Bruichladdich Port Charlotte MC:01 Marsala Casks 2009

56.3% alc./vol.
Produit à partir d’un mélange de 48% de whisky de 6 ans d’âge vieillis en French Oak Casks et 52% vieillis en fûts de American Whiskey Cask, ensuite affinés pendant plus de 2 ans en fut de Marsala. Une édition à 40ppm.

André 86%
Grosse tourbe grasse, sale et herbacée, chocolat noir amer, cendre de feu de foyer, caramel, vanille et fruits tropicaux. L’attaque de bouche est herbacée et poivrée, puis se stabilise dans des notes de fruits tropicaux (poires, oranges, bananes et mangue), pommes nappées de chocolat noir amer fondu, saupoudrés de sel marin et d’algues de mer séchées. Quelques accents de viande rouge aussi et de cuir mouillé. C’est puissant et musclé en bouche, le tout avec un taux d’alcool relevé et une sécheresse un peu mordante. Finale poivrée et fumée, sèche et épicée. J’aurais probablement aimé un eproportion moins importante de French Cask que j’aurais troqué pour du bourbon cask, question d’amadouer cette bête de tourbe un peu sauvage. Je ne sais pas si c’est ma mémoire qui me trouble mais cette édition manque de nuance et de raffinement. La tourbe est en coup de poing et la présentation est relativement uniforme. La majorité des fruits et des saveurs secondaires sont écrasées par la tourbe pas subtile en formule coup de poing. J’ai vu mieux comme édition Port Charlotte. Les amateurs hardcore de tourbe aimeront probablement mais l’amateur en quête de subtilité et de détails ne se laissera probablement pas berner de façon si facile. Et ce n’est pas parce que l’on présente de la tourbe puissante que l’on ne peut pas faire dans la complexité, pensez aux Édition Octomore…

Patrick 93%
Wow, ça c’est mon genre de whisky! J’adore, c’est tout ce qu’il faut à la bonne place. Nez : Oh wow. Mon mélange favori de fumée de tourbe et de fruits. Aussi des abricots, du caramel salé, de la vanille et… Du goudron! Bouche : Wow, de la tourbe, du goudron, des fruits mûrs, du caramel salé, de la vanille, du bois brûlé. Miam miam miam. Finale : D’une belle longueur, fruitée et légèrement fumée.

Martin 88%
Nez: Hyper vineux et ultra fruité. La tourbe est très discrète et subtile, mais ô combien agréable. Fruits rouges et tourbe is the name of the game. Céréales voilées. Bouche: Chaud et salé, presque astringent. Texture légère, avec de fortes influences du fût de vin. Fruits des champs, cuir, tourbe verte, citron et sel. Finale: Bois, épices, citron et framboise. Tourbe et feu de camp. Équilibre: Un superbe whisky, mais on dirait que le fût de marsala sied moins à un malt particulier comme le Port Charlotte. -2 points pour Gryffondor…

Bruichladdich Port Charlotte Multi Vintage

46% alc./vol.
Un whisky réduit à 46% issu de l’assemblage de fûts Américains et tourbé à 40ppm…

André 92%
L’ambivalence même. Le mélange des différentes expressions sont bien senties. Chacun apporte l’épaule à la roue et offre à l’ensemble ce qu’il a de mieux à offrir dans son domaine respectif. La jeune tourbe, fraiche et verte, la tourbe plus soutenue avec son caractère sale à l’odeur de charbon (ça ressemble encore une fois au Benriach Birnie Moss, ou au Kilchoman). Une fraicheur agressive (citron-lime), du charbon, de la tourbe terreuse et mouillée, beaucoup de sucre (vanille) et de fruits poussés par un apport de poivre. Dans mes top découvertes de 2011 !

RV 88.5%
Brasser. Mélanger. Remettre en question et y gagner. Tourbe vraiment bizarre, où est-ce que l’on s’en va avec tout ça? Dans un nation de sel de mer et d’algues, la bouche s’axe de son côté vers des groseilles pas encore mûres qui sont corrigées par de la tourbe fruitée. Manque de finale, mais possède un bel aftertaste de tourbe et une pointe de mûres. Enfin un Port Charlotte multidimensionnel, un vrai assemblage, avec un côté fruité surprenant.

Bruichladdich Port Charlotte PC10 Tro Na Linntean

46% alc./vol.

