59.35% alc./vol.
12,000 bouteilles
André 95%
Fleurs blanches trempées dans l’essence de vanille, fine et subtile tourbe aérienne, fumée lointaine et accents maritimes en retrait, une pincée de poivre, beaucoup d’agrumes, poires, fruits tropicaux, zeste de citron. Un nez très raffiné, qui joue la carte de la subtilité et des nuances plutôt que des contrastes en formule coup de poing. L’arrivée en bouche est huileuse et soyeuse, texture juste et bien équilibrée, ensemble vanillé et sucré. Mais si vous gardez le whisky en bouche plus de 10 secondes, de petites lames d’alcool s’incrustent lentement dans la langue, trahissant le taux d’alcool. Belle fumée tourbée et camphrée, eucalyptus et herbe verte mouillée, huile industrielle qui brûle, chocolat noir amer, sel de mer, poivre broyé, agrumes et quelques larmes de citron dans du thé noir. J’ai utilisé la moitié de l’échantillon pour l’évaluation et je vais savourer le reste sans cahier, sans ordinateur, juste du pur moment de bonheur.
Patrick 96%
La plupart d’entre vous ne pourront jamais y goûter, alors imaginez un mélange de vieux Bowmore et de vieux Laphroaig à son meilleur. L’un des meilleurs whiskys que je n’ai jamais goûté. Exceptionnel, magistral, sublime, aucun mot ne semble assez fort. Nez : Plonger le nez dans un Port Ellen est toujours émouvant! La belle fumée de tourbe, de la vanille, du chêne brûlé et une touche de caramel subtile. Bouche : Mais, goûter à un Port Ellen n’est pas seulement émouvant, ça donne presque le goût de pleurer!!! On se dit toujours « hey, c’est peut-être la dernière fois…! ». Fumée de tourbe et sel bataillent pour être au premier plan, nous présentant une arrivée en bouche magistrale. Puis, l’orge, le chêne et le caramel viennent donner de nouvelles dimensions à l’ouvrage, contribuant à en faire un chef d’œuvre. Finale : Longue, fumée, salée. Donne le goût de pleurer sur le sort de la distillerie.