Highland Park 30 ans

48.1% alc./vol.

André
Le nez révèle le miel venant du bruyère et la vanille influencée par le fût de chêne. En bouche, ces mêmes arômes se montrent plus présents et éclipsent le taux d’alcool. Finale soyeuse & douce de longueur moyenne. à mon avis, les nouveaux « release » de HP ont perdus quelque chose que j’aimais vraiment beaucoup dans les anciennes versions et que je retrouves plus ici. Il faudra « malheureusement » y regoûter encore et encore afin de trouver quoi au juste…lol !

Patrick 83%
Nez désagréable d’œufs pourris qui ne donne pas envie d’aller plus loin. Nettement meilleur au goût, avec une saveur d’huile à cuisson, des fruits et une touche épicée en finale. Très bon au goût, mais le nez lui fait perdre de nombreux points. Deuxième dégustation: 89% Nez: Très sucré, cerise, fruits mûrs, un peu de vanille. Bouche: Zeste d’orange, chêne, chocolat noir. Finale: Chocolat noir, épices. Balance: Si riche, si complexe. Note: Avec du chocolat zesté d’orange, je lui donnerais presque 100%!!!

RV 88%
Chocolat noir, ébène mais aussi chêne; pour sûr, il m’est très boisé, et un peu mielleux. L’arrivée est sweet and sour, et on dirait que l’alcool se fait davantage sentir que dans le 25YO. Finale de chocolat proportionnellement longue à l’âge, mais pas encore suffisamment. L’aftertaste fumé est aussi plus présent que le 25YO. Peut-être que la réduction a 48.1% d’alcool a été moins dommageable que pour le 25YO, et malgré la différence de prix je préfère de loin le 30YO. Par contre, un whisky qui à l’aveugle m’a déçu mais n’est quand même pas mauvais, seulement un peu ennuyant.

Highland Park 30 ans Embouteillage 2007

48.1% alc./vol.

André 91%
Bois de cerisier, pommes, oranges, miel, abricots et poires, raisins secs, gâteau aux fruits, compote de fruits rouges. Légère sensation de jus en poudre aux cerises. La bouche est souple et texturée, grasse. Belles notes de cerises, la tourbe n’est pas à l’avant-plan, miel et oranges, raisins secs, chocolat assaisonné de poivre et d’épices frivoles, réglisse rouge et anis, cannelle. Finale épicée et tannique, sur la pelure de pommes, les raisins secs et les cerises. Bonne rétro-olfaction de fumée de tourbe poivrée, mielleuse et maritime.

Highland Park 33 ans Ambassador Cask #1

44.8% alc./vol.
Single Cask distillé en 1974, fût #9035, bouteille #1 of 372. Cadeau de Marc Laverdière, Brand Ambassador Canadien de Highland Park.

André 93%
Cerises aux cube, oranges, cerises marasquin enveloppées dans du chocolat noir, se transformant par la suite sur des notes de bourbon fumé et d’amandes rôties. Le nez, la bouche et la finale sont en parfaite harmonie et se complètent superbement mais par contre l’expérience demeure assez définie et sans réelle surprise. Un single malt à savourer lentement en fin de soirée afin de terminer la journée en douceur. Sans brusquerie et très raffiné.

Patrick 94%
Nez marqué par le bourbon. Cerises marasquin. Très fruité au goût et extrêmement riche. Poivré. Finale légèrement vanillée. Une profondeur incomparable. Ne serait-ce de la rareté de celui-ci, il deviendrait mon dram régulier au coin du feu.

Highland Park 39 ans Ambassador Cask #4

56.1% alc./vol.
Distillé en 1979 et embouteillé en 2008, fût #413, 160 bouteilles.

André 92%
Fortes notes de sherry encore une fois, jus de cerises, semblable à celles goûtées dans l’Ambassador Cask #3, prunes, fruits secs, légère fumée. Arrivée douce puis l’alcool clame sa puissance avant l’arrivée des saveurs de gâteau aux fruits et la réapparition des cerises. Finale relativement sèche avec une belle texture aidant à soutenir le tout. Encore une fois, de goûter des Highland Park si « sherried », prouve qu’il y aura toujours moyen de découvrir de nouvelles facettes à son single malt préféré.

Highland Park 40 ans

48.3% alc./vol.

André 91%
Comme le disait Marc Laverdière, ambassadeur de HP au lancement:  » Il faut une certaine dose de courage afin de décider de ne pas embouteiller un malt à 25 ans, à 30 ans et attendre jusqu’à 40 ans afin de pouvoir en tirer ce qu’il a de mieux à nous livrer. » Juste pour l’expérience, de boire un single malt qui a été mis en vieillissement l’année de votre naissance, c’est quelque chose. Première impression: le nez est très sherry, mais wow tellement balancé finement qu’il vous enveloppe merveilleusement les narines. Suivent ensuite les vagues d’épices, de fruits et de chocolat noir. Finale légèrement tourbé et fumée, longue et très « sexy ».

