Glenglassaugh 12 ans (embouteillages des années 90)

43% alc./vol.

André 87%
Une belle expression sans prétention, offrant un bel éventail de saveurs sans trop de complexité. Nez; petits fruits sauvages, xérès un peu jeune, chocolat au lait, raisins secs, fruits tropicaux, une touche d’épices. La bouche est un peu diluée au niveau texture, mais les saveurs sont bien campées; fruits secs et fruits tropicaux, raisins mauves, sherry old style, chocolat au lait et feuilles de tabac séchées, caramel. Avec le temps, notes d’oranges et de nectarines, avec une touche de chocolat fumé et de poivre. La finale est un peu courte, mais généreusement fruitée avec une touche de chocolat et de fumée discrète.

Glenglassaugh 26 ans

46% alc./vol.
Bouteille #3063 sur 8700. Fermée en 1986, Glenglassaugh, fut rachetée en 2008 par The Scaent Group, une société davantage connue dans le monde de l’énergie que dans celui du whisky. Le coût de l’opération, travaux de rénovations inclus, fut d’environ 7 millions de Livres Sterling. La majeur partie des stocks encore disponible étant composée essentiellement de fûts de plus de 30 ans, Glenglassaugh repartie de zéro en 2008. A l’initiative de ses nouveaux propriétaires, elle lança plusieurs expressions de son  » new make  » ainsi que quelques vénérables flacons de la fin des années 60. Rares sont les mises en bouteille disponibles pour cette distillerie, qu’il s’agisse de mises en bouteilles officielles ou de négoce.

André 88.5%
Nez tout de fruits, vivifiant avec un léger pétillant. Notes de raisins mauves et de fruits secs. Me rappelle le nez du Glenfarclas 105 et ses accents de raisins provenant d’un fût de sherry. Le nez est puissant tout autant que l’arrivée en bouche, l’alcool fait bien sentir sa présence adoucie par les notes de fruits. En bouche, toujours ces fruits secs d’ou surgissent quelques notes de malts et de céréales chevauchant celles de raisins et de noisettes. Finale puissante et soutenue, ponctuée d’épisodes et d’accents liquoreux de vins de dessert et d’une coupe de raisins secs. Un malt qui reste dans les sentiers connus mais qui connaît bien le chemin menant à la satisfaction.

RV 86%
Tranquillement mais sûrement. Douce et caramélisée, cette Cléopâtre olfactive a vraiment un beau profil. En bouche, elle est à la fois sexy et exigeante sur les papilles, pour se conclure de manière un peu trop sirupeuse. Toutefois, malgré son âge vénérable, j’ai l’impression que quelques années supplémentaires en séjour de barriques pourraient l’améliorer encore plus.

Patrick 78%
Bon, après une soirée de bizarreries, celui-ci ressemble au moins à un whisky. Vieilles céréales et touche de soufre. En bouche, le soufre prend plus de place. Plutôt métallique en fait. La finale est légèrement épicée. Malgré des notes de dégustation douteuses, l’ensemble est bien réussit!

Glenglassaugh 37 ans The Master Distillers Selection North America Exclusive

56% alc./vol.
Distillé en 1974 et embouteillée en 2011, édition limitée à 470 boiteilles.

André 92.5%
Nez puissant et rond; dattes, raisins secs et beaucoup d’épices. Le nez est légèrement agressif dû au mélange épices et taux d’alcool mais le fût de sherry apporte une dimension sculpturale ronde et féminine attrayante. La première impression en arrivée de bouche est ordinaire, la fluidité et la docilité du dit nectar est trompeuse car on a pas à attendre bien longtemps avant que les épices n’arrivent en force, suivront les raisins et les dattes du nez qui seront remplacées avant les fruits tropicaux, puis le sherry et quelques notes de cuir élimé. La transition sur le sherry est bien coordonnée et calmera le taux d’alcool un peu fougueux. Finale sèche mais avec beaucoup de caractère. Le sherry en évidence, le chocolat noir également, les fruits bien enlacés, Sherry Blossom. J’adore le style et l’assurance de ce single malt. Superbe.

