SMWS 3.219 Bowmore 13 ans

54.3% alc./vol.
« Never far from the sea » – Distillé le 28 mars 2000 et vieilli en fûts de bourbon de premier remplissage, 234 bouteilles.

André 94%
Agrumes en puissance, bord de mer après une tempête, le ciel chauffe les galets et les algues encore mouillées et le baume du sel de mer s’évapore tranquillement dans l’air. Quelques arômes de fumée de tourbe s’échappent des cheminées des maisons toute proches. Agrumes, oranges, citron, fond de cuir mouillé. Les saveurs associées au fût de bourbon sont à l’honneur, le nez est capiteux et rafraichissant, agréable douceur, rond et féminin. La texture est superbe en bouche, saveurs maritimes, méga livraison d’agrumes, de melon au miel, tourbe et saveurs laissant derrière elle de savoureuses trainées de sel et quelques soupirs poivrés. De comparer les éditions 3.217 et 3.219 nous démontre tellement bien l’effet du choix du fût sur le même distillat mais au final nous démontre encore plus la qualité des produits provenant de cette mythique distillerie. Savoureux !!!

Patrick 91%
Bowmore et la SMWS, une combinaison imbattable. Un whisky comme je les adore! Nez : Algues marines très fraiches avec une bonne dose de sel et de fumée de bois humide. Aussi, touche subtile de citron, de poivre et de… pâte à dent Crest! Bouche : Sel de mer, bois brûlé, fleurs, marmelade et une touche de citron et de poivre. Finale : Longue et savoureuse (une constante avec la SMWS!), marquée par les algues et le sel de mer.

Martin 89%
Jaune doré d’un soleil de midi sur le village éponyme. Nez: Céréale sucrée et pierre lavée prennent l’avant plan sur une timide tourbe salée. Semble jeune et sucré par rapport aux embouteillages officiels. Bouche: Vanille, citron et tourbe. Le vrai caractère de la distillerie ressort à ce stade-ci. Minéralité légèrement déplaisante. Finale: Toujours la pierre lavée sur un amalgame assez ambigü de sucré-salé. Équilibre: Un classique Bowmore avec un taux d’alcool sacrément efficace. Un tout petit peu plus de confiance en soi aurait fait péter ce malt au-dessus de la barre des 90.

SMWS 3.221 Bowmore 19 ans

54.2% alc./vol.
“Starry, starry night” – Distillé le 19 avril 1994, 538 bouteilles.

André 87.5%
Caramel bien frais avec une touche de miel, céréales Sugar Crisp, un fond maritime avec des saveurs de sel et une touche de tourbe. Pas facile d’approche ce whisky… La bouche dévoile de belles nuances de caramel, de vanille et de miel, qui se mélangent lascivement avec des embruns de sel de mer et des saveurs d’étals de poissons séchés sur le quai. La notice sur l’étiquette parle de marshmallow brûlé, j’achète ça… La bouche me déçoit un peu car l’éventail de saveurs est limité, je trouve le whisky plutôt plat dans l’ensemble. La finale est fumée et poivrée, beaucoup de saveurs de vanille et de miel avec une fine couche poudreuse.

Patrick 89%
Du bon whisky, avec tous les bons ingrédients. La seule chose qui manque pour qu’il soit parfait est un peu de magie. Mais ça demeure un très bon whisky. Nez : Bowmore comme je l’aime, le mer, le chêne, la vanille, le xérès. Avec une touche de cendre. Bouche : Xérès, cendre et fumée, sel intense, plat de bonbons, chorizo et surtout, une belle tourbe omniprésente. Finale : Longue et salée.

Martin 85%
Ambré décoloré étonnamment fade pour un Bowmore. Nez: Céréales au miel et caramel épais, un peu comme une mystérieuse recette de mon enfance où l’on retrouvait du caramel coulant en plein coeur d’un carré aux Rice Krispies. Tourbe et sel marin se chargent du reste. Bouche: Caramel salé et fumée de tourbe. Vanille et miel. Sel et cuir. Retour de la tourbe, accompagnée d’une poignée de poivre blanc. Finale: À priori fumée et poivrée, on y retrouve aussi un peu de bois et de vanille. Elle est malheureusement trop courte. Insolite, d’ailleurs. Équilibre: Un peu étrange, beaucoup des conditions gagnantes d’un excellent malt sont réunies, et pourtant…