Patrick 92%
Nez: Velours, surprenant, légère fumée… Sucre (miel??), réglisse, bruyère. Au goût, la sensation sous la langue est difficilement descriptible, car unique! La réglisse est toujours présente, le tout est arrondi par une vanille très subtile, avec en arrière-plan un champs de bruyère qui nous donne l’impression de se retrouver en Écosse… Bref, si vous voulez visiter l’Écosse, que vous en avez les moyens mais pas le temps, ce whisky est pour vous!!! En après-goût, ce whisky vaut 1 an de séances chez le psychologue: il vous laissera songeur et contemplatif, mais avec un petit sourire de satisfaction en prime! En résumé, si vous pouvez vous le permettre, vous ne le regretterez pas: ce whisky n’est pas uniquement cher parce qu’il est rare, mais aussi car il a très bon goût. Deuxième dégustation: 93% Nez: Huileux, cuit, fruits mûrs, raisins secs, très riche. bouche: Chêne, fruits mûrs, vanille chauffée, caramel. Finale: Chaleureuse, langoureuse. Balance: Si profond, si intense, un whisky langoureux!

Martin 95%
Hostie j’ai même pas mis encore le nez dedans et je veux donc bien adorer ça. Please HP ne me déçois pas… Oh boy, doux avec bruyère fumé, sherry muet, orge, vanille et fruits. Miel velouté et planche de chêne sec. On est pas loin du paradis ici. Bouche: Raisins et bruyère, orge et vanille, xérès et cuir. Subtile tourbe, douceur et personnalité d’un grans scotch. Tourbe gênée et beau bois sec. À peine poivré. Tout de joue dans l’intuition et le raffinement. Finale: Sèche, chaude, d’une durée appropriée. Notes de chêne et de cuir, de tourbe et d’orange, de raisins secs et d’herbe séchée. Équilibre: Ça c’est un vieux scotch. D’une complexité et d’un équilibre sans égal. De goûter à un nectar pareil, c’est d’être vachement privilégié.

RV 90%
Velours très texturé, à l’image de la surface d’un champs de trèfles vallonné, avec fumée mielleuse douce – sans être trop subtile, mais un bruyère qui l’est de son côte. Explosion sur les lèvres, suivi d’un sucre picotant d’alcool qui ne veut quitter le dessous de la langue. En finale un vieux poltergeist pas gêné de faire sentir sa présence. Je n’abandonnerais pas le Lagavulin pour le reste de ma vie en échange d’une demi-douzaine de bouteilles du HP 40, mais je regarderais jalousement quiconque en aurait dans son verre, en échafaudant un plan machiavélique pour faire diversion afin de lui voler le sien.

Highland Park 46 ans 1968 • Cask Sample from Distillery Warehouse

40.1% alc./vol.

André 92%
Je gardais cet échantillon depuis quelques années déjà et j’ai eu cette semaine une bien mauvaise nouvelle reliée à un ami qui m’est très cher. J’avais besoin d’un whisky qui me soulèverais l’âme et qui serait un éloge à la vie. Alors j’ai opté pour ce sample précieusement gardé (trop) longtemps recueilli dans le warehouse de la distillerie. Ma ‘’tour guide’’ avait fermé les yeux sur l’échantillon de 50ml qu’on a bien voulu me remplir en plus de mon dram de tournée. Purée de bananes, tranches d’ananas dans leur jus, miel de bruyère, salade de fruits, oranges, dans une brume diaphane de tourbe légèrement salée. La finesse à l’état pur. La tourbe est plus frivole en bouche et est mariée de cacao et de chocolat au lait fumé. Encore ces saveurs de salade de fruits, d’agrumes agrémentés de sirop de poires et de miel, de petits fruits rouges, d’oranges et d’une touche de citron. La bouche est un peu molle au niveau structural mais les saveurs sont solidement bonnes et bien agencées. Retour discret sur la fumée mielleuse en finale avec un rétro-olfaction de sel de mer craintif. Slainte!

Highland Park Ambassador’s Choice 10 ans

46% alc./vol.
Édition destinée au départ pour le marché Suédois et spécialement sélectionnée par l’ambassadeur Danois Martin Markvardsen, cet opus de la distillerie est une combinaison de 70% de American oak bourbon barrels et de 30% oloroso sherry casks.

André 85%
Nez de fumée de tourbe mielleuse bien prononcée, de caramel et de vanille, motte d’herbe verte et de terre mouillée. Nez définitivement dans la ligne de la distillerie avec ses saveurs de miel typique. La bouche surprend un peu de par sa force inattendue et surtout par la sécheresse de sa finale fortement influencée par le chêne. Belle présence de miel et d’oranges, grains de céréales concassées, tourbe et terre mouillée, un peu herbeux aussi et la finale de bouche est épicée et poivrée et tracera la ligne directrice de la finale un peu courte. L’équilibre de l’ensemble est bien sauf en finale de bouche ou le whisky est trop dominé par le bois de chêne. Cela se traduit par des forte notes poivrées, sèches et épicées avec une rétro-olfaction astringente sur le bois sec. Une édition définitivement supérieure au 10 ans régulier de la distillerie mais qui n’a aussi certainement pas la prestance et l’équilibre divin du 12 ans. Mais tout de même une belle pièce de collection à ajouter à son tableau de chasse.

