Highland Park 21 ans 1990

40% alc./vol.

André 88%
Murray écrivait lavande et je crois qu’il est sur la coche. Le miel habituel est toujours bien présent, mélangé de fin salé maritime et de chocolat. J’adore la quiétude des Highland Park, ce whisky me rejoint à tous les niveaux. La bouche est légèrement aiguisée, le taux d’alcool semble plus fort, la lavande est en avant plan, assèche un peu la bouche avant l’arrivée du miel apaisant jumelé de chocolat fleur de sel, caramel. La balance est exacte, le déroulement et la séquence des saveurs sont bien orchestrés. Avec le temps les arômes de miel et de caramel sont omniprésents. La finale est douce et mielleuse, amalgame de toffee et de caramel et dans la ligne directrice de la distillerie.

Patrick 89%
Highland Park comme on l’aime, complexe, savoureux et d’un équilibre sublime. Dommage qu’on l’ait autant dilué, car la finale se retrouve noyée par toute cette eau. Nez: Fumée de tourbe florale et herbeuse, avec de belles pointes d’agrumes, de sel et quelques épices. Bouche : Toujours la fumée de tourbe florale, de lavande en fait, à laquelle s’ajoute des notes de citrons et d’oranges. Le tout se combine parfaitement avec les épices du chêne et un miel plutôt subtil. Finale: Épicée et fumée, mais un peu trop courte à cause du taux d’alcool de radin.

Highland Park 21 ans Bicentenary 1977

43% alc./vol.

André 89%
Cerises, fruits puis menthe verte. Plus alcoolisé en bouche que l’on aurait pensé. Finale fumée, une volute de tourbe peut-être. On le laisse respirer et le chocolat noir se pointe le nez le tout accompagné d’une belle odeur de portwood en finale.

RV 86.5%
Désagréable dès qu’il est versé mais c’est vite oublié lorsqu’il est remplacé par la queue de citrouille. Les nuances d’orge brûlée sont très bien définies, sans grande variété mais très agréable. Finale feuillue sucré de bruyère. Inoffensive, fait la job, bien conçue et sympathique, mais à ce prix, on s’attendrait à beaucoup beaucoup plus. Un peu comme le Arran Robert Burns, ce n’est pas parce que c’est une édition spéciale un peu rare qu’il est mieux que la version standard originale.

Patrick 89%
Menthe verte et agréable, tempérée par un léger malt. Au goût, menthe brûlée, feuillu épicé, léger sucré, le tout nous rappelant un mohito shooté à la testostérone. La finale est marquée par le bruyère fumé mais peu trop courte. Une bête vraiment intéressante. S’est méritée 2 points de plus car j’ai été surpris par l’ampleur de mon désespoir lorsque j’ai constaté que je venais d’en boire la dernière goutte.

Highland Park 21 ans Vintage 1991

40% alc./vol.
 
André 90%
Approche sur les oranges et les épices du gâteau aux fruits, frais, vanille nappé de miel, fine fumée de tourbe très douce en background. Les oranges s’arrondissent de plus en plus avec le temps et migrent vers de douces notes d’agrume. Le miel et la fine tourbe poursuivent en bouche, tandis qu’en milieu de bouche les épices sont plus fébriles, ce que le nez ne laissait pas présager (clou de girofle) et d’un léger film sec et astringent que les notes de fruits (sherry) tentent de balancer. La texture est un peu liquide, huileuse, très douce, les années passées dans le fût ont bien fait leur travail côté textural. Finale dans un maelstrom de miel épicé et de sherry, un peu sec en finale de bouche mais l’équilibre est étonnant. Encore une fois, la ligne directrice est respectée, les saveurs sont au rendez-vous.

Patrick 83%
Encore un whisky gaspillé par un trop grande dilution. Dommage : L’arrivée en bouche est géniale, mais la finale est fantomatique. Nez : Assez léger. Copeaux de chêne, caramel. Bouche : Xérès, bruyères, chêne, toffee et épices. Très bon, amis la texture en bouche manque définitivement d’intensité et de relief. Finale : Courte, marquée par les épices du chêne.

Martin 89%
Doré et orangé quoique semi-translucide. Nez: Belle subtilité et complexité qui nous surprend. Fruits rouges et bruyère, gâteau aux fruits des fêtes. Agrumes et infime fumée tourbée. Ultra-doux et gorgé d’arômes à la fois. Bouche: Miel et orge suivis de quelques belles épices. Orange, raisins et xérès. Poids raisonnable en bouche, surtout pour un 40% d’alcool. Finale: Courte mais bien balancée. La fumée et le sherry s’entendent à merveille avec le miel et les fleurs. Équilibre: L’ensemble crie Highland Park. Pas la palme d’or de tous les whiskies, mais à toutes les étapes il a le mérite d’être à la hauteur des attentes qu’il a lui-même placées.