SMWS 3.227 Bowmore 16 ans

56.4% alc./vol.
« Tasty Farmhouse Cooking » – Distillé le 25 septembre 1997, 591 bouteilles

André 86%
Sherry plus discret que dans l’édition 3.237. On dirait aussi que le sherry a un peu tourné en barrique car il libère quelques saveurs de viande qui accrochent au nez. Oranges confites, toffee, sherry et un brin de fumée saline. En bouche, le whisky a un côté épicé ou d’herbes qu’on cultive pour assaisonner la nourriture. Outre les épices, le sherry est sec et un peu malhabile. Les oranges et une touche de fumée salée reviennent aussi en finale qui est moyennement longue, fruitée et sèche-épicée. Il y a un p’tit quelque chose qui accroche tout au long de la dégustation; j’accuse le fût de sherry. J’espère qu’il n’ira pas en appel.

Patrick 94%
Quand la SMWS et Bowmore s’unissent pour faire un whisky, le résultat ne peut être qu’excellent. Nez : Suave parfum de xérès et d’algues en train de sécher au bord de la mer. Exactement ce qu’on attend d’un excellent Bowmore. Bouche : Xérès, miel, nougat et chocolat, le tout baignant dans l’eau de mer et les algues. Quelques notes terreuses viennent compléter le tout. Finale : Longue, suave, sucrée, fruitée, terreuse et chaleureuse.

Martin 86%
Ambre doré alléchant. Nez: Légère vague d’alcool qui se dissipe rapidement pour faire place à un mélange d’orge herbeuse, de tourbe salée, d’orange et de caramel croquant. Le caractère de Bowmore se fait discret. Bouche: Orge et caramel, orange et épices, xérès et bois de chêne. Les épices et le feu du cask strength occultent malheureusement ici les éléments plus subtils de ce whisky. Finale: Sèche et moyennement longue, avec des notes de fumée maritime, d’agrumes, de xérès et d’épices. Assez grossier dans la livraison. Équilibre: Intéressant, mais le sherry est beaucoup trop à l’avant-plan, et le taux d’alcool nous le force un peu dans la gorge. Une grande déception tellement la subtilité habituelle de Bowmore est absente.

SMWS 3.228 Bowmore 26 ans

46% alc./vol.
“A deep, brooding masterpiece“ – Distillé le 8 décembre 1987, 206 bouteilles, ex-fût de xérès.

André 87%
Caramel (beaucoup de caramel) et planches de pin rouge, pommes, sel marin, sherry opulent, ribs sucrées sur le bbq. En bouche, petits bonbons rouges en forme de cœur à saveur de cannelle, puis mélange de caramel bien épicé, de tourbe relativement discrète et d’oranges. Sensation hyper texturée en bouche, rehaussé d’épices bien consistantes. Le caramel ressort toujours de l’ensemble et cela gâche le plaisir des saveurs associées au fût de sherry qui se sont presque tut. Finale sur les pastilles casse-grippe, retour sur le caramel omniprésent, puis saveurs de bbq fumé, d’épices et de sherry salé. Ce n’est pas un mauvais whisky mais certainement pas ce qu’on serait en mesure d’attendre d’un single cask de 26 ans.

Patrick 91%
Bowmore, Bowmore, Bowmore, sel, xérès et tout ce qu’on y aime. Nez: Panier de fruits mûrs, caramel salé mais aussi sel et tourbe. Relativement simple (bon, autant qu’un Bowmore de 26 ans ayant vieillit dans un fût de sherry peut l’être), mais tellement efficace. Bouche : Bowmore à son meilleur, avec le vieux sel de mer, le chêne, le xérès, la tonne fruits mûrs. Finale : Longue, boisée et salée.

Martin 87%
Ambré et foncé tel les plus grands fûts de xérès. Nez: Une grosse pomme de tire achetée à un prix de fou à Expo-Québec. La tourbe, le sel de mer et le sherry racé typiques à Bowmore sont avec plaisir au rendez-vous. Bouche: Caramel salé, pommes rouges, cannelle, tourbe, cuir et raisins. Un élégant sherry cask d’une belle douceur mais à qui il manque un peu de rondeur. Finale: Cuir et réglisse rouge. Cannelle et fruits des champs. La durée laisse un peu à désirer, l’absence de fumée à ce stade-ci aussi. Équilibre: Beaucoup d’aspects d’un peated sherry cask stellaire sont là, mais la finale tombe un peu à plat. 26 ans de Part des Anges, je veux bien croire, mais 46% pour un cask strength? Wow?

