Bruichladdich The Laddie Twenty Two

46% alc./vol.

André 89%
Nez de journée tranquille sur le bord du quai. Maritime, avec ses accents salés et ses saveurs estivales avec ses notes de poires, de pêches, de vanille et oranges, d’agrumes et de miel. Ça fait bien longtemps que l’on a goûté à un Bruichladdich présenté de façon si dépouillée, déjà que la tourbe est ici inexistante et les saveurs si fruitées… et si on est patient, la bouche vous livrera de savoureuses notes de bananes et de crème pâtissière, de citron et de poires poêlées nappées de miel. Après quelques lapées ; du melon-d’eau se terminant par quelques vaguelettes de sel de mer et de gingembre. Finale douce malgré le sel de mer et le gingembre. Le miel et la vanille font en sorte que l’équilibre des saveurs est respecté sans pour autant dénaturer le whisky. Un Bruichladdich représentatif de l’essence même de la distillerie, sans maquillage et artifice, nue et hyper sexy.

Patrick 89%
Un très bon whisky, mais 22 ans, sérieux? Je lui en aurais donné la moitié. Enfin, j’aime quand même! Nez : Donne l’impression d’être à la pointe Est de l’Ile d’Orléans avec un punch aux fruits à la main [NDLR, c’est dans ce coin-là que le Fleuve St-Laurent commence à être salé]. Bouche : Épicé, fruité, salé avec aussi des agrumes et des notes subtiles de bananes. Le tout demeure toutefois dominé par le sel de mer. Finale : Sel de mer intense avec une touche d’algues.

Martin 89%
Nez: Pêches, agrumes et miel. Eau de rose, herbe et orange. Très posé et assuré. Bouche: Fruité et sucré, sur quelques vagues épicées et salées. Malt grillé avec une légère tourbe herbeuse. Finale: Épices chaudes, chêne et tourbe, miel et vanille. Équilibre: Un bel exemple du grain de Bruichladdich dans sa plus simple expression, et j’irais même jusqu’à oser dire qu’on était pas obliger d’attendre 22 ans pour nous le montrer.

Bruichladdich The Organic 2009

50% alc./vol.
Bruichladdich The Organic 2009 est un whisky gourmand, d’une grande pureté aromatique, composé uniquement d’orge bio et distillé en 2009. Il s’agit d’une expression non-tourbée dont la totalité du processus a été certifiée par la Biodynamic Association. Bruichladdich The Organic 2009 est une édition limitée à 18’000 bouteilles.

André 83%
Indéniablement maritime et organique, le ne zest axé sur les céréales maltées nappées de miel et les gousses de vanille fraiches, souligné aussi par des notes citronnées fraiches et d’agrumes qui rappellent les tropiques ainsi que des notes florales (fleurs blanches). La bouche est onctueuse et les céréales bien présentes; miel et vanille, ananas, marshmallow, bananes, touche de poivre, citron pressé, cosses d’oranges. Sensation rafraichissante et aérien. Finale fruitée, moyenne en longueur, où les céréales et les agrumes sont très présentes. Ce whisky n’est pas un mauvais whisky en soi, mais on se lasse rapidement de l’éventail de saveurs prévisible et pas très diversifié. Si vous aimez les céréales, un bon whisky pour partir votre journée.

Patrick 83%
Un whisky simple et efficace, qui ne dérangera personne dans son confort. Nez : Parfum dominé par de l’orge mouillée. Subtilement floral. Bouche : De l’orge délicatement sucré et du chêne discrètement épicé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le chêne.

Martin 83%
Nez: Orge fruitée, crème champêtre, malt et vanille, touche de citron. Bouche: Épices, sucre d’orge, miel, réglisse et bois. Texture un peu fade, quoique le degré d’alcool apporte un joli punch. Finale: Chaude et épicée, malgré sa courte durée. Bois, acétone, poivre blanc et un je-ne-sais-quoi qui laisse une trace amère en bouche. Équilibre: On aime toujours Bruichladdich, bien que le traitement bio ne fasse pas à tous.

