55.5% alc./vol.
Distilled 14/05/1991, Bottled 02/12/2015 from Sherry Butt #4240, Bottle 449 of 587.
André 88%
Fruits rouges, gâteau au fromage et aux framboises, bleuets, petits fruits sauvages. Bouche sucrée au départ, les fruits rouges séchés puis une migration vers les fruits tropicaux et l’ananas et la poire, montée sulfureuse qui ne dérange pas trop en se noyant dans les notes sucrées et liquoreuses, dattes, prunes, cerises, oranges, caramel salé (saline presque maritime) et chocolat. Belle texture liquoreuse presque huileuse qui s’aiguise au fil des gorgées qui font ressortir les notes de souffre et de bois de chêne humide traînant dans un vieux chais, de poivre (crissement intense) et d’épices. Finale hyper poivrée, gros sherry goulu, prunes, sucre tiré des fruits séchés, chocolat noir amer, terre humide et bois gorgé de vieux xérès. Ce whisky demande du temps, beaucoup de temps pour se livrer. Si vous cherchez une liaison à long terme, go for it.
Patrick 89%
Un autre grandiose Mortlach. Définitivement, les embouteilleurs font un meilleur job que Diageo avec ce spiritueux. Nez : Un délicieux parfum de xérès, de chocolat, d’oranges, de dattes et de caramel légèrement salé. Appétissant. Bouche : Un beau mélange chaleureux de xérès, d’oranges, de chocolat au lait, de bois brûlé, de caramel salé et de subtiles épices. Aussi une petite touche de soufre qui fait perdre quelques points après quelques gorgées. Finale : D’une très belle longueur, fruitée et sucrée.
Martin 87%
Nez: Planche de chêne ayant autrefois trempé dans le sherry, aujourd’hui séchée et poussiéreuse. Zeste d’orange sanguine, chocolat au lait, gelée de raisins, caramel, muscade et dattes. Au premier nez ça torche en simonaque. Bouche: Caramel salé, chocolat crémeux, fruits rouges, oranges, cannelle et muscade. Le chêne englobe bien le tout. Le taux d’alcool n’est pas trop violent non plus, belle surprise. Finale: Vent de cuir sec et de bois. La longueur est appréciable, la chaleur des épices aussi. Chocolat noir, fruits et poivre. Bien ficelé je dois l’admettre. Équilibre: Une belle job de la part de l’embouteilleur indépendant, bien qu’à la base les Mortlachs soient de bons choix. Je ne peux pas vraiment me plaindre d’avoir entre les mains un dram de 24 ans à la force du fût.