Balvenie 30 ans

47.8% alc./vol.
Le temps, précieux allié, a conféré à The Balvenie Thirty des qualités aromatiques uniques et un grand raffinement, lui apportant une profondeur et une complexité inhabituelles. La maturation en fût de chêne a apporté aux notes miellées chaleureuses caractéristiques de The Balvenie de distincts arômes de vanille. Les fûts de sherry ont quant à eux offert à The Balvenie Thirty une couleur profonde et un caractère richement boisé. The Balvenie Thirty fait par ailleurs preuve d’une robustesse naturelle, qui lui donne une personnalité si particulière et une subtilité certaine. Les bouteilles, préalablement enveloppées à la main dans du papier de soie, sont présentées dans un coffret spécialement conçu pour ce single malt d’exception : un écrin rectangulaire en bois de hêtre, doté d’un couvercle pivotant et d’un système de fermeture magnétique. Le design de ce coffret à la fois traditionnel et élégant ne manquera pas de satisfaire l’œil du fin connaisseur comme celui de l’amateur.

André 90.5%
Un panier de fruits juteux et de sac de grains d’orge transportés dans un fin nuage d’épices. Le tout est relevé de saveurs d’oranges. Nez passablement soutenu en alcool. L’arrivée en bouche est trompeuse; un filet de soie cachant bien les fruits véhiculés par l’alcool. Offre une belle dualité en bouche; la douceur des fruits opposé à la force de l’alcool un peu sec. Étrangement, les notes de fumée ressortent aussi en finale alors qu’elles ne s’étaient pas montrées au nez. Bonne présence de raisins également. Les céréales sont plus puissantes en finale. Un whisky présenté en crescendo jusqu’à sa finale en apogée. N’eut été de son prix très élevé, il se serait mérité une plus haute note.

RV 88.5%
Un petit tour sur le divan, devant une chaîne quelconque, même une partie de shuffleboard à TVA Sports me contenterait tant que je puisse l’avoir dans mes bras pour l’embrasser. La sagesse se fait sentir, malgré ce bran de scie de pin qui se faufille à travers la vanille jusqu’aux narines. Aux papilles, le bois est doux, très abordable, posé. Colleux. Collant. Puis en gorge, il détonne, d’abord par la sève puis le caramel sucré, frayant presqu’avec la mélasse des bons rhums industriels puis le caramel dur en ornement sur de la crème glacée à l’érable. Bien entendu, la finale est longue, très longue, tout aussi douce que le reste de l’ensemble. Un très bon whiskey romantique quoi.

Patrick 90%
Au nez, xérès et orange, avec une touche de cuir. En bouche, wow!!! Une belle attaque de fumée et d’épices boisées. Vers a finale, un beau jus fruité vient donner une touche de complexité indéniable. Un chef d’œuvre d’équilibre. Je suis souvent déçu par les scotchs de plus de 20 ans, mais définitivement pas ici!

Balvenie Peated Cask Sample – 10 ans

59.5% alc./vol.

Patrick 85%
Un beau whisky frais et tourbé, mais un peu unidimensionnel. Mais bon, compte tenu qu’il s’agit d’un « cask sample » qui pourrait être marié à autre chose, c’est un « outil » que n’importe quel blender aimerait bien avoir dans son coffre à outils. Nez : Parfum de fumée de tourbe et de chêne frais. Et aussi d’agrumes et un peu de vanille. Bouche : Un beau gros mur de fumée de tourbe et un gros bloc d’épices de chêne. Le tout, enrobé d’agrumes et de vanille subtile. Finale : D’une belle longueur, épicée et légèrement fumée.

Martin 87.5%
Nez: Agréable tourbe qui ne cadre pas nécessairement dans une des catégories connues telles terreuse, médicinale, maritime ou autre. Jeune chêne frais et vert, vanille et fleurs en éclosion. Quelques fruits tropicaux. Bouche: Crème, miel, vanille et agrumes. Excellent. Épices et tourbe portées par la planche de chêne. Ma foi délicieux. Le taux d’alcool ne se fait pas aussi sentir que ce à quoi je m’attendais. Finale: Bois, bien sûr, portant comme précédemment épices et tourbe, tout en laissant un spot pour laisser briller raisins, miel et agrumes. Équilibre: Très bien ficelé pour un whisky que nous verrons peut-être embouteillé dans quelques années. Miam.

Balvenie Peated Triple Cask 14 ans

48.3% alc./vol.