André 86%
Tourbe un peu crasseuse au nez, noisettes au chocolat, vanille. La tourbe est équilibrée et pas trop puissante. Je retrouve toujours ces notes d’agrume et de citron que j’associes souvent aux notes maritimes, un peu de coconut aussi. Étrangement, après un certain temps, quelques notes de fruits font leur apparition. L’arrivée en bouche est relativement douce avant le débarquement de tourbe assaisonnée de poivre à la finale chocolatée. La texture claire du départ cachera bien la force de latente de l’alcool fortement tourbée qui s’installera en bouche. Celle-ci perdurera en finale, nous gratifiant d’une belle pérennité et d’un aftertaste de tourbe maritime mentholée.

RV 80.5%
Malgré que ça relève la saveur des aliments, ça ne veut pas dire qu’un bloc de sel pour chevreuil est appréciable pour le palais. Tourbe juteuse aux abords de la pourriture (à partir de crottin de cheval en décomposition?). Aucune subtilité, aucune variété olfactive, aucune finesse. Et en bouche, trop fort à l’aspect d’un single malt du Speyside qui ne compterais que sur l’alcool pour se rendre intéressant. Finale d’abord légèrement fumée, puis tourbe, tourbe pourrie, tourbe forte mais tourbe fortement anodine. Peu importe les PPMs, trop de tourbe et pas assez de la moindre autre chose.

Bruichladdich Port Charlotte PC12 Oileanach Furachail

58.7% alc./vol.
La gamme PC range met à l’honneur le changement, sa toute première expression, lancée il y a déjà 8 ans portait le nom de « Evolution ». Toutes bonnes choses ont une fin et quand une belle expression s’en va, on la remplace. Cette version de Port Charlotte PC 12 « furachail Oilenach » fait référence au jeune étudiant observant attentivement comment le maître distillateur travaille, à la recherche de l’apprentissage, de la préparation, pour le jour où le précieux spiritueux reposera sur ses épaules. En référence à Adam Harnett apprenti de Jim McEwan depuis 2016.

André 91%
Fumé et huileux, genre vieille huile à chauffage, bacon fumé, sel de mer, oranges, toffee, médicinal à souhait, poivre noir et piments. Le whisky est très huileux en bouche, incroyable texture, fumée de feu de plage, oranges confites, toffee légèrement brûlé, cassonade, eucalyptus, vieille huile usée, chocolat noir fourré à la confiture d’orange, tourbe un peu sale très prononcée, dattes, gâteau aux fruits. Le whisky est très évolutif et l’amalgame de saveurs offrira de belle nuances et changements au dégustateur patient et attentif. Les notes de sel de mer et de cendre froides sont plus volubiles en finale de bouche qui est aussi très poivrée. La tourbe est soutenue, puissante mais qui n’obnubile pas les autres saveurs plus fines. J’adore la présentation de ce whisky, la texture voluptueuse, l’agencement des saveurs varies et osées.

Patrick 88%
Un gros whisky crasseux comme j’en ai rarement vu venant de Bruichladdich… Mais je tiens à mentionner que ça reste tout de même très bon! Nez : Fumée de tourbe plutôt crasseuse, avec une note sucrée et vaguement fruitée assez agréable. Bouche : Fumée de tourbe très crasseuse, avec des épices, du bois brûlé et de subtiles notes fruitées et sucrées. Finale : Longue, intense et marquée par la fumée et les épices.

Bruichladdich Port Charlotte PC6 Cuairt-Beatha

61.6% alc./vol.
Bouteille #6598.

André 89%
Hareng fumé séchant dans un filet. Légère odeur de mer à marée basse. La tourbe est plus volatile que dans le Amrut Cask Strength Peated. Arrivée tout en douceur, suivie d’une vague alcoolisée et d’un ressac tourbé – une finale moyenne en longueur. Agréablement, surprenant, plaisant et salvateur, sans trop de brusquerie. Un manque de subtilité évident mais dans une présentation avec un certain charme.

RV 86%
Grosse tourbe avec la subtilité d’une brique en plein front et léger cuivre de vieux sous noir. Par contre, bizarre arrivée en bouche surprenante de douceur de tourbe et de fine fumée, mais ce n’est que pour endormir la langue afin que la finale en tempête de grain séché à la tourbe et d’alcool frappe davantage. An experiment in itself, très intéressante, mais est-ce que cette course au PPM est réellement afin de trouver un meilleur goût, ou pour en vendre plus? Après tout, PC6 est des mains même de Jim McEwen, qui va jusqu’a sélectionner un whisky pour sa couleur rouge afin de vendre a un public féminin… le snowpark Fraser de Farlagne a beau être rempli de sauts bien construits, je préfère quand même pogner les jumps plus naturels en bordure de la pente a Jim.

