Caol Ila 16 ans Fèis Ìle 2020 Distillery Bottling

53.9% alc./vol.
Refill then finished in Amoroso-treated Hogsheads, Limited edition of 3000 bottles.

André 89%
Étonnant un Caol Ila si doux au nez, on ne nous a pas habitué à ça. On devine bien l’épine dorsale de la distillerie avec le mélange de tourbe crasseuse mélangée d’herbe verte en background et des saveurs de citron et d’agrumes jumelées de petits fruits rouges et de pelures de pommes bien présentes au nez. La sensation crasseuse et maritime s’accentue avec le temps et l’aération tout comme la tourbe qui devient plus mentholée et médicinale. La bouche dévoile beaucoup plus d’épices et de poivre, mais demeure encore une fois étonnamment douce. Agréable mélange de fruits rouges, cerises, framboises, mélangé de gingembre et de poivre, aspect cendreux et fumée de feu de tourbe sur la plage, embruns maritimes salés. La texture est ronde mais un peu rugueuse, jus de cerises, ananas, chocolat, raisins, cendre refroidie. Longue finale fumée, poivrée et sèche, médicinale et fruitée.

Caol Ila 17 ans Unpeated

55.9% alc./vol.
1997-2015

Patrick 76%
Weird… A boire ce scotch, on comprends instantanément pourquoi on a choisi de mettre de l’avant les versions tourbées de cette distillerie. A essayer pour la curiosité seulement : On en achètera une shot dans un pub, mais jamais une pleine bouteille. Nez : Après avoir bu une shot de 12 ans régulier, ce whisky semble extraordinairement sucré et fruité, presque comme du bonbon. Bouche : Ici encore, le fruit et le sucre. Le tout est accompagné par une vanille étrange et des notes de chêne frais et épicé, du sel, des notes d’agrumes et des algues. Bref, un peu n’importe quoi. Finale : Longue et portée par des notes d’agrumes et d’algues offrant un feeling plutôt bizarre en bouche.

Caol Ila 18 ans

43% alc./vol.

André 84%
Peat vert. Nez différent un peu de mes attentes, mais le goût est vraiment différent. Vraiment bizarre, je sais pas si je l’aime ou pas. Faut que tu “feel” pour; Intriguant. Mais le 12 est définitivement meilleur et plus complexe.

RV 82%
Peat vert, salé, sucré en finale. Bizarre en effet. Fer? Métallique? Je ne sais pais si j’aime ou j’hais. Le 12 ans est vraiment meilleur.

Patrick 84%
Vert! Barley, salé, iodé; épicé, feuillu, un peu de sel.

Caol Ila 18 ans unpeated (Edition 2017)

59.8% alc./vol.
Distillé à Caol Ila, l’une des huit distilleries en activité sur Islay, ce single malt embouteillé au degré naturel est la douzième édition limitée de Caol Ila non tourbé. Issu d’une cuvée produite une fois par an, à partir de malt non tourbé, destiné aux blends de type “Highland”. Distillée en 1998, c’est le plus ancien compte d’âge de Caol Ila dans cette gamme. Vieilli en hogshead de chêne américain de second remplissage.

André 85%
Nez: Poires, citrus, ananas, vanille, un peu de tourbe, maritime et costaud et très sur le bourbon cask. La bouche est franche, on ressent beaucoup les influences du fût de bourbon; agrumes, citron, poires pêches, grosse vanille, tarte aux pomme vertes cuite, un peu de sel de mer et de poivre noir. Petite touche de fumée, intrigante car c’est une version unpeated. Finale un peu trop edgy, agrumes et oranges, de bonne longueur avec une rétro-olfaction d’épices et de réglisse noire. Intéressant mais pas dans ma palette aromatique.

Patrick 87%
L’un des meilleurs “unpeated” de Caol Ila que j’aie eu. Ceci étant dit, je le recommande pour la curiosité, car dans le style de saveurs, j’y préfère un Glenmorangie Astar. Nez : Parfum très discret et léger, marqué par les céréales, un peu de vanille, des agrumes et un peu de sciure de bois. Bouche : Me donne l’impression de mordre dans une planche de bois franc bien séchée! Puis, la “planche” nous laisse des notes d’agrumes et de discrètes épices. Et de la fumée très très très subtile. Finale : Un peu courte et boisée.

Caol Ila 1988-2013

59% alc./vol.
Cask 98S.

Patrick 89%
Un riche xérès et une pointe de tourbe très légère se dégagent du verre. En bouche, un puissant xérès, du sel… Enfin, c’est surtout le xérès qu’on remarque, mais aussi un peu de marmelade à l’orange. Astringent. En finale, le sel nous accompagne durant plusieurs minutes. Un bel ensemble.

Caol Ila 21 ans 1996 1st Fill Sherry Cask

56.4% alc./vol.
Cask #19321, Sample from the cask at the distillery warehouse.