André 90%
Céréales douces, salade de fruits et fruits tropicaux, amandes non-salées, peat subtil mais présent, miel caramélisé, céréales sugar crisp, malt. J’adore la quiétude des expressions Balvenie et même cette présentation tourbée ne fait pas exception à l’habituelle qualité de présentation. La bouche est onctueuse; poires, salade de fruits, fumée de tourbe soyeuse, amandes , vanille crémeuse nappée de miel. La finale de bouche est épicée et à saveur de gingembre, onctuosité crémeuse des céréales nappées de miel et de vanille, fumée de tourbe distante et montée d’alcool en finale s’accompagnant de tourbe bien présente. La qualité exceptionnelle de cette distillerie, souvent boudée et marchant dans l’ombre de sa grande sœur Glenfiddich est encore une fois au rendez-vous. Cette variante un peu plus osée est inusuelle et bien structurée, un vrai plaisir à chaque gorgée.

Patrick 92%
Un superbe whisky, intense et complexe et bien bâti. Nope, rien de plus à demander. Nez : Fumée de tourbe légère, mais tout de même intense. Aussi du poivre, de la vanille et du bois brûlé. Bouche : Fumée intense, bois brûlé épicé, poivre, une touche de sucre et de fruits très subtile… C’est très bon ça ! Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et le chêne brûlé.

Martin 90%
Nez: Malt grillé, tourbe ultra-discrète, miel, amandes et poires. Sirop de fruits. Cuir. Divin. Bouche: Assez frais et croquant en bouche, une vague d’épices s’écarte pour nous dévoiler un beau nuage de tourbe végétale. On pourrait presque dire un Islay si la nature douce et mielleuse de Balvenie n’était pas là pour nous ramener à la raison. Vanille, sucre et chêne. Finale: Épicée et boisée, pimentée de notes de vanille, de miel et de cannelle. La tourbe reste omniprésente, sans trop prendre l’avant-scène, un peu comme un léger brouillard. Équilibre: Superbe expression, Balvenie sait encore séduire par sa simplicité complexe, ou sa simple complexité… On gagne à la connaître…

Balvenie Port Wood 1989

40% alc./vol.
Le Port Wood 1989 est une nouvelle production de Balvenie qui vient enrichir la gamme de finition en fûts de porto. Derrière le millésime se cache un breuvage ayant un âge comparable au Balvenie Double Wood 12 ans et dont le vieillissement de base est effectué en fûts de chêne neufs.

André 84%
Légèrement décevant après avoir goûté au Double wood qui est un superbe achat qualité-prix. Mais encore une fois rien de désagréable venant d’une distillerie où la qualité est généralement au rendez-vous. Le porto est présent mais ne s’impose pas, très approchable et invitant, pour les gens en terrain connus ou les novices…

RV 84.5%
Noisettes pas mûres et orange à l’olfaction, à quelque part à mi-chemin entre le Founders Reserve et le Double Wood. L’arrivée est silencieuse, trop silencieuse avant que les noix de Grenoble se présentent pour être rapidement suivie des épices. En finale, elle est beaucoup plus varié, touchant aux épices, aux fruits séchés, aux noix et avec une petite pointe de porto beaucoup mieux apprivoisée et de loin supérieure à sa jeune sœur. Un beau millésime pour une bouteille que je goûtais avec appréhension.

Patrick 82%
Herbeux; soyeux en bouche, fleurs fanées. Salin; Mais où est le porto?

Balvenie Port Wood 1991

40% alc./vol.
The Balvenie Port Wood 1991 présente une double originalité : d’une part par le choix d’un millésime précis, ce qui est rare en Écosse, et d’autre part par cette finition parfaitement maîtrisée où le porto apporte sa patte spécifique, mais sans jamais dominer les accents propres du malt. Une nouvelle fois, David Stewart et les artisans de la distillerie The Balvenie témoignent de leur maîtrise en matière de double maturation, dont ils ont été les pionniers dans le monde du whisky écossais.

André 88%
Une qualité encore une fois égale à sa réputation. Simplement bon ! Fruité à souhait, se succédant des arômes de fruits sauvages, boisé avec parcimonie, le tout fini en fût de porto. Avec un chocolat noir, un vrai délice.

Patrick 85%
Un excellent whisky encore une fois trop dilué. Dommage. Nez : Orge baignant dans un délicieux vin sucré. Touche de chocolat noir. Bouche : Vin sucré et brûlé. Très vineux, épicé et chaleureux. Texture un peu trop aqueuse à mon goût. Finale : Longueur moyenne, marquée par le vin.

Balvenie Port Wood 1993

40% alc./vol.
Pour créer ce Single Malt, du Balvenie vieilli dans des fûts de chêne traditionnels depuis 1993 a été transféré pour une dernière période de maturation dans des fûts de porto. Embouteillé en 2006.

