Balvenie 16 ans Triple Cask

40% alc./vol.

André 88%
Tout à fait Balvenie avec les habituelles de miel, de vanille et d’amande. Bien rond et féminin. Les bananes apparaitront peu à peu et prendront une place de plus en plus importante. Il y a encore un fond fruité orange-mandarine vraiment agréable en background. Un peu sec en bouche, le chêne se démarque au départ, avant d’être balancé par les fruits secs et la vanille. Je n’aimes pas particulièrement le côté astringent en finale – la conjonction chêne sec et épices – qui tranchent abruptement avec l’aspect crémeux du whisky dans son ensemble. Néanmoins, le fait de ressentir l’effet de chacun des types de fûts ayant contribué à la conception de ce whisky est en soi un bel accomplissement.

Patrick 84%
Nez: Pointe de fruits et d’oranges, le tout servi sur une planche de bois. Bouche: Bois sec et vin. Finale: Courte, marquée par le bois et le vin. Balance: Vraiment trop dilué. Dommage.

Martin 88%
Le verre arbore un ambre léger qui nous amène presque à douter des ses multiples futailles. Nez: Un vent d’épices et de fruits secs évoquant le sherry entame la danse. Ça tombe bien, c’est un de ses trois fûts. Un peu de zeste d’orange vient compléter le tout. Bouche: Un raz-de-marée de céréales, de miel et d’amandes. Plus particulièrement l’orge juteuse baignant dans le xérès. Un brin de fumée tente un échappé, mais tombe un peu à plat. Manque un tantinet de mordant. Finale: Les épices astringentes du sherry font leur effet, mais en moins long que je l’avais escompté. Le sherry prend tellement de place que j’ai de la difficulté à percevoir les deux autres affinages. Équilibre: “Mais” est le mot d’ordre ici. Il y a toujours quelque chose qui met une ombre au tableau à chaque fois que j’y retrouve un aspect plaisant. Bel exemple de triple vieillissement, mais il manque de poigne au niveau de l’alcool. Bien que j’affirme que son degré d’alcool quelconque est un handicap, d’autres diront qu’il laisse place à une découverte plus aisée des trois différents fûts qui entrent dans sa composition. À vous de voir…

Balvenie 17 ans Doublewood

43% alc./vol.

André 85%
Pleine intégration des 2 types de fûts, le bourbon et le sherry, le whisky en a tiré le meilleur des deux parties; pomme, vanille, caramel, fruits secs épicés… mais l’ensemble a beaucoup plus été influencé par le fût de bourbon. La texture crémeuse annoncée au nez est transposée en bouche en arrivée, beaucoup de miel et de vanille, les céréales Honeybomb au miel qui représentent tant la distillerie, avec une finale de bouche sur les fruits, les raisins secs et une bonne rasade d’épices. Sérieusement, je ne m’attendais pas à un whisky si influencé par le fût de bourbon, d’où ma déception. De plus pour le prix déboursé et après avoir goûté au 12 ans single cask…

Patrick 80%
OK, Balvenie est définitivement capable de beaucoup mieux. Je ne comprends pas pourquoi ils conservent un tel whisky dans leur line up. Probablement pour passer du whisky vieilli dans des fûts trop usés tout en faisant une passe de cash. Désolé, mais je m’attends à tellement plus d’un whisky de 17 ans venant d’une distillerie avec tant de bons artisans. Nez : Caramel et chocolat au lait. Le tout recouvre subtilement un peu de bois, des fruits mûrs et des oranges. Appétissant, le parfum d’un délicieux dessert. Bouche : Du bois légèrement brûlé, des oranges et, de façon plus subtile, du chocolat. Mouin. Le parfum était plus prometteur que ça. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par des épices rappelant presqu’un rye whisky.

Martin 87%
Pas mal roux de sa demie sherry. Nez: D’une grande douceur, tellement que ça masque un peu les notes habituelles du fût de xérès. Doux raisins, dattes, pruneaux et pelure d’orange. Bouche: Doux sherry. Après tous les fruits du nez, un beau cuir prend la place qui lui est destinée. Finale: Épices et cuir. Chaude et longue comme les meilleurs fûts de xérès. Équilibre: Le plus doux des Balvenie à date. L’âge est un plus.

Balvenie 17 ans Madeira Cask Finish

43% alc./vol.
Le Balvenie Madeira Cask a vieilli exclusivement dans des fûts traditionnels en chêne américain avant d’être transféré dans des fûts initialement utilisées pour la production du vin de Madère. Première édition, embouteillée en 2009.