Bruichladdich The Organic 2010

50% alc./vol.
8 ans

Patrick 88%
Un scotch simple et efficace, avec un beau mélange d’épices chaleureuses et de sucre. Nez : De l’orge humide et sucré ainsi qu’une note discrète de caramel et de vanille. Bouche : Du beau chêne chaleureux, de l’orge débordante de saveurs, du caramel sucré chaleureux et de belles épices à steak. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et épicée.

Bruichladdich The Resurrection Dram

46% alc./vol.

André 89%
Animal au pelage mouillé s’étant roulé dans la tourbe. Celle-ci est d’ailleurs plus intense que dans les éditions régulières. Beaucoup de corps, belle présence maritime en bouche. Raisins qu’on a lavé dans de l’eau salée afin de les désinfecter. Une très – inattendue – découverte. Est-ce que Jim McEwan est à refaire à Bruichladdich le même tour de force qu’à Bowmore? Le single malt qui pourrait très bien devenir la porte d’entrée pour découvrir la distillerie. Superbement Islay.

RV 79%
Un whisky très ordinaire qui a ses moments mais pour lequel je suis content de me laver la bouche avec du Coke pour passer au prochain, et qui mise à part la possibilité de pouvoir se vanter de l’avoir goûté ne sert à rien. Baril rouillé qui trempe dans une rivière en débâcle de milieu d’été qui aurait emporté dans ses flots une haie de cèdre. Bien qu’on dirait une mauvaise expérience de finition de baril, la vanille vient plus tard camoufler ce mauvais départ par quelque chose de plus ennuyant. En bouche le baril reprend de l’ardeur pour être entrecoupé par une mince vague d’épices en deux attaque successives, le tout mêlé à une tourbe qui se débat mais qui derrière la rouille est trop petite, et ne sera retenue sur la photo finale. Me fait penser un peu au Turnberry 14th hole de la même distillerie mais en plus ennuyeux.

Patrick 90%
Rappelle le Loch Indaal face à la distillerie Bruichladdich… La mer, les algues et une légère fumée mariées par un savoureux chêne. Au goût, une explosion de fumée et de tourbe n’est contenue que par un riche chêne qui nous donne envie de mordre dans le whisky. Une insaisissable touche fruitée rappelant le sherry nous force à en prendre un deuxième verre. Quelques points additionnels pour l’équilibre de l’ensemble et pour les souvenirs de voyage que ce whisky m’apporte!

Bruichladdich Vintage 1989

46% alc./vol.

André 88%
Une des versions les mieux balancée et équilibré de Bruichladdich que j’ai pu dégusté à ce jour. Celle-ci est d’une finesse gustative, très fruité, encore une fois les fruits de la passion, très plage dans le sud. Rafraichissant et agréable. Superbe.

Patrick 88%
Malt jeune et fumé au nez. Au goût, la fumée. Poivre et sel. J’en prendrais encore et encore!

RV 87%
Peat, peppery. Huileux.

Bruichladdich Vintage 1998 Oloroso Jerez

46% alc./vol.
Entre janvier 1995 et mai 2001, on a distillé pendant seulement 6 semaines à la distillerie, les bouteilles de cette période ne sont donc pas légion. Le Oloroso 98 est une des très rares embouteillages des distillations de 1998. Édition limitée à 9000 bouteilles.

André 88.5%
Oranges, abricots et pêches, mélange de feuilles vertes et de raisins. Très frais au nez, tout en simplicité. Ressemble plus à un single malt des Highlands qu’un Islay. L’arrivée est inoffensive mais l’explosion qui se développe en bouche par la suite est inattendue et surprenante. La finale est tout en chocolat à la menthe légèrement chauffé.

Patrick 88%
Nez marin, fruité… Comme si on mangeait une compote de fruit sur une plage d’Islay. Arrivée plutôt délicate et fruitée rapidement suivie par un crescendo de sel et de fumée. Touche épicée de bourbon en finale qui complète très bien le tout. Très bien équilibré, c’est définitivement ce qui le démarque… Belle démarche au niveau du choix du fut.

