53.5% alc./vol.
André 86.5%
Méga nez fruité, les fruits rouges écrasés, framboises, cerises bien rouges, toffee et chocolat noir. Jamais j’aurais misé sur un Burgundy, les saveurs s’associent plus à celles tirées du sherry cask. Fond de nez un peu rêche et tannique, aiguisé par les épices et le généreux taux d’alcool. La bouche est ronde et fruitée en approche, puis épicée (style épices des Caraïbes et de cuisine Créole), framboises et cerises, bonbons en gelée à saveur de fruits (wine gums). On perçoit le léger tricky du wine cask. La finale de bouche est finement salée et tourbée, grappe de raisins mauves, notes légèrement savonneuses, vieux warehouse avec sol en terre un peu humide. Un whisky tricky et challengeant. Sans être le whisky le plus singulier cette édition de Springbank est bien conçue, singulière, presque énigmatique.
Patrick 84%
Un presque très bon whisky… Mais on dirait qu’on a laissé le fût vide attendre trop longtemps avant d’y mettre le whisky. C’est extraordinaire au début, puis ça dérape, et enfin ça revient dans le bon chemin. Nez : Superbe parfum fruité et sucré, marqué par les fraises et les framboises. Le tout complété par du chocolat noir qui se transforme tranquillement en quelque chose de plus tannique. Bouche : Arrivée en bouche marquée par les fruits frais, puis les fruits mûrs, ensuite les épices, et enfin de la fumée et du sel. Finale : Longue, fumée, salée et épicée.
Martin 86%
Nez: Fruits rouges en puissance bardés de chêne poussiéreux avec une qualité qui trahit le degré d’alcool omnipotent du verre. Tannins du vin, épices du cask strength. Lointaine tourbe maritime et panier de framboises. Alléchant et effrayant à la fois. Bouche: Fruits des champs, épices enflammées, vin chaud, chêne sec, sel marin, malt. Le tout semble un peu hors de contrôle, mais je connecte tout de même avec les saveurs. Finale: Bois juteux, céréales, foin sec, sherry, raisins, cuirette et vin chaud aux épices. Les saveurs calment tranquillement le jeu endiablé du taux d’alcool. Équilibre: Un bon whisky, difficile à cerner ou apprivoiser, impossible à dompter. Le spectre des saveurs est particulier et séduisant, mais il faut impérativement un minimum d’expérience pour décortiquer et apprécier cette expression.