André 92.5%
Nez mielleux de douces céréales finement épicées au gingembre et cintrées de noix. Le nez est enrobant et rond, offre de belles notes d’orange, de tarte aux pommes (pâtisseries) de toffee et de caramel. Arrivée en bouche sirupeuse et huileuse, noisettes enrobées de miel, nectarines, certaines notes, en s’évaporant libèreront des nuages de toffee et de miel fort agréables. La finale est un peu sèche, parcimonieusement épicée et agrémentée de quelques fruit exotiques en finale de bouche. Encore une fois, j’adore Balvenie, une qualité d’exécution indéniable.

Patrick 89%
Nez: Parfum vineux et très boisé. Bouche: Très vineux, fruité, touche terreuse et boisée, avec une pointe de fumée. Finale: Le bois brûlé, mais surtout toujours le raisin du vin. Balance: Très bien, une complexité qui donne soif!

Martin 89.5%
On lève et on tourne le verre devant le sapin pour révéler une robe d’un orangé profond tirant sur un ambre résolument neutre. Nez: Une curieuse fumée s’efface doucement devant une poignée de fruits des champs et de miel. La fumée réapparaît ensuite, escortée de cuir, pour revenir sur des notes d’orge et encore de miel. Un nez qui tourne en boucle. Le whisky favori de l’Ouroboros. On laisse reposer un peu le verre pour débloquer un voile de Map-O-Spread. Achievment Unlocked! Bouche: Éruption d’un amalgame de céréales, de miel et d’amandes, chapeautée par une mince volute de douce boucane. Le taux d’alcool est pas mal sur la coche, juste assez pour donner un peu de torque, mais pas trop pour précipiter hâtivement les saveurs. Finale: Cuir, épices et fumée sont au rendez-vous, et s’en vont sans outrepasser la durée raisonnable de notre hospitalité. Équilibre: Ça donne le goût d’un verre de madère. Ce fût de finition est un excellent choix qui bonifie un malt qui est déjà tout aussi excellent en partant.

Balvenie 17 ans New Wood First Bottling

43% alc./vol.
En 2005, The Balvenie Malt Master, David Stewart, a créé cette nouvelle expression, The Balvenie NewWood Single Malt Scotch Whisky, en utilisant des fûts tolifiés à partir de chêne blanc américain qui ont été grillés puis carbonisés et exceptionnellement, n’avaient jamais contenu de liquide auparavant. David a sélectionné et marié 79 fûts de whisky traditionnels d’au moins 17 ans et les a transférés dans les nouveaux fûts de chêne pendant quatre mois.

André 91%
Le génie de David Stewart a encore une fois fait mouche. Le nez est très fruité, petits fruits rouges sauvages, de poires dans leur jus, abricots, orange fraichement pressé, de miel frais et de belle vanille onctueuse. La bouche livre l’apport du bois de chêne au travers de notes boisées un peu sèches et épicées. Fruits rouges mèlés d’oranges, bois de chêne sec, réglisse et cerises, céréales Sugar Crisp couronnées de miel, abricots et sirop de poires, bois caramélisé. Finale moyenne-courte, bien fruitée, par des fruits tropicaux maintenant, saupoudrés d’épices et de caramel. J’avais payé la bouteille aux environ de 100$ dans le temps, elle se vend maintenant près de 1000$, c’est hallucinant.

Balvenie 17 ans Peated Cask

43% alc./vol.
Issu de l’assemblage de fûts de chêne neuf et de fûts ayant contenu un whisky tourbé, ce Balvenie rappelle la version « Islay Cask », également âgée de 17 ans, du début des années 2000. A l’époque, celle-ci avait quelque peu désorienté les inconditionnels de ce Speyside traditionnel.

André 86.5%
Nez de vanille et d’amandes au miel sur toile végétale, florale et d’herbe mouillée. Une fumée qui ne se révèle pas comme à son habitude, c’est très différent et on perçoit la « modification » du processus habituel dans la présentation des éléments tourbés. En s’aérant, les épices apparaissent avec passablement de force et le whisky semble vouloir se départir de son côté doux et sucré. Les bonnes vieilles notes de fruits et principalement d’oranges des Balvenie DoubleWood me manquent un peu… Superbe texture en bouche, très soyeux en sensation mais agréablement soutenu au niveau aromatique; pruneaux, figues, et finalement les oranges (enfin!). Feeling de fruits que l’on aurait échappé par terre, recouverts de terre sèche. Finale où la tourbe prend de plus en plus d’importance avec un retour un peu salé. Un whisky transgénique, difficile à cerner, mais vraiment intriguant et tout à fait singulier. Le résultat n’est peut-être pas aussi intéressant que l’expérience mais un must try for sure !

