Gordon & MacPhail Glen Grant 1968

40% alc./vol.

André 85%
Party time comme dans le Sud! Citron lime. Très liquide et vraiment frais. Wave très longue, aftertaste qui s’étire et demeure longtemps en bouche. Super frais! Peut-être des poires en finale. Un scotch généreux, qui reste longtemps en bouche. Surprenant de la part d’un whisky si liquide. Ceci dit, de boire un scotch distillé en 1968 est une expérience en soi.

RV 84%
Marshmallow peaty. Sables orangé du Oban. Oranges. Entrée sophistiquée en bouche et bonne finale longue à plusieurs vagues successives. Arrivée gâteau mais long à développer, finale par contre forte en alcool et vanille trop forte, mais un aftertaste retour sur les bananes qui corrige le tout. Une cousine plus âgée à laquelle jaser n’est pas une corvée mais qu’on n’appelle pas souvent.

Patrick 90%
Agrumes. Oranges… Herbeux, huileux, trèfle. Wow! Évolue pendant plusieurs minutes dans la bouche, ce qui est selon moi la définition d’un excellent whisky… J’aurais aimé le voir à 50% d’alcool…

Gordon & MacPhail Glen Grant 2003-2014

40% alc./vol.

André 77%
Nez herbeux et de pommes vertes, poire, de vanille. Fruits à chair fraiche, oranges, couché sur un lit d’épices. La bouche est flat et diluée, les saveurs sont douces et très fruitées, auxquelles s’additionnent les céréales, le miel, l’herbe coupée. Les épices jouent un rôle plus important en bouche, leur prestation est soutenue et appuyée par de solides notes de poivre noir. N’eut été de ces épices et du poivre, la finale aurait pris des allures précipitées et volatiles. Dans l’ensemble, ce whisky, en plus de ne pas tomber dans ma palette de goûts perso, livre un équilibre douteux, une texture diluée et une succession de saveurs très ordinaires.

Patrick 82%
Un dram très léger, avec une belle présentation de saveurs.  Un bon whisky, mais définitivement rien pour faire bouger les montagnes.  Nez : Léger, avec des notes d’orge, d’ananas, de mangue et de vanille.  Bouche : Malt épicé-poivré, ananas, mangue, banane et agrumes.  Finale : D’une belle longueur et portée par le poivre et les agrumes.

Martin 81%
Nez: Crème et herbe, pommes vertes et sucre en poudre. Floral et légèrement fruité. Tropical avec une touche de céréales. Quelques épices. Bouche: Agréable saveurs, quoique la texture est un peu fade. Épices, citron, orange, vanille et bois. Fruits tropicaux et meringue. Les épices du départ restent et soutiennent l’expérience. Finale: Longue et un peu trop amère. Notes de bois et de soufre. Vanille, fruits et sucre dilué. Équilibre: Une finale maladroite couplée à des saveurs qui auraient bénéficié d’un taux d’alcool supérieur, Gordon et MacPhail l’ont légèrement échappé sur cette shot-là.

Gordon & Macphail Glen Grant 47 ans 1966

45% alc./vol.
Special bottling « To celebrate The Queen’s Award for Enterprise for International Trust »

André 95%
Miel, oranges, melon au miel, sucre brun, fruits secs, dattes sucrées, cerises, poires et ananas. Hallucinante texture, oranges et poires, melon au miel, puis les fruits rouges – cerises, dattes, framboises, pincée d’épices, sucre brun organique, gingembre, toute-épice, ananas. La texture est juste wow… Ce qui étonne, c’est la montée soutenue des épices en finale de bouche, sans être trop fortes. Finale de sirop de cerises, marmelade d’oranges, réglisse rouge, oranges et poires. Beaucoup de sucre résiduel, ensemble sirupeux et collant, notes de chocolat au lait, miel, cassonnade ou rhum brun. Un superbe whisky, de mon année de naissance en plus, ça ajoute au plaisir.

Gordon & MacPhail Glen Grant 50 ans

40% alc./vol.

André 91%
Nez riche et surtout pas étouffé par les effets des 50 ans passés dans le fût de chêne. Vieux sherry poussiéreux, autant au nez qu’en bouche, les dates fraiches, la pâte de fruits, moue de café, la pomme rouge, le chocolat noir et un soupir d’épices. En bouche, le whisky affiche une force surprenante pour son âge presque gériatrique et mon maigre taux d’alcool. On est à même de ressentir avec plus de puissance l’effet du fût de sherry, le boisé est plus prédominent sans trop envahir les saveurs posées et douces qui s’évaporent du verre. Toujours le sherry vieillot, les dattes et le chocolat noir, une petite sensation rêche, vague de fruits secs mélangés et de chocolat noir affublé de quelques sournoises teintes épicées. La sensation du whisky se concentre complètement en fond de bouche, confirmant son âge vénérable. Les saveurs du whisky s’étirent presque avec indécence en bouche, mais les saveurs goûtées ne font que se prolonger sans fin. Très porté sur le sherry et le bois de chêne gorgé de sherry fruité un peu austère, le chocolat noir. Une expérience en soi qu’il est difficile de séparer de l’expérience de la dégustation elle-même. Toute la notion historique du whisky biaise peut-être un peu l’évaluation mais au final, difficile de séparer l’émotion de la notion froide d’évaluer un whisky. J’espère que j’en serai pardonné.

Gordon & Macphail Glen Grant 9 ans 2008-2017

43% alc./vol.