André 88%
N’étant particulièrement pas très friand du porto de part son côté trop sucré, je ne peux que qu’apprécier son équivalent version single malt. Définitivement « port », épices et chocolat. Aussi, oranges, fraises, légère fumée et léger peat. Malt en finale. Sherry. Pas de faute. À mon sens, le meilleur portwood de Balvenie à ce jour, à un prix plus qu’abordable.

Patrick 89%
Au nez, malt, un peu d’épices. Au goût, wow!!! Les fraises sont super. Orange, très légère fumée et légère cassonade.

Martin 91%
Nez: Orge séchée et chêne poussiéreux, les fruits prennent un peu de temps pour faire surface. Vin sucré, oranges, poivre et gingembre, le tout nappé d’un coulis de vrai de vrai miel naturel ou bio-moi-le-sac. Excellent. Bouche: Miel, sucre brun, fruits mûrs, bois et gingembre. Fraise, retour du miel et touche de noix. Vin. C’est vraiment bon. Finale: Moyennement longue, mais bien relevée par le gingembre et le poivre rose. Le miel, le bois et les fruits des champs complètent le tout. Équilibre: Belle expression de Balvenie qu’on ne voit pas souvent expérimenter avec autre chose que les fûts de sherry ou de bourbon. Superbe.

RV 81%
Miel assez doux, par contre de beaucoup couvert par un vineux trop sucré; le porto semble déjà trop fort au nez juste à l’olfaction. Prend une bonne place, du dessous de la langue à la voûte du palais, en inspirant confiance alors qu’une wave mielleuse roule en gorge. Horreur! Le vineux est vraiment trop abondant en finale. Murray déteste les whiskies teintés de caramel; et bien moi, mis à part quelques rares exceptions, c’est le porto qui trop souvent gâche la sauce.

Balvenie Port Wood 21 ans

40% alc./vol.
Vieilli pendant 21 ans en fûts traditionnels, ce single malt passe quelques mois dans des fûts ayant contenu des portos prestigieux (« port pipes ») durant près de 30 ans. Cette maturation marque sensiblement le liquide sans pour autant dominer ni même masquer ses qualités originelles.

André 86%:
Un scotch que j’ai goûté à mes débuts dans les dégustations et qui m’avait fort déçu à l’époque, peut-être de part mon manque d’expérience. Je pensais avoir droit à quelque chose d’enrobant, un single malt qui t’emporte de part sa présence en bouche et sa persistance. Les arômes du portwood sont là, trop discrètement à mon goût. La finale trop rapide et abrupte nous laisse sur notre appétit, surtout pour le prix avancé à la caisse.

Patrick 77%
Plutôt désagréable. Nez de clou de girofle anis et réglisse noire. Au goût, très acide. On dirait qu’on a utiliser un fût de vinaigre. La finale est légèrement mieux mais pas au point de regagner des points.

RV 80%
Clou de girofle et anis assez violent avec de la réglisse noire qui rendent le nez beaucoup trop fort. Le goût est plus doux, heureusement sans porto, et il faut attendre quelques secondes dans un silence presque total avant d’entendre des notes de miel et de chêne. Il me semble aussi davantage prêt d’un bourbon wood que d’un Port Wood. La finale est plus jolie, honorable mais sans plus, mais le nez croche se voit tellement de loin et de long que ça ne peut que dépanner. Or, à ce prix…

Balvenie Port Wood 21 ans (2011)

40% alc./vol.
Ce single malt élevé en fûts de bourbon a été affiné pendant plusieurs mois dans des fûts ayant contenu du porto.

André 88%
Nez soyeux de sherry, tout en fruits; raisins écrasés, pâte de fruits. Très ample mais tellement doux au nez. Arrivée sans brusquerie; chocolat noir sucré, fruits secs, cire pour meubles en bois, puis poussée d’épices nous transportant jusqu’en finale. Il fond littéralement en bouche, des flocons de neige sur la langue. Bon mélange des fruits et des épices en finale, malheureusement qui tombe à plat comme une tonne de brique en s’accompagnant de miel et d’une rétro-olfaction à saveur de céréales de style que l’on retrouve dans les bières sur lie.

Patrick 80%
Nez de raisins réchauffés et de chêne brûlé. En bouche, toujours le raisin réchauffé, une touche de chocolat noir et d’épices… bizarres. Le chêne qui englobe l’ensemble. Manque d’équilibre et de punch pour son âge. De plus, je ne comprends définitivement pas l’idée d’embouteiller un whisky de 21 ans à 40% d’alcool, surtout si c’est pour le vendre à ce prix. À éviter, surtout que cette distillerie offre d’autres excellents produits à meilleurs prix.

