Alchemist Highland Park 15 ans

46% alc./vol.

André 82%
Si on me mettais les meilleurs pinceaux dans les mains, me donnais la meilleure qualité de toile pour peindre, demain matin, je ne serais pas Monet pour autant. C’est un peu l’impression que j’ai eu en goûtant cette édition, qui relevait un gros défis, celui de livrer un Highland Park en tant que revendeur. Tout les outils sont là mais l’exactitude dans l’exécution et la finesse des détails font que le tout n’est pas bien accrocheur. Au nez c’est extrêmement doux et épuré, diffus même, avec le miel en avant plan, les céréales Sugar Crisp, le citron, toffee et une très timide fumée. En bouche, les fruits sont plus présent et s’accompagnent toujours de miel. La finale est soft et mis à part les notes de miel et de sucre, l’ensemble est assez ennuyant.

RV 81%
Un enfant à Noël avec une belle carabine à plomb Red Rider. Miel et herbeux à la Glenmorangie 10 ans, cendreux à la Longmorn et bruyère du Highland Park. L’herbe pousse sur l’humidité de la langue, mais l’arrivée en gorge est loin d’être agréable, retombant en vieilles feuilles grises et poussiéreuses. La finale vient corriger le tir mais c’est trop tard, le mal est fait et demeure sur la langue. Ça tire beaucoup trop partout, me ne fait aucunement mouche sur moi.

Patrick 84%
Nez trèèèès léger d’agrumes et de céréales avec une touche de fruits. Mais bon, le nez est tellement léger que vous pouvez bien y voir ce que vous voulez. En bouche, l’arrivée est marquée par les céréales, et légèrement épicée, le goût semble subtilement fruité mais l’ensemble demeure toujours très léger. La finale est fortement marquée par les agrumes. Bien équilibré, agréable, rafraîchissant même. Ferait une excellente base de blend. Comme single malt, il demeure plaisant, mais il ne me semble pas mémorable.

Berry Bros. & Rudd Orkney Islands 1999 KWM Cask

53.5% alc./vol.
Cask ref. 39

André 90%
Mélange inusuel de sherry et de bourbon; cerises, miel & vanille, une touche de fumée, pincée de sel de mer, poires, agrumes, oranges. Superbe arrivée en bouche, claire et fraiche, mais avec une texture collante et crémeuse. Poignée d’oranges et de nectarines, melon au miel, poires, pommes rouges, cerises séchées, puis mélange de sel de mer et de fumée de feu de plage, miel et vanille. Chaque petite gorgée confirme la qualité du whisky. Finale ou l’alcool est plus ressenti, notes de chocolat noir constellé de grains de poivre noir et de quelques grains de sel. Un whisky défini par son terroir insulaire et maritime. Quel beau voyage sensoriel.

Patrick 89%
Un très bon scotch, très riche et intense, d’une belle complexité et assez bien équilibré. Nez : Subtile fumée florale, pêches, mandarines et caramel discret. Bouche : De la fumée florale et épicée, du poivre, des agrumes, du miel et des fruits exotiques. Finale : D’une très belle longueur, de la fumée de tourbe, du poivre, du bois brûlé et un peu de chocolat noir.

Martin 89%
Nez: Crème, herbe et malt. Agrumes, légère boucane de bruyère et meringue. Amandes, vanille et beurre de sucre. L’alcool se veut incroyablement sournois. Bouche: Miel et vanille, herbe et bruyère, sucre en poudre. Extrèmement floral. On termine sur les épices du cask strength qui nous livre une planche de chêne à peine mouillée de sherry. Finale: Mielleuse, boisée et épicée. Le reste des saveurs est porté par le degré d’alcool qui se veut moins agressif qu’on pourrait le croire. Équilibre: Un excellent Cask Strength qui a été encore une fois choisi avec brio par les experts du Kensington Wine Market.

Blackadder Old Man of Hoy Single Orcadian Malt 14 ans

64% alc./vol.

André 87%
On ne peut rester stoïque devant l’orgie alcoolisée qui vous déferlera dans la bouche jusqu’au plus profond de vos trippes lorsque vous dégusterez cette petite bombe. Le tout ira se déposer au fond de votre estomac et vous aurez l’impression d’avoir un volcan en éruption dans le ventre. En fait vous ne pourrez rester de pierre sans sourciller un peu c’est garanti. Faut-il être fort, tel le OLD MAN OF HOY bravant le vent et affronter la tourmente d’alcool pour l’apprécier à sa juste valeur. Non ! En bouche, léger sucré et citronné, sel se pointant le nez discrètement et puissant alcool. Difficilement classable et vraiment pas à l’image du HP à laquelle nous sommes habitués, mais un saut dans le vide et une expérience pour le moins surprenante dans le monde des découvertes des single malts.
2eme tasting: 82% Nez puissant de raisins mauves et de céréales Raisin Brand. Gruau à la vanille avec du miel. En bouche, il est pétillant à saveur de Sprite avec un zeste de menthe et se transmue ensuite sur les céréales et l’odeur de reste de canette de bière renversée sous l’évier de la cuisine. Vraiment bizarre et très indéfini comme produit.