SMWS 3.237 Bowmore 17 ans

57.2% alc./vol.
« A candle taking its last breath » – Distillé le 25 septembre 1997, 537 bouteilles

André 93.5%
Sauce ribs, sherry, tourbe assaisonnée aux fruits, pâte de fruits, gâteau aux fruits. Musclé mais délicat dans les nuances des saveurs en bouche. Fruits rouges, sherry puissant mélangé de fumée huileuse crasseuse, backbone salé qui rappelle ses origines, feu de plage mourant à l’aube. Texture fluide mais consistante, j’adore la douceur de l’arrivée pour la montée en flèche des saveurs qui suivra en bouche, l’avalanche de fruits rouges et de sherry, la sensation de galet de plage et de sel de mer jumelé de bonnes vagues de toffee que laisse la finale. Typique dans le style de la distillerie et dans son utilisation de fûts de sherry. Comme l’album « ok computer » de Radiohead; chaque chanson possède sa puissance mais c’est l’ensemble de l’album qui en fait une œuvre d’exception. Savoureux!

Patrick 95%
C’est pas compliqué, je prendrais mon bain dans ce scotch! Excellent, du pur bonheur liquide. Les meilleures saveurs qu’on puisse retrouver dans un whisky, avec balance et complexité. Nez : Parfum huileux, avec des notes de xérès, de ribs sucrés sur le BBQ à côtés desquelles on ferait aussi cuire des moules. Le tout pendant que la voirie refait l’asphalte de la rue devant la maison (souvenirs de l’été dernier!). Bouche : Un raz-de-marée fruité-salé-sucré, avec des notes de bois brûlé, des notes de crème brûlée ainsi qu’une touche d’espresso. Dessert et café réunis dans un seul verre! Finale : Longue et suave, avec des notes fruitées et sucrées.

Martin 94%
Beau coloris doré teinté de sherry ambré. Nez: Subtil parfum tourbé et huileux. Dattes, sucre brun, orange sanguine. Confitures et marmelade, cuir et tabac. Retour de la tourbe. Bouche: Chaud caramel salé, cuir et pruneaux. Orge gorgée de xérès, tourbe maritime et pierre lavée, le tout dans des proportions équilibrées, quasi-parfaites. Finale: Chaude et langoureuse, le taux d’alcool transportant aisément sur une bonne distance des notes de bois, de cuir et de cinq poivres. Fumée d’un feu de camp au crépuscule sur le bord d’un phare d’Islay. Équilibre: Formidable. Un superbe coup de filet pour la SMWS. Pourquoi immanquablement les meilleurs embouteillages que l’on goûte à vie sont toujours ceux que l’on ne reverra jamais?

SMWS 3.245 Bowmore 17 ans

56.9% alc./vol.
Big personality (no pussy-cat) – Distillé le 25 septembre 1997 – 636 bouteilles – Ex-sherry

André 91.5%
Sirop Buckley à la cerise, sel de mer, sherry opulent, fruits de mer, raisins séchés, fumée de tourbe lointaine, gâteau aux fruits, jambon fumé. Belle texture en bouche, soyeuse mais ferme, cerises marasquin, ensemble légèrement sirupeux, fumée de tourbe nappé de foulard de sherry, sel de mer, gâteau aux raisins et aux fruits, une pincée de poivre. Finale très persistante, sherry expressif, viande fumée, sel de mer. Un savoureux Bowmore où le sherry côtoies les saveurs maritimes en tout respect de la ligne directrice de la distillerie.

Patrick 94%
Tellement bon que j’en ai acheté trois bouteilles. Des bons Bowmore comme ça, qui ne nécessitent pas de vendre son fils aîné pour y goûter, c’est rendu rare et il faut sauter sur l’occasion quand elle se présente. Nez : Sel de mer fruité, avec une discrète fumée de BBQ. Wow! Bouche : Une tonne de sel de mer, des épices, du poivre et des anchois, le tout enrobé d’un savoureux manteau de fruits sucré. Finale : Longue et savoureuse, avec des fruits, du sucre et du sel.