André 88%
Invitant ce nez de fruits sauvages séchés et de tourbe puissante maritime et crasseuse. Le nez emporte le dégustateur dans un champ de fraises après la pluie, une fumée de tourbe industrielle puissante, saline et terreuse flotte dans l’air, pain au raisins, ambiance médicinale, cerises noires et dattes fraiches, reliure de cuir. La bouche est à la fois goulue sur les saveurs et un peu carrée sur la texture avec son édredon de tourbe phénolique médicinale et maritime. Les fruits sont intenses, mélange de framboises, fraises, oranges, raisins secs, dattes, vieux livres dans une librairie, cuir usé, terre battue, huile de machines de l’ère industrielle. En avalant le whisky, de bonnes salves d’épices et de poivre résonnent en bouche de façcon soutenue. Cela assèche la bouche et augmente la sensation générale du taux d’alcool. La finale est très épicée et poivrée mais le whisky y perd beaucoup aussi en texture.

Patrick 90%
Wow, je comprends pourquoi ils gardent ce fût-là pour la visite! C’est superbe ça! Nez : Ça, c’est mon type de parfum favori : De la fumée de tourbe, des beaux fruits sucrés et une note boisée. Bouche : De la belle fumée de tourbe intense, les épices du bois brûlé et un peu de fruits des champs. Et une note de poivre et de cuir pour compléter le tout. Finale : D’une belle longueur, fumée et fruitée.

Caol Ila 25 ans

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un sel huileux, de la fumée et une certaine fraicheur se dégagent du verre. En bouche, toujours le sel huileux, la fumée et une intriguante pointe de citrouille. Et du sel. Toujours du sel. Et un peu de tourbe. La finale est marquée sans grande surprise parle sel huileux, qui s’étire très longuement. No fault.

Caol Ila 25 ans 1978

59.4% alc./vol.

André 87%
Goûte le 12 ans en plus fort. Très bon. Algue, fumée.

Patrick 85%
Nez : Fumée de tourbe, touche de xérès et quelques algues. Bouche : Tourbe, sel et xérès très puissants qui se battent pour prendre le devant de la scène. Le mélange salé-fruité est vraiment excellent. Finale : Longue et intense. Marquée par les fruits, le sel et le chêne. Balance : Un très bon Caol Ila, mais mes attentes étaient tout de même un peu plus élevées.

RV 88%
Peat, fumée, sherry. Gazon avec le feu dedans. Bon pop d’alcool flamboyant. Bon finish d’alcool décroissant parfaitement. Le genre de scotch qu’il ne faudrait jamais jeter au lavabo.

Caol Ila 29 ans 1st Fill Oloroso Sherry Cask

56.5% alc./vol.
Cask #985, Sample from the cask at the distillery warehouse.

André 92%
Bloc compact d’arômes et saveurs; pâte de fruits, raisins secs, prunes, cerises macérées, oranges sanguines, sel de mer, puis tourbe industrielle crasseuse bizarre. J’adore la douceur du nez et la tourbe en retrait, le pâteux des fruits. La bouche est punchée, notes de cuir et de terre mouillée, pâte de fruits, prunes, tourbe terreuse salée et maritime, oranges sanguines. Il y a toujours ce côté industriel bizarre en bouche également ainsi qu’une touche camphrée. Longue finale hyper fruitée, tourbée et terreuse, raisins mauves séchés, prunes, cerises noires. Du raffinement avec une touche brute.

Patrick 94%
Oh oui oh oui oh oui! J’adore. J’aime. Aussi bon qu’un whisky peut l’être. Nez : Oh! Le xérès est si intense pour un whisky où la tourbe domine habituellement, mais elle est ici définitivement au second plan. Bouche: Toujours le gros xérès, avec du sel et de la tourbe, le tout rappelant en fait un vieux, très vieux Bowmore. Aussi, des épices, un peu de cassonade… Ouf, c’est tellement bon! Finale: D’une belle longueur… Pfff, je ne sais quoi écrire, mais c’est génial!

Caol Ila 30 ans 1983 Special Release 2014

55.1% alc./vol.
Distillé en 1983 et vieilli en American & European Refill oak casks. Édition limitée de 7638 bouteilles.

André 92.5%
Melon au miel, ananas, bananes, camphre très léger, tourbe médicinale, fruits tropicaux, sel marin, sorbet au limoncello nappé de vanille tout juste sortie du frigo. Un whisky qui rappelle grandement ses origines et les éléments de sa fabrication. La bouche est intense, les saveurs exquises, l’équilibre des éléments est parfait; petits fruits sauvages, cuir mouillé et terre noire après un orage d’été, tourbe phénolique et camphrée, sel de mer, fruits tropicaux, melon, citron. La finale est une avalanche de tourbe et de saveurs maritimes, de fruits tropicaux, de phénol, camphre, d’ananas. Étonnant de pouvoir jumeler toutes ses saveurs disparates avec cohésion. Autant les saveurs prises seules trouvent leur place mais l’agencement global une fois que l’on prend nos distances est étonnant d’exactitude. C’est comme regarder un patchwork de près et de loin. De près, on apprécie les détails et le raffinement de la sélection des éléments, de loin, on est surpris du mariage des éléments singuliers et de la cohésion générale. Le chaos en devient presque organisé et le savoir-faire y trouve tout son sens.