60.3% alc./vol.
Bouteille #5 de 169, exclusivité du marché américain.
André 84%
Nez inoffensif – où est l’alcool ? – soyeux, presque délicat. Raisins secs, vanille, un genre d’orange-nectarine un peu effacées. Globalement fruité et relativement amadoué. En bouche, il n’est pas si puissant qu’attendu, les fruits sont en ligne de front – oranges, raisins – puis un côté un peu sec du fût (bois sec), les épices dont le gingembre particulièrement et le poivre en finale de bouche. Il y a aussi un petit accent organique de céréales en toute finale de bouche avec un léger twist citronné. Cela m’a rappelé le Pemberton Single Malt, en plus réservé. Finale longue et c’est là que l’alcool sera le plus perceptible, un peu sèche et bien fruitée.
RV 84%
Si les barbus de la distillerie partent en tournée, pas celui à servir en clou de spectacle dégustatif. Au nez, le fond de grain qu’on retrouvait dans les autres barils y est toujours, mais avec une pointe de vodka bizarre. Très belle arrivée mais à mesure que l’alcool s’installe sur les papilles, le dentifrice revient, comme si on avait trop distillé ce whisky, et que lors d’un passage superflu dans la colonne le cuivre aurait pris une place qui ne lui revient pas. La finale est tout de même plus normale, ce qui conclut un beau verre mais loin d’être mon préféré de la gamme.
Patrick 90%
Nez: Agréable parfum de malt avec une pointe de fumée. Ajoutez une note de caramel et de chêne, et vous avez pas mal tous les ingrédients pour un whisky réussi. Bouche : Toute en douceur malgré le taux d’alcool, marquée par les sucres du malt et une pointe de chêne brûlé. J’aime. Finale : Aussi longue qu’on peut s’y attendre pour un whisky à ce taux d’alcool. Balance : Un « no fault ». More, please.