Patrick 86%
Un très bon whisky nous rappelant qu’Highland Park est une distillerie dans une classe à part. Complexe et punché, ça se boit bien en toutes occasions. Nez : Beau mélange de fumée, de fleurs et de miel, avec quelques petits fruits subtils. Un Highland Park très typique, au point qu’à l’aveugle, il est facile de deviner d’où vient ce scotch. Bouche : Belle fumée de tourbe épicée, avec aussi du chêne, du miel, et des notes d’orange. Savoureux et présente une belle texture huileuse. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et épicée.

Martin 85%
Beau Highland Park doré, avec une touche de xérès rosé. Nez: Tourbe herbeuse et bruyère à la HP, bardée de raisins. de cuir et de xérès. Miel et terre humide. Bouche: Miel sucré, raisins et bois sec. Un peu de cuir et de tourbe. Les épices viennent faire le party vers la fin. Finale: Relativement longue, elle nous tient avec de fortes notes d’épices et de vanille. Le sherry devient ici un peu plus ranci malheureusement. Équilibre: Belle rondeur, comme la plupart des HP, mais sa finale vient nous décevoir un peu trop à mon avis.

Highland Park Cask Strength Batch 4

64.3% alc./vol.

Patrick 91%
Au premier essai, je l’ai trouvé plutôt intense, mais en prenant mon temps, j’ai découvert un superbe scotch complexe et bien équilibré. Meilleur de gorgée en gorgée, ce qui peut être un problème considérant la force de l’alcool, surtout le lendemain matin! Nez: Un superbe parfum, avec un beau bouquet de fleurs fumées et mielleuses. Alléchant. Bouche: Porté par une délicieuse texture huileuse, j’y retrouve du chêne épicé, des fleurs, du miel, de la fumée de tourbe et même une discrète touche de petits fruits mûrs. Finale: D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Highland Park Cask Strength Release #1

63.3% alc./vol.
Highland Park Cask Strength Release n ° 1 est vieilli principalement dans des fûts de chêne américain ex-sherry qui ont été sélectionnés à la main par le maître whisky maker de Highland Park, Gordon Motion et mis en bouteille sans déclaration d’âge à 63.3% ABV.

André 88%
Crème brûlée et grosse vanille prédominente, miel floral, cosses d’oranges, bois de chêne séché et une trace de fumée de tourbe discrète. À l’aération, notes de sorbet au citron et à la mangue. Belle texture huileuse et onctueuse en bouche. La tourbe est plus terreuse et agricole en bouche et enrobe les notes fruitées d’abricots, de sirop de salade de fruits, oranges, poires au miel, assaisonné d’une pincée de gingembre et de poivre. Si le nez me laissait plutôt indifférent, la bouche est succulente, tant par sa texture que par l’amalgame de saveurs présenté. Longue finale portée par l’alcool, sur les notes d’oranges, de miel et une touche de sel de mer.

Patrick 84%
Un bon Highland Park… Mais j’ai l’impression de ne rien goûter d’autre que l’alcool. Et la note de légumes bouillis au nez ne m’a pas vraiment excité. Nez: Parfum de fruits exotiques bien mûrs, des agrumes, une touche de fumée discrète avec une touche de légumes bouillis. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, de la délicieuse fumée de tourbe (mais pas trop intense), des épices, une goutte de miel, une note florale, du sel, du gingembre, de la salade de fruits et du poivre. Finale : D’une longueur moyenne, avec des agrumes, des fruits tropicaux et du sel.

Highland Park Cask Strength Release #2

63.9% alc./vol.

André 86%
Sherry en avant-plan et ananas mielleux en background. Sensation vieillotte avec un twist de fumée. Sherry, poires, ananas, miel, oranges, fumée lointaine. La bouche est ferme, musclée par l’alcool. Notes d’ananas flambés, sirop de poires, vieux chai et terreau humide, fruits secs, fumée beaucoup plus persistante nappée d’un manteau de caramel chaud. Personnellement, je trouve le sherry pas mal plus discret en bouche qu’au nez. Celui-ci reprendra des forces en finale de bouche et s’accompagne d’une bonne rasade de poivre et de flocons de chili.

Patrick 83%
Une discrète note de légumes bouillis au nez fait malheureusement en sorte que je ne trouve pas ce whisky très sexy. C’est très bon une fois en bouche, mais s’il me faut me boucher le nez pour y goûter, non merci. Nez: Suffisamment semblable au parfum du release No.1 pour que je me sente à l’aise d’en faire (presque) ici un copier-coller : Parfum de fruits exotiques bien mûrs, des agrumes, une touche de fumée (pas si) discrète avec une touche de légumes bouillis. Bouche : Porté par une belle texture huileuse, avec une belle fumée de tourbe, du sel de mer, des fleurs, du poivre et du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, fumée, salée et boisée.