Martin 95%
Nez: Tourbe salée et pierre lavée à la Bowmore. Miel et citron en puissance, côtes levées BBQ et pelure d’orange Bouche: Sherry, bois, tourbe douce mais affirmée. Chêne, cacao, épices, raisins, dattes et tabac. Finale: Chêne poussiéreux, vieux xérès et tourbe maritime. Équilibre: Exquis. Je suis sans mots.

SMWS 3.248 Bowmore 17 ans

57.7% alc./vol.
« Like a hot coal in the mouth » – Distillé le 25 september 1997 depuis un ex-fût de bourbon, 594 bouteilles.

André 94%
Très sherry au nez, les fruits séchés, les prunes, le vieux cuir, fumée de tourbe. Nez très équilibré, étonnamment, plus doux que le 21 ans (3.255), gâteau aux fruits, cerises noires. La bouche offre une belle douceur en approche mais qui cache aussi une force latente que l’on peut ressentir sous l’épaisse couverture fruitée. Après 20 minutes dans le verre; savoureuses notes de caramel et de miel. Barre Cadbury Fruits et noix, gâteau au fruits, jambon fumé, miel, légère sensation savonneuse presque florale. Finale poivrée, le gingembre encore une fois, épices des Caraïbes, camphre, cerises, sensation astringente.

Patrick 95%
Il n’y a que 2 distilleries au monde capable de produire de tels chef d’œuvres de façon régulière, et Bowmore est l’une des deux. Tout simplement, aussi bon que possible. Nez : Un puissant parfum de vin sucré, avec une touche de tabac et de sel. Mon Dieu que ca sent bon ! Bouche : Riche xérès chaleureux, sel, fumée de tourbe très discrète, touche de miel, de bois brûlé et chocolat noir. Finale : Longue, salée et vineuse.

SMWS 3.251 Bowmore 17 ans

55.4% alc./vol.
Engineer’s work-bench in a boatyard – Distillé le 25 septembre 1997 – Ex-sherry

André 92%
Onctueux et tendre, amoureux et très posé. Le nez est typique des vieux Bowmore avec le sherry un peu poussiéreux et un peu savonneux, les cerises noires, caramel surchauffé, sel de mer, fumée de tourbe maritime et pleine d’enbruns salins, une pincée de gingembre et avec le temps, du toffee, gâteau aux fruits, réglisse rouge et épices. La bouche est déroutante, l’arrivée est douce et presque feutrée, approche presque apprivoisée sur les fruits rouges, les oranges et les cerises, pour ensuite se faire balayer par une ondée d’épices et de fumée de tourbe et de saveurs maritimes, les raisins secs. Le changement de cap est légèrement déroutant mais combien efficace, le genre de surprise que l’on attend d’un whisky d’exception. La texture en bouche est presque sirupeuse, very layered et sert bien de bouclier au taux d’alcool que l’on ressentira finalement un peu plus en toute finale de bouche et en rétro-olfaction en plus des solides notes de poivre noir concassé. Great stuff, pre-Suntory.

Patrick 94%
L’un des meilleurs Bowmore que j’aie goûté, ce qui n’est pas peu dire. Mais il ne se laisse pas facilement apprivoiser… J’ai heureusement eu la chance de l’essayer deux fois, et c’est alors que j’ai compris son mystère et que je suis tombé à genoux devant ce chef d’œuvre. Nez : Caramel salé, miel, sauce aux fruits et note subtile d’huile à moteur. Mon ex-beau-frère avait raison en disant « le Prestone, c’est pas parce que c’est sucré que c’est bon pour la santé » car il est certainement impossible de résister à la tentation d’en prendre un verre de trop! Bouche : Nous sommes au port de la petite ville de Bowmore: Le sel, les algues, des notes sucrées et fruitées provenant des navires de livraison qui laissent couler un peu d’huile à moteur…

Martin 93.5%
Nez: Vieux et respectable d’entrée de jeu. Sherry poussiéreux et tourbe adoucie par l’âge et la finition. Caramel salé, fumée maritime, fleur de sel, gingembre et orge gorgée de toffee. Bouche: Fruits, cannelle et poivre enflammé. Tourbe et chêne ultra-sec. La chaleur du cask strength est enveloppante. Je ne veux plus quitter. Caramel et fleur de sel. Finale: Chaude et longue, le restant de texture enrobante laissent s’étirer les saveurs à souhait, tout en nous épargnant la morsure caractéristique des expressions brut de fût. Le secret est de prendre de minuscules gorgées. Équilibre: Un grand Bowmore, et c’est tout à l’honneur de la SMWS d’avoir eu la chance de l’embouteiller. Une autre licorne qu’on ne reverra pas passer.

