Balvenie 15 ans Sherry Cask Single Barrel #5789

47.8% alc./vol.
Cask #5789, Bottle #21

André 88%
Le nez de ce cask est plus gêné que bien d’autres que j’ai eu la chance d’évaluer. On a bien cette présentation représentative de fruits secs et de raisins de Corinthe, d’oranges et d’abricots confits au nez, de cerises et de gâteau au fruits séché, donc dégageant moins d’odeurs que lorsque bien frais, mais qui est dans l’ensemble passablement inexpressif. La bouche a une texture douce qui pourrait presque s’apparenter à des céréales de blé et de chocolat au lait. Le mélange de fruits secs est très bien présenté, les saveurs variées et bien agencées; raisins, figues, prunes, oranges, fruits séchés, noix grillées, cerises. Le tout tranche d’avec les notes de gingembre et de bois séché un peu sèches. Finale de bonne longueur, bien épicée et généreusement fruitée. Bien qu’excellent, ce whisky manque de hook à quelque part qui en ferait un grand whisky. Malgré tout, bien des autres distilleries rêveraient de mettre sur le marché une édition de cette qualité.

Balvenie 15 ans Sherry Cask Single Barrel #6280

47.8% alc./vol.
Cask #6280, bouteille 185 de 350, distillé en 1996 et embouteillé en 2011.

André 86%
Voici Balvenie mise à nue dans sa plus simple expression. Des grains d’orge et un fût de chêne; des céréales et des notes de miel et de vanille, toffee, sans artifices. Mais même démaquillée, elle est simple mais belle, avec aussi passablement de caractère avec un bon taux d’alcool de surcroit. Bouche bidimensionnelle auquel s’ajoute des notes fraiches de citron et de bois sec. Finale aiguisée et pointue, très longue et soutenue. Un Balvenie qui nous ramène à la base, une sorte de genèse intra murale de la distillerie où il fait bon revenir afin d’aussi apprécier la sophistication des embouteillages plus raffinés. Trouve définitivement sa place au travers la gamme plus posée des autres Balvenie.

Patrick 90%
Arômes d’agrumes, de vanille et de sciure de bois. En bouche, agrumes en attaque puis un étonnant punch fumé. L’ensemble offre un mélange sucré-fumé étonnant. De plus, la deuxième gorgée semble marquée par le vin blanc! En finale, une touche d’épices compléter agréablement le tout. Une complexité étonnante… Qui n’en fera pas nécessairement un whisky intéressant pour un novice ou quelqu’un qui ne recherche pas la subtilité.

RV 82%
La bureaucratie dans les grandes compagnies: pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Tout d’abord, le nez est très chargé, de miel, de trèfle, puis d’une pointe de caramel verdoyant dure à analyser, qui me rappelle certains blends. En bouche, on migre sur l’orange mûre puis le caramel, puis on bifurque sur les herbes sucrés puis le lys, qui se mélange au miel et au sucre brûlé à tendances porto en finale. Certes, il n’est pas mauvais, seulement, il parle tellement qu’il est un peu lassant de l’entendre. À éviter les soirs à la recherche de tranquille whiskey.

Balvenie 15 ans Single Barrel (ancien embouteillage)

50.4% alc./vol.
Cette version de ce single malt réputé du Speyside provient d’un embouteillage fût par fût.

André 89.5%
Typiquement Balvenie, avec ses arômes de noisette et de grains secs mais le tout enrobé d’oranges, de pommes, de vanille et côté frais très séduisant. Les oranges gagnent en intensité en bouche jumelé au taux d’alcool plus prononcé de près de 48%, lui apportant une belle poussée soutenue jusqu’en finale. Un Balvenie finement balancé, des notes agréables, un taux d’alcool comme nous devrions en voir plus souvent sur le marché. Un coup de cœur inoubliable.

RV 88%
Une Balvenie qui a laissé tombé les tenues de soirée pour un jeans et un t-shirt simple mais sexy. Wow, dès les premières effluves, on se retrouve devant Balvenie qu’on reconnait par ses notes de grains, de noix et d’orange. En bouche et en finale, les mêmes points forts se poursuivent en se recoupant continuellement, et où viennent s’ajouter une petite cendre et de la cire d’abeille. Bien que la finale soit un peu courte, celle-ci est de très bon goût, comme le reste de ce scotch sympathique et à la bonne franquette.

Balvenie 16 ans French Oak Pineau Cask Finish

47.6% alc./vol.

André 86%
Beau nez calme et posé comme Balvenie sait le faire. Malt mielleux, poires et citron, raisins verts. Avec le temps, cosses d’oranges. La bouche est bien franche. Grosses notes de gingembre asséchant la bouche. Zeste de citron, oranges, raisins, poires dans leur sirop, mélange de bois sec et de bois vert, de miel et de vanille. Finale d’abricots et de citron, miel et gingembre, bien poivrée et sèche.

