Glenmorangie Traditional

57.2% alc./vol.
Version non-filtrée à froid, vieillie en fût de chêne pour une période de 10 ans et embouteillée à la force du fût.

André 81%
La table est mise, nappée de vanille et de feuilles de fraises. Nez vif démontrant bien son haut taux d’alcool. En bouche, il se présente plus fruité, framboises saupoudrées de sucre, soutenu par les épices ainsi que les oranges en sourdine. En finale, le salé habituel des Glenmorangie apparait, le taux d’alcool s’affirme avec encore plus de vigueur mais y’a un off-key en finale qui vient débalancer le tout. Même le sucré-vanillé du fût ne réussi pas à contrebalancer la puissante vague alcoolisée.

RV 80.5%
Traditionnel, comme lorsqu’on ne lavait pas vraiment les équipements entre les batches? Insecticide et parfum de madame, le nez est agressif, sinon agressant. Sur la langue, il s’agit d’un one-man show d’alcool avec très peu de transition, mis à part un grain pourri qui se poursuit jusqu’en finale. Vitreux et terreux, on dirait ce qu’il reste du contenu d’une bouteille balancée dans le fond d’une dump à l’arrière d’une halte routière.

Patrick 90%
Nez : Orange, sucre d’orge, vanille, agrumes et miel. Bouche : La complexité de Glenmorangie, la force de l’alcool étant combattue efficacement par la douceur du miel, du sucre d’orge et de la vanille. Les notes de malt, d’oranges et d’agrumes viennent donner une dimension supplémentaire à l’ensemble. Finale : S’étire délicieusement longtemps sur des notes épicées. Balance : Glenmorangie pur et fort. Définitivement pas un whisky pour les sensibles, mais plutôt pour ceux qui aiment leur whisky robuste et raffiné.

Glenmorangie Tùsail

46% alc./vol.

André 87%
Je ne sais pas quels types de fûts ont été utilisés mais les odeurs de virgin oak assaillent directement le nez dès les premières bouffées évaporées du verre. Poires, bananes, intense vanille et des céréales maltées un peu toastées appuyées par des fortes notes de cannelle et de gingembre frais. Le nez ne me plait pas beaucoup malgré sa conception de qualité. Avec le temps de bonnes vapeurs de fruits ressurgissent du verre, on pourrait maintenant déduire l’utilisation d’un certain pourcentage de fûts de sherry dans le mélange. La bouche est affûtée, épicée à souhait, quelques saveurs d’agrume et de citron tirées du fût, de fruits tropicaux et de poires. La finale est moyenne-longue, céréales au miel, vanille, vague souvenirs d’agrumes et quelques notes d’épices agonisantes. Un Glenmorangie qui tranche étrangement du style habituel de la distillerie, je ne suis pas vendu au rendu final de l’ensemble mais salue l’audace du différent.

Patrick 89%
Un Glenmorangie complexe come on les aime! Pour ceux qui aime le scotch à l’état pur! Nez : Orge, vanille, mélasse, gingembre et poires. Bouche : Toujours l’orge, mais avec une belle note épicée, un peu de mélasse et de gingembre. Le tout est complété par quelques notes d’orange, de poire et aussi de cannelle tout ce qu’il y a de plus subtile. Finale : Longue, complexe et savoureuse.

Martin 87.5%
Doré à peine désaturé quoiqu’un peu trouble. Nez: Semble plutôt pesant, surtout comparé aux notes fruitées habituelles de la distillerie. Le grain et le chêne ne se gênent pas par contre pour faire bien du bruit. Cuir. Bouche: Domination du chêne et de l’orge sur une texture ni trop huileuse ni trop aqueuse. Un peu de miel et de vanille viennent nous chercher pour nous ramener en terrain connu. Finale: Assez courte et sèche, malgré qu’on a le temps de profiter d’un amalgame de poivre blanc, de chêne, d’orge et de poire. Équilibre: Un Glenmorangie un peu différent. Est-ce que j’aime ou pas? Est-ce simplement l’effet de la nouveauté? Le fait d’être surpris?

SMWS 125.78 Glenmorangie 15 ans

56.3% alc./vol.
« Refined rancio » – Distillé le 8 février 2005, 1st Fill Ex-Pedro Ximenez Barrique Finish, 187 bouteilles.