Martin 89%
Nez: Vanille et xérès, chocolat noir et raisins secs. Poivrée et clou de girofle sur lit de fruits rouges. Très appétissant. Bouche: Miel, vanille et eau d’érable à l’arrivée, suivi de petits fruits séchés, de pain d’épice et de dattes. Le fût de sherry vient ici indéniablement prêter son influence irrésistible. Finale: Miel et chocolat noir sont les piliers de la finale, sur lesquels reposent des notes de chêne, de poivre et de cannelle. Équilibre: Un autre tir de précision pour Bruichladdich, bonifié par l’utilisation maîtrisée du fût Oloroso.

RV 81.5%
Tourbe et épices sucrées, plus suave et velours en texture, avec une touche d’ivoire de piano. Arrivée de bois, puis un genre de porto vraiment pas à mon goût vient casser la mélodie. Le bridge d’avant-finale est discordant et semble très mal tuné, mais le breakdown de tourbe douce avant la finale vient étire le son vers une finale plus élégante. Mais le souvenir de la fausse note subsiste une fois la toune terminée.

Bruichladdich Waves 7 ans 2009

46% alc./vol.
Cette nouvelle version de Bruichladdich Waves est vieillie en fûts de bourbon puis affinée en fûts de Madère, cépage Malvoisie pour être plus précis. Plusieurs millésimes entrent dans la composition de ce single malt, pour un niveau de tourbe moyen atteignant 15ppm.

André 91%
Définitivement Islay ! La tourbe est superbe, sucrée et très veloutée. Le côté agrume adoucit le taux d’alcool. C’est à s’y méprendre… on croirait du Ardbeg, mais c’est un superbe et jeune Bruichladdich !

RV 88%
Bien conçue, c’est une pugiliste qui bouge bien en plaçant soigneusement ses coups, mais ses punchs manquent un peu de puissance pour être une championne. Chips ordinaire brûlée un peu cartonnée avec une touche de miel au nez. Au gout, tourbe du Ardbeg, mais avec une gêne. Arrivée un peu épicée se déplaçant sur la tourbe, avec une belle finale nuancée qui passe de cendreuse à verte à cendreuse. Soubresaut mielleux vert en toute fin.

Patrick 95%
Ma découverte de l’année 2009! Un mélange d’une harmonie incomparable où l’on retrouve tourbe, miel, vin, agrumes, épices, bref, tout y est! Malgré la présence de tourbe, ce whisky demeure extraordinairement doux. Original, rafraîchissant, relevé… Sera-t-elle un jour disponible au Québec???

Martin 83%
Couleur d’un orange doré modérément dénaturé. Nez: Tourbe salée et feuilles de nori au premier plan. Suivi de noix et raisins, fleurs et pommes, punch aux fruits et Pine-Sol. Bouche: Miel, fleurs et poivre blanc. Finale: Subtile fumée terreuse. Fond d’eau salée qui a servi à steamer des hot-dogs. Fleurs amères, cuir et caoutchouc. Équilibre: La finale nous prend trop par surprise, pas une surprise-party, mais un peu plus comme « Je suis en prison et je viens d’échapper mon savon ». C’est malheureusement assez pour que je ne veuille pas y retourner. Par contre au 2e tasting il est meilleur.

Bruichladdich Waves Malvoisie Finish

46% alc./vol.
Cette nouvelle version de Bruichladdich Waves est vieillie en fûts de bourbon puis affinée en fût de Madère, cépage Malvoisie pour être plus précis. Plusieurs millésimes entrent dans la composition de ce single malt, pour un niveau de tourbe moyen atteignant 15 PPM.