Patrick 87%
Nez tourbé avec une fumée de bois humide. En bouche, une pincée de poivre et toujours la fumée… Ainsi qu’un peu du « DoubleWood » qui semble s’y cacher, avec ses notes d’oranges. La finale est marquée par un mélange peu orthodoxe d’orange et de tourbe. Complexe, en équilibre et original. J’aime.

Martin 87%
Jaune-orange vif, prêt à être attrapé par Harry. Nez: Miel et fruits, malt grillé et vanille. Une chétive effluve de tourbe est présente mais elle refuse catégoriquement d’être en vedette. Bouche: Texture sirupeuse et mielleuse. Melon et fruits tropicaux, vanille et orge. Pelure et zeste de citron, noix et une touche encore timide de tourbe, qui donne un peu le ton écossais à ce malt. Finale: Fruitée et tourbée avec une impression lointaine de xérès. Chocolat noir et cerises. Équilibre: Assez complexe et original, mais pour une étiquette qui publicise “peated”, on aurait pu ouvrir un peu plus le robinet.

RV 87%
Un bel exercice plein de hook, mais on dirait que le producteur voulait s’assurer d’un place dans les palmarès plutôt qu’y aller pour une certaine profondeur. Très beaux mélanges d’odeur de tourbe, de sherry et de toffee, avec la base du Balvenie toujours présente mais qui cède une grande place à la tourbe. L’arrivée est de son côté dénué de tourbe mais contient l’orange du Double Wood, avant une attaque d’épice puis finalement de tourbe. L’aftetaste, un peu tiède (peut-être aurait-il profité d’un plus haut taux d’alcool?) est néanmoins plus balancé que le reste de l’ensemble.

Balvenie 17 ans Sherry Cask 1st Release

40% alc./vol.
Ce malt offre l’occasion aux amateurs de whisky de goûter la singularité du long vieillissement de 17 ans du single malt artisanal Balvenie dans des fûts de chêne européen ayant contenu le fameux Sherry Oloroso. The Balvenie Sherry Oak 17ans est une édition très limitée. Embouteillé en 2007.

André 85%
Fruité sans subtilité, il lui faut respirer un peu afin de se calmer et de laisser le temps aux arômes de s’éventer un peu et de prendre place confortablement. Nez à odeur de réglisse rouge de style bourbon, fruits sauvages. Le nez est un peu brusque. Toffee et caramel écossais. Est-ce le fait du 1st fill cask ou du 43% d’alcool (je bet sur le 1st fill cask) mais y’a vraiment un hic à quelque part. Loin d’être un mauvais whisky mais décevant vis-à-vis mes attentes personnelles.

RV 86.5%
Cuir orange du Dalmore Cigar, avec du chêne. Beau développement varié en bouche avec une finale un peu plus fruité, presqu’en alvéoles de rayons de miel. À force de respirer, le caramel (non brulé, celui sur des grosses tranches de pain blanc au lait) sort davantage. Le kick de sucré évolué sort de la norme, et ça lui vaut des bon points. Une belle bouteille bien conçue, passe-partout, facilement apprivoisable et qu’on a pas honte de présenter à ses chums. 2eme tasting 83% Grain à la Hedonism avec un backwhiff de caramel. Plus juteux avec du pain sucré plus apparent au Balvenie, mais aussi plus fruité avec de la fraise et du melon d’eau. Doux, assez varié, réussit du début à la fin, mais tout de même rien qui ne puisse dépasser la frontière du vraiment remarquable.

Patrick 87%
Au nez, chêne brulé, sherry et orge. Au goût, le brûlé est rapidement remplacé par un sucré de bonbons à 1¢ en forme de framboises. Idéal pour retrouver l’enfant en soi! Finale caramélisée. 2eme tasting: 89% : Sent le chêne brûlé, la vanille et le caramel. Au goût, épices, sucre caramélisée et un peu de poudre de Jello aux cerises. Très doux, très agréable et très bien équilibré. En finale, un côté vineux nous laisse dans un état songeur, ce qui est une des marques d’un grand whisky. Ok, je l’admets, le genre de bouteille que je finirais en une soirée…

Balvenie 21 ans Madeira Cask

40% alc./vol.
Cinq ans après le succès de l’édition limitée Balvenie de 17 ans Madeira, la distillerie reprend cette même recette sur une plus longue durée. Le Balvenie Madeira Cask de 21 ans d’âge a été élevé dans des fûts en chêne traditionnels pendant au moins 21 ans avant d’être transféré dans des fûts ayant précédemment abrité du vin portugais fortifié de Madère. Duty-free only.