RV 87%
Couleur de paille pâle, presqu’à la Ardbeg 10YO. Malt très puissant en olfaction, fumée, cendre et fleur de violettes. Intriguant au départ. En bouche: arrivée douce en violette, bruyère et cendrée doux avec fruits confits, suivi d’une très longue finale. Bien sûr que l’alcool se fait sentir en faisant picoter le nez et le bout de la langue, mais pas au point où l’on peut s’attendre d’un 64% d’alcool, tellement qu’il est possible de le boire comme remontant le matin d’une longue journée (le test ayant été effectué). Un Highland Park particulier, rare à trouver, mais seulement pour l’expérience du taux d’alcool, il vaut la peine. Par contre, après plusieurs essais, il s’agit d’un scotch qui doit être pris seulement lorsqu’on en a vraiment envie. « J’ai envie d’un scotch à soir mais je sais pas lequel »? Passez à un autre.

Patrick 90%
Woooooo… 64% d’alcool… Assurez-vous de coucher les enfants avant de vous en verser un verre. Au nez, la tourbe à base de bruyère typique des Orcades avec un peu de réglisse. Au goût, on retrouve un concentré de tourbe de bruyère qui prend toute la place. Malheureusement la finale est un peu trop courte, probablement à cause du fort taux d’alcool. Moi qui attendait depuis longtemps un Highland Park cask strength, je suis comblé! Merci Blackadder!

Cadenhead Highland Park 28 ans

55.5% alc./vol.
Distilled 1988, Bottled 2016 from Ex-Sherry Butt #10699, 480 bottles

André 93%
Gros sherry pompeux, viandes vieillies, gâteau aux fruits nappé de coulis au chocolat, cosses d’oranges, figues et prunes séchées, cerises, bonnes épices pétillantes. Le sherry est intense et très affirmé, on perçoit même les tannins assez importants qui laissent une sensation de poussière accumulée et de terre un peu humide sur les dents. Texture hallucinante en bouche, le whisky offre une testure grasse et goulue, qui colle aux bajoues et qui tapisse la langue. Mélange de cerises noires, de caramel, de dattes, purée de prunes. Le sherry est tellement bold que cela ressemble presque à de la mélasse. Sensation à la fois tannique et épicée, hyper fruitée. Une pointe de souffre en fond de bouche après quelques gorgées, mais rien qui distrait la dégustation. Finale poivrée, tannique et épicée, généreusement fruitée. Pour amateurs de sherry avertis.

Cadenhead Single Cask Highland Park 29 ans

40.6% alc./vol.
Distilled 1989, Bottled 2018 from bourbon Hogshead, 198 bottles.

André 91%
Rarement gouté un Highland Park si fumé. Au nez, fumée terreuse, caramel salé et une avalanche de fruits tropicaux, de sirop de poires, raisins verts, citron festif. Exquis! Texture divine en bouche, soyeuse et très mais vraiment très texturée, moelleuse. Melon au miel, poires, fruits tropicaux frais, sensation huileuse assaisonnée d’une pincée de sel de mer. Esprit maritime indéniable. S’en suit des vagues de compote de bananes assorties d’une pincée de gingembre et de passablement de miel. La fumée est très présente en bouche également. Longue finale, tout en douceur, a la fois fraîche et maritime, très fruitée et sur les saveurs découlant de l’utilisation du bourbon cask. Un HP hyper singulier où la non utilisation du Sherry Cask ne me manque pas même si j’en raffole habituellement chez cette maison.

Càrn Mòr Highland Park 7 ans Whitlaw 2014

47.5% alc./vol.
STR Finish – Embouteillé en 2022 – 1603 bouteilles

Patrick 93%
Highland Park, STR et Càrn Mòr, c’était une valeur sûre ! Mon fils étant né en 2014, l’année de distillation de ce scotch, j’en ai acheté une deuxième bouteille que j’ai bien hâte d’ouvrir avec lui quand il sera majeur! Nez : Ça, c’est dans ma « palette »! Le vin rouge déborde de raisins et de beaux petits fruits bien mûrs, avec du sel de mer, de la fumée de tourbe juste assez discrète (mais pas trop, justement) et du chêne brûlé. Yummy! Bouche : La fumée de tourbe et le sel de mer sont ici à l’avant-plan, suivi des épices du chêne craquant. Le vin rouge demeure tout de même bien présent, mais en arrière-plan. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée et avec des notes de vin rouge.

Clydesdale Whisky Co. Highland Park 8 ans

58.2% alc./vol.
Distilled March 1989, Bottled September 1997, from Cask #10034, 480 bottles.