Patrick 89%
Nez: Épices (hickory et bourbon) et pointe de xérès. Bouche : Bonheur! Une belle vague chaleureuse marquée par le xérès et les épices descend suavement sur ma langue le tout avec une texture plutôt envoutante. A la 2ème gorgée, s’ajoute des saveurs de chocolat noir, de cuir et de chêne. La finale est longue, chaleureuse et définitivement agréable. Balance : Les attentes étaient hautes, et elles ont été rencontrées.

Martin 89.5%
Son coloris ambré et orangé nous réconforte dans une belle promesse de régence du xérès. Nez: Sherry, bois et cerise noire. Copeaux de chêne BBQ. C’est surprenant comment on ne sent pas trop la force de l’alcool. Belles épices astringentes du xérès. Bouche: Il faut faire vite, car le taux d’alcool décoiffe avec une rapidité déconcertante. Un bel équilibre de vanille et miel, d’herbe et d’épices nous emporte dans un maelström de délicieuse intransigeance. Finale: Sherry, cerise noire et chocolat tout aussi noir pour finir sur les belles et longues épices caractéristiques des embouteillages de cette force. Équilibre: Excellent. Plutôt fort, mais assumé. Solide, sans peur et sans reproche. Remo sans arme et dangereux.

Glenglassaugh 39 ans The Master Distillers’ Selection

42.6% alc./vol.
Distilled 1972, Bottled 2012, Exclusively Selected for Kensington Wine Market, Refill Sherry Puncheon, Bottle #78 of 150.

André 91%
Un sherry cask sous le signe de la discrétion et de l’équilibre. Sherry chocolaté et bois toasted, cassonnade, oranges, cerises, gingembre. Vraiment superbe comme agencement de saveur et équilibre général. Cela me rappelle vieux Macallan comme style de sherry. Bouche douce et approchable, les épices sont plus évidentes. Vieux xérès chocolaté, mélange de cassonnade et de bois toasted. Réglisse, cerises et raisins, chocolat au lait et oranges sanguines, vieux cuir. Texture souple juste assez liquide. Belle et longue finale, un vol en parapente niveau saveurs, on se laisse emporter et envoûter par celles-ci, équilibre de l’intensité et saveurs typiques.

Glenglassaugh 5 ans The Octave Cask « Darlings Dram »

56.2% alc./vol.
Cask #SC55, Distiled 01/07/2010, bottled 09/09/2015

André 78%
Nez très fruité; raisins mauves, poivre avec finale d’épices et morsure d’alcool. Avec le temps le nez laisse supposer que le fût était tourné, de légères notes sulfureuses apparaissent, la bouche est très épicée, poivrée avec une discrète touche de sel. On devine la proximité avec la mer est l’influence prononcée du fût. Ce whisky livre une prestation dénaturée avec quelques répliques de mauvais goût aussi acerbes que les notes de sulphur tirées du fût. Pour l’exclusivité on est servi mais pour l’expérience générale, on repassera…

Glenglassaugh Blushes

50% alc./vol.

André 73%
La couleur donne le ton immédiatement, un cuivré vraiment insolite. Le nez évoque une piscine remplie de grains de céréales trempant dans le vin rosé. Définitivement infecte… Touche sucrée et fruitée avec beaucoup d’influences de copeaux de bois verts suivie d’une résurgence de raisins mauves et une pelletée de fruits secs et de poires mûres d’où ressort les grains de céréales marinés. Finale sur le grain et la compote de fruits. Pour le moins déstabilisant ce spirit…

Patrick 55%
Me rappelle un goût de vomi où se mélange bière et vin cheap.  Nez : Étrange parfum où se combinent les odeurs de new make spirit, de vin et de fruits pourris.  Bouche : Salede de fruits passée date, caramel moisi et épices du chêne.  Finale : Longue, chaleureuse et nous laisse une impression persistante de vomi dans la bouche.