Patrick 90%
Exquis, j’en adoré chaque goutte. Ça c’est du scotch bien fait! Je m’explique toutefois mal le prix des embouteillages de Balvenie depuis quelques années. Comme tous les autres produits de cette distillerie, il est deux à trois fois trop cher en termes de rapport qualité/prix. Nez : Un superbe parfum débordant de sucre chaleureux, de fruits des champs très mûrs nappés de miel, de vanille, avec une touche florale et une discrète note de gingembre. Bouche : Porté par une superbe texture huileuse, j’y retrouve du gingembre chaleureux, des fruits mûrs, des fleurs séchées, du miel onctueux, du chêne craquant et un zeste de pamplemousse. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse et sucrée.

Balvenie 16 ans Triple Cask

40% alc./vol.

André 88%
Tout à fait Balvenie avec les habituelles de miel, de vanille et d’amande. Bien rond et féminin. Les bananes apparaitront peu à peu et prendront une place de plus en plus importante. Il y a encore un fond fruité orange-mandarine vraiment agréable en background. Un peu sec en bouche, le chêne se démarque au départ, avant d’être balancé par les fruits secs et la vanille. Je n’aimes pas particulièrement le côté astringent en finale – la conjonction chêne sec et épices – qui tranchent abruptement avec l’aspect crémeux du whisky dans son ensemble. Néanmoins, le fait de ressentir l’effet de chacun des types de fûts ayant contribué à la conception de ce whisky est en soi un bel accomplissement.

Patrick 84%
Nez: Pointe de fruits et d’oranges, le tout servi sur une planche de bois. Bouche: Bois sec et vin. Finale: Courte, marquée par le bois et le vin. Balance: Vraiment trop dilué. Dommage.

Martin 88%
Le verre arbore un ambre léger qui nous amène presque à douter des ses multiples futailles. Nez: Un vent d’épices et de fruits secs évoquant le sherry entame la danse. Ça tombe bien, c’est un de ses trois fûts. Un peu de zeste d’orange vient compléter le tout. Bouche: Un raz-de-marée de céréales, de miel et d’amandes. Plus particulièrement l’orge juteuse baignant dans le xérès. Un brin de fumée tente un échappé, mais tombe un peu à plat. Manque un tantinet de mordant. Finale: Les épices astringentes du sherry font leur effet, mais en moins long que je l’avais escompté. Le sherry prend tellement de place que j’ai de la difficulté à percevoir les deux autres affinages. Équilibre: « Mais » est le mot d’ordre ici. Il y a toujours quelque chose qui met une ombre au tableau à chaque fois que j’y retrouve un aspect plaisant. Bel exemple de triple vieillissement, mais il manque de poigne au niveau de l’alcool. Bien que j’affirme que son degré d’alcool quelconque est un handicap, d’autres diront qu’il laisse place à une découverte plus aisée des trois différents fûts qui entrent dans sa composition. À vous de voir…

Balvenie 17 ans Doublewood

43% alc./vol.

André 85%
Pleine intégration des 2 types de fûts, le bourbon et le sherry, le whisky en a tiré le meilleur des deux parties; pomme, vanille, caramel, fruits secs épicés… mais l’ensemble a beaucoup plus été influencé par le fût de bourbon. La texture crémeuse annoncée au nez est transposée en bouche en arrivée, beaucoup de miel et de vanille, les céréales Honeybomb au miel qui représentent tant la distillerie, avec une finale de bouche sur les fruits, les raisins secs et une bonne rasade d’épices. Sérieusement, je ne m’attendais pas à un whisky si influencé par le fût de bourbon, d’où ma déception. De plus pour le prix déboursé et après avoir goûté au 12 ans single cask…

Patrick 80%
OK, Balvenie est définitivement capable de beaucoup mieux. Je ne comprends pas pourquoi ils conservent un tel whisky dans leur line up. Probablement pour passer du whisky vieilli dans des fûts trop usés tout en faisant une passe de cash. Désolé, mais je m’attends à tellement plus d’un whisky de 17 ans venant d’une distillerie avec tant de bons artisans. Nez : Caramel et chocolat au lait. Le tout recouvre subtilement un peu de bois, des fruits mûrs et des oranges. Appétissant, le parfum d’un délicieux dessert. Bouche : Du bois légèrement brûlé, des oranges et, de façon plus subtile, du chocolat. Mouin. Le parfum était plus prometteur que ça. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par des épices rappelant presqu’un rye whisky.

