Glendronach 27 ans 1990 PX Sherry Butt Puncheon

55.3% alc./vol.
Distilled 04/04/1990, Bottled 2017, Cask #7003, Bottle 217 of 617

André 92.5%
Hymne au sherry à la façon Glendronach… Encore une fois, je ne peux m’expliquer le fait que Glendronach ait pu rester si souvent (trop longtemps) dans l’ombre de son voisin du Speyside Macallan. Marketing ou placement de produit? Sherry trop opulent? Le nez est direct; pâte de fruits, dattes, marmelade d’oranges, chocolat noir froid et râpé en copeaux, blague à tabac, café au lait. L’approche de bouche est souple et texturale, le sherry est onctueux et noble, l’odeur me rappelle maintenant les vieux bancs vernis de l’église St-Patrick à Dublin lors de ma dernière visite, les raisins de Corinthe marinant dans le Brandy, le sucre cristallisé des dattes dans leur emballage de cellophane, les oranges confites, l’essence d’amandes et le café au lait d’un week-end paresseux. Ce whisky évoque un maelstrom d’images, il évoque de beaux souvenirs et invite à creuser sa bibliothèque de souvenirs olfactifs. Finale pâteuse et sur le sherry vieillot, la cassonnade caramélisée et le café au lait. Manque peut-être un sursaut d’épices pour éveiller ce géant endormi mais une belle exploration sur le sherry intense, presque vulgaire.

Patrick 92%
Intense, présentant un grandiose mélange de sucre et d’épices. J’adore. Nez : Du chocolat au fruits, avec une touche de bois épicé et du caramel subtil. Bouche: Oh, c’est suave, ça! De beaux fruits sucrés et enrobés de chocolat noir et de caramel, le tout présenté dans un bel écrin de chêne épicé et légèrement brûlé. Finale : D’une superbe longueur, sucrée et marquée par le bois brûlé.

Glendronach 27 ans 1990 Sherry Butt Puncheon

52.1% alc./vol.
Distilled 25/04/1990, Bottled 2017, Cask #7902, Bottle 340 of 632.

André 93.5%
Gros panier de dattes fraiches, prunes mûres, cire d’abeille pour polir les meubles, magasin d’antiquité de meubles, léger caractère austère, carré aux dates, oranges, pâte de fruits et gâteau aux fruits. Exquise texture en bouche, bien sucré mais juste assez, dattes, oranges, cannelle, vieux pantalons de cuir ayant une tablette de chocolat noir dans ses poches, caramel brûlé et une montagne-Russe d’épices. Le côté vieillot et austère est bien balancé par des notes de sucre caramélisé et une texture hyper huileuse et collante en bouche, s’éternisant dans des notes de poivre broyé frénétiques. Longue finale pâteuse, gâteau aux fruits frais, dattes et chocolat noir, beaucoup de poivre et de tannins du fût de chêne. Une superbe expression à la générosité exceptionnelle et aux saveurs intenses.

Patrick 90%
Un grand whisky comme je les aime. Yummy. Nez : Un superbe parfum de fruits mûrs, subtilement sucrés, avec un peu de chocolat noir et… Des fruits exotiques qui se cachent dans l’ombre du caramel! Bouche : Du bois brûlé et épicé, des fruits mûrs, du chocolat noir, du caramel et du sucre d’orge… Wow, tout y est! Finale : D’une belle longueur, avec du sucre d’orge et de discrètes épices.

Glendronach 39 ans 1972

49.8% alc./vol.
Distillé en mars 1972 et embouteillé en septembre 2011, à partir du fût de sherry Oloroso #711, bouteille #191 de 300.

André 84%
Fruits feutrés et pâte de fruits, pelure de raisins et fruits en purée. Sherry omniprésent. Pruneaux, dattes et cuir se transformant en café noir. C’est une transition qui se fait rapidement et qui étonne un peu. Texture sirupeuse et collante, il faut définitivement aimer le sherry rustique des vieilles années pour apprécier le style, ce n’est pas l’image que donne l’affinage en fûts de sherry tel qu’on le connait dans les embouteillages des dernières années. C’est plutôt lourd et costaud, rustique et un peu austère comme sherry. L’alcool est lui aussi assez costaud en bouche, ce qui crée une ambivalence intrigante. Grains de café trempés dans le chocolat amer, café expresso, soya, avec rétro-olfaction de sherry. Un vrai sherry monster, vintage style.