André 93%
Prunes et dattes, raisins secs, abricots et poires, oranges et cerises. Sensation licoreuse au nez, visqueuse et collante qui rappelle le vin de dessert. Texture hallucinante, mielleuse et onctueuse. Miel, abricots, sirop de poires, pêches, fruits séchés, cerises, notes terreuses aussi comme dans un vieux chai de terre battue. Les fruits rouges émergent par la suite et sont plus présentes en finale de bouche et s’accompagnent d’une touche épicée tirée du fût de chêne. La finale est beaucoup plus relevée que le nez et la bouche, un peu franche, crème glacée à la vanille et amandes, miel et fruits secs, le tout saupoudré de poivre concassé.

Patrick 96%
Ça fait des années que je dis que cette distillerie produit probablement le plus beau whisky « sans artifices » au monde, et j’en ai ici la confirmation. Dans le top 10 des meilleurs whiskys que je n’aie jamais goûtés. Désolé, mais je manque de mots pour le décrire! Nez: De beaux fruits très mûrs, une touche de tabac encore humide, des fleurs, des noix et une goutte de vanille. L’ensemble est relativement sucré. Bouche : Incroyable, sublime, extraordinaire, exceptionnel ! L’ensemble est d’une douceur étonnante, avec de beaux fruits mûrs et sucrés, des figues, du tabac épicé, du vin blanc, des abricots, quelques fines herbes, un zeste de citron et une goutte de miel. Finale: D’une superbe longueur, chaleureuse, envoûtante, magique.

Martin 94.5%
Nez: Malt grillé, vanille et fruits des champs bien mûrs. Dattes, raisins et feuille de tabac aromatisée. Caramel, xérès et bois. Légèrement fumé et poivré. Bouche: Superbe texture. On reste sur les fruits du xérès, oranges, dattes et raisins secs frais. Oh c’est de la qualité ici. Noix et poivre, vanille et chêne. Rien de trop puissant. Finale: Douce et suave, elle ne représente pas l’agressivité attendue du taux d’alcool. Raisins secs, pelure d’orange, miel, chêne et poivre noir. Équilibre: On parle souvent et on encense aussi souvent ces fameux « sherry bombs », mais quand on dépose les lèvres sur le bord d’un dram qui a vraiment saisi l’essence de l’équilibre, on s’en souvient longtemps.

X by Glenmorangie

40% alc./vol.

André 79%
A tale of cocktail? A tale of Bourbon Cask? Nez pas mal effacé, ouvert sur la vanille, les grains de céréales au miel et le citron. En bouche, notes de pommes poire, de poires, oranges, citron et de miel. Belles notes de miel sucré et de quelques épices (cannelle, poivre). Saveurs bien ficelées pour un whisky à 40% d’alcool. La texture est plaisante, ronde mais affiche un fond astringent. Finale de Sucaryl, de salade de fruits tropicaux, vanille, miel et sirop de poires. Les saveurs sont agréables, mais l’équilibre discutable, beaucoup trop sucré en bouche et passablement sec et épicé en finale avec de l’essence de bois verdâtre un peu bizarre. Bon, probablement que je ne tombe pas dans le public cible simplement.

Patrick 80%
Un Glenmorangie dont on aurait accentué certaines saveurs, ce qui doit être en effet assez intéressant en cocktail. Dégusté seul, c’est tout de même bien, mais le 10 ans régulier est de loin meilleur.  Nez : Des agrumes, du sucre, de l’orge et une note de chêne frais. Dans l’ensemble, le parfum est léger et frais. Bouche : Le bois est plus présent en bouche, ce qui emmène un beau mélange épicé, frais et tout de même léger grâce aux agrumes et aussi des pommes jaunes sucrées. Finale : Un peu courte et boisée. 

Martin 80%
Nez: Assez léger, clairement Glenmorangie dans son coeur. Malt, miel et sucre. Fruits et céréales. Bouche: Sucre blanc, fruits rouges et céréales. Vanille et bois, malgré une texture quasi transparente. Finale: Courte, mais chaude et épicée, surfant sur des saveurs de fruits tropicaux, de chêne et de poivre. Équilibre: Doux et sucré, épicé et boisé, pas trop méchant, mais on sent bien que ça se veut un mixer.