Glenglassaugh Evolution

50% alc./vol.
Ex-Tennessee cask.
 
André 79%
Tarte citron et fruits tropicaux, irrémédiablement près du new make spirit, les céréales et l’alcool, la vanille et le beurre baraté, poires. Il faut définitivement aimer le style des whiskies avec peu de vieillissement, pas qu’il est de mauvaise conception mais plutôt que le style n’est pas à la portée de tous. Avec les temps, les oranges apparaissent aussi, les pommes et le toffee aussi, l’alcool est discret et bien niché au travers la palette d’arômes. La bouche est plus rêche et alcoolisée, même si filtrent à travers l’alcool les mêmes saveurs du nez (pommes, poires, citron), la vague alcoolisée surprend un peu après le nez si doux. Avec le temps, la vanille a presque complétement annihilée les autres odeurs du nez, c’est presque du chocolat blanc maintenant au nez, assez consistant d’ailleurs. Finale sur la réglisse noire et l’alcool, feeling poreux en bouche. De belle conception dans le style mais à considérer comme une exploration des variantes du whisky plutôt qu’un réel plaisir de dégustation.

Patrick 83%
Intéressant et prometteur pour le futur. Le goût en bouche est vraiment trippant, mais la finale est encore trop marquée par le « new make » à mon goût. Bref, à acheter pour la curiosité et pour patienter d’ici à ce que la distillerie puisse nous offrir un produit plus mature. Nez : Vanille, agrumes, beurre, poires et caramel. Doux et révèle un scotch assez jeune. Bouche : Beurre, pommes vertes, poivre, orge sucrée, caramel, bananes et surtout, jus de salade de fruits en cannes « Del Monte » et chocolat blanc. Le tout est complétée par une petite touche de épicée me rappelant un whisky du Tennessee. Finale : Un peu courte et dominée par des saveurs nous rappelant que le « new make » n’est pas trop loin.

Martin 79%
Regarder à travers son verre donne une teinte sépia à son univers. Nez: Assez jeune, vert et frais. Mélasse, un peu de new make sur les bords, agrumes et céréales. Bouche: Fruits tropicaux et vanille, crème, citron et mélasse. On nage encore ici dans des eaux jeunes. Finale: Ici le fût de chêne ressort avec une bonne dose d’épices lancée du haut de ses puissants 50% d’alcool. C’est alors qu’on perd heureusement son petit côté white spirit. Équilibre: Evolution comme dans « pas encore rendu à destination ». Manque vraiment de finition à mon goût. Tout de même une belle curiosité.

Kim 70%
Aurais-je le nez dans une poche de hockey? Juste à l’odeur, je n’ai pas trop envie d’y goûter. Ça sent le pied de bas, le sake et le shooter cheap. Malheureusement, ça goûte comme ça sent : fromage bleu, un peu d’herbe, vinaigre de cidre… bref bizarre. Honnêtement, sur le Tinder du whisky, je le « swipperais » à gauche automatiquement.

Glenglassaugh Octaves Peated – Batch 2

44% alc./vol.

Patrick 77%
Je suis déçu de mon achat. Ça goûte le plastique brûlé. Je n’ai pas eu grand plaisir avec ça. Nez : Fumée de tourbe, cendre de feu de camp et plastique brûlé. Bouche : Plastique brûlé, cuir, sel, abricot et mangue. Complexe. Finale : Plutôt longue, avec du plastique et du bois brûlé.

Martin 81%
Nez: Fumée de tourbe un peu bizarre, qui flirte plus avec une fumée chimique qu’autre chose. Fruits tropicaux, foin et chêne. Bouche: Fruits mûrs, caramel et sel légèrement fumé. Un peu d’épices et de poivre noir. Finale: Chaude et fumée, mais un peu courte. L’intensité des saveurs laisse à désirer, et on reste sur ce vent de brûlé. Équilibre: Un dram qui présente certes quelques opportunités, mais si on focus sur le bon, on peut se forcer à aimer.