RV 82.5%
Tout en restant sur le bitume trop frais, le bon départ est gâché par des mauvais coups de volant dans le dernier droit. Caramel excessif mais à ma grande surprise le sherry est bien contrôlé, pour laisser la place aux fruits. En bouche c’est le grain, puis la citrouille, et enfin la chaleur de l’alcool, évidemment le tout dans le même caramel qui devient un peu plus exhubérant. Puis on prend une mauvais courbe dans le dernier droit avec le sherry qui prend le contrôle et chauffe un peu trop le baril carbonisé. Un exercice intéressant mais je préfère les modèles plus récents (tel que le 15YO revival) avec des moteurs plus performants en couple mais moins en décibels.

Glendronach 8 ans The Hielan

46% alc./vol.

André 86.5%
Beaucoup d’oranges et fruits tirés du sherry, les raisins mauves particulièrement et les fruits séchés, le caramel très doux. En bouche, étonnant pour le prix et on bénéficie du 46% en prime. Les raisins omniprésents et les oranges sanguines, le toffee caramélisé. Puis les cerises noires et les fruits secs en finale de bouche qui accompagne une pincée de gingembre. La décision d’embouteiller à 46% donne beaucoup de punch à un whisky qui aurait pu être un peu fade pour un 8 ans d’âge. Pour le prix demandé, définitivement un des meilleurs achats en SAQ en ce moment. Wow, quelle surprise. (points supplémentaires pour le rendu qualité/prix)

Patrick 89%
Un excellent rapport qualité/prix qui étonne pour son jeune âge. Un whisky de soif qui ferait aussi l’affaire dans une grande dégustation formelle. Nez : Raisins secs « Sun Maid » (la p’tite boite rouge avec la madame), agrumes, beurre et touche de vanille. Bouche : Douce, sucrée et épicée, avec de chaleureuses notes de chêne, de sucre d’orge, de confitures de fraises et cerises (ça existe?) ainsi qu’une subtile note de chocolat. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse, sucrée et légèrement épicée.

Martin 87%
Or pâle qui n’en dit pas long sur le reste. Nez: Très sirupeux et sucré. Orge, marmelade à l’orange et miel. Façile d’approche, il annonce une qualité qu’on ne retrouve pas souvent dans les expressions d’entrée de gamme. Bouche: Arrivée en bouche franche, sur des notes de raisins secs et d’orange, de miel sucré et de gingembre. Finale: Assez relevée, grâce à la décision posée d’embouteiller à 46% d’alcool. On pateauge confortablement dans un bassin de caramel, d’épices et de céréales grillées. Un brin de noix et de chocolat sur la fin. Équilibre: Un solide rapport qualité/prix pour un embouteillage d’une telle personnalité. Je dois aussi lever mon chapeau à la distillerie pour avoir eu les couilles d’afficher sur la bouteille un énoncé d’âge inférieur à 10 ans.

Glendronach Cask Strength Batch #1

54.8% alc./vol.
Issu de fûts de sherry Oloroso et Pedro Ximénez.

André 89.5%
Le sherry cask, lorsque bien utilisé est une vraie bombe que GlenDronach sait livrer avec précision. Christmas cake, pudding, très présent sur le xérès qui est riche et goulu. La bouche est relevée et costaude, évidemment beaucoup de sherry (xérès), les oranges aussi, le gâteau de Noël, les fruits secs. Finale longue et texturale, qui demeure incroyablement douce malgré le taux d’alcool. Une vraie soie en bouche.

Glendronach Cask Strength Batch #4

54.7% alc./vol.

André 91%
Toffee, cerises noires, oranges, les épices, raisins et la pâte de fruits. En bouche; Très fruité, le sherry sur les stéroïdes, le sherry poussiéreux, le sherry amoureux et moelleux. La bouche est puissante, épicée à souhait, une touche de poivre noir, l’ensemble rappelle les petits biscuits au gingembre avec des accents de chocolat noir. Finale longue, les grains de cafés trempés dans le chocolat noir, un expresso dans un café, les raisons secs, les prunes écrasées. On ne réinvente pas le style, mais si on ne rivalise pas d’audace, on compense sur l’intensité des saveurs et des arômes et un taux d’alcool décoiffant. Tout le monde en ressort gagnant. Pour les amoureux de sherry, ce whisky est la totale…

Patrick 89%
In your face! Bang, GlenDronach à un niveau d’intensité qu’on adore, toujours avec ce qu’il faut comme complexité. Nez : caramel, fruits et miel dans un premier temps. Puis, figues, tangerine et cannelle viennent compléter l’ensemble. Bouche : Gingembre, fruits mûrs, chêne, orge sucré et touche de noix. Finale : Longue, sucrée et chaleureuse.

