déception mais je ne suis pas ébloui pour autant.

Patrick 78%
La première impression est géniale, mais après quelques instants, une sensation désagréable fait son apparition et vient tout gâcher. Too bad. Nez : Épices du chêne et touche de bruyères et de xérès. Bouche : Bruyères, orge et chêne. Pointe subtile de xérès, mais aussi une fausse note désagréable que j’ai de la difficulté (et un manque d’intérêt) à identifier. Finale : Courte et bizarre.

Martin 84.5%
Bel ambre à peine dilué. Nez: Sherry juteux et bois de chêne. Le bruyère et le miel typiques de HP sont toujours là, accompagnés de raisins, de baies diverses et de gingembre. Léger manque de puissance ou d’affirmation. Bouche: Plus de corps que son cousin Svein. Vanille, miel et limette se mêlent au xérès et au chêne qui forment la fondation de ce malt. Fruits rouges avec un peu d’orge fumé et de poivre. Très agréable quoiqu’un brin simpliste. Finale: Peu longue et peu épicée. L’astringence du sherry perdure sur un doux nuage fumé. Pas mauvais, mais gagnerait à être plus complexe. Équilibre: Un très bon single malt, mais vraiment quelconque pour un HP. On aime bien son petit côté sherry et on reconnaît bien le caractère de la distillerie, mais malheureusement les attentes étaient trop élevées. Reste caché derrière ton bouclier, Harald.

Highland Park Ice 17 ans

53.9% alc./vol.
30,000 bouteilles

André 82%
Vous connaissez mon amour pour Highland Park, alors ça n’a pas été facile de reviewer ce whisky après avoir lu les notes de Patrick. Faut croire que l’équipe de marketing travaille plus fort que les master blender chez Highland Park ces temps-ci. Quelle présentation, mais quel prix exorbitant, pour une édition ‘’limitée’’ de 30000 bouteilles. On a la notion du mot limitée pas mal large dans le cas présent. Au nez, l’ananas, la vanille, d’abondantes notes d’agrumes et de morceaux de pommes vertes. C’est intéressant de voir les saveurs de tourbe se mélanger avec les fruits tropicaux plutôt que les habituelles notes de sherry. La texture en bouche est soyeuse en approche puis se mute en vague épicée avec des notes de gingembre et de poivre, la sensation en bouche est franche avec ses saveurs sèches tirées du bois de chêne, un changement de cap qui déboussole un peu l’expérience de dégustation. La finale est poivrée, sèche et astringente malgré les saveurs de vanille crémeuse et de salade de fruits exotiques. À l’image de sa présentation, je trouve ce Highland Park froid et chirurgical, tout le contraire de ce que j’aime des éditions régulières de cette distillerie. J’vais passer mon tour sur l’achat.

Patrick 84%
J’avais peur qu’il ne s’agisse que d’un « trip » marketing, mais c’est réellement un bon whisky. Mais bon, à moins d’utiliser la bouteille vide comme bibelot pour compléter votre décoration aux couleurs de la Floride, le prix est ridiculement trop élevé. A boycotter, par principe. Nez : Parfum appétissant et frais : Ananas et sorbet à la mangue. Le tout est complété par une touche de fumée et de gingembre. Bouche : Fumée de tourbe tempérée par la vanille, des fleurs, des épices et une touche de bois. Finale : Longue et savoureuse. Des épices, de la fumée et du bois brûlé.

Martin 84%
Jaune neutre et classique. Nez: Orge et fleurs. Bruyère à peine présent. Vanille, bois et épices. Le caractère auquel on s’attend est inexistant. Un peu austère et aseptisé. Bouche: Fruits rouges et miel, vanille et épices. On aime bien le cask strength, mais c’est un de ses seuls attraits. Finale: Longue et épicée, sur des touches de menthe et de bois. Équilibre: Highland Park produit un malt qui se prête parfois difficilement à une maturation exclusive en fûts de bourbon. Le prix prohibitif de cette expression n’aide définitivement pas les choses.