André 88%
Belle approche au nez, mielleuse à souhait, léger caramel aussi, film de sel de mer séché en background, céréales au miel, fumée lointaine et caramel chauffé qui a légèrement collé au fond de la poêle, petits fruits rouges sauvages. La bouche est soutenue et franche, bois de chêne séché, miel et caramel, gingembre, abricots, céréales séchées au feu de tourbe, sel de mer. C’est assez costaud comme présentation malgré des saveurs relativement douces. Longue finale poivrée et boisée, céréales au miel fumées. Représentatif de la distillerie et conservateur dans l’approche.

Patrick 89%
Un beau Highland Park qui impressionne: Malgré son jeune âge, j’ai l’impression qu’il est en fait au moins deux fois plus vieux. J’aime bien! Nez : Un beau parfum mielleux, avec une touche maritime, du caramel, des abricots et une vague touche de fumée. Bouche : Un beau mélange de fumée de tourbe, de caramel, de fruits mûrs, de miel, de céréales et de sel de mer. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle finale, longue, salée et fumée.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Highland Park 1999-2018

56.0% alc./vol.
First Fill Bourbon Cask, Batch #18/018, Bottled 21/02/2018, 202 bottles

André 88%
Poires, pêches, ananas, vanille, gingembre. Bon taux de sucre du genre boisson au citron sucrée rafraichissante. Indéniables influences du first fill bourbon barrel. Texture huileuse et douce en bouche, pétales de coconut séchées, citron et agrumes, poires, ananas, oranges, bonbons menthol pour la grippe, gingembre, miel, sirop de fruits tropicaux, mangue se terminant par des notes de poivre concassées et d’agrumes. Un HP dépouillé des notes apportées par le sherry cask et de son aspect maritime, singulier dans l’approche mais représentatif du bourbon cask.

Patrick 84%
Un très bon whisky mais… Bon, je n’aime pas trop la menthe dans mon whisky, alors c’est difficile pour moi de lui donner une grosse note. Bref, si vous n’avez pas de problème avec la menthe, ajoutez 5 points à ma note. Nez : La fumée florale typique d’Highland Park, complété par des notes d’agrumes assez intenses et de noix de coco. Bouche : Fumée de tourbe florale, bois brûlé, de belles épices, de la banane, des agrumes, des pêches, du gingembre et une touche de menthe. Finale : D’une belle longueur, marquée la menthe et le gingembre.

Martin 85.5%
Nez: Poires et ananas, crèmr fraîche et herbe jaune. Assez sec comme impression. Bouche: Fruits rouges, épices et bois. Citron et autres agrumes, touche d’herbe. Le taux d’alcool se fait discret à l’entrée, mais ne perd pas son temps à se montrer par la suite. On le sent arriver, mais on se dit “c’est pas grave, il est encore loin”, pour ensuite se le prendre dans les dents. Finale: Poivrée et chaude, avec un peu de menthol, un peu de gingembre. Un peu de chêne, un peu de bruyère. Équilibre: Loin d’être mauvais, mais encore une fois un fût qu’on a eu raison de laisser partir.

Douglas Laing Director’s Cut Highland Park 28 ans

48.5% alc./vol.
Distillé en décembre 1984 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 133 bouteilles.

Patrick 85%
Nez : Étonnant! Cassonade, orge brûlée et bruyère séché. Bouche : Chêne, épices, biscuits à l’orge et une touche de fumée. Finale : Longue, chaleureuse, me fait penser à un cigare qu’on aurait trop laisser brûler. Balance : L’ensemble est très chaleureux et intense. À 57$, ca ferait un excellent dram pour aller à la pèche. À 577$ (prix SAQ), c’est simplement du vol, même pour un 28 ans.

Douglas Laing Premium Barrel Highland Park 13 ans

46% alc./vol.
Limited edition of 319 bottles.

André 78%
Nez frais et fruité; agrumes, poires, vanille, léger citronné, filin de sel de mer et fine fumée efface. Ce whisky est plutôt anonyme au nez en plus d’être volatile. La bouche offre les mêmes fruits tropicaux et beaucoup de poires et de saveurs un peu citronnées, une fumée de tourbe un peu plus présente s’étiolant dans des notes de miel et de sel de mer saupoudrés d’épices. La texture est un peu fade et diluée, l’ensemble manque de profondeur sans ne pas être équilibré par contre… La finale est douce et épurée, portée sur les épices et le bois de chêne. Une édition peut-être trop jeune et qui manque du caractère donné par les fûts de xérès. Si l’on compare avec la plupart des éditions Douglas Laing Old Particular, qui sont elles aussi des single cask, on pourrait aussi blâmer rapidement le taux d’alcool. Coudonc, la présentation dans la cruche était kick-ass, c’est déjà ça de pris…

Patrick 82%
Un bon whisky, mais définitivement sous la moyenne des Highland Park. Je comprends que la distillerie ait acceptée de vendre ce fût… Nez : Miel, bois, quelques noix et une touche de fruits très subtils. Bouche : Miel, chêne brûlé, fruits, fumée et une bonne dose d’épices. Finale : D’une longueur moyenne, sucrée, et avec un petit peu de bois.