Martin 90%
Très neutre au niveau de sa teinte ambrée. Nez: Raisins, Fruits des champs et cerise noire. Un peu de miel et d’épices viennent couronner le tout. Vraiment peu agressif. Bouche: Très riche et raffiné. Texture onctueuse et gorgée de sherry. Épices, raisins, dattes et caramel épais. Chêne sec et vineux, poivre et chocolat. Finale: Longue et savoureuse, sur des accents de chêne, de cerise, de raisins secs et d’épices. Un tout petit cuir chétif se laisse deviner. Équilibre: Ça reste un style plutôt classique, mais à ce taux d’alcool, Glendronach a su se démarquer.

Glendronach Cask Strength Batch #5

55.3% alc./vol.

André 87.5%
Nez ample, d’une grande générosité. Raisins séchés, pommes rouges, cannelle qui asséchera beaucoup la bouche en finale, gâteau aux fruits, oranges confites, cerises Marasquin. La qualité du fût de sherry est facile à constater, aucun arrière-goût de chlore ou de tannins indésirables, juste l’opulence du sherry version 36C. La bouche est liquoreuse, très fruité ; pâte de fruits, gâteau aux fruits, oranges, cerises noires, puis la bouche change rapidement et balance dans les épices plus pointues de cannelle et de gingembre avec un kick-back poivré qui tranche un peu d’avec la texture moelleuse. Le côté pâte de fruits est vraiment hallucinant et les saveurs de cerises noires très intenses. La finale est sèche et épicée, je trouve dommage que le whisky ait perdu son côté velouté et amoureux sans se départir de son sherry aux cerises.

Patrick 83%
Intense, Presque agressif. L’alcool semble plus fort que le 55% indiqué sur la bouteille. La balance pourrait être mieux, même si ça demeure agréable à boire. Nez : Chêne, amandes, fruits mûrs, orange et subtile note poivrée. Bouche : Bois et xérès hyper brûlant, poivre, gingembre, épices et notes de cigare. Finale : Longue, boisée et épicée.

Martin 88%
Nez: Assez punché, sur des vagues de fruits rouges, de raisins secs et de cannelle, d’orange et de cassonade. La qualité du sherry est évidente, mais sera t-elle démolie par la force du taux d’alcool? Bouche: Épices, caramel, toffee, dattes, tabac aromatisé, raisins et pruneaux. Toutes les notes du fût de xérès déploient un attaque agressive! Finale: Longue sur le bois et les épices interminables du cask strength. Pâte de fruits et fondue au chocolat. Équilibre: Un peu trop agressif au niveau des épices, mais si ça ne vous gêne pas, ça reste un sherry cask strength plutôt réussi.

Glendronach Grandeur 25 ans Batch 8

50.3% alc./vol.
Bottle 676 of 1505. Ce huitième batch de Glendronach Grandeur a vieilli en fûts de xérès Oloroso pendant 25 ans avant d’être embouteillé sans réduction à 50,3 degrés. Sélectionnée avec soin par le Maître Distillateur Billy Walker.

André 93%
Wow… Quelle onctuosité au nez, velouté et soyeux dès les premières sniffées. Grosse livraison de sherry onctueux, pâte de fruits, prunes séchées et dattes, chocolat noir pas trop amer, café expresso. La bouche s’ouvre sur le poivre broyé qui s’entremêle avec le sherry puissant et les fruits séchés, fruits sauvages et de belles épices bien douces en retrait. La texture est sirupeuse, hallucinante, collante et visqueuse, protégeant la bouche de l’alcool. Puis des notes terreuses et de cuir humide ressortent lentement et langoureusement. J’ai l’image d’un vieux fût de xérès vieillissant sur le sol en terre d’un warehouse un peu humide. La finale est très poivrée et épicée, longue mais très douce. Superbe!