Highland Park 25 ans

45.7% alc./vol.

André 94%
Après les dernières versions parfois erratiques, de revenir à l’essence même de cette distillerie est apaisant et rassurant. Ces éditions font partie de mes ‘’whisky étalons’’, celles qui servent à mesurer toutes les autres. On a droit ici à une palette aromatique incomparable, une texture divine, un équilibre qui fait rougir d’envie bien des congénères. Le nez apporte une foule d’images en tête; miel de bruyère, douce fumée de tourbe s’échappant des pagodes de la distillerie, vents parfois brusques, parfois calmes de la mer du nord, une partie de sherry, une partie de miel et de vanille apportée par l’utilisation des différents types de fûts. Ce whisky est ce qu’il est, sa provenance et l’exactitude, la (presque) perfection s’il en est une. Douce texture en bouche, la compote de cerises, chocolat noir, oranges, une touche de fumée en retrait, extrait de vanille, miel chaud tout juste sorti de la ruche, une pointe de sel, de poivre et d’épices bien discrète. Belle finale, bien longue, poivrée et à saveur de gingembre, cerises noires et miel. J’adore et cette dégustation est un doux moment de réconciliation avec cette vieille amie.

Patrick 94%
Highland Park au sommet: Tout ce qui fait la particularité de cette distillerie s’y retrouve, et avec une intensité et une balance superbement réussie. J’aime. J’adore. Je capote. Nez : Fumée légèrement tourbé et mielleuse avec un beau bouquet de fleurs, une touche de chocolat blanc et du chêne séché. Bouche : Wow, un superbe whisky présentant un mélange d’épices, de chêne, de fumée de tourbe, de fleurs et de miel délicieusement sucré. Finale : D’une belle longueur, épicée, sucrée, florale, fumée, impressionnante.

Highland Park 25 ans – Embouteillage 2004

50.7% alc./vol.
Embouteillé en 2004

Patrick 93%
Un whisky magistral, qui démontre ce que cette exceptionnelle distillerie fait de mieux, ce qui n’est pas peu dire. Spectaculaire. Nez : Oh, ça, c’est du Highland Park! L’incomparable parfum floral et légèrement fumé de la distillerie des Orcades, avec de beaux fruits des champs bien sucrés. Bouche : Oh que c’est bon ça! De la fumée, des fleurs, du chêne épicé, un peu de xérès, du caramel… Miam ! Le tout est porté par une délicieuse texture. Finale: D’une belle longueur, épicée, florale, sucrée et fumée.

Martin 93%
Nez: Doux parfum de bruyère et de timide boucane. Céréales, fruits rouges et chêne. Mielleux, tout en subtilité. Bouche: Miel, cuir, bruyère et épices. Solide solide solide. Explosion de saveurs. Finale: Bien relevée, elle nous soutient sur des notes de cuir, de bois et de miel. Équilibre: Un grand embouteillage, quand on peut se le payer. Occasions non-spéciales s’abstenir.

Highland Park 25 ans – Embouteillage 2006

48.1% alc./vol.

André 93%
Malt chocolaté (lait au chocolat) miel de bruyère, sherry finement épicé et poussiéreux, cerises, melon au miel, fumée discrète. Divine texture en bouche, huileuse et soyeuse. La fumée de tourbe est passablement plus affichée, le sherry est bien dosé et agréablement épicé, équilibré par les notes de miel de bruyère et de chocolat au lait fondu. Cerises, chocolat, miel, fumée discrète, rhubarbe et fraises, cire d’abeille pour les vieux meubles, gâteau aux fruits. Finale maritime salée, noisettes, cerises trempées dans le chocolat, oranges, miel de bruyère, bois de chêne épicé et un nuage diaphane de fumée de tourbe florale.

Highland Park 25 ans (ancien embouteillage)

57.8% alc./vol.

André 91.5%
Wow, comment un malt peut être si doux au goût avec tant d’alcool ?! Honeycomb, miel, l’alcool aide. Un peu de chocolat amer en finale. Simplement “speechless”… Le meilleur HP dans mon cas.

RV 88%
Le bruyère sort beaucoup, comme son petit frère; épicé, fumé, alcool.

Patrick 87%
Fumé, épicé, bruyère, miel; Bon en maudit!

Highland Park 25 ans (nouvel embouteillage)

48% alc./vol.