Martin 87%
Pas mal roux de sa demie sherry. Nez: D’une grande douceur, tellement que ça masque un peu les notes habituelles du fût de xérès. Doux raisins, dattes, pruneaux et pelure d’orange. Bouche: Doux sherry. Après tous les fruits du nez, un beau cuir prend la place qui lui est destinée. Finale: Épices et cuir. Chaude et longue comme les meilleurs fûts de xérès. Équilibre: Le plus doux des Balvenie à date. L’âge est un plus.

Balvenie 17 ans Madeira Cask Finish

43% alc./vol.
Le Balvenie Madeira Cask a vieilli exclusivement dans des fûts traditionnels en chêne américain avant d’être transféré dans des fûts initialement utilisées pour la production du vin de Madère. Première édition, embouteillée en 2009.

André 92.5%
Nez mielleux de douces céréales finement épicées au gingembre et cintrées de noix. Le nez est enrobant et rond, offre de belles notes d’orange, de tarte aux pommes (pâtisseries) de toffee et de caramel. Arrivée en bouche sirupeuse et huileuse, noisettes enrobées de miel, nectarines, certaines notes, en s’évaporant libèreront des nuages de toffee et de miel fort agréables. La finale est un peu sèche, parcimonieusement épicée et agrémentée de quelques fruit exotiques en finale de bouche. Encore une fois, j’adore Balvenie, une qualité d’exécution indéniable.

Patrick 89%
Nez: Parfum vineux et très boisé. Bouche: Très vineux, fruité, touche terreuse et boisée, avec une pointe de fumée. Finale: Le bois brûlé, mais surtout toujours le raisin du vin. Balance: Très bien, une complexité qui donne soif!

Martin 89.5%
On lève et on tourne le verre devant le sapin pour révéler une robe d’un orangé profond tirant sur un ambre résolument neutre. Nez: Une curieuse fumée s’efface doucement devant une poignée de fruits des champs et de miel. La fumée réapparaît ensuite, escortée de cuir, pour revenir sur des notes d’orge et encore de miel. Un nez qui tourne en boucle. Le whisky favori de l’Ouroboros. On laisse reposer un peu le verre pour débloquer un voile de Map-O-Spread. Achievment Unlocked! Bouche: Éruption d’un amalgame de céréales, de miel et d’amandes, chapeautée par une mince volute de douce boucane. Le taux d’alcool est pas mal sur la coche, juste assez pour donner un peu de torque, mais pas trop pour précipiter hâtivement les saveurs. Finale: Cuir, épices et fumée sont au rendez-vous, et s’en vont sans outrepasser la durée raisonnable de notre hospitalité. Équilibre: Ça donne le goût d’un verre de madère. Ce fût de finition est un excellent choix qui bonifie un malt qui est déjà tout aussi excellent en partant.

Balvenie 17 ans New Wood First Bottling

43% alc./vol.
En 2005, The Balvenie Malt Master, David Stewart, a créé cette nouvelle expression, The Balvenie NewWood Single Malt Scotch Whisky, en utilisant des fûts tolifiés à partir de chêne blanc américain qui ont été grillés puis carbonisés et exceptionnellement, n’avaient jamais contenu de liquide auparavant. David a sélectionné et marié 79 fûts de whisky traditionnels d’au moins 17 ans et les a transférés dans les nouveaux fûts de chêne pendant quatre mois.

André 91%
Le génie de David Stewart a encore une fois fait mouche. Le nez est très fruité, petits fruits rouges sauvages, de poires dans leur jus, abricots, orange fraichement pressé, de miel frais et de belle vanille onctueuse. La bouche livre l’apport du bois de chêne au travers de notes boisées un peu sèches et épicées. Fruits rouges mèlés d’oranges, bois de chêne sec, réglisse et cerises, céréales Sugar Crisp couronnées de miel, abricots et sirop de poires, bois caramélisé. Finale moyenne-courte, bien fruitée, par des fruits tropicaux maintenant, saupoudrés d’épices et de caramel. J’avais payé la bouteille aux environ de 100$ dans le temps, elle se vend maintenant près de 1000$, c’est hallucinant.

Balvenie 17 ans Peated Cask

43% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de chêne neuf et de fûts ayant contenu un whisky tourbé, ce Balvenie rappelle la version « Islay Cask », également âgée de 17 ans, du début des années 2000. A l’époque, celle-ci avait quelque peu désorienté les inconditionnels de ce Speyside traditionnel.