Patrick 91%
Fruité, fumée et tourbé… Un des meilleur nez venant d’Islay. Le nez est tellement exquis, on pourrait s’y arrêter sans aller plus loin. Le goût nous démontre les même saveurs, mais dans l’ordre inverse, soit tourbé, fumée et fruité qui reste en finale… Légèrement raffiné, dépasse les attentes pour un whisky qui se voulait être une grosse brute de tourbe pas subtile.

Bruichladdich Port Charlotte PC7 Sin An Doigh Ileach

61% alc./vol.
Troisième édition des Port Charlotte – appelé « PC7 : The Islay Way ». La version de cette année a été embouteillée en octobre de 2008 à sept ans d’âge et vieillie en fûts de chêne américain. Elle est présentée à une force de fût naturelle de 61 % et conçue à partir d’orge maltée à 40 ppm – contrastant avec les embouteillages réguliers de Bruichladdich, légèrement tourbés. Cette version est également disponible en 6 tubes différents, à l’image des gens représentant l’Ile d’Islay. Bouteille #17485.

André 92%
Un Bruichladdich sur les stéroïdes. Un mouton s’étant roulé dans la tourbe sale. C’est avec surprise qu’apparait aussi des notes sucrées et vanilles, de sirop d’érable brûlé et aussi encore une fois des notes de café et de chocolat. Même si celui-ci a été en partie vieilli en fût de sherry, je lui ai trouvé aucun lien pouvant le laisser croire tant au nez qu’en bouche. Assez différent du PC6 mais tout aussi marquant. Un must have.

RV 83%
Tourbe tourbée et grain chauffé au feu de tourbe, qui ne devient que piquant avec le temps. En bouche, sensiblement même chose plus l’alcool, mis à part peut-être un peu de fumée en finale. Un peu moins bon que le PC6 mais là n’est pas le défaut; ça goûte le manque d’effort. Me confirme la supériorité du Amrut Peated dans la course aux PPM, qui n’est pas seulement une affaire de chiffres ou bien de facile exercice de marketing financier basé sur la confiance aveugle de groupies de McEwen.

Patrick 92%
Superbe tourbe, mêlée avec une touche d’herbes séchées, de fruits des champs et de fumée. Aaaaaaah ! Wow, on ne parle pas d’arrivée en bouche, on parle de défonçage de bouche. Tourbe, fumée, tourbe, fumée, puis herbes, fruits et… bois de grange en finale ? Cool ! Un whisky vraiment bien équilibré qui s’étire en beauté pour finir avec un petit côté intéressant.

Bruichladdich Port Charlotte PC8 Ar Dùthchas

60.5% alc./vol.
C’est la quatrième édition du Single Malt Port Charlotte élaboré par Bruichladdich, avec huit ans de vieillissement du whisky distillé en 2001. C’est aussi la dernière, les stocks étant épuisés…30 000 bouteilles sont commercialisées pour le monde entier, au degré naturel. Bouteille #26811.

André 86.5%
On n’aurait jamais pu penser qu’un Port Charlotte pouvait avoir un nez si inoffensif. Fruité et salé, oranges, cantaloup et de la tourbe bien retenue. La bouche est plus soutenue, la tourbe décuplée avec son alliance avec l’alcool. La fumée de type charbon colle aussi passablement en bouche, ce qui annihile beaucoup des arômes les plus fins et volatiles. La finale est bizarre, un mélange de suie et de fumée sale, jumelé au fruité mielleux. Déboussolant et on ne sait pas trop où cette concoction veut nous mener. La série Port Charlotte s’essouffle-t-elle? Est-ce l’effet du vieillissement qui adoucit le tout avec trop de domestication? Aurait-on peut-être gagné à abaisser le taux d’alcool, question d’aider aux notes plus fines, déjà que la tourbe, omniprésente, écrase la plupart de ces mêmes arômes les plus subtils. Ceci dit, il est quand même intéressant de voir et de comparer l’évolution que les embouteillages de Port Charlotte ont connu depuis le PC5 et c’est là que réside la majeure partie de l’expérience de dégustation du PC8. C’est aussi là que l’on constate qu’il trouve aussi sa place dans la « famille » (PC5,PC6,PC7 et PC8). Mais si on le prend individuellement, force de constater que le PC8 semble être le mouton noir de la série.

RV 82.5%
Peut-être pour les amateurs de jus de tourbe bien nantis. Beau profil de nez à la Ardbeg qui s’estompe trop rapidement vers un caramel sale qui s’élève au-dessus de la tourbe. Arrivée en bouche avec la tourbe, mais juste de la tourbe, vraiment pas dans la subtilité. La finale est mieux équilibré et d’une bonne longueur mais sans profondeur. 136$ pour un 8 ans avec une recette qui devient usée, c’est beaucoup trop cher payer.