Glenglassaugh Revival 3 ans

46% alc./vol.
Au terme d’une longue période de sommeil, la distillerie de Glenglassaugh retrouvait en 2008 un second souffle de vie sous de nouveaux propriétaires. Voici donc le premier whisky créé depuis le redémarrage de Glenglassaugh, d’où son nom « Revival » (Renaissance) .Il est tiré d’un assemblage de fûts de premier et deuxième remplissage, qui connait ensuite un vieillissement supplémentaire dans des fûts de Xérès Oloroso de premier remplissage pendant 6 mois. Aucun filtrage à froid ni ajout de colorant.

André 85%
Superbe texture, tant au nez qu’en bouche. Se balançant entre les fruits et le grain et… la gomme Dentyne. Encore une fois la texture étonne, à la fois soyeuse et fluide, jouant la carte de l’ambiguïté entre les fruits macérés alcoolisés et le sucre blanc et la vanille. Un trip de texture plus qu’un voyage de saveurs et d’arômes. Mais quelle texture, wow!

RV 88.5%
Pas mauvais, j’aime l’odeur de grain vraiment pas subtil. Agricole, plein d’orge au gruau et une pointe de vanille. Un peu challengeant à l’entrée en bouche par la texture de slime et l’alcool qui semble fort, par contre, ça se corrige à la longue. La finale est longue et me fait un peu penser au Roughstock. Hormis la texture, c’est poussiéreusement exquis.

Patrick 80%
Un nez frais avec des touches de cerises, de vanille et de malt. En bouche, un chaleureux mélange de cerises, de céréales épicées et de vanille. La finale s’étire malheureusement sur une fausse note de soufre. Dommage. Bien bâti, ce whisky a peut être payé pour un choix de fût douteux.

Glenglassaugh Spirit Drink Fledgling XB

50% alc./vol.

André 80%
Un nez de vodka ou de spiritueux pas vieillit, influencé par de jolies notes de vanille et de grains de céréales rôties. L’esprit du new make spirit est encore très présent mais je dois dire que la douceur du nez et de la bouche sont étonnantes, surtout le savoureux fruité du nez, principalement la pomme verte. En bouche; très « grainy » et « new make style », beaucoup de vanille et de pommes vertes, un brin d’épices et une petite morsure d’alcool. Le whisky est facile à apprécier en autant qu’on aime les new make et les whiskies de jeune âge. Finale qui s’accroche en bouche, l’alcool est persistant mais les saveurs limitées. Une belle escale dans l’expérimentation de Spirit Drink et intéressant dans la démarche adoptée par la distillerie de présenter des whiskies en période de vieillissement.

Patrick 89%
Un dram d’une balance étonnante pour un si jeune âge.  Si ce n’était de la loi qui exige un vieillissement d’au moins 3 ans en fût pour avoir le droit d’appeler ça un scotch, nous pourrions dire que celui-ci serait bien supérieur à la moyenne!  Nez : Orge et fumée de tourbe, accompagné de quelques notes épicées rappelant le fût de bourbon.  Bouche : Charmante texture huileuse.  La fumée de tourbe, quoique non subtile, laisse tout de même assez de place pour s’exprimer à l’orge, la vanille, le caramel et les épices provenant du fût de bourbon.  Finale : Longue et savoureuse, marquée par la tourbe et surtout les épices.

Martin 85%
Presque blanc. Nez: L’orge est à l’avant-plan, avec un léger caramel. Mais la mélasse de sa jeunesse n’est pas loin derrière. Bouche: Texture riche et juteuse avec des notes d’orge et encore de caramel. Un léger cuir se fait rapidement éclipser par la mélasse et les épices. Finale: Les épices sont tout ce qui nous reste de l’expérience. Équilibre: Il y a une raison pourquoi on doit faire vieillir son malt. Toute cette mode de new makes et de leurs dérivés saugrenus commence à bien faire. Pourtant cette expression-ci montre un peu de caractère.