SMWS 53.236 Caol Ila 16 ans

64.1% alc./vol.
« Culinary cannonballs » – Distillé le 18 novembre 1999, ex-fût de bourbon, 282 bouteilles.

André 88%
Nez un peu brut et cendreux, maritime et tourbé. Belles notes de vanille et de banana split, cendre de foyer, fumée de tourbe. Puissant et affirmé. En bouche, le whisky est très influencé par le bois de chêne, presque verdâtre avec des accents de bois carbonisé et d’agrumes auxquels se jumellent une solide portion d’épices et de poivre. Je dois avouer que ce petit côté vert et agressif me chicotte un peu et je trouve que cela débalancé légèrement le whisky. La finale est très alcoolisée, poivrée et épicée. Pour un whisky de 16 ans, mes attentes étaient pour quelque chose de plus doux et raffiné. Je suis un peu déçu même si bien des distilleries aspirent à embouteiller un whisky tel que celui-ci un jour, j’adore mes Caol Ila plus amoureux et intense au niveau organoleptique. Bin oui, j’ai découvert ce mot pis ça me tentais de le plugger dans une review…

Patrick 88%
Impressionnant ! Ce whisky, distillé le même jour que le 53.234, vieilli dans le même type de fût et offrant le même taux d’alcool est pourtant complètement différent au goût ! Quoique le phénomène soit surprenant, l’important est que les 2 whiskys sont tous aussi bons. Nez : A ma grande surprise, le nez est plutôt sucré et fruité, en fait comme des bonbons aux fruits servis avec une goutte de vanille , du caramel et quelques bananes. Après avoir respiré beaucoup plus longtemps, on y trouve du bois sec et fumé. Bouche : Vague de bois brûlé, d’épices et de cassonade chauffée. Un peu de bonbons aux fruits, mais de façon vraiment subtile. On jurerait que le taux d’alcool est en fait 10% plus bas ! Finale : S’étire sur une belle note de fumée et de bois sec.

Martin 90%
Nez: Bois sec et tourbe. Cendre et poussière. Pierre lavée par les vagues salées. Bouche: Cendre fruitée, miel, épices, bois et cuir. Puissant et délicieux. Finale: Encore la cendre. Feu de camp au bord de l’eau, bois épicé et pierre lavée. Équilibre: Même s’il est délicieux, on dirait presque qu’il est trop puissant, comme l’oeil de Sauron. Boulets de canon, comme son slogan.

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