Patrick 93%
Tout ce qu’on est en droit d’attendre d’un whisky de 25 ans. Un whisky qui laisse dans un état contemplatif, où l’on prend le temps de réfléchir aux 25 dernières années qui viennent de s’écouler. Nez : Parfum de chocolat fourré au xérès et aux cerises, avec une bonne dose de mélasse. En fait, me fait penser à un vieux rhum traditionnel… Bouche : Épicé et boisé, très sucré, avec de la mélasse, du caramel, du café espresso et du cuir. Finale : D’une longueur qui s’étire et qui s’étire… Chaleureuse, avec des notes boisée, d’espresso et de biscuits aux brisures au chocolat.

Glendronach Peated

46% alc./vol.

André 86%
Déjà que le style de ‘’powerful sherry’’ avait été revisité – pour le mieux – par Billy Walker et son équipe, avec en plus, quelques détours fort agréables sur de divins cask finished (Sauternes, Madeira), on avait peut-être besoin de pousser l’audace un peu plus loin pour cette distillerie. Après avoir troqué le sherry tellement intense des anciennes version – celles datant du pré-rachat Walker du style du futur discontinué GlenDronach 15 ans Revival, ces embouteillages qui rappelaient presque les liqueurs – afin de les rendre plus amicales, un style de sherry presque austère pas très accessible pour la majorité du grand public, on voulait peut-être aussi dupliquer le succès obtenu avec les embouteillages tourbés de BenRiach… Mais comme au casino, à force de pousser sa chance, on risque de perdre son butin au jeu de l’audace et du risque ou de l’ambition démesurée. Nez fruité, mélange de fruits rouges et de fruits tropicaux, chocolat au lait, miel et raisins secs. La tourbe ressemble plus à du caramel surchauffé qu’à l’habituelle tourbe terreuse du Speyside. La bouche développe avec plus de ferveur les notes chocolatées et de miel, les fruits tropicaux émergent tout à coup et sont beaucoup plus définis qu’ils l’étaient au nez. La fumée de tourbe aussi s’est taillée une place de choix et on ressent bien ce petit côté terreux et ‘’racineux’’ en fond de bouche avec les notes d’alcool et de bois de chêne. La sensation de l’alcool en bouche confirme que le whisky n’est pas bien vieux car il laisse une légère sensation de new make spirit ou de très jeune whisky. La finale est mélangée de fruits, de tourbe chocolatée et de saveurs d’alcool épicées. Sans être un mauvais whisky je crois que le résultat final est discutable. Je pointerais du doigt la jeunesse du spirit qui affecte l’équilibre général. Une des seules encoches sur l’autel de la résurrection de Glendronach par Billy Walker et sa gang. Tsé cé pas à cause que c’est à la mode que ça fait bien à tout le monde, c’est comme le style « mixologue-bucheron-barbu », me semble que j’verrais pas Patrice Plante habillé comme ça…

Patrick 90%
Comme d’habitude, une autre réussite de GlenDronach. Complexe, superbement balancé et tellement facile à boire que c’en est presque dangereux ! Nez : Parfum de fruits, de fumée de tourbe, de cannelle, d’agrumes très subtils, d’orge et de vanille. Bouche : Belle fumée épicée et poivrée. Le tout complété par du bois brûlé et quelques fleurs. Finale : D’une belle longueur, épicée et sucrée.

Martin 87%
Nez: Encore une fois un sherry assez brun et profond. Raisins, tabac aromatisé, dattes et toffee. Fruits rouges et chocolat au lait. Bouche: Bois épicé, fruits au sirop, raisins et dattes, pelure d’orange et xérès. Finale: Longue et chaude, sur des notes épicées et boisées. Sherry plein la gueule. Équilibre: Un très solide sherry cask, on aurait aimé y voir un peu plus de tourbe, tel qu’annoncé, mais bon.

Glendronach Revival 15 ans

46% alc./vol.
Bottled 2019/07/29

André 89%
Nez un peu savonneux, mélangé de dattes/figues et de cosses d’oranges, des fruits séchés aussi. Le sherry n’est pas aussi intense que dans d’autres éditions de cette distillerie. La bouche est à la fois crémeuse et finiement épicée, mélange de cerises et de raisins mauves sechés, prunes, oranges. Finale finement poivrée, fruitée, très sucrée et gourmande. I like!