André 87.5%
Salade de fruits, pommes vertes, oranges, vanille, raisins verts, poires, accent sirupeux prononcés. La texture de bouche est supérieure à la moyenne, sirop de salade de fruits, raisins verts, poires, bananes, vanille, jus de pommes, miel, poivre noir, accents oaky un peu secs, oranges, gingembre. Finale un peu courte sur les saveurs mais plus longue sur les épices et le bois de chêne, surtout avec l’effervescence du poivre concassé et du gingembre frais. Un gros plus dans la texture hallucinante et des points en moins pour la finale un peu abrupte. Mais dans l’ensemble, un Balvenie savoureux et d’une grande générosité aromatique.

Patrick 88%
Un très bon whisky, complexe et savoureux. Mais, pourquoi l’avoir embouteillé à 40%? Come on!! Ce whisky pourrait être l’un des meilleurs au monde, mais il se retrouve simplement au dessus de la moyenne. Nez : Parfum sucré, avec du caramel, du miel, des oranges, quelques fruits mûrs et du chêne. Bouche : Du beau vin sucré et chaleureux, avec un peu de chocolat à l’orange et une touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, fruité, sucré et chaleureux.

Martin 90%
Nez: Miel et salade de fruits dans son sirop. Vanille, bois, raisins blancs, orange, caramel et poires bien mûres. Invitant AF. Bouche: Sirupeux en bouche, miel, sirop de table, vanille, bois, caramel, épices douces, oranges, vin chaud, pommes et poivre. Superbe! Finale: Moyennement longue, mais bien chaude et marquée par le vin chaud, le chêne, le caramel, les oranges et le sucre brun. Équilibre: Les grands Balvenie savent toujours séduire, parfois à prix exorbitant, mais tout de même on ne se sent jamais floués. Un autre dram dont je me souviendrai.

Balvenie 25 ans Single Barrel

47.8% alc./vol.
Fût #162, bouteille #118, distillé 31-03-90, embouteillé 09-06-15.

André 77.5%
J’ai de la difficulté à croire que la pénurie de fûts dans l’industrie pourrait justifier la mise en bouteille d’un fût de si piètre qualité. Ma lune de miel avec Balvenie s’est terminée abruptement cette semaine avec la dégustation de cette édition, faut-il le rappeler, de 1405$ pièce. Difficile de ne pas comparer cette édition avec les single cask de 17 ans à 200$ et au céleste 12 ans à 130$… La déception n’en est que plus amère. Une édition qui pulvérise simplement les savoureuses saveurs habituelles de la distillerie par des notes de chêne et où le bois gâche le travail de 25 ans de vieillissement. Au nez, sans vie et effacé. Notes de bois sec, chêne épicé, clou de girofle, trace de vanille épurée, de bois vert et d’herbe verte mouillée. En bouche, quelques timides notes de citron et d’agrumes, un peu de miel et de vanille et avalanche de bois vert humide et de chêne épicé. Présentation maladroite et déséquilibrée. Le whisky est sec et épicé, nullement chaleureux comme on se serait attendu d’un whisky si vénérable. La finale est longue et aiguisée, longue pas pour les bonnes raisons. J’ai de la difficulté à coucher par écrit mon désarroi et ma déception.

Patrick 85%
Un bon whisky riche et intense sur le côté boisé. Un superbe whisky de 10 ans! Euh… Oups? 25 ans? Sans joke? Nez : Bois sec, oranges, miel, caramel et vanille. Bouche : Agrumes, miel, mélange de bois sec et de bois vert, le tout complété par quelques épices. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.

Martin 81.5%
Nez: Orge et citron, chêne, orange et vanille. Manque cruellement de complexité, j’ai peine à croire qu’on a 25 ans. Bouche: Bois jeune et vert, épices, presqu’une impression de rye. Miel, vanille et soupçon de mélasse. Un peu décousu dans l’ensemble. Finale: Moins longue que d’autres expressions de cet âge. Chêne sucré, épicé et belliqueux. Âpre et acide. Équilibre: Pour un 25 ans single barrel on repassera. Comme quoi chaque fût est différent. On aurait peu-être dû utiliser celui-ci dans un autre single malt de la distillerie.