André 87%
Plus présent en alcool, peut-être même trop fort pour la douceur du Highland Park Traditionnel. Il faut le garder un bon 20 sec. en bouche afin de le sentir se libérer pleinement. Le miel apparait, avec une grande présence. Suivent ensuite le salé, le cuir-tabac, appuyé par la légère fumée. Moins de prestance que l’ancienne version, mais bien au-dessus de la plupart des single malts habituels. On est peut-être moins impressionnable après avoir été si bien habitué aux hauts standards de HP. On doit maintenant mesurer les Highland Park, non en les comparants avec les autres single malts mais plus avec chacune de ces versions. Le défi est maintenant tourné plus envers la distillerie elle-même qu’avec les distilleries “compétitrices”.

Patrick 90%
Fumée, bruyère, mais on recherche en vain l’exubérance de ses jeunes frères. Au goût, par contre, tout y est : un puissant sel, un peu de tourbe, un peu de bruyère et un agréable chocolat blanc qui évolue vers le xérès tout en douceur. Très bien équilibré, un beau crescendo de saveurs qui nous laisse dans un état contemplatif, exactement ce que l’on attend d’un scotch de cet âge.

Martin 93%
Nez: Doux parfum de bruyère et de timide boucane. Céréales, fruits rouges et chêne. Mielleux, tout en subtilité. Bouche: Miel, cuir, bruyère et épices. Solide solide solide. Explosion de saveurs. Finale: Bien relevée, elle nous soutient sur des notes de cuir, de bois et de miel. Équilibre: Un grand embouteillage, quand on peut se le payer. Occasions non-spéciales s’abstenir.

RV 87%
Tourbe, violette et ébène intense au nez, alors qu’en bouche, c’est le caramel brûlé qui sort de manière un peu anodine. Heureusement, ca se rattrape en finale alors que toutes les promesses du nez font surface, avec un fumé onctueux et un chocolat noir. La finale est toutefois plus courte que j’aurais pensé, et certainement plus que je l’aurai espéré.. Très beau scotch mais assez, trop loin du 30YO. Peut-être aurait-il mieux fitter cask strength.

Highland Park 30 ans

48.1% alc./vol.

André
Le nez révèle le miel venant du bruyère et la vanille influencée par le fût de chêne. En bouche, ces mêmes arômes se montrent plus présents et éclipsent le taux d’alcool. Finale soyeuse & douce de longueur moyenne. à mon avis, les nouveaux “release” de HP ont perdus quelque chose que j’aimais vraiment beaucoup dans les anciennes versions et que je retrouves plus ici. Il faudra “malheureusement” y regoûter encore et encore afin de trouver quoi au juste…lol !

Patrick 83%
Nez désagréable d’œufs pourris qui ne donne pas envie d’aller plus loin. Nettement meilleur au goût, avec une saveur d’huile à cuisson, des fruits et une touche épicée en finale. Très bon au goût, mais le nez lui fait perdre de nombreux points. Deuxième dégustation: 89% Nez: Très sucré, cerise, fruits mûrs, un peu de vanille. Bouche: Zeste d’orange, chêne, chocolat noir. Finale: Chocolat noir, épices. Balance: Si riche, si complexe. Note: Avec du chocolat zesté d’orange, je lui donnerais presque 100%!!!

RV 88%
Chocolat noir, ébène mais aussi chêne; pour sûr, il m’est très boisé, et un peu mielleux. L’arrivée est sweet and sour, et on dirait que l’alcool se fait davantage sentir que dans le 25YO. Finale de chocolat proportionnellement longue à l’âge, mais pas encore suffisamment. L’aftertaste fumé est aussi plus présent que le 25YO. Peut-être que la réduction a 48.1% d’alcool a été moins dommageable que pour le 25YO, et malgré la différence de prix je préfère de loin le 30YO. Par contre, un whisky qui à l’aveugle m’a déçu mais n’est quand même pas mauvais, seulement un peu ennuyant.

Highland Park 30 ans Embouteillage 2007

48.1% alc./vol.

André 91%
Bois de cerisier, pommes, oranges, miel, abricots et poires, raisins secs, gâteau aux fruits, compote de fruits rouges. Légère sensation de jus en poudre aux cerises. La bouche est souple et texturée, grasse. Belles notes de cerises, la tourbe n’est pas à l’avant-plan, miel et oranges, raisins secs, chocolat assaisonné de poivre et d’épices frivoles, réglisse rouge et anis, cannelle. Finale épicée et tannique, sur la pelure de pommes, les raisins secs et les cerises. Bonne rétro-olfaction de fumée de tourbe poivrée, mielleuse et maritime.