Bruichladdich Port Charlotte PC9 An Ataireachd Ard

59.2% alc./vol.
Édition limitée de 6000 bouteilles, distillée en 2002, embouteillée en 2011. Tout comme son nom l’indique, le PC9 est âgé de 9 ans et est le fruit d’un asemblage de single malts ayant maturé séparément en fût de xérès et de bourbon.

André 89%
Pas vraiment ce que je m’attendais. Parsemé de fruits rouges déséchés (prunes?) sur un tapis de sel de mer et de sable de plage mouillé près d’un feu brûlant des mottes de tourbe encore humide. Ode à la mer et ses éléments; algues, pierre, sel marin, citron festif. Beaucoup de céréales maltées et séchées au feu de tourbe en bouche, notes de poivre, de jambon fumé et café au bodum, de sherry aussi entremêlé de prunes et de vieilles cerises. Varech, sel de mer et pierre mouillée à l’eau de mer séchée au soleil, huile à moteur de bateau. Le whisky gagne beaucoup à respirer afin d’extirper ses notes d’alcool et laiser cours aux saveurs et arômes. Un peu franc tout de même en bouche, en pleine gueule comme on dit. Aux gorgées subséquentes, grosses notes de cendre de foyer froid et de poivre noir broyé. Longue finale, tannique et franche, tourbée et (très) indéniablement maritime.

Patrick 92%
Oh que c’est bon ça. Riche, intense, savoureux et superbement bâti. C’est tout ce qu’on peut désirer d’un scotch d’Islay. Nez : Fumée de tourbe avec du sel et des algues. Bouche : De la belle fumée de tourbe huileuse, salée, un peu de bois brûlé et une touche fruitée très discrète. Finale : D’une très belle longueur, marquée par la tourbe et l’huile.

Bruichladdich Port Charlotte Scottish Barley Heavily Peated

50% alc./vol.

André 86.5%
Un nez qui surprend un peu. Même à 40ppm, c’est plutôt les poires sautées et les oranges qui ouvrent la porte, pour ensuite laisser passer les notes traditionnelles de la distillerie – sel, tourbe et notes poivrées et épicées. Mais le nez s’ouvre bien après quelques instants et offre aussi une belle fraicheur maritime, une brise marine agréable, d’où émergeront quelques nuages de vanille et de toffee. En bouche, liquide comme une vague sur la plage, puis tourbillon d’alcool tourbé et salé, agrumes, réglisse noire ? Finale soutenue et longue, le taux d’alcool semble décuplé, la fumée de tourbe est intense, le sel bien présent et s’enroule de draps de toffee et de vanille. En s’éventant, le barley ressort avec force au travers les nuages de tourbe.

Patrick 85%
Un très bon whisky, tout comme n’importe quel Bruichladdich. Toutefois, je dois admettre ne pas être fan de la lignée des Port Charlotte : Manque un peu de subtilité. Nez: Aaaah, le parfum d’Islay, de tourbe fumée maritime, d’embruns de la mer, le tout accompagné d’un bol de fruits frais où dominent les agrumes. Bouche : Tel que le nez, mais avec des épices, du chêne et une agréable brûlure venant de l’alcool. Finale : Longue et épicée.

Martin 86%
Jaune soleil comme la police sur le tube. Nez: Belle fumée poussiéreuse avec une impression minérale de craie. Assez jeune sur des notes d’agrumes ainsi qu’une touche de jeune malt. Mélasse infime. Bouche: Beau sucre d’orge floral, plutôt fruité et pas tant tourbé. Poires et bouquet de fleurs. Finale: Soutenue sur une vague d’épices et de sucre d’orge. C’est ici qu’une tourbe salée vient nous surprendre. Équilibre: Très belle expression de Bruichladdich, mais qui ne décoiffe pas autant que je ne l’aurais souhaité.

Bruichladdich Port Charlotte The Peat Project

46% alc./vol.
Réalisé à partir d’orge tourbé à 40 ppm, vieilli en fût de chêne américain dans les entrepôts à proximité de Port Charlotte, il s’agit d’un assemblage de plusieurs millésimes aux orges variés pour lui apporter une plus grande complexité. Il titre 46%. Ce Port Charlotte vient ainsi remplacer les versions tourbées précédentes que sont 3D, PEAT et An Turas Mor.

André 85%
Tourbe herbeuse et verte et plus légère qu’habituellement, éléments de vanille et d’épices. Aucune texture en bouche mais les arômes sont très prononcés et l’alcool aussi est très puissant. La tourbe est aromatique et enveloppante mais éclipse la plupart des autres éléments, seul le sel et une timide vague de citron réussissent à s’extirper de l’ensemble