André 86%
Ce whisky, c’est un peu comme écouter du Jack Johnson. Même si on n’aime pas le style, on se surprend à taper du pied un moment donné et de se sentir ‘’juste bien’’. Purée de bananes, crème fouettée à la vanille, ananas, un brin de sherry, des cosses d’oranges, abricots bien frais. Bon taux de sucre festif. Belle bouce sucrée, avec encore la banane et l’ananas en avant-plan, notes de chocolat blanc, de raisins verts et rouges, cerises presque effacées, agrumes, pommes, fruits secs aussi. La texture, ronde sans être grasse ou huileuse, laise s’échapper quelques notes de gingembre frais et de bois de chêne, de caramel aussi qui rappelle le chocolat surchauffé ou le toasted oak barrel. Lente et langoureuse finale fruitée et sucrée, very easy going. Le genre de whisky qu’il te faut lors de période de grande tourmente.

Patrick 85%
Un beau whisky savoureux et facile à boire. Pas certain que je vais m’en souvenir dans deux jours par contre. Nez : Du bois sec, des bananes, des ananas, du xérès discret et une touche sucrée. Bouche : Un beau mélange de fruits tropicaux et de chocolat blanc, avec une touche de vanille, des fruits secs et une touche de xérès chaleureux. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Old Malt Cask Glen Grant 18 ans 1990

50% alc./vol.
Embouteillé en 2008, 665 bouteilles.

André 82.5%
Assez relevé au niveau de l’alcool mais paisible au niveau des arômes. Bon fruité, sans trop d’exubérance, une belle dose d’épices. La bouche copie assez exactement le nez, sans surprises. N’eut été la bouche soulevée par la vague alcoolisée, cette salade de fruits et d’épices serait passée inaperçue. Décevant, surtout pour le prix payé.

RV 82%
Un voyage payé cher et étrange, du japon à la Caraïbe, mais qui se termine dans un champs d’houblon assez banal. Léger au nez, avec un aspect dessert de gâteau bananes et noix. Sur la langue, feuilles de feuille de bananiers, de lait de coco et de noix de Grenoble. Début de finale de grain et de feuille fumées et aftertaste qui se fait attendre, mais pour ne livrer que de la bière à l’image du Glenturret.

SMWS 9.119 Glen Grant 24 ans

48.9% alc./vol.
‘’Tasty and rewarding’’, Distilled 16/11/1992 from First Fill Red Wine Hogshead, 185 bottles

André 88%
WOW quel nez! Mélange de prunes et de raisins secs, fruits rouges, framboises, sirop de poires, ananas, crème brûlée et caramel. Alléchant au max. Bouche; coconut et caramel, sirop de salade de fruits, Bailey’s. Les fruits rouges sont plus effacés qu’au nez; pelures de pommes, framboises, raisins, prunes, oranges, pincée de cannelle. Légère sensation cireuse et une texture grasse agréable. Douce finale planante, sur les fruits à chair et les fruits rouges.

Patrick 80%
Mouin… La déception est grande venant d’un whisky de la SMWS, surtout  âgé de 24 ans avec un taux d’alcool quasi parfait… Ça manque de balance, ça tire dans toutes les directions bref, c’est n’importe quoi. Pas mauvais, mais n’importe quoi. Nez : Caramel, jus de poires et raisins et discrètes noix de Grenoble. Bouche : Chili, xérès, noix grillées, clous de girofle et un peu de bois brûlé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois légèrement brûlé.

SMWS 9.77 Glen Grant 25 ans

56.8% alc./vol.
« A distinguished gentleman » – Embouteillé en 2014.

André 81%
Le nez est rond, doux et crémeux, avec beaucoup d’influences du fût de bourbon (je crois, j’y vais par déduction avec les notes du nez…) vanille, raisins verts, mélange de fleurs, d’orange et de citronnelle. De belles notes maltées aussi provenant du grain, genre céréales Cherios au miel et noix. Très fruité en bouche, la parade est conduite par les grosses notes d’agrume et d’orange, déstabilisé par la sécheresse des épices et la force de l’alcool. Le whisky s’accroche sur le fond de la langue et prouve son âge vénérable. Y’a contradiction entre les saveurs, la texture et les effets en bouche. Belle rétro-olfaction de fruits, d’agrume et d’herbe fraiche, mais encore cette sécheresse épicée en fond de bouche pas très agréable.

Patrick 88%
Comme la plupart des embouteillages de la Scotch Malt Whisky Society, ce dram présente une balance incroyable et trippante!  Nez : Cire d’abeille, agrumes et touche de cuir.  Bouche : Épices du chêne, poires, beurre et cuir.  Et surtout les agrumes!  Finale : D’une longueur moyenne et épicée.

Martin 87%
Nez: Suave et agréable malgré son degré d’alcool. Baies schtroumpfantes, crème et vanille. Cuir, miel et avalanche d’agrumes. Noix et malt grillé. On verra bien les surprises que la bouche nous apportera! Bouche: Céréales au miel et aux noix, fruits confits, cannelle et poivre. Bois de chêne et amandes. Écorce d’orange et raisins secs. Bien marqué par ses notes vineuses, j’aime bien avoir le temps de cibler toutes les saveurs avant que le feu du cask strength ne vienne tout balayer tel Michel Dumont dans les annonces du café Nabob. Finale: Chaude, longue et pimentée par des accents de cannelle, de chêne, de raisin rouge, de dattes, de cuir, de noix et j’en passe. Équilibre: Pour un 25 ans j’ai l’impression que ça devrait être un peu plus smooth. Un autre bon coup de la SMWS, malgré que je sois de plus en plus convaincu que certains embouteillages devraient être dilués un peu pour en apprécier la pleine qualité. C’est bien beau les single casks, mais parfois il faut savoir marcher sur son orgueil et laisser la qualité s’exprimer.