SMWS 3.255 Bowmore 21 ans

56.6% alc./vol.
« Genie in a bottle » – Distillé le 29 avril 1994, ex-fût de sherry, 510 bouteilles.

André 92%
Tout en douceur au nez; tourbe paisible, fruits rouges, léger citronné et d’agrumes, sel de mer, touche herbeuse. Dans l’ensemble très parfumé et fruité avec une touche maritime indéniable. En bouche, outre la tourbe phénolique et les saveurs maritimes, le whisky offre également de savoureuses notes poivrées et épicées (gingembre), arrondi par de volubiles notes mielleuses et de fruits du genre poire ou melon au miel, des amandes nappées de miel peut-être aussi. La finale est sèche, poivrée et épicée, avec de bonnes notes maritimes et de fruits secs. Ce whisky offre un beau voyage au pays des saveurs. L’éventail de saveurs est large et offre aussi un bon challenge à l’amateur de whisky. On sent bien la signature de la distillerie Bowmore au travers l’utilisation du fût de sherry et les notes maritimes.

Patrick 92%
Un SMWS de Bowmore vieilli dans des fûts de xérès : Gage de qualité garantie. Ca ne peut qu’être excellent ! Nez : Bonbons aux fruits, sel, fumée, un peu de miel, de bruyère et de gingembre. Bouche : Belle texture huileuse. Arrivée en bouche marquée par une fumée intense, avec une bonne dose de poivre et de sel, une touche de fruits et de fleurs, une pointe rappelant du cuir et un soupçon de pierre à savon. Finale : Longue et intense, salée et avec une note de pierre à savon.

Martin 93%
Nez: Fruits au sirop, semble un peu plus jeune que son âge ne l’indique. La tourbe est discrète et laisse place à des notes plus agrumeuses. Bouche: Tourbe un peu timide ici aussi, pour laisser briller le citron et la crème, la pierre lavée et les épices. Bois brûlé. Finale: Longue et chaude, avec de généreuses touches de tourbe cendrée, de citron et de filet à pêche. Équilibre: Difficile de s’échouer avec un single cask de Bowmore.

SMWS 3.261 Bowmore 14 ans

55.7% alc./vol.
« Record shop at the races » – Distillé le 8 mai 2001, depuis des Hogsheads d’Ex-bourbon, 234 bouteilles.

André 86.5%
Bowmore à l’état brut et sans artifices. Bois de chêne séché, pansements Band-Aid, céréales maltées avec une touche de vanille. C’est un peu dépouillé comme présentation, malgré les belles textures maritimes et de fumée de tourbe et un léger côté viande fumée. La bouche dévoile d’agréables saveurs de fruits verts, genre raisins verts et agrumes, à mon avis le bois de chêne est un peu trop prédominent et monopolise l’attention générale. Vanille et noix sautés à la poêle, éclisses de bois de chêne, presque herbeux en bouche après quelques gorgées. Finale un peu crasseuse, huile à moteur et fumée de tourbe, tablier de cuir ayant servi au garagiste pour réparer l’auto, eucalyptus. Finale sèche et tannique.

Patrick 86%
Un Bowmore qui a laissé son veston au vestiaire et s’est dirigé directement au bar avec son t-shirt de band de death metal. Mot clef : Intense. Nez : Parfum sucré avec des notes de vanille, de fleurs et d’un peu de fruits et d’agrumes. Bouche : Sel intense, bois intense, jambon fumé intense, tabac intense, vieux cuir et vinyle intenses. Ai-je dit intense ? Finale : Longue, intense et salée.

Martin 88%
Nez: Orge et cuir sur fond de léger goudron. Céréales grillées et bois épicé. Bouche: Miel, orge, tourbe et citron. Jambon fumé, fleurs et tabac à pipe. Se rapproche presque plus du caractère d’un Ardbeg. Finale: Longue et chaude, en restant toutefois douce. Raisins, chêne, tabac aromatisé et cendre poussiéreuse. Équilibre: Un Bowmore qui sort des sentiers battus, quoiqu’avec la SMWS, on reste rarement sur les dits sentiers.