59.9% alc./vol.
« Why do fools fall in love? » – Distillé le 4 avril 1995 et vieilli en ex-fûts de bourbon, 167 bouteilles.
André 90.5%
Pommes sucrées dans un nuage de fumée de tourbe médicinal. Nez plus aquilin, plus aventurier mais frais, comme une brise maritime venue du large. La texture est un peu plate, très liquide et un léger manque de texture, mais les saveurs sont superbes; fumée de tourbe, Band Aid, odeurs d’hôpital sur front de mer, sel et goudron en fond de bouche. Léger feeling cendreux en héritage. Les accents sucrés l’amadouent énormément et je dois avouer que cela lui enlève un peu de charme. Finale longue et savoureuse, bien tourbée et médicinale, mais avec un accent sucré qui attirera certains amateurs. Un Laphroaig élégant et représentatif, mais avec une touche d’exotisme.
Patrick 90%
Nez : Goudron et charbon, sel et mer, cendres et médicaments. Et évidemment, fumée tourbeuse qui enveloppe le tout. Bouche : Tourbe intense portée par la fumée, le goudron et la cendre. Ok, en termes de manque de subtilité, et en termes de puissance, difficile de faire plus impressionnant. Finale : Extrêmement longue et intense. Balance : Laphroaig. (Ai-je besoin d’en dire plus?)
Martin 93%
Blond vers rayon de soleil, ascendant tourbe. Nez: Départ très puissant, salin et minéral. La poussière de pierre laisse ensuite place à la glorieuse tourbe médicinale de Laphroaig. Quelques sucres caramélisés viennent équilibrer le tout. Bouche: Aurait bénéficié d’un peu plus de poids et de texture, mais l’ensemble des saveurs est vraiment superbe. Fumée, sel et diachylon entourés d’une aura de fruits. Finale: Extrêmement longue, chaude et pétillante. Accents de tisons ardents, de crayon de plomb et d’hôpital de campagne. Un sirop de fruits garde le tout sous contrôle. Équilibre: Pourquoi les fous tombent-ils en amour? Avec ce malt, poser la question c’est y répondre. Un grand Laphroaig bardé d’un je-ne-sais-quoi…