Highland Park Ingvar Cask Strength

60.5% alc./vol.
Special Edition for Taiwan

André 91.5%
Étonnant et singulier… Nez d’ananas et de vanille, d’oranges et de tourbe saupoudrée de poivre noir moulu. Définitivement déboussolant pour un Highland Park, spécialement le mélange de tourbe, de poivre et d’épices. La bouche est puissante, supportée par le taux d’alcool, on a l’impression que le poivre explose littéralement en bouche. Heureusement, une fois la tempête poivrée et épicée passée, on assiste au développement des notes d’agrumes et d’oranges qui seront à leur tour masquées par la tourbe étonnamment puissante. Pendant ce temps, le nez s’est passablement arrondi et la vanille féminise le tout gracieusement. La finale est longue mais sans surprise, le poivre et la tourbe sont omniprésents, quelques notes de terre mouillée encore, nuancées par des salves de vanille et d’agrumes. Intéressant de voir un Highland Park version Cask Strength. La douceur et le moelleux du miel et du chocolat me manquent un peu mais le taux d’alcool et la présentation singulière apportent définitivement une autre facette méconnue à cette distillerie fétiche. Une édition telle que celle-ci trouverait facilement sa place dans le portfolio régulier de la distillerie.

Patrick 92%
Highland Park comme on l’aime, intense, fumé, fruité et savoureux à souhait! Il nous fait se demander à quand une édition régulière à force du fût (cask strength) de cette distillerie – et ce, à prix raisonnable, évidemment? En espérant qu’ils se souviennent qu’ils doivent leur réputation actuelle à leurs fans, pas à leur comptables : Sauront-ils se souvenir de ce que signifie le concept de « prix raisonnable? J’en doute! Nez : Aaaaah, le parfum inimitable d’un Highland Park cask strength vieilli dans des fûts de xérès. Bref, en plus des traditionnelles notes de miel, de fumée, d’agrumes et d’épices, on y retrouve aussi des notes d’ananas et des pommes rouges. Bouche : Wow! Fumée, épices, caramel, miel et une bonne dose de fruits mûrs. C’est bon, c’est complexe, c’est intense et c’est présenté sur une belle texture huileuse quasi-parfaite. Finale : Longue, poivrée et fumée.

Martin 91%
Ambre doré franc et racé. Nez: Orge et bruyère forment le fer de lance du nez, tel qu’attendu. On sent le build-up des épices et de l’alcool tel un Rasengan. Miel, terre et vanille. Bouche: Riche et onctueux, miel et poires, orange sanguine, cassonade, caramel et raisins. Le feu roulant des épices se laisse désirer. Finale: Cuir, chêne et épices. Un sentiment de bien-être nous envahit. Équilibre: Un Highland Park cask strength, ça court pas les rues. D’une douceur déconcertante en bouche, c’est une expérience épique.

Highland Park Keystone Serie: Part Five – Hillhead

46% alc./vol.
Édition limitée de 1200 bouteilles lancée en 2018 et représente l’harmonisation des types de fûts dans le processus de création du whisky. Fruits de mélange de 3 types de fûts: European oak sherry, American oak sherry et American oak bourbon casks.

André 83%
Un côté de frais et maritime de HP. Salade de fruits tropicaux, tarte au citron et crème fouettée à la vanille, ananas, sirop de poires, miel, coconut en flocons séchés au four. Un party festif sur les plages du sud. La bouche est un peu fade côté texture, mais livre les mêmes saveurs de fruits tropicaux du nez, la fumée de tourbe lointaine en bonus. Beaucoup plus d’influences du bourbon cask que du sherry cask. Courte finale, sucrée et fraiche, ananas, poires et citrons nappés de crème vanille.

Patrick 86%
Un très bon whisky, dont j’ai apprécié chaque goutte, mais malheureusement, la finale un peu décevante lui a fait perdre quelques points. Je crois que ce whisky aurait pu être excellent s’il avait été embouteillé à au moins 50%… Nez: Un beau parfum frais et subtilement maritime et boisé, avec la note florale qu’on attend d’Highland Park et un peu de vanille et de la noix de coco séchée. Bouche : Un beau mélange de fruits tropicaux bien mûrs, de fumée de tourbe et de bruyère. Le xérès enveloppe agréablement la langue, en apportant avec lui de chaleureuses épices. Finale : Un peu plus courte que ce que j’aurais souhaité, avec du xérès et du bois brûlé.