Balvenie 30 ans

47.8% alc./vol.
Le temps, précieux allié, a conféré à The Balvenie Thirty des qualités aromatiques uniques et un grand raffinement, lui apportant une profondeur et une complexité inhabituelles. La maturation en fût de chêne a apporté aux notes miellées chaleureuses caractéristiques de The Balvenie de distincts arômes de vanille. Les fûts de sherry ont quant à eux offert à The Balvenie Thirty une couleur profonde et un caractère richement boisé. The Balvenie Thirty fait par ailleurs preuve d’une robustesse naturelle, qui lui donne une personnalité si particulière et une subtilité certaine. Les bouteilles, préalablement enveloppées à la main dans du papier de soie, sont présentées dans un coffret spécialement conçu pour ce single malt d’exception : un écrin rectangulaire en bois de hêtre, doté d’un couvercle pivotant et d’un système de fermeture magnétique. Le design de ce coffret à la fois traditionnel et élégant ne manquera pas de satisfaire l’œil du fin connaisseur comme celui de l’amateur.

André 90.5%
Un panier de fruits juteux et de sac de grains d’orge transportés dans un fin nuage d’épices. Le tout est relevé de saveurs d’oranges. Nez passablement soutenu en alcool. L’arrivée en bouche est trompeuse; un filet de soie cachant bien les fruits véhiculés par l’alcool. Offre une belle dualité en bouche; la douceur des fruits opposé à la force de l’alcool un peu sec. Étrangement, les notes de fumée ressortent aussi en finale alors qu’elles ne s’étaient pas montrées au nez. Bonne présence de raisins également. Les céréales sont plus puissantes en finale. Un whisky présenté en crescendo jusqu’à sa finale en apogée. N’eut été de son prix très élevé, il se serait mérité une plus haute note.

RV 88.5%
Un petit tour sur le divan, devant une chaîne quelconque, même une partie de shuffleboard à TVA Sports me contenterait tant que je puisse l’avoir dans mes bras pour l’embrasser. La sagesse se fait sentir, malgré ce bran de scie de pin qui se faufille à travers la vanille jusqu’aux narines. Aux papilles, le bois est doux, très abordable, posé. Colleux. Collant. Puis en gorge, il détonne, d’abord par la sève puis le caramel sucré, frayant presqu’avec la mélasse des bons rhums industriels puis le caramel dur en ornement sur de la crème glacée à l’érable. Bien entendu, la finale est longue, très longue, tout aussi douce que le reste de l’ensemble. Un très bon whiskey romantique quoi.

Patrick 90%
Au nez, xérès et orange, avec une touche de cuir. En bouche, wow!!! Une belle attaque de fumée et d’épices boisées. Vers a finale, un beau jus fruité vient donner une touche de complexité indéniable. Un chef d’œuvre d’équilibre. Je suis souvent déçu par les scotchs de plus de 20 ans, mais définitivement pas ici!

Balvenie Peated Cask Sample – 10 ans

59.5% alc./vol.

Patrick 85%
Un beau whisky frais et tourbé, mais un peu unidimensionnel. Mais bon, compte tenu qu’il s’agit d’un “cask sample” qui pourrait être marié à autre chose, c’est un “outil” que n’importe quel blender aimerait bien avoir dans son coffre à outils. Nez : Parfum de fumée de tourbe et de chêne frais. Et aussi d’agrumes et un peu de vanille. Bouche : Un beau gros mur de fumée de tourbe et un gros bloc d’épices de chêne. Le tout, enrobé d’agrumes et de vanille subtile. Finale : D’une belle longueur, épicée et légèrement fumée.

Martin 87.5%
Nez: Agréable tourbe qui ne cadre pas nécessairement dans une des catégories connues telles terreuse, médicinale, maritime ou autre. Jeune chêne frais et vert, vanille et fleurs en éclosion. Quelques fruits tropicaux. Bouche: Crème, miel, vanille et agrumes. Excellent. Épices et tourbe portées par la planche de chêne. Ma foi délicieux. Le taux d’alcool ne se fait pas aussi sentir que ce à quoi je m’attendais. Finale: Bois, bien sûr, portant comme précédemment épices et tourbe, tout en laissant un spot pour laisser briller raisins, miel et agrumes. Équilibre: Très bien ficelé pour un whisky que nous verrons peut-être embouteillé dans quelques années. Miam.