Martin 85%
Riche visuellement et ambre pur à la Jurassic Park. Nez: Pruneaux et raisins, caramel et dattes, mais le tout un peu réduit à l’état de murmure au niveau de l’intensité. Céréale plutôt gênée. Sucre chauffé. Bouche: Manque de richesse et de poids. Maudit sois-tu « 40% d’alcool ». Fruits et raisins juteux. Planche de chêne chargée d’épices. Le porto semble être relégué un peu à l’arrière-plan. Finale: Trop courte pour son âge et surtout pour son prix. Surfe encore sur le bois et la muscade, en nous laissant sur une astringence plaisante évoquant de plaisants sherry casks réconfortants. Équilibre: Prix prohibitif et même insultant pour un spiritueux qui titre à seulement 40%. Bouhou Balvenie.

RV 83.5%Au creux de l’érable, derrière l’écorce jadis habité par quelques guêpes se trouve encore juste assez de sucre. Le nez semble bizarrement obstrué, comme si l’on respire à travers du coton et demeure ainsi malgré les minutes qui s’écoulent. Au loin, derrière ce voile, du chêne sec en feu, crépitant au travers du sirop d’érable foncé. Enfin, en bouche toujours un peu trop en retenue est livré le sirop, assez uniforme et trop calme. Enfin, la finale est toute de bois construit, quoiqu’accompagné de miel qui fait tranquillement son oeuvre. Toutefois, l’expérience n’est ni à la longueur de son âge ni à la hauteur de son prix.

Balvenie Port Wood 21 ans (2017)

40% alc./vol.

André 83%
Nez d’oranges et de fruits séchés, miel, raisins secs, poires, vanille. J’adore l’homogénéité des saveurs, l’équilibre, la quiétude et l’ambiance générale que dégage ce whisky. Malheureusement, la bouche est fade et effacée, le taux d’alcool comptable vient de ruiner un whisky qui s’annonçait magiquement savoureux. Texture très diluée, mais l’on distingue encore de belles saveurs fruitées, dont principalement les oranges. Fruits séchés, cerises, chocolat au lait, fruits sauvages, raisins et une fine touche de cannelle surfant sur une vague de miel onctueux. La finale est finement épicée et fruitée. À plus de 400$ la bouteille, désolé d’avouer que cette édition se fait royalement botter le cul par le 15 ans sherry single cask à 150$ de moins qui en plus est présenté au taux d’alcool de 47.8%.

Patrick 83%
Un bon whisky complexe et savoureux… Pour un whisky de 12 ans, pas de 21! Pfffff. Encore une fois, probablement que si on ne l’avait pas autant dilué avec l’eau du robinet avant de l’embouteiller, je n’aurais certainement pas le même discours. Coudonc, ils sont cheaps, je ne me gênerai pas de l’être tout autant dans mon évaluation. Nez : Parfum vineux, avec de subtiles notes d’oranges, du chocolat, de la vanille et de très subtiles notes boisées. Bouche : Bois brûlé, épices, caramel, fruits très mûrs. Pas pire. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé, des oranges et un peu de café noir.

Balvenie Single Barrel 15 ans Bourbon Cask #3208

47.8% alc./vol.
Distilled 15/04/1995, Bottled 16/03/2011, Bottle #32. Le cask single barrel de 15 ans est un whisky écossais single malt entièrement mûri en fûts de Bourbon (à ne pas confondre avec la version 15 ans en fût de xérès). Ceux-ci sont libérés en lots à partir d’un seul fût, chacune des 350 bouteilles étant numérotées à la main. Bien qu’il n’y ait pas deux fûts identiques et qu’il ne produise donc pas un single malt identique, les fûts sont soigneusement sélectionnés par le Malt Master de Balvenie.

André 82%
Céréales au miel et notes de cerises réservées, poires, abricots, cantaloup, noix séchées au four, oranges confites. Le sherry de cette édition est beaucoup plus discret que dans beaucoup d’autres single cask évalués précédemment. La bouche est relevée par les épices, beaucoup de notes de caramel et de miel enrobant les fruits secs (cerises, prunes et dattes). Le bois est très ressenti aussi asséchant généralement le bouche. À certains égards, celle ressemble aussi à de la fraise trempée dans le chocolat au lait et les céréales séchées couronnées de miel chaud. La finale est aiguisée par les notes de bois de chêne séché, de poivre et de cannelle.

Patrick 89%
Un classique auquel j’aime bien revenir de temps en temps! Un beau mélange de bois, de xérès et de bonheur. Nez: Appétissant, voire presque envoûtant. De beaux fruits mûrs, un peu d’épices, du zeste d’orange et du chocolat noir. Bouche: Chaleureux, boisé, plein de fruits mûrs, un peu de zeste d’orange et un soupçon de chocolat noir. Le tout présente une belle amertume et une intensité bien mesurée. Finale: D’une longueur moyenne, boisée et fruitée.