André 80%
Ma déception dans les nouveautés de cette distillerie. Le petit côté maritime, salin et rafraichissant des anciennes versions de Bruichladdich est bien là, mais un manque criant de développement et de raffinement nous laisse sur nos attentes. Il livre de bien belles saveurs de fruits tropicaux et de melon mais trop peu trop tard. Un whisky exprimant la transition précaire et insécure sur les nouveaux embouteillages ou peut-être la recherche d’identité propre, la redéfinition du style de Bruichladdich? Je ne sais trop…

RV 82%
Très ennuyant au nez, même après avoir respiré, un combattant qui arrive déjà essoufflé avant le combat. Un peu épicé, mais à peu près pas de tourbe. Arrivée dans le même ton, avec tout de même une surprise d’épices qui redescend vers une tourbe plus naturelle en gorge. La finale est dans la même veine mais encore plus forte. Un whisky d’amplitude, à servir en début de soirée, tout en courbe ascendante qui finit bien, mais puisqu’il commence beaucoup trop tranquillement bas, la médiane sans déplaire n’excite guère.

Bruichladdich X4

50% alc./vol.

Patrick 78%
Bravo pour l’expérience, mais uniquement sur le plan « scientifique », rapport qu’au goût c’est vraiment inintéressant. Nez : Alcool et grain légèrement sucré, une touche de vanille et un peu d’agrumes. Un bon new make mettons. Bouche : Chêne, orge, agrumes, vanille et tonne d’alcool. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool.

Bruichladdich X4+3

63.5% alc./vol.
Distillé quatre fois et mûri pour une période de 3 ans dans d’ex fûts de chêne américain. Édition limitée à 15000 bouteilles.

André 77%
Le fil du rasoir ou la précision et la froideur du scalpel dans la main du chirurgien. Approche de céréales et de distillat, crémeux au nez sans être amoureux. Rapidement, cela me rappelle certaines grappa (en plus froid au niveau des saveurs). Je détecte tout de même le raisin vert et la poire, fruits tropicaux. L’héritage du bourbon cask est en avant-plan, la vanille et le mashmallow, l’ananas et quelques notes de citron frais, crème glacée à la vanille. La finale est forte en alcool mais tout de même tolérable, beaucoup de pomme, poires, ananas, fruits tropicaux, acidité du citron et froideur du spiritueux de bas âge. Si l’on apprécie la précision de la distillation, les saveurs et le manque de vieillissement laissent une impression un peu anonyme et sans passion. Avec toutes les expériences de cask finish et les perles distribuées par la distillerie ces dernières années, cette expression manque d’amour et de désir. Ça laisse la même impression que lorsque tu rencontres ton highschool sweetheart dans des retrouvailles pis qu’il/elle a pris 35 livres ou perdu ses cheveux.

Martin 80.5%
Nez: Très épuré, avec une lame d’alcool qui nous assaille le nez tout-de-go. Un peu de céréales, pommes vertes, raisins blancs et fruits tropicaux. Bouche: Meringue et vanille, fleurs blanches, guimauve et épices. Bois de chêne prononcé. Le taux d’alcool est rapide, dévastateur et sans-pitié. Finale: Longue et épicée, soutenue encore par son degré d’alcool qui ne joue pas la carte de la subtilité. Équilibre: Je salue tout de même l’effort expérimental de la distillerie sur ce coup-là, mais le taux d’alcool manque énormément de maîtrise et apporte à ce whisky un élément plus destructeur que bienfaiteur.

RV 75%
15000 poissons X 100$=1.5 millions d’arguments pour consentir à sortir pareil échec. Bas passés date et oignon, Balblairesque. Arrivée de genièvre, de ciment et de feuilles, le tout ayant trop longtemps macéré. Finale presque tourbée avec un petit pitch d’alcool et d’épices, un peu savonneuse. L’alcool de son côté ne se sent pas vraiment, mais n’enlève rien. En résumé, commence très mal, fini presqu’endurable, mais ça ne reste qu’un whisky poche avec un pitch d’alcool. C’est ce qui doit arriver quand on fait une trop grosse batch qu’on ne peut se permettre de sacrer aux vidanges, que même les revendeurs ne voulaient pas et dont même Kensington Wine Market dit faire une erreur pour s’en débarrasser. 15000 bouteilles de trop.