André 86.5%
Nez de vanille et d’amandes au miel sur toile végétale, florale et d’herbe mouillée. Une fumée qui ne se révèle pas comme à son habitude, c’est très différent et on perçoit la « modification » du processus habituel dans la présentation des éléments tourbés. En s’aérant, les épices apparaissent avec passablement de force et le whisky semble vouloir se départir de son côté doux et sucré. Les bonnes vieilles notes de fruits et principalement d’oranges des Balvenie DoubleWood me manquent un peu… Superbe texture en bouche, très soyeux en sensation mais agréablement soutenu au niveau aromatique; pruneaux, figues, et finalement les oranges (enfin!). Feeling de fruits que l’on aurait échappé par terre, recouverts de terre sèche. Finale où la tourbe prend de plus en plus d’importance avec un retour un peu salé. Un whisky transgénique, difficile à cerner, mais vraiment intriguant et tout à fait singulier. Le résultat n’est peut-être pas aussi intéressant que l’expérience mais un must try for sure !

Patrick 87%
Nez tourbé avec une fumée de bois humide. En bouche, une pincée de poivre et toujours la fumée… Ainsi qu’un peu du « DoubleWood » qui semble s’y cacher, avec ses notes d’oranges. La finale est marquée par un mélange peu orthodoxe d’orange et de tourbe. Complexe, en équilibre et original. J’aime.

Martin 87%
Jaune-orange vif, prêt à être attrapé par Harry. Nez: Miel et fruits, malt grillé et vanille. Une chétive effluve de tourbe est présente mais elle refuse catégoriquement d’être en vedette. Bouche: Texture sirupeuse et mielleuse. Melon et fruits tropicaux, vanille et orge. Pelure et zeste de citron, noix et une touche encore timide de tourbe, qui donne un peu le ton écossais à ce malt. Finale: Fruitée et tourbée avec une impression lointaine de xérès. Chocolat noir et cerises. Équilibre: Assez complexe et original, mais pour une étiquette qui publicise « peated », on aurait pu ouvrir un peu plus le robinet.

RV 87%
Un bel exercice plein de hook, mais on dirait que le producteur voulait s’assurer d’un place dans les palmarès plutôt qu’y aller pour une certaine profondeur. Très beaux mélanges d’odeur de tourbe, de sherry et de toffee, avec la base du Balvenie toujours présente mais qui cède une grande place à la tourbe. L’arrivée est de son côté dénué de tourbe mais contient l’orange du Double Wood, avant une attaque d’épice puis finalement de tourbe. L’aftetaste, un peu tiède (peut-être aurait-il profité d’un plus haut taux d’alcool?) est néanmoins plus balancé que le reste de l’ensemble.

Balvenie 17 ans Sherry Cask 1st Release

40% alc./vol.
Ce malt offre l’occasion aux amateurs de whisky de goûter la singularité du long vieillissement de 17 ans du single malt artisanal Balvenie dans des fûts de chêne européen ayant contenu le fameux Sherry Oloroso. The Balvenie Sherry Oak 17ans est une édition très limitée. Embouteillé en 2007.

André 85%
Fruité sans subtilité, il lui faut respirer un peu afin de se calmer et de laisser le temps aux arômes de s’éventer un peu et de prendre place confortablement. Nez à odeur de réglisse rouge de style bourbon, fruits sauvages. Le nez est un peu brusque. Toffee et caramel écossais. Est-ce le fait du 1st fill cask ou du 43% d’alcool (je bet sur le 1st fill cask) mais y’a vraiment un hic à quelque part. Loin d’être un mauvais whisky mais décevant vis-à-vis mes attentes personnelles.

RV 86.5%
Cuir orange du Dalmore Cigar, avec du chêne. Beau développement varié en bouche avec une finale un peu plus fruité, presqu’en alvéoles de rayons de miel. À force de respirer, le caramel (non brulé, celui sur des grosses tranches de pain blanc au lait) sort davantage. Le kick de sucré évolué sort de la norme, et ça lui vaut des bon points. Une belle bouteille bien conçue, passe-partout, facilement apprivoisable et qu’on a pas honte de présenter à ses chums. 2eme tasting 83% Grain à la Hedonism avec un backwhiff de caramel. Plus juteux avec du pain sucré plus apparent au Balvenie, mais aussi plus fruité avec de la fraise et du melon d’eau. Doux, assez varié, réussit du début à la fin, mais tout de même rien qui ne puisse dépasser la frontière du vraiment remarquable.

Patrick 87%
Au nez, chêne brulé, sherry et orge. Au goût, le brûlé est rapidement remplacé par un sucré de bonbons à 1¢ en forme de framboises. Idéal pour retrouver l’enfant en soi! Finale caramélisée. 2eme tasting: 89% : Sent le chêne brûlé, la vanille et le caramel. Au goût, épices, sucre caramélisée et un peu de poudre de Jello aux cerises. Très doux, très agréable et très bien équilibré. En finale, un côté vineux nous laisse dans un état songeur, ce qui est une des marques d’un grand whisky. Ok, je l’admets, le genre de